Mois de la solidarité : Il faut rectifier le tir !

Après le tonitruant mois dit du cinquantenaire, revoilà  le mois de la solidarité. Un mois qui, si l’on s’en tient à  sa signification, est mis à  profit par les plus hautes autorités pour traduire l’élan de C’œur national. Démunis du Mali. Qu’espérez-vous en ce mois qui vous est dédié. Les tristes souvenirs des éditions antérieures vous conduiront certainement à  ne plus rien attendre des pouvoirs publics. Lesquels attendent subtilement la précieuse touche des partenaires financiers. Histoire de renforcer les 100 millions décaissés annuellement dans les caisses de l’Etat pour faire face aux charges du mois. A vrai dire, ce sont des centaines de millions, voire des milliards qui sont annuellement engloutis dans les activités du mois de la solidarité. Mais les traces sont invisibles. On fait croire au malien lambda que les dons amassés toucheront le maximum de démunis. A tout point de vue, le mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion n’est plus qu’une coquille vide. Du moins, si l’on s’en tient à  ce que les autorités maliennes en font. Célèbre, fut-il, ce mois se limite aujourd’hui à  la distribution de dons résiduels, à  une poignée «Â d’heureux élus », sous le feu nourri des médias nationaux. Pis, la plupart des dons faits par nos autorités ne se limitent qu’au niveau de Bamako et, à  la limite, aux capitales régionales. Ils ne profitent guère aux véritables nécessiteux juchés dans les périphéries du pays. Est-il, de ce fait, besoin d’instituer un mois qui ne favorise q’une poignée d’individus sélectivement choisis. Encore faudra-t-il que les dons prévus pour ce faire, soit équitablement répartis entre les démunis et les populations en situation difficile. Pourtant, face aux dons qui tombent à  profusion, démunis, personnes en situation, orphelin, handicapés…, tous devraient y trouver leur compte. C’’est dire que, pendant que certains s’emploient à  donner sans compter, d’autres, par contre, activent leur soif inextinguible et se la coulent douce avec les dons destinés aux pauvres. Elles sont une multitude de structures donatrices à  se signaler pendant ce mois. Mais les dons n’ont jamais pu atteindre les vrais destinataires. Du coup, l’indigent, l’handicapé…, de Kidira à  Tinzawaten, vit le mois de la solidarité sans jamais sentir de changement dans son quotidien. Pis les critères de choix des indigents se fait dans les secrets des dieux et le plus grand amateurisme. Pour tout dire, ça se passe sur fond de complaisance et d’affinité. D’o๠l’indignation de certains observateurs qui à  la limite qualifient ce mois de folklorique. Les faits ne leur donnent-ils pas raison dans la mesure o๠la finalité ne contribue qu’à  attiser la misère des pauvres à  travers une discrimination des plus ostentatoires. Les quelques dons faits s’accompagnent de publicité tapageuse pour tout simplement distraire et amuser la galerie. Tout se passe comme si l’élan de C’œur a véritablement besoin de tapage. Comme si cela ne suffisait pas. On médiatise la misère des pauvres et vilipende leur honneur et leur dignité pour des dons quasiment insignifiants. Plus que jamais, ce mois se doit d’être le porte étendard de l’élan de solidarité national. En tout cas, pour que vive cette 16 ème édition, il faut nécessairement rectifier le tir.

Mois de la solidarité : un programme ambitieux pour Octobre

C’est sous le thème : « La solidarité, une réalité au Mali, Renforçons les acquis », que sera placé la présent mois de de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Environ une cinquantaine de journalistes a répondu présent à  cette conférence de presse qui était présidée par le doyen Oumar Sididje, parrain du mois et Ancien député et Médaillé d’or de l’indépendance du Mali. Ont également pris part à  cette conférence de presse, les parrains des 4 semaines thématiques, et des responsables d’Ong. Campant le décor de la cérémonie, le parrain du mois de la solidarité, ce évènement doit être mis à  profit par tous pour matérialiser l’élan de C’œur qu’est la solidarité. «Â Faisons en sorte que l’objectif recherché par nos plus hautes autorités soit atteint, et que cette 16ème édition soit couronnée de succès tangible. » Balayant d’un revers de main, ceux qui croient que le mois de la solidarité n’est que du pure folklore, M Bocoum a signalé que l’évènement est entrain d’avoir droit de cité, vu l’intéressement de toutes les composantes du pays. Par ailleurs, il a signalé l’insuffisance des ressources (toujours statiques depuis près de 6 ans), pour faire face aux besoins des démunis de façon efficiente. En effet, selon Alassane Bocoum, le mois de la solidarité ne bénéficie que 500 millions de F cfa. Faut-il noter que le mois de la solidarité sera marquée par une panoplie d’activité, au nombre des quelles, la visite du chef de l’Etat et des membres du Gouvernement aux personnes âgées du district de Bamako. Un mois de dons Toutefois, il faut noter que le mois de la solidarité est divisé en quatre semaines thématiques. Parrainée par le PCA du Fonds de solidarité nationale, Sidi Konake, la première semaine est dédiée aux personnes âgées. Quant à  la deuxième semaine dite thérapeutique, elle a pour marraine Mme Ramata Ongoiba Goro, présidente du Rotary Club. La troisième semaine dédiée aux personnes handicapées sera parrainée par la Fondation qatar Charity. C’est l’ancien ministre Fagnanaman Koné qui fermera la marche en parrainant la dernière semaine dédiée à  l’économie solidaire et sociale.

Bon Ramadan 2010 : Appel à la solidarité des commerçants !

De manière générale, le Coran interdit la spéculation de tout sorte. Etre musulman est d’abord un comportement, une abnégation à  Dieu et surtout un appel au partage et à  la charité envers l’autre. Hélas, conjoncture oblige, l’on assiste à  une flambée des prix, une spéculation sauvage et soudaine, à  peine déguisée par les commerçants pour faire du profit, comme si les valeurs prônées par l’Islam étaient soudainement un prétexte pour justifier les problèmes financiers des uns et des autres . Je m’en suis rendue compte ce matin, en allant acheter du sucre à  la boutique. 1250Francs, le paquet de sucre en morceaux, vendu entre 900 et 1000 francs, il y a seulement quelques jours… l’épicier l’œil en biais, me fixe, le visage serré ! C’’est le prix ! Pas moyen de négocier, face à  ce visage de marbre, de jeûneur imperturbable. Il ne me reste plus qu’à  acheter le sucre en poudre, bien moins cher. A la radio également, une consommatrice Tchadienne se plaignait du fait que la veille, une marchandise se voyait avec un prix décuplé le lendemain. Celle-ci paniquait déjà  à  l’idée de sa popote du jour. Il faut le savoir, en Afrique, ce sont les femmes qui assurent toute la logistique du mois de Ramadan. Dès midi, elles sont aux fourneaux pour préparer le repas de rupture. Et celui du matin, le «Â Sougouri » comme on dit en Bambara. La bouillie de mil n’est pas en reste. Brassée avec art par les mains vigoureuses des épouses, la farine de mil se transforme en grains, ensuite cuits dans l’eau. Reste à  y ajouter le sucre tant cher vendu sur le marché. Il paraà®t que les stocks sont là Â… Les joies du Ramadan viennent bien sûr l’endurance du jeûneur, du lever au coucher du soleil, il assiste aux tiraillement de son estomac, d’ordinaire satisfait. Cette fois, il serre les dents, crache de temps à  autre et n’oublie pas ses prières. Un Hâdith affirme que l’haleine du jeûneur plaà®t à  Dieu. Que le croyant n’est jamais plus proche de Dieu que dans l’accomplissement de son devoir religieux. Mais vous, pourquoi jeûnez vous donc ? Est-ce par conviction religieuse, par solidarité pour les autres ou pour faire comme les autres. Il est aussi amusant de constater à  quel point les enfants, les tous petits sont souvent bien plus braves que de jeunes adolescents, à  qui le jeûne ne dit absolument rien. Pourtant, le jeûne est l’un des cinq pilier de l’Islam, un devoir pour tout croyant musulman. En sont exempts, les malades, les vieillards ou les femmes enceintes. Reste le devoir de charité. Alors, que vous jeûniez ou pas, restez solidaires pour les enfants d’ Allah… Bon Ramadan à  tous !

Mali/Sénégal : Les travaux du pont de la Falémé lancés !

Le week end dernier, les présidents maliens et sénégalais, ont la première pierre pour la construction du pont de la Falémé(Kayes). Les travaux de construction du futur pont de la Falémé, situé dans la région de Kayes, zone frontière avec le Sénégal, a débuté depuis quelques mois. Le niveau d’exécution étant à  environ 12%. C’’est donc une pose de première pierre symbolique qui a été exécuté par les deux chefs d’Etats. Ce pont relie nos deux pays avec d’une part Kéniéba (Mali) et d’autre part Saraya (Sénégal). Le Sénégalais Abdoulaye Wade et le malien Amadou Toumani Touré ont réaffirmés leurs fermes engagements pour la consolidation des liens entre les deux peuples. 6 Milliards de francs, coût du projet Le coût global du pont s’élève à  6 milliards de FCFA et est financé par le Japon, représenté par l’agence japonaise de coopération internationale (JICA), la banque ouest africaine de développement (BOAD) et l’union européenne. l’ouvrage dénommé « pont de la solidarité » mesurera 274,3m de long et 10,5m de large, avec deux voies de part et d’autre ; En plus d’un trottoir de 1,5m pour les piétons. Signalons que ce pont est une des nombreuses réalisations entreprises par les pays membres de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), dans le souci de faciliter la libre circulation des personnes et des biens de l’espace. Le président malien précise que « la réalisation de ce pont est la continuité de la volonté affichée de nos pays, pour ouvrir le corridor Dakar-Bamako par le sud, afin de booster le commerce transfrontalier». Les travaux de construction devront s’achever le 31 octobre 2011, selon le ministère malien de l’équipement et des transports. Relance du chemin de fer Dakar-Bamako Le chemin de fer entre le Mali et le Sénégal date de temps immémoriaux. Cependant ces dernières années, la voie ferroviaire sur cet axe connait d’énormes problèmes. C’’est donc face à  cette désastreuse situation, que les deux Etats ont jugé urgeant de faire le nécessaire pour rétablir le chemin de fer. Wade indique « nous avons décidé de construire un véritable chemin de fer sur un écartement standard qui est celui de l’Europe, avec de grands wagons qui vont pouvoir transporter des marchandises de Dakar à  Bamako et à  Ouagadougou. » La question de la réhabilitation du chemin de fer a été abordée en marge du lancement des travaux de construction par les deux chefs d’Etats.

Soutien aux PME maliennes : La Banque Régionale de Solidarité (BRS) débloque 120 millions de FCFA

Fidèle à  son slogan : « Faire du bien être la chose la mieux partagée », la BRS a apporté un important appui financier à  des jeunes maliens soucieux de s’installer à  leur propre compte en créant des entreprises. Un financement de 120 millions de francs En effet, l’institution bancaire a financé à  hauteur de 120 millions de F CFA l’opération de création d’entreprises entrant dans le cadre des petites et moyennes entreprises. Cette aide de l’institution bancaire a fait l’objet d’une cérémonie présidée par le premier ministre Modibo Sidibé en présence du ministre de l’emploie Iba N’Diaye, et du directeur national de l’Agence Nationale pour l’emploi, Mr Makan Moussa Sissoko. Dans son allocution, le directeur de la BRS a signalé qu’il y a moins d’un an, la réussite du partenariat avec des institutions comme la Société Expertise et Recherche des Industries du Mali (SERIM) a été salué. En effet, C’’est travers cet organisme que les entreprises nécessiteux sont repérés par la BRS. Grâce à  ce partenariat, 7 générations d’entrepreneurs ont été financées en moins de quatre ans. D’o๠l’appel lancé à  d’autres partenaires publics et privés à  s’inspirer de ce partenariat dans l’intérêt des populations. Monsieur Nafo n’a pas oublié de saluer les autorités maliennes pour leur soutien en faveur des actions de la BRS. Saluant l’initiative de la BRS, le premier ministre Modibo Sidibé a indiqué que l’Etat restera engagé auprès des bailleurs de fonds et institutions financières comme la BRS, dans le cadre de la promotion de l’entreprenariat. Le programme 3P La BRS, à  travers les « 3P », entend donner de l’ espoir à  des dizaines d’entreprises maliennes. Selon les responsables de l’institution, la BRS poursuivra ses actions de soutien. Les entreprises qui ont bénéficié du présent programme n’ont pas caché leur satisfaction vis-à -vis de cet appui qu’elles jugent toutes salutaires. Faut-il signaler que, grâce au partenariat avec SERIM, la BRS a élargi son champ d’actions à  divers secteurs de la vie socio économique allant du bâtiment à  l’agro alimentaire en passant par les textiles, la menuiserie et la poterie. Outre sa politique de financer la création d’entreprises au Mali, la BRS intervient également dans le cadre du redressement d’entreprises en difficulté. BRS, la solidarité comme leitmotiv Le clou de cette cérémonie de signature de convention à  été la délivrance d’attestations aux entreprises signataires, et la remise du chèque de 120 000 000 F CFA au titre du financement du projet « 3P ». La répartition de ce pactole se fera en fonction de la nature de entreprise. Et les fonds sont octroyés à  titre de prêts suivant des critères relativement allégés, indique un cadre de la BRS. A noter que la Banque régionale de solidarité (BRS-Mali S.A), est une institution financière à  vocation régionale. Elle a des filiales dans une flopée d’Etats africains. Son programme « 3P » est destinée aux petites et moyennes entreprises maliennes.

Construction d’une école à Haïti : Adama Ba Konaré appelle à la solidarité.

Après le lancement de son communiqué pour mobiliserr des fonds pour Haà¯ti, l’ex-première dame de notre pays vient, dans la même logique, d’u ANIMERne conférence de presse vjesant à  fAire une meilleure connaissance avec Haà¯ti: C’était le 13 février dernier à  la Maison de la Presse du Mali, en présence de grandes personnalités dont Tiéoulé Dramé et Younouss Hamed Dicko, Adama Samassékou. Pourquoi la solidarité avec Haà¯ti? Un fr croire Adame Ba Konaré, présidente de la Fondation Partage, les raisons Nombreuses SONT, mais surtout : « La solidarité est un devoir humain « . Et , panafricaniste Adame Ba Konaré affirme que la solidarité avec Haà¯ti est juste un devoir de reconnaissance et de justice. D’o๠l’initiative d’ouvrir uNE souscription pour récolter des fonds AFIN de construire uNE école en Haà¯ti. Les bonnes volontés pourront faire Leur contribution sur un compte ouvert à  la BDM Auprès et Une ad hoc sera installée à  la Commission Fondation Partage. Haà¯ti sous perfusion de la communauté internationale L’historienne Adame Ba Konaré Dans son exposé est une aide à  l’invité Une Meilleure connaissance d ‘Haà¯ti. Selon Mme Konaré, Haà¯ti est un pays au destin particulier. En deux siècles, Haà¯ti (qui FUT La Première République noire du monde) aura connu 22 constitutions, 38 présidents dont six Ont Leur mandat «achevé, 3 assassines présidents, des coups d’Etat, des explosions de violence, des Radicales Haines, de grandes révoltes populaires, concernent Mme Konaré. Pratiquement, at-elle dit, Haà¯ti vit sous la perfusion de la communauté internationale et des Etats-Unis, depuis le retour de René Préval. Depuis 2004, l’ONU Entretient 9 000 hommes avec pour mandat officiel de sécuriser le pays et de l’ancien Nationale Une police. L’école de La Renaissance Aider Haà¯ti, c’est Reconnaà®tre aux intellectuels haà¯tiens Leur combat de défense de la race noire. Car selon le pr. Adame Ba Konaré Haà¯ti est «La Mecque, la Judée de la race noire, le pays (…) Doit aller o๠en pèlerinage, Au Moins Une fois dans sa vie, tout AYANT homme du sang africain Dans les artères, La voiture c’est Que le Nègre S’est fait homme; là  c’est Qu’en brisant ses fers, IL a irrévocablement Condamné à  l’esclavage. »Encore que d’après Mme Ce sont les intellectuels haà¯tiens Qui Ont prolongé Le mouvement panafricaniste« germé Dans ce Qu’on une appelé le triangle anglophone … Qui a marqué CERTAINS Chefs d’Etats Africains, à  savoir: Kwame Nkrumah, Jomo, Konaré Kenyatta, etc Autant de raisons et relations de qui, aux dires de l’historienne Mme Konaré, nous LIENT au peuple haà¯tien et nous Appellent à  un devoir de compassion et de générosité. Pour qu ‘Haà¯ti se relève du séisme meurtrier Qui l’a frappée le 12 janvier 2010 et fait près de 217 000 morts et 300 000 Blessés et handicapés. Par ailleurs, Les différentes personnalités Présentes (certaines dont Ont deja fait des contributions) Ont apprécié l’initiative du Professeur Adame Ba Konaré. Au-delà  des contributions, des témoignages et félicitations, dont Ceux de MKonaté aà®tre, Au nombre des invités de marque, et Qui a suggéré que l’école Qui sera construite, porte le nom de «L’école de la Renaissance».

Economie solidaire et sociale au Mali

ce Salon est le fruit d’un partenariat dynamique entre le département et toutes les organisations de la société civile oeuvrant dans le domaine de l’économie solidaire et sociale et qui participe activement à  l’organisation du mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion. Selon le ministre du developpement social, de la solidarité et des personnes âgées, Sékou Diakité les organisateurs de ce salon ont compris donc que l’état et la société civile peuvent, avec un peu de volonté, réaliser ensemble de belles choses. « La réalisation de ce salon que nous avons inauguré en est la preuve concrète », déclare til. Les innovations cette année La conférence animée par le président de la coopérative des producteurs de coton du village de Fanidiama dans la région de Sikasso sont un exemple. Ces innovations prouvent à  suffisance leur sens élevé de la recherche et de la responsabilité. A noter les cellules sectorielles VIH/Sida des départements invités pour accompagner l’organisation du salon cette année avec l’idée de procéder au dépistage volontaire des exposants. « Je leur dirais tout simplement qu’ils n’ont fait que leur devoir, celui d’avoir contribué à  faire sortir de l’anonymat des couches sensibles qui se battent dans l’ombre pour survivre » dixit le ministre. Terminant son propos, Sekou Diakité a encouragé aux groupes cibles exposants qui ont compris que leur salut résidait dans ce salon. La cérémonie d’ouverture était agrémentée par les notes musicales du DJ Balani qui a émerveillé le public avec les nouvelles danses  » Mix balani » à€ signaler que cette cérémonie a enregistré la présence des représentants du maire de la commune III, les coordinateurs des chefs de quartiers des six communes du district de Bamako sans oublier Mohamed Ag Hamani, ancien premier ministre et parrain du mois de la solidarité.

Solidarité : 45 millions pour les handicapés du Mali

Dons d’une valeur de 45 millions de francs CFA La cérémonie, certes modeste mais pleine de signification, a vu la remise symbolique de plusieurs dons. Ainsi, il a été procédé à  la remise des dons en nature et en espèces pour une valeur de 45 Millions de Francs CFA à  savoir : Trente tricycles à  moteur, cinquante tricycles à  pédales, vingt cartons de lait pour les premiers et 2è Ages, mille trousseaux scolaires et vingt trois Kits pour l’Adénome de la prostate. La remise d’un chèque d’un montant de trois millions de Francs CFA destiné à  l’orchestre des handicapés «Benson », et un autre d’un montant d’un million de Francs CFA pour la conduite d’activités génératrices de revenus à  des personnes démunies ou handicapées. Au cours de cette même cérémonie, la Directrice de la Coopération Suisse au Mali a fait don d’un véhicule Toyota Land Cruiser tout terrain à  la Cellule d’Appui Nationale du Programme de Développement Social Urbain (PDSU) et d’une moto Yamaha 100 pour le Service de Développement Social et de l’Economie Solidaire de Koutiala dans le cadre de leur appui permanent aux activités de la Commune Urbaine de Koutiala. Au nom des plus Hautes Autorités du pays, le Ministre Sékou Diakité a remercié la coopération suisse pour cette contribution dont le coût total est estimé à  environ 17 millions de Francs CFA. Le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées n’a pas manqué de remercier les uns et les autres pour avoir su donner à  la cérémonie un éclat particulier. Il a profité pour lancer un appel aux heureux bénéficiaires de ces tricycles à  plus de vigilance et qu’ils soient des modèles en matière de circulation routière afin d’atteindre l’objectif si cher au Gouvernement à  savoir zéro accident. Dons de à  la Sotelma A signaler que la Sotelma a aussi fait plusieurs dons à  de nombreuses associations ou personnes vulnérables. Des dons constitués de sacs de sucre, de lait, de tee short et de kits scolaires pour des enfants. l’entreprise de téléphonie a pris l’engagement de lancer prochainement une offre pour les personnes handicapées. L’entreprise Métal Soudan a offert également plusieurs tricycles à  des personnes handicapées. A signaler que l’événement fut présidé par le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Sékou Diakité qui avait à  ses côtés de nombreuses personnalités, notamment ses homologues de la Promotion de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Mme Maà¯ga Sina Damba, de la Fonction Publique et de la Réforme de l’Etat, Me Abdoul Wahab Berthé. l’on notait aussi la présence du parrain du mois, l’ancien Premier ministre Hamed Mohamed Ag Hamani.

Levée du Blocus à Cuba : l’Ambassadeur Miguel Otero en appelle à la solidarité Malienne

« Nécessité de lever le blocus » Il y a longtemps que le peuple cubain est confronté aux impacts d’un blocus économique, commercial et financier appliqué à  Cuba par les Etats-Unis d’Amérique, depuis maintenant cinquante ans. l’Ambassadeur de Cuba au Mali, Migel Otero pense que cet état de fait est le summum d’une politique rigide, privée de légalité et de légitimité. « Cette situation a été sciemment conçue pour provoquer dans la population cubaine la faim, la maladie et le désespoir », a-t-il martelé. Selon des observateurs, rien n’a changé sous dix administrations états-uniennes successives, si ce n’est la recrudescence de cette politique. « Rien d’essentiel n’a changé non plus depuis l’entrée à  la Maison-Blanche en janvier 2009 d’une nouvelle administration ». Mais, M. Migel Otero a laissé entendre qu’il est prématuré de juger la nouvelle administration américaine. Car dit-il, le Président Obama a promis de faire milles réformes aux Etats-Unis, ce qui n’exclut pas la problématique de la levée du blocus. A quand la levée du blocus ? Il faut noter que l’Assemblée générale des Nations unies qui s’est tenu le 29 octobre 2008, avait instruit aux Etats-Unis, de mettre fin au blocus économique. Au total, 185 pays qui ont voté en faveur de la levée du blocus. Mais aucune action qui tendrait à  dénouer la trame complexe de lois et de dispositions administratives autorisant le blocus n’a été menée. Lourdes conséquences sur le peuple cubain Les objectifs prioritaires des américains sur ce plan, sont d’amener le peuple cubain à  la reddition par la faim et les maladies, les domaines de la santé publique et de l’alimentation sont les premiers visés. Les préjudices causés à  la santé publique sont estimés à  25 millions de dollars de mai 2008 à  avril 2009. Ces préjudices découlent du fait que Cuba est contrainte d’acquérir des produits et équipements sur des marchés lointains et de recourir à  des intermédiaires dans ce but, ce qui fait renchérir les coûts d’achat. Selon l’ambassadeur Otero, la prohibition faite à  des scientifiques et spécialistes cubains de la santé de participer à  de nombreux congrès et réunions scientifiques aux USA, ou la non délivrance de visas dans ce sens constitue un obstacle au recyclage professionnel, à  la comparaison de méthodes utilisés dans le traitement de différentes maladies, pourraient être utiles aux deux pays. En outre, les préjudices causés par le blocus américain sur Cuba, s’étendent sur biens d’autres secteurs, comme l’alimentation, l’éducation, la culture, le sport, le transport, l’économie en générale. Le rôle de la communauté internationale Elle semble prêter une attention accrue ces derniers mois, aux relations bilatérales entre les USA et Cuba, ce qui indique que la demande de levée du blocus. A en croire, M. Miguel Otero, le blocus économique, commercial et financier reste le principal obstacle au développement économique et social de Cuba, et à  sa croissance après les trois cyclones qui l’ont dévastée en 2008. En effet, dit-il, les préjudices économiques directs causés au peuple cubain, jusqu’en décembre 2008, sont évalués à  plus de 96 milliards de dollars, soit 236 2221 000 000 de dollars. Il faut rappeler qu’en plus du maintien du blocus, les USA détiennent en prison, il y a plus de dix ans, cinq citoyens cubains. Cette conférence de presse a réuni autour de l’ambassadeur Otero, la promotrice de Cauris éditions, Mme Dramé Kadidatou Konaré, et le Président de l’Association d’amitié au peuple cubain, M. Siaka Coulibaly, tous deux fervents défenseurs de la cause cubaine.

Alamaco née sourde, muette et aveugle

« Le crapaud n’a pas de queue mais Dieu l’évente » Cet adage répond bien à  la situation d’Alamaco. Elle ne peut rien faire sans être assistée par une personne que Mme Maly a engagé pour elle. Dès l’arrivée à  l’orphelinat, précisément à  la porte, on constate l’agitation d’Alamaco qui vient tout juste d’être agressée par les enfants des voisins. Ce qui a provoqué l’ire de la fondatrice de l’orphelinat, Bibi Sangho qui nous accueille ce jour là , avec des larmes aux yeux. Puis Bibi Sangho retrace l’historique de sa rencontre avec Alamaco :  » il y’a quatre 4 ans, la structure s’est fixée la mission de redonner l’espoir de vivre à  cet être que la vie n’a pas gaté. Son entretien quotidien, sa prise en charge sociale, sa rééducation physique et psycho-affective sont des défis quotidiens ». Malgré ces combats, l’orphelinat se voit dépassé par le cas d’Alamaco qui ne parle pas, n’entend pas et ne voit pas. Avec la volonté des uns et les autres, l’orphelinat a pu louer une chambre pour elle et une assistante pour l’aider à  mieux vivre. Le coup du sort A Sebenikoro, Alamaco est confrontée au rejet total de ses voisins qui la considère comme née avec la poisse. Si les enfants ne lui jettent pas des cailloux, ce sont les parents qui se révoltent de sa proximité. Bibi Sangho évoque la menace des voisins, qui réclament qu’Alamaco quitte les lieux ou ce sont eux plieront bagage. En retour, Alamaco pousse d’affreux cris la nuit, comme en réaction à  cette hostilité ambiante, ce qui incommode davantage les voisins, déplore Mme Sangho. C’’est ainsi qu’elle nous a fait montré les blessures au visage et aux genoux d’Alamaco et que les jeunes enfants du quartier ont agressé. L’enfer, c’est les autres En larmes face au traitement inhumain infligé à  Alamaco,Mme Sangho ne fait que s’en remettre à  Dieu avant de l’amener à  la clinique. Ce qui doit interpeller les autorités des mesures contres ces pratiques dans un pays ou le droit de l’homme est respecté. En ce mois de la solidarité, il faut comprendre que le handicap n’est le choix de personne, mais la volonté seule de Dieu. Si l’on se réfère à  l’article 1 de notre constitution, il stipule que l’Homme est sacré. Et quelque soit sa nature ou ses défauts, il a le droit à  la vie. Le cas de Alamaco est inquiétant et sa prise en charge demande de gros moyens. L’orphelinat dénommée « Ase Mali » remue ciel et terre pour que l’entretien, la santé et la surveillance d’Alamaco soient assurés ! C’est le SOS que lance à  tous, Bibi Sangho.

Solidarité : Opération « dons » pour la Fondation Orange Mali

Fondation Orange Mali ou le mécénat public Pour Alioune Ndiaye, Président de la Fondation Orange :  » la lutte contre l’exclusion et la pauvreté est une priorité et un devoir pour le développement social du Mali », propos tenus devant le Ministre du Développement social, de la solidarité et des personnes âgées Mr Sékou Diakité. A ses côtés, la ministre des Nouvelles Technologies, Mariam Flantiè Diallo et le non moins sympathique ministre de la culture Mohamed el Moctar. Il faut dire qu’ils font la tournée de divers évènements liés à  la solidarité en compagnie du parrain Mohamed Ag Hamani, ex minitre et Président de l’association ARENA ( pour l’expertise des doyens) en ce moment.  » La démarche d’Orange se veut humaniste dans les domaines de la Santé, de l’éducation, le développement. C’est ainsi que récemment un nouveau scanner a été offert à  l’hôpital Gabriel Touré de Bamako, et la construction de 114 salles de classe, ou l’amélioration de conditions d’accès à  l’éducation pour certains Maliens démunis », a rappelé Alioune Ndiaye. En retour, le parrain a loué ses efforts, encouragé la culture de la solidarité de même que le ministre du développement social, qui pour sa part a reçu 15 millions de francs pour son ministère de la part d’Orange. Citons aussi les sacs de riz, de matériels scolaires, les 80 moustiquaires imprégnées données aux associations comme l’ASDAP, la FSEG ( faculté de Sciences et de gestion ) etc… Et le très célèbre Moctar Bâ, président courageux de l’association des Handicapés moteurs du Mali, a tout simplement dit : « Merci » ! La solidarité n’est pas un mot mais un comportement! », voilà  qui est bien dit ! Solidarité publique ou discrète ? Ces opérations d’Orange Mali plaisent, surtout à  Mme Bibi Sangho, présidente de l’orphelinat de Niaber, et qui s’est montrée heureuse de ces soutiens. C’est elle qui avait lancé un appel la semaine dernière pour la jeune Allamaco, une adolescente sourde, muette et aveugle et qui a besoin d’assistance. Le mois de la solidarité est un moment indiqué pour cela, juge t-elle, et l’apport des Médias capital. SOS pour ALLAMACO ! donc. Nous y reviendrons. On l’aura compris, le mois de la solidarité ne peut se faire sans médiatisation. Espérons que les dons distribués serviront à  aider ceux qui en ont vraiment besoin et que cette solidarité ne soit pas que de façade.

Octobre, mois de la Solidarité au Mali

Le mois de solidarité et de la lutte contre l’exclusion institutionnalisé depuis 1994, suscite chaque année de l’engouement au sein de la population générale. En prélude à  l’événement, le parrain du mois Mohamed Ag Hamani (ancien premier ministre d’ATT) a animé la traditionnelle conférence presse hier mardi à  la maison des aà®nés. Objectif : échanger sur les activités de la 15e édition Le thème retenu pour la 15eme édition du mois qui débute le jeudi 1er octobre est « la solidarité est plus qu’un mot, C’’est un comportement ». La 15ème édition se déroule à  la veille du du cinquantenaire du Mali. « Chacun de nous est interpellé. Chacun de nous doit se demander ce qu’il a offert au Mali bien plus que ce que le Mali lui a offert. Il n’est pas trop tard ; il n’est jamais trop tard d’essayer de se rattraper ». Le mois de la solidarité est une opportunité idéale pour agir, aider, partager, comprendre et accompagner. Maliennes, Maliens, cadres administratifs et politiques, sociétés civiles, ONG et partenaires de développement, votre participation à  tous est souhaitée, recherchée et attendue. Chacun dans son domaine de compétence doit apporter sa contribution », insiste le parrain qui a invité la presse à  jouer sa partition dans la symphonie de la solidarité. Le déroulement des activités du mois Depuis le 17 septembre, une rencontre entre le département de tutelle et les parrains a été possible. Selon le Directeur National du développement social, le ministre a déjà  rencontré les parrains et procédera dans la nuit du mercredi 30 septembre à  la lecture de son discours de lancement. « Le jeudi 1er octobre à  9h, le Président de la République rendra visite à  la personne la plus âgée d’une commune du district de Bamako. Il en sera de même pour les membres du gouvernement et les gouverneurs de région ». Quatre thèmes retenus Quatre thèmes sont retenus en fonction des quatre semaines du mois de la solidarité. La première semaine est la semaine des personnes âgées laquelle sera consacrée à  la visite des plus âgées du district de Bamako. La semaine est parrainée par Youssouf Traoré, Administrateur Civil à  la retraite et ancien gouverneur. La deuxième semaine est thérapeutique et parrainée par le professeur Mamadou Marouf Keita, pédiatre. Elle sera consacrée au dépistage du diabète et de l’hypertension artérielle chez les personnes du 3ème age. La troisième semaine est celle des personnes handicapées qui est parrainée par Mme Timbo Oumou Bah. Cette semaine sera consacrée à  la célébration de la journée internationale de la canne blanche avec achat et remise de papier Braille à  l’union malienne des Aveugles (Umav). Il y aura aussi la cérémonie de lancement de la construction de rampes d’accès à  la direction Régionale du trésor etc… Quant à  la dernière semaine parrainée par M.Bamaoussa Touré, fonctionnaire à  la retraite, ancien député, coordinateur des chefs de quartiers du district de Bamako, elle sera marquée par l’organisation du Salon de l’économie solidaire, les conférences débat sur le coton et sur le réseau etc.. Plus la cagnotte prévue pour le déroulement des activités du mois de la solidarité. En résumé, le Directeur National du Développement Social a déclaré que la somme de 120 millions sera arrêtée pour le déroulement du mois. Quant à  la sélection du parrain ,le directeur répond qu’il faut être disponible pour suivre toutes les activités du mois.

Inondations : la solidarité Africaine fait parler d’elle

Le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, et la Côte d’Ivoire, ont chacun enregistré de fortes pluies dernièrement. Entraà®nant ainsi des destructions de plusieurs habitations. C’’est face à  ces tristes phénomènes que certains dirigeants, et organismes non gouvernementaux (ONG), secteurs privés, et sociétés civiles, se sont donnés la main pour débloquer des fonds, afin de venir en aide aux victimes des eaux. Des aides en espèces et en vivres ont également été distribuées. L’UEMOA s’implique à  hauteur de 250 millions de francs La commission de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (UEMOA), ayant son siège à  Ouagadougou, au Burkina Faso (le pays des hommes intègres) a elle aussi été victime de ces inondations. Avec la perte de certaines de ses archives. Malgré cet état de fait, elle procède depuis le début des phénomènes, à  des soutiens financiers. Elle a remis la somme de 20.000.000 de FCFA à  l’Etat burkinabé et 250.000.000 de FCFA au Mali. Son aide sera bientôt élargie au Niger et au Sénégal. Solidarité inter-Etats Par ailleurs, la Côte d’Ivoire a remis 500.000.000 de FCFA au pays des hommes intègres. Signalons que le Burkina Faso est le pays ayant enregistré le plus dégâts avec une dizaine de morts et près de 150 000 sinistrés. Les ministres ont d’ailleurs sacrifié un mois de salaire pour venir en aide aux sinistrés du pays. Sans oublier les dons de certaines ONG et donateurs individuels. Quelque soit la grandeur ou la grosseur d’une marmite, elle aura toujours un couvercle à  sa taille Une citation du roi du reggae mondial, l’ivoirien Alpha Blondy qui veut dire par là  que, les africains se soutiendront toujours quelque soit l’ampleur des problèmes. Ce dicton soninké vient conforter les dires de Blondy : « Lorsqu’il y a le feu dans la concession de ton voisin, aide-le à  l’éteindre. Si non, les flammes après avoir détruits la sienne, réduiront ta maison en un tas de cendre. Tu n’aura alors que tes yeux pour pleurer.» C’’est devenu presque une habitude, un geste spontané et naturel que d’aider ses proches dans les moments difficiles. Toujours se dire que ce qui arrive à  l’autre, peut aussi nous arriver un jour ou l’autre. Solidarité Africaine Les Africains ont démontré une fois de plus, un point essentiel de la richesse de notre tradition, ‘’ la solidarité ». Les soutiens continuent à  venir de partout sur le continent. Même à  l’intérieur des pays, certaines victimes de ces inondations se sont faites héberger par leurs parents, leurs amis ou voisins. Et les Etats ont mis à  leur disposition, des logements provisoires. Le temps de la reconstruction des bâtiments détruits risquent certainement de prendre du temps. La solidarité est un geste simple mais important dans les rapports humains. Elle permet de raffermir les liens et créer des sentiments étroits entre les uns et les autres. Vive l’Afrique !

Ramadan : que consomment les maliens à la rupture du jeûne?

Les fidèles musulmans profitent du mois béni de ramadan pour se faire pardonner leurs pêchés et aussi goûter à  la sensation de faim. Et cela dans le but de se mettre à  la place des démunis qui connaissent constamment la faim et la soif. Cela permet à  beaucoup d’éprouver de la pitié et de la compassion pour les nécessiteux. C’’est probablement cet aspect qui fait dire à  certains que le jeûne est réservé uniquement aux plus nantis, qui ne connaissent pas souvent la faim. Pas du tout, le jeûne du ramadan est réservé à  tout croyant bien portant. Que consomment les maliens à  la rupture du jeûne ? Dans plusieurs familles maliennes, la rupture du jeûne fait l’objet d’un casse-tête incroyable. Les dépenses sont doubles car le mêt doit être consistant et en quantité. Les poulets par ci, les poissons grillés ou braisés par là . Sans omettre une multitude de boissons, de jus de fruits et de thé… Les plus nantis cuisinent un plat pour la rupture et un autre pour le dà®ner. Très sincèrement, on a tendance à  confondre les deux. Oui, parce que pour la rupture, vous avez des poulets grillés, des frites, la banane grillé (ou alloco), la bouillie de mil et le quinquéliba (boisson chaude). Le dà®ner quant à  lui est composé de poissons frit et doré, accompagné soit de frites, soit de petits pois et du pain à  l’appui. Il est évident qu’on sera vraiment bourré avant même d’attaquer le plat principal. Les familles les plus modestes elles, font également la bouillie qui est présente dans toutes les familles, riches ou pauvres. Ensuite, il y a la laitue, des frites de pomme de terre, de la viande grillée et du pain sans oublier les jus, boissons chaudes et dattes. Pour le dà®ner, on attend le retour de la mosquée pour se gaver de riz à  la sauce tomate, arachide, gombo, saka-saka etc… Un repas léger pour les plus démunis Les plus démunis eux se contentent pour la rupture de bouillie de mil, de quelques dattes, de quinquéliba et d’un peu de riz à  la sauce. Mais généralement, ces familles bénéficient du soutien des voisins et des dons effectués à  la mosquée du coin. Signalons également que beaucoup de fidèles musulmans n’ayant pas les moyens, effectuent leur rupture à  la mosquée o๠tous les soirs, des femmes apportent de la nourriture. Chacune donne ce qu’elle peut : de la bouillie, des dattes, du riz bien fumant, des boissons fraà®ches et chaudes… D’autres personnes de bonne volonté aussi apportent du sucre, du lait, des denrées de toutes sortes pour les plus nécessiteux. La solidarité malienne ne fait jamais défaut durant le mois de ramadan. Les plus riches aident les plus pauvres quoi qu’il arrive!