Soumana Sacko dit Zou alias le « candidat du peuple »

Soumana Sako est à  Nyamina en 1950. Titulaire d’une licence de l’Ecole Nationale d’Administration du Mali, il détient également un Master’s en planification de gestion de projets et d’un Ph.D. en économie du développement décernés par l’Université de Pittsburgh, Pennsylvannie (Etats-Unis). Le Dr Sako a occupé plusieurs postes clé de l’Etat malien, notamment ceux de directeur administratif et financier de l’Opération Puits, conseiller technique auprès du Ministre de la Coopération Internationale chargé de l’Economie et du Plan, Contrôleur Général Adjoint à  la Présidence de la République, Directeur de Cabinet (Vice-ministre) du Ministre d’Etat chargé des Sociétés et Entreprises d’Etat et d’Economie mixte, Ministre des Finances et du Commerce, et Premier Ministre, Chef du Gouvernement de Transition de la République du Mali. Son bref passage bref à  la tête du gouvernement de transition, a marqué les esprits au Mali o๠il est connu pour son intégrité et son franc-parler. Le Dr Soumana Sako a nommé le 24 janvier 2000 Secrétaire Exécutif de la Fondation pour le Renforcement des Capacités en Afrique. Il est le quatrième titulaire de ce poste, mais aussi le seul Secrétaire Exécutif à  avoir été reconduit pour un second mandat, depuis la création de la fondation en 1991. Il a apporté à  l’ACBF une vaste expérience nationale et internationale dans les domaines de la gestion gouvernementale, du développement des réformes économiques, des services communautaires, de la coopération au développement, au développement de la consultation internationale et du monde universitaire. Soumana Sako , est marié et père de quatre enfants.

Crise malienne : un manifeste pour l’action

Initié principalement par l’ancien Premier ministre Soumana Sako et ses amis regroupés au sein de l’Alliance des patriotes pour la sortie de crise (ADPS), la table ronde globale des partis politiques et de la société civile s’est soldée par la signature d’un Manifeste. Organisée dans le but de créer l’unité de pensée et d’action la plus large possible au sein de la classe politique et des acteurs sociaux, la rencontre a réuni les regroupements politiques et organisations de la société civile du Mali ont donc participé, du 1er et 8 décembre 2012 à  Bamako. Les thématiques débattues étaient relatives notamment à  la Plateforme politique du MNLA, au calendrier des prochaines élections présidentielle et législatives, aux conditions de libération du Nord du Mali et à  la médiation de la CEDEAO. « Le Mali traverse une double crise sécuritaire et politique, la plus grave de son histoire, depuis le coup d’Etat du 22 mars 2012. Les deux – tiers du pays sont sous occupation par des groupes rebelles, terroristes et djihadistes d’origine essentiellement étrangère », voilà  planté le décor dudit manifeste. Et le document d’indiquer que le Mali vit aujourd’hui sous un régime de Transition sous forte influence de la communauté internationale et se trouve confronté aux quatre (4) menaces principales. A savoir, le péril sécessionniste, remettant en cause l’intégrité territoriale et l’unité nationale ; la menace intégriste, sapant la laà¯cité de l’Etat et les fondements de la République ; la menace sur la démocratie ; et la menace terroriste. Le document, articulé autour de cinq engagements cardinaux, est destiné à  servir de source d’inspiration tant pour les pouvoirs publics maliens que pour la communauté internationale. Ainsi, rejette-t-il la Plateforme politique d’autonomie du MNLA. Il sollicite à  l’approfondissement de la décentralisation. En outre, le manifeste refuse toute proposition visant à  organiser des élections avant la libération des chefs-lieux administratifs du Nord et le retour de l’Administration et des Forces Armées et de Sécurité « Nous lançons un appel pressant aux pays du champ non membres de la CEDEAO pour qu’ils s’engagent plus résolument à  soutenir toute intervention militaire visant à  restaurer sans délai l’intégrité territoriale du Mali », invite l’ancien premier ministre,Soumana Sako qui par ailleurs ne tarit pas de remerciements à  l’endroit de la communauté internationale « pour sa mobilisation en faveur de notre pays depuis le début de la crise et l’invitons instamment à  maintenir sa cohésion et sa détermination ». Toutefois, engage-t-il les pouvoirs publics à  reprendre sans délai l’initiative politique et diplomatique du processus de sortie de crise et à  faire preuve de vigilance et de discernement par rapport aux enjeux réels de cette crise et aux marchés de dupes qui pourraient être proposés par divers milieux nationaux ou étrangers.

2012 : Kayes réclame la candidature de Soumana Sacko

l’ancien Premier ministre malien sous la transition, Soumana Sacko, vient de boucler une visite de deux jours en première région. Cette visite s’inscrivait dans le cadre du lancement officiel des activités de la Convention nationale des associations de soutien en son nom à  Kayes (CNAS). C’’est donc dans une atmosphère de liesse populaire que le président d’honneur a été reçu par ses fans à  l’entrée de Kayes. Après le tour de la ville, le cortège s’est rendu à  la «Â Place de l’Indépendance » o๠Soumana Sacko a tenu un meeting. D’entrée de jeu, le président la Convention nationale des associations de soutien à  Soumana Sacko à  Kayes, a affirmé que l’ancien Premier ministre «Â incarne la statue de cadre intègre dévoué au travail, et les valeurs de notre société ». Selon Ousmane Demba Diallo, ces vertus font de lui «Â l’homme de situation en 2012 ». «Â Votre ambition d’assurer le développement socio-économique de notre pays, à  travers les secteurs comme la formation et l’emploi, l’accès à  l’éducation, à  la santé, au logement et à  l’égalité pour tous, constitue pour nous un espoir en 2012 », a déclaré le président de la CNAS de Kayes. Avant d’ajouter que l’exemple de Soumana Sacko doit inspirer la jeune génération. Elève brillant, du primaire au supérieur, Sacko a montré, selon Ousmane Demba Diallo, la preuve de sa gestion rigoureuse des affaires publiques. Ministre des finances sous Moussa Traoré en 1987, il avait su donner un nouvel élan à  l’économie d’un Mali plongé dans une crise financière très profonde. La régularisation des salaires des fonctionnaires est, dit-il, la preuve des résultats positifs de cette expérience. Aussi, poursuit les amis de Soumana Sacko, son passage à  la Primature de 1991-1992 (sous la transition) ont laissé des traces indélébiles de sa bonne gestion. La bonne conduite de la transition et l’organisation (pour la première fois dans l’histoire du Mali indépendant), d’élections libres et transparentes, sont autant d’éléments qui créditent Soumana Sacko de la stature d’homme d’Etat. C’’est pourquoi les populations de Kayes, à  travers la CNAS, ont sollicité sa candidature pour briguer la magistrature suprême en 2012. «Â Nous réclamons fortement votre candidature. Vous êtes un espoir pour nous ! » a-t-il déclaré. Les chantiers de Soumana Sacko Soumana Sacko a profité de tribune pour attirer l’attention sur les maux qui freinent le développement du pays. En première ligne, il citera la crise scolaire. Qui, dit-il, interpelle tout le monde. Pour lui, un pays sans école, est un pays qui ne se développe pas. La nécessité de redynamiser le barrage de Manantali a également attiré l’attention de l’ancien Premier ministre. Pour Soumana Sacko, le potentiel hydro-électrique que représente cet investissement, est inexploité. l’un des sujets abordés par le président d’honneur de la CNAS, est aussi, l’exploitation minière dans plusieurs localités du pays. Selon l’ancien Premier ministre d’ATT, les richesses de cette exploitation ne profitent nullement au peuple malien. Elle contribuent à  enrichir d’autres nations et d’autres groupes de personnes. Face à  cette situation, dira M. Sacko, la nécessité s’impose de réviser les termes des contrats d’exploitation de toutes les mines du pays. « C’’est une ambition forte que je compte mettre en œuvre. Et je le ferai sans ménagement », a déclaré le président d’honneur de la CNAS. Qui, appelant à  l’unité nationale, a béni « un Mali stable et prospère ». Après le meeting, Soumana Sacko a rendu visite à  l’imam de la grande mosquée de Kayes, et certaines notabilités de la ville de Kayes avant se rendre dans la famille de l’ancien président du Mali, Alpha Oumar Konaré. Après Kayes, la délégation conduite par Soumana Sacko s’est rendue à  Diboli, à  90 kilomètres de Kayes. Au programme de cette étape, les salutations auprès des notabilités du village et l’imam de la mosquée. Le président d’honneur de la CNAS a aussi mis à  profit sa visite pour rendre visite à  la communauté des Maliens de l’extérieur vivant à  Kidira en territoire sénégalais. Le meeting tenu devant la mairie de la commune, a rassemblé autour de l’ancien Premier ministre, de nombreuses populations. A cette tribune, le président d’honneur de la CNAS a également réitéré sa « volonté de bâtir un Mali uni et prospère avec l’accompagnement des jeunes et des femmes ». Vecteur de tout développement, M. Sacko, a indiqué que la promotion de cette couche est inscrite au centre de ses préoccupations. ».