Athlétisme : Meeting Grand Prix I Caa de Bamako au Stade Modibo Keita

Bamako, la capitale malienne, accueille cet après-midi la 11e édition du Grand Prix I de la Confédération africaine d’athlétisme (Caa). Et C’’est le stade Modibo Keà¯ta qui abrite la compétition. Selon le site du quotidien gouvernemental malien l’Essor visité hier, cette manifestation sportive est organisée par la Fédération malienne d’athlétisme amateur (Fmaa) en collaboration avec Sotelma-Malitel (sponsor officiel). La compétition regroupe les athlètes hommes et dames des séries A et B issus de treize pays d’Afrique, à  savoir le pays hôte le Mali, l’Afrique du Sud, le Bénin, le Botswana, le Burkina Faso, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Maroc, le Nigeria, le Togo, le Zimbabwé, la France et le Sénégal. D’après un communiqué de la Fédération sénégalaise d’athlétisme (Fsa), ils seront quatorze athlètes sénégalais à  s’aligner aujourd’hui sur la piste du stade Modibo Keà¯ta pour ce Meeting inscrit dans le circuit de ceux mis en place par la Confédération africaine d’athlétisme (Caa). Il s’agit chez les dames d’Adji Arête Ndiaye aux 100 et 200m, de Massata Mané au 100m, de Ndèye Fatou Soumah, Fatou Diabaye et Seynabou Paye au 400m, de Rokhaya Gadio et Sangoné Kandji au saut en longueur. Chez les hommes, Abdourahmane Ndour aux 100 et 200m, Assane Diallo et Mor Fall au 800m, Mamadou Guèye, Guy Lazar Boissy au saut en longueur, Afrancy Gomis au 3000 m steeple et Yves Sébastien Sambou au javelot défendront les couleurs nationales à  Bamako. Après une participation moins brillante au Meeting international de Dakar, samedi dernier, surtout que la concurrence était très relevée, les Sénégalais devraient s’y refaire une santé. A l’image de la prestation du 17 avril dernier, lors du Meeting d’Abidjan. Ndèye Fatou Soumah avait ainsi établi son record personnel à  Abidjan à  52 sec 28. Mais, samedi à  Dakar, au 400 m, elle n’a pas fait mieux en réalisant un chrono de 52 sec 99 derrière la championne d’Afrique, la Botswanaise Amantle Montsho. Alors que Fatou Diabaye (55 sec 61) et Seynabou Paye (57 sec 07) se sont classées respectivement avant-dernière et dernière de l’épreuve. Chez les hommes, Abdourahmane Ndour au 200m a fini dernier, lors du Meeting de Dakar, avec un temps de 21.82. 14 épreuves au programme Cette année, quatorze épreuves sont au programme de ce Meeting de Bamako. Il s’agit, entre autres, du 3000m steeple hommes, du 100m hommes et du 1500m dames pour la série B et des 100, 200 et 400m, de la longueur hommes et femmes, du javelot hommes et du 400m haies hommes pour la série A. Parmi les grands athlètes attendus à  Bamako, on annonce le Burkinabé Idrissa Sanou, médaillé de bronze aux derniers Jeux africains d’Alger, et de la Française Behi Symphora, championne d’Europe, 4e aux Championnats d’Afrique. Le Mali, rappelle l’Essor, a abrité son premier meeting panafricain ‘Label B’ le 5 mai 2000. Plusieurs athlètes de renom avaient participé à  ce meeting qui sera ensuite classé ‘Label A’ en 2006, avant de devenir, un an plus tard, Grand Prix I Caa. Le meeting de Bamako ne fait pas partie du circuit du ‘World Challenge’ de la Fédération internationale d’athlétisme (Iaaf) comme les Meetings internationaux de Dakar et de Rabat.

Championnat National de football : le Stade Malien résiste

Lors du match qui l’a opposé aux onze créateurs de Niaréla le week-end dernier, le Stade malien de Bamako a fait preuve de beaucoup de maturité, mais l’aura emporté sur fond de lacunes techniques. Un jeu timide Loin de convaincre ses fans, les blancs de Bamako ont arboré un jeu emprunt de tiédeur. Leur adversaire qui n’était autres que les onze créateurs de Niaréla qui ont fait preuve de plus de détermination dans l’entre jeu. Ces derniers étaient les premiers sur toutes les actions. Les poulains de Djjibril Dramé auront difficilement remporté la rencontre par le score de 3 buts à  0. Score que d’aucuns ont qualifié de flatteur, mais acquis avec toutes les difficultés du monde. En effet, ce sont les blancs de Bamako qui ouvriront le score suite à  un joli corner tiré Cheik Oumar Ballo. Héroà¯quement repris de la tête par Youssouf Doumbia, le ballon est immédiatement allé se loger dans les filets adverses, à  la 24ème minute du jeu. Ce but a cassé l’allure d’un match ou les Onze créateurs partaient largement favoris. Car ils rateront les rares occasions qu’ils se créeront devant les buts adverses. A la 30ème les stadistes viennent corser l’addition, en inscrivant le second but. 2è mi-temps serrée De retour des vestiaires, les Onze créateurs ont voulu reprendre le match en main face à  une formation stadiste morose. Malgré l’introduction dans le jeu des remplaçants, rien n’y a fait. Tout au moins, les onze créateurs ont profité d’une bévue monumentale du gardien stadiste, pour réduire la marque à  la 49ème minute (1-2). Après l’expulsion d’un maillon essentiel de leur dispositif (Marafou Traoré) à  la 73ème minute, l’équipe de Niarela va devoir encaisser le troisième but stadiste, à  la suite d’une offensive de Bourama Coulibaly. Les Onze créateurs de l’ASKO se sont finalement inclinés face à  une équipe stadiste qui n’a pas donné le meilleur d’elle-même. A noter que le Stade Malien entamera très prochainement la super coupe d’Afrique des clubs qui l’opposera au Tout puissant Mazembé du Congo, à  Kinshasa. Sur tout autre plan, le Club olympique de Bamako (COB) est allé battre à  Ségou, l’AS Bakaridjan par le score de 2-1. Au même moment le CS Dugouwolofila gagnait sur ses terres à  Koulikoro face au Centre Salif Keita (CSK) par 2-1. Quant à  la rencontre entre l’AS police et l’Association sportive de Korofina (ASKO), elle s’est soldée par la victoire de la première (3-1). Pour sa part, le Sigui de kayes a partagé les points avec le Stade malien de Sikasso (1-1). Par ailleurs, il faut noter que, l’autre rencontre du dimanche avait opposé le l’As Réal de Bamako, au Djoliba AC. A l’issue d’une partie très serrée, les deux équipes se sont neutralisées par le score vierge de 0-0. Au vu de ses piètres résultats au cour de ce championnat national, le Djoliba AC n’a visiblement pas entamé l’aventure de redorer son blason.

CAN 2010 : quelles chances pour les Aigles du Mali en Angola ?

A la CAN 2010, les Aigles du Mali figurent dans le groupe A aux côtés des sélections du Malawi, d’Algérie et de l’Angola, le pays organisateur. Ils entameront la compétition le 10 janvier contre l’Angola en match d’ouverture de la compétition.Ils évoluent dans cette poule accompagné du pays organisateur l’Angola, de l’Algérie un mondialiste et du Malawi, une équipe à  ne pas négliger. Les 23 sélectionnés Le sélectionneur du Mali Stephen Keshi après ses préparations à  Doha au Qatar a communiqué la liste des joueurs retenus pour la Coupe d’Afrique des Nations. Il s’agit ; des gardiens comme Sidibé (Athlitikos Omonoia), Sissoko (FC Metz), Diakité (Stade Malien Bamako), à  la défense Tamboura (Helsingborg), Soumaré (Boulogne-sur-mer), Diamouténé (Bari), Berthé (Jomo Cosmos), Maà¯ga (Stade Malien Bamako) au milieux Keita (FC Barcelone), Diarra (Real Madrid), Traoré (Nancy), Sow (RC Lens), Traoré (OGC Nice), Sissoko (Juventus Turin), Traoré (Bordeaux), Fané (El Merreikh) et à  l’attaque Bagayoko (Nice), Samassa (Valenciennes), Kanouté (FC Séville), Maà¯ga (Le Mans), Yattabaré (Clermont), N’Diaye (FC Nantes), Diallo (Le Havre). Atteindre les Quarts de finale Malgré la présence du pays organisateur, l’Angola, dans le groupe A de la CAN-2010 (10-31 janvier), le futur mondialiste algérien et le Mali de Seydou Keita et Kanouté peuvent aussi rêver de quarts de finale que le Petit Poucet malawite de l’épreuve ne devrait pas voir. Quarts de finaliste de la CAN en 2008, les Palancas Negras angolaises, qui sont partis se préparer plus d’un mois au Portugal pour échapper à  la fièvre nationale, n’ont cependant plus rien à  voir avec l’équipe qui s’était qualifiée pour le Mondial-2006 en Allemagne. L’Angola en pôle position Avec les retraites du gardien Ricardo, du milieu Figueiredo et du capitaine Akwa, l’Angola, désormais conduite par Mantorras (Benfica) et Manucho (Valladolid), doit avant tout miser sur l’engouement du public de Luanda pour éviter d’être le premier pays organisateur éliminé précocement depuis la Tunisie en 1994. Alors que le Malawi, dont l’unique participation remonte à  1984 se déplace sans grandes ambitions légitimes, le Mali et l’Algérie pourraient bien du coup profiter des failles de leur hôte. Non qualifiés en 2006 et éliminés au premier tour en 2008, les Aigles du Mali aimeraient renouveler leurs performances de 2002 et 2004, lorsqu’ils avaient fini 4e. Si aucun problème périphérique ne vient polluer leurs matchs, ils ont largement les moyens d’atteindre les quarts.Car leur groupe, avec une base solide de joueurs évoluant en Europe, on peut compter sur la présence de quatre joueurs majeurs : les milieux Momo Sissoko (Juventus), Mahamadou Diarra (Real Madrid) et Seydou Keita (FC Barcelone), ainsi que l’attaquant Frédéric Kanouté (FC Séville). Les autres équipes de la poule A Tout à  sa qualification mondiale, l’Algérie sur son enthousiasme et son élan, veut amorcer son réveil. Absents en 2006 et 2008, les Fennecs sont désormais emmenés par le Rangers Bougherra en défense et le « Loup » de Wolfsburg Ziani devant. Avec également ses « Anglais » de Portsmouth Belhadj et Yebda et le vétéran Saà¯fi, à  la finesse technique inégalée, l’Algérie a des arguments à  faire valoir que l’excès de confiance pourrait cependant annihiler. D’autant que les hommes de Saâdane, après une préparation dans le sud de la France, auront la chance de commencer leur tournoi le 11 janvier contre le modeste Malawi qui des 16 équipes en lice, est la moins bien classée par la Fifa puisqu’elle entre tout juste dans le Top 100 (99e). Le Mali, champion d’Afrique ? Le Mali nourrit des espoirs légitimes de rejoindre la grande scène africaine en 2010, en remportant la coupe, ce qui serait une première pour notre pays. Même si les Aigles n’ont pas passé l’obstacle du premier tour lors de la CAN 2008 au Ghana, ils peuvent s’appuyer sur des joueurs de haut niveau et l’expérience d’un entraà®neur confirmé en la personne de Stephen Keshi, ancienne gloire des Super-Eagles du Nigeria. Avec l’attaquant du FC Séville Frédéric Kanouté à  la conclusion et les milieux de terrain Mahamadou Diarra (Real Madrid) et Seydou Keita (FC Barcelone) dans le rôle des rampes de lancement, le Mali a désormais des allures de gros bras sur la scène africaine. Une finale de Coupe d’Afrique des Nations en 1972 (perdue 2:3 contre le Congo) et trois places de quatrième en 1994, 2002 et 2004 constituent jusqu’à  présent les meilleures performances d’une formation qui court toujours après la consécration. La lourde défaite en demi-finale de la CAN 2004 contre les Lions de l’Atlas marocains (0:4) a laissé de profondes traces. Allez les Aigles !!!

Sport : de belles performances pour le Mali en 2009

Les sportifs maliens ont mouillé le maillot. Leurs participations aux nombreuses compétitions organisées à  l’échelle mondiale témoignent de leur détermination à  percer dans les différentes disciplines sportives. Sans doute, la plus grande consécration (parmi les trophées remportés par des sportifs maliens en 2009), est la médaille d’or remportée par Daba Modibo Kéita dans la catégorie des Poids lourds lors du championnat du monde de Copenhague (Danemark, du 14 au 18 octobre 2009). Le champion malien de Taekwondo s’est illustré lors des compétions régionales et internationales auxquelles il a participé. En effet, les combattants ne sont jamais revenus bredouilles au pays. Le tout dernier trophée remporté est la 7e édition de l’Open International de l’ONATEL, disputée le 19 décembre dernier à  Bobo Dioulasso (Burkina Faso). Le Mali, qui a engagé 5 combattants, s’est adjugé le trophée de vainqueur avec 3 médailles d’or et une médaille en bronze. Sur le plan basket, les Aigles basketteuses ont perdu à  Antananarivo (Madagascar du 9 au 18 octobre 2009), le trophée remporté en 2007 au Sénégal. Les Lionnes de la Teranga ont pris leur revanche, mais les basketteuses maliennes n’ont pas démérité. Elles ont perdu leur titre, mais sont tout de même vice championnes d’Afrique, donc qualifiées pour le Championnat du monde en 2010. Les Aiglonnettes triomphent à  l’Afrobasket   Par ailleurs, le Mali a abrité du 30 août au 5 septembre, la première édition du Championnat d’Afrique féminin de basket-ball U-16 (cadettes). Les Aiglonnettes ont remporté le trophée en battant en finale l’Egypte par 78-64. Elles se qualifient ainsi pour la Coupe du monde de leur catégorie. Du 17 au 26 Septembre 2009, le Mali a participé à  la première édition de l’Afrobasket U16 masculin au Mozambique. Les Aiglonnets ont terminé la compétition sur la seconde marche du podium pour des raisons dues au manque de préparation. Le sacre du Stade Malien de Bamako Concernant le football Malien, il a été honoré par la 6ème édition de la Coupe CAF vaillamment remportée par le Stade Malien de Bamako. Les Blancs de Bamako ont remporté cette 6e édition de la Coupe CAF le 5 décembre dernier devant l’Entente Sportive de Sétif (2-2, 3 tirs au but à  2). Ce fut, une grande première dans l’histoire du football malien. Du 4 au 14 février 2009, le Mali était présent à  Niamey (Niger) pour les premiers Jeux de la Cen-Sad. Les athlètes maliens ont récolté 2 médailles d’or, 2 médailles d’argent et une en bronze. Quant aux basketteuses juniors, elles ont remporté la médaille d’argent du tournoi de basket de ces jeux à  Niamey. Les Jeux de la francophonie Du 27 au 6 octobre 2009, le Mali a participé à  la 6e édition des Jeux de la Francophonie à  Beyrouth, Liban. l’athlète Kadiatou Camara dite «La» s’est adjugée une médaille d’argent ;sur les 100m. Bamako a vibré au rythme du 15e Tournoi de la Solidarité et de l’Intégration de Volley-ball, du 24 au 30 octobre 2009. Le Mali a terminé à  la 2e place chez les messieurs et à  la 4e chez les dames. Concernant les expatriés, le Mali peut se targuer de Seydou Kéita qui, avec le FC Barcelone, a tout raflé au niveau national (Liga et Coupe du Roi), Européen (Ligue des champions et super-coupe d’Europe) et mondial (coupe du monde des clubs). On note aussi que, le 20 juin 2009, l’ASVEL d’Amara Sy a été sacrée championne de France de basket masculin face à  Orléans. Le 24 septembre 2009, a eu lieu l’inauguration du Stade «Salif Kéita» de Cergy (banlieue parisienne, France) en présence de Domingo et du Ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang.. Une première dans l’histoire du sport africain et français. C’’est en effet la première fois qu’une infrastructure sportive française voire européenne porte le nom d’une ancienne gloire africain. La volonté politique n’a pas fait défaut Les prouesses réalisées par le sport Malien auront sans nul doute été le fruit de l’engagement des sportifs, sous-tendu par une forte volonté affichée par les hautes autorités du pays. Pour aboutir à  toutes ces performances, l’Etat n’a pas lésiné sur les moyens. Il a également consacré d’énormes efforts à  la réalisation d’infrastructures de proximité et de compétition de haut niveau (Bougouni, Koutiala et San). En outre, l’on assistera très bientôt à  la rénovation des infrastructures légendaires comme le Stade Mamadou Konaté, le Stade Ouezin Coulibaly et la Piscine olympique. Déjà  le Tennis club du Stade Modibo Kéita a été doté de vestiaires ultramodernes. Les sportifs récompensés Par ailleurs, l’Etat malien a honoré l’engagement pris par le Chef de l’Etat au lendemain du sacre des Aigles Basketteuses à  Dakar. Les clefs et les titres fonciers de villas promises leurs ont été remises le 27 décembre 2009. Daba Modibo Kéita, double champion du monde de taekwondo a aussi reçu la clef de sa villa au cours de la même cérémonie. Il faut noter qu’en février dernier, le département des sports a procédé au lancement du Sport de Masse à  Kayes à  travers un tournoi de football qui a regroupé 28 Communes rurales et urbaines de ce cercle. Sur tout autre plan, la volonté politique de booster le sport malien s’est aussi traduite, le 1er Avril 2009, par l’attribution au Comité National Olympique et Sportif du Mali (CNOSM) du statut «d’utilité publique» par le conseil des ministres. Une volonté politique qui sera aussi bientôt traduite par une loi sur le sport. Cette législation entend réorganiser la pratique sportive au Mali et permettre au sport malien d’amorcer le professionnalisme. A présent, tous les regards sont tournés vers l’Angola o๠les Aigles du Mali vont disputer la CAN de football du 10 au 31 janvier 2010. Après la désillusion de «Ghana 2008» et une qualification ratée pour la Coupe du monde «Afrique du Sud 2010», le public sportif s’attend au rachat des Aigles à  travers une participation honorable à  cette compétition phare de l’Afrique.

Match retour de La Coupe CAF : Seul l’exploit « sauvera » le Stade malien

l’enjeu est de taille ! La bataille s’annonce dure pour le Stade malien de Bamako qui obligatoirement doit se rattraper après avoir encaissé 2 buts chez ses adversaires algériens de l’Entente de Sétif. Pour que le Stade malien s’adjuge le trophée de cette 6ème Coupe de la confédération africaine de football, il devra impérativement établir la parité d’abord, en marquant 2 buts (contre 0 buts de l’adversaire). Certes, le fait que ce match retour se jouera à  domicile, pourrait constituer un facteur fort encourageant pour les poulains de Djibril Dramé (entraà®neur). Historique du Stade Malien Né de la fusion de la crépitante Jeanne d’Arc de Bamako et de la sereine équipe de l’Espérance de Bamako, le Stade malien est un club omnisports qui a vu le jour au lendemain de l’indépendance du Mali. Sa popularité sur le plan national est incontestable. Elle se mesure à  l’aune de ses multiples trophées gagnés au fil des compétitions aussi bien nationales que sous-régionales. Ce club a toujours œuvré à  imprimer un cachet particulier au football malien. Il a fait briller le foot malien sous bien d’autres cieux. C’’est ce qui justifie la grande motivation de tous les maliens à  s’aligner derrière ce prestigieux club. Beau palmarès De sa création à  nos jours, la plus grande performance du Stade Malien a été la finale de la 1ère Coupe d’Afrique des clubs champions disputée et perdue face à  l’Oryx de Douala (Caméroun) en 1965. Mais force est de signaler que le club chouchou des Maliens a remporté 12 titres de champions du Mali : à  savoir, en 1984, 1987, 1989, 1993, 1995, 2000, 2001, 2002, 2003, 2005, 2006, 2007. Et mieux, ce club qui fait accéder pour la première fois, le Mali en finale Coupe CAF, a gagné 17 fois la Coupe du Mali : ( 1961, 1963, 1970, 1982, 1984, 1985, 1986, 1988, 1990, 1992, 1994, 1995, 1997, 1999, 2001, 2006). Aussi, en plus de ses grandes consécrations sur le plan national, il faut souligner que le Stade malien a remporté, en 1992, la Coupe UFOA (Union des Fédérations ouest africaines de football. Victoire ou pas ? Pour tenter de justifier la débâcle des stadistes à  l’issue du match aller, d’aucuns avancent que les joueurs stadistes ont été handicapés par la vague de froid qui s’est abattue sur Alger. C’’est ce facteur qui, ont-il soutenu, aurait mis à  rude épreuve les vraies performances de l’équipe. Les stadistes sauront-ils faire bon usage de leur immense talent de footballeurs convaincus et déterminés. En tous les cas, il est certain que les algériens ne se laisseront pas faire. Ces derniers sont déterminés à  consolider leur acquis du match Aller. A rappeler qu’ils avaient battu les stadistes par le score sans appel de 2 buts à  0. Attendons de voir !

Coupe CAF : Sétif remporte le match aller face au Stade Malien

l’atmosphère était surchauffée en Algérie, dans l’après midi de ce dimanche. Et pour cause, le pays a abrité le match aller de la finale de la Coupe CAF, qui a mis aux prises, le Sétif d’Algérie et le Stade Malien de Bamako. Ces deux grosses pointures du football continental se confrontaient pour la finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football. A l’issue d’une partie très serrée, l’Entente de Setif l’a emporté sans coup férir sur les poulains de Djibril Dramé. Jeu serré, domination Algéroise Dès la 15ème minute du match, les algériens, ont marqué leur premier but sur penalty. Les stadistes malgré leur grande ténacité ont eu du mal à  revenir au score. Visiblement, le niveau tactique de leurs adversaires était beaucoup plus élevé. Les algériens ont été plus présents dans le match que leurs adversaires Maliens. A un peu plus de 10 minutes de la fin du match, les algériens ont doublé la mise. Sur ce but, les stadistes loin de se résigner, ont exprimé une vive riposte offensive. Mais, en vain ! Ce doublé du Sétif inquiète pour le match retour qui ne sera pas facile. Et malgré la sortie du buteur algérien à  la 85ème minute, les efforts des Stadistes n’ont pas été concluants. La sortie pour carton rouge du buteur algérien a semblé limiter les dégâts du coté Malien. Et pour cause ce jeune qui arborait le dossard numéro 9 a été la véritable bête noire de la défense Stadiste. Une revanche à  prendre lors du Match Retour En tout cas, les stadistes ont gros a faire lors du match retour prévu à  Bamako le 5 décembre prochain. La cohésion à  beaucoup manqué dans les rang stadistes. Elle a le temps de se ressaisir avant le match retour. Car il est certain que cette équipe dispose d’une véritable capacité pour revenir. Avec des joueurs de la carrure d’ Ousmane Bagayoko et Bakary Coulibaly, qui sont capables de créer des occasions énormes devant les buts de l’adversaire. Et mieux, les stadistes ont bénéficié du soutien de toute la nation malienne. Jamais dans l’histoire du football africain, un club Malien n’a atteint un tel niveau dans la compétition. La forte pression du match à  l’extérieur aura pu être à  la base de la défaite des stadistes.

Daba Modibo Keita : Un champion de Taekwondo est né

Du haut de ses 2,5 m l’athlète a toujours su mettre à  rude épreuve, ses adversaires qui tombent comme du bois mort lors des matchs de compétion. Et ses 85 kg, ne l’ont jamais trahi. Bercé par le sport, le jeune Daba s’est éperdument lancé dans la pratique de plusieurs disciplines sportives. C’’est ainsi que, de fil en aiguille, il s’est fait distinguer dans le Basketball d’abord. Vous avez dit Daba Basketteur ? De 2001 à  2002, il est champion de la coupe du Mali, au compte du Stade Malien de Bamako ou il fait ses premiers pas en basket. Du Stade malien de Bamako, l’athlète a vite gravi les échelons en rejoignant l’équipe «Â Tremblay AC’ » de la France. Mais avant la France, il fait un bref passage en Angola (de 2002 à  2003) o๠il décroche le titre de vice champion de la coupe d’Angola. En France, il a participé aux 3ème championnats de France de Baskett ball, et au «Â All stars games » à  Bercy. Comme si son statut de basketteur talentueux ne lui suffisait pas, l’athlète a viré vers le Taekwondo. Car, certainement, il estimait n’avoir toujours pas donné le meilleur de lui-même. Champion de Taekwondo De 2002 à  nos jours : Que de trophées remportés en Taekwondo ! Entre autres, Daba Modibo a été sacré Champion du Mali en 2002 et 2004. En mars 2004, il s’accapare d’une médaille d’Or à  l’Open international de Nantes (France) et une médaille de Bronze à  l’Open international d’Alsace, Strasbourg, France. En 2004, l’athlète est médaillé d’Or au Tournoi Open International de Picardie (France) et médaillé d’Or au Championnat Open International de Paris. En septembre 2005, il gagne la médaille d’Or au 8ème Championnat d’Afrique à  Antananarive (Madagascar) avant de remporter la 3ème Coupe Mondiale Francophone de Taekwondo à  Niamey au Niger. C’’est alors qu’il a est décoré en 2006 dans son Pays : «Â Chevalier de l’Ordre National ». En 2007, le jeune combattant s’illustre au 18ème Championnat masculin et 11ème Championnat du Monde de Taekwondo, Beijing (Chine) ou il décroche le titre de Champion du Monde, Catégorie Poids Lourds, +80kg, et le trophée de Meilleur Combattant. La plus haute consécration jamais bénéficié par un combattant africain. Cet exploit a été réédité cette année. Le Sacre réédité A l’issue du 19ème championnat du monde de Taekwondo, disputé du 14 au 18 octobre à  Copenhague (Danemark), Daba Modibo Keita n’a pas déçu le peuple malien. Ainsi, il a réussi à  conserver son titre de champion du monde des Poids Lourds (+87 kg). l’exploit a été salué par les plus hautes autorités de la nation. La preuve, il y une semaine, il a été reçu par le président ATT qui lui a remis de manière symbolique un chèque de 5 Millions de francs. Doléances à  Koulouba Les doléances adressées par l’athlète aux plus hautes autorités, sont discutées. Le Mali (comme bien d’autres pays d’ailleurs) n’est pas en reste quant il s’agit d’encourager tous ceux qui arrivent à  se distinguer à  l’échelle internationale, en rendant hommage à  la nation. Que ce soit dans le domaine du sport ou de la culture… l’athlète Daba a donc mis les pieds dans le plat en demandant une rente à  vie. Les autorités le prendront-elles au sérieux ?

Lutte sportive au Mali : Tanga Sport remporte la 1ère édition du championnat National

Composée chacune de 5 lutteurs, les 4 écuries étaient accompagnées chacune d’un groupe folklorique, un staff technique.Pour cette édition inaugurale, la Fédération malienne de lutte a fait appel à  des illustres lutteurs du pays tels que, Modibo Sangho, de Tanga sport, Hamidou Traoré médaillé d’argent au Championnat d’Afrique de Niamey. Tanga Sport de Bamako remporte le trophée Pour la circonstance, Bamako avait présenté 2 équipes, tandis que Ségou et Mopti étaient représentées chacune par une équipe. A l’issue du tirage, l’équipe Tanga Sport de Bamako a rencontré l’écurie de Mopti et l’écurie du grand marché a combattu celle de Ségou. Les gagnants, à  savoir Tanga sport et l’écurie du grand marché (tous deux de Bamako), sont partis directement en finale.Au finish C’’est l’équipe Tanga sport qui a remporté le trophée de cette 1ère édition du Championnat national appelée « drapeau du chef de l’état ». A rappeler que les prochaines éditions seront précédées de compétitions préparatoires, qui prépareront mieux les lutteurs aux compétions fondamentales, à  savoir national et internationales. Pour nombres d’observateurs, la réussite de ce tournoi, est un combat gagné par la Fédération malienne de lutte. Une instance qui, depuis 2006, se bat pour booster la discipline sur l’ensemble du territoire national. Selon Sinaly Traoré il est impossible de relever le niveau de la discipline sans au préalable procéder à  la mise sur pied d’un championnat national. Manque de moyens Toute fois, Sinaly note que le Mali est à  ses débuts dans la pratique de la lutte sportive. Il est donc prématuré de comparer le niveau des lutteurs maliens à  celui de certains pays qui pratiquent la discipline depuis déjà  des lustres. « Mais, nous devons nous mettre au travail ». C’’est une question de moyen. Mais là  o๠le bas blesse, C’’est le manque de moyens. La discipline souffrirait du manque de moyen. Interrogé par nos soins, Me Sinaly Togola, qui a arbitré les matchs, a reconnu que le niveau des jeunes compétiteurs était moyen. « Le niveau est acceptable mais pas très élevé ». Pour lui, les lutteurs maliens ont beaucoup à  faire encore sur le plan endurance, et sur le plan technique, des aspects indispensables dans la discipline. En outre, dit-il, seul la multiplication des combats au niveau de chaque lutteur aidera à  rehausser les niveaux, et du coup une bonne technique de combat.

Lutte sportive au Mali : une discipline qui s’impose progressivement

Créee il y’a seulement 4 ans, la Fédération Malienne de lutte est à  pied d’œuvre pour donner à  cette pratique séculaire une dimension sportive La lutte est pratiquée, depuis des lustres, au Mali comme dans la plupart des Etats africains. La lutte n’est pas qu’africaine. Elle a appartenu à  tous les peuples du monde. Au Mali, elle existe chez les bambaras, les dogons, les bobos. La lutte que pratique les dogons a toujours été événementielle. Par exemple, la manifestation de la joie après une bonne récolte est matérialisée par organisation de luttes. La fédération Nationale de lutte du Mali La lutte est loin d’être un jeu fortuit. Elle nécessite une préparation mentale et physique du lutteur. Dans le souci de conférer à  la lutte une forme idéale à  un sportif, Sinaly Tangara s’est fait soutenir par Ibrahima Sacko, opérateur économique. La complicité de ces deux hommes a présidé à  la création, en 2006, de la Fédération Nationale de lutte. Sinaly Tangara : un passionné de la lutte Cet homme est par ailleurs, technicien des arts martiaux (option Aà¯kido), doublé d’une qualification en arts plastiques. Toute fois, il ne semble pas regretter de s’être converti dans l’encadrement des lutteurs. En effet, il est le premier directeur technique de l’équipe nationale de lutte. Et il le demeure. Les difficultés sont énormes pour le technicien. D’une part, le jeune âge de la discipline y est pour beaucoup. Pour Sinaly, un lutteur arbore la forme primaire de l’homme : la nudité. Or, la nudité est l’expression de la puissance humaine. Malgré les embûches qui jalonnent le parcours, M. Tangara ne désespère pas quant à  l’avenir de la lutte sportive au Mali. Lutte sportive au Mali : Un parcours peu reluisant mais ambitieux Depuis la mise en place d’une Fédération dédiée à  la lutte, le Mali est toujours représenté dans les grandes compétions africaines. Ainsi, le Mali participe tous les ans au tournoi de lutte de la CEDEAO (Tocac). Cette fête compétitive, qui regroupe toutes les catégories (65 kg, 75 kg, 85kg, 100kg ou plus) de la lutte, est organisée tous les ans au Niger et au Sénégal. D’entrée de jeu, à  l’issue des jeux de la zone 2 ou ACNOAZ, le Mali s’en est sorti avec une médaille en bronze. A l’issue de sa participation au Championnat du monde écologique en 2008, le Mali a été classé 4ème avec une médaille de bronze Au Tolac du Niger le mérite du Mali a été sanctionné par une médaille en argent. Ainsi le Mali a été classé 2ème de la compétition. Au plan national, la Fédération Malienne de lutte participe chaque année au Grand Prix de la Nation qui est une compétition organisée par le centre hippique de Bamako. La lutte, une discipline saisonnière Face à  la contre performance de l’équipe nationale de lutte, le directeur technique de la Fédération avance que les lutteurs aux Mali sont des saisonniers. « Ce sont des gens qui restent avec moi pendant seulement 4 à  5 mois. Or la préparation d’une équipe nécessite de la rigueur et la permanence » a-t-il indiqué. Mais, déplore le technicien, C’’est le manque de moyens qui fait que la discipline tarde à  pousser des ailes. Sur tout autre plan, le sélectionneur national de lutte sportive prôné la nécessité d’aller vers une cible autre que les saisonniers. Il s’agit potentiellement des agents de sécurité des boites de nuit, communément appelés « gros bras ». En tout cas pour que cette discipline sorte de l’ornière, il est impératif pour le Mali de doter la Fédération nationale de lutte, de ressources adéquates… Cela aidera à  coup sur, les jeunes lutteurs à  compétir sur l’arène des nations réputées en la matière. Présentement, la Fédération Nationale de lutte est entrain de préparer « le drapeau du chef de l’Etat ». Une compétition qui en est à  sa toute première édition !

Afrobasket U-16 : les garçons doivent s’inspirer des « Aiglonnettes »

l’Afrobasket U-16 masculins suit son cours de la plus belle manière pour l’équipe malienne. Et pour cause, lors de leur deuxième sortie, les cadets du Mali ont largement dominé le pays organisateur (Mozambique) par 82-46. Avec deux victoires, les poulains du coach Aladji Dicko prennent une option sérieuse pour la seconde phase de cette compétition qui est à  sa première édition. Le Basket malien en plein essor Après la première édition du championnat d’Afrique des Nations de Basket-ball féminin cadet, que notre pays a abrité du 30 août au 5 septembre dernier, les regards étaient tournés vers Harare au Mozambique pour l’édition inaugurale de la catégorie masculine de cette compétition. Les équipes nationales cadettes de dix pays Africains réparties en deux groupes ont disputé ce premier tournoi du championnat d’Afrique des Nations de Basket-ball masculin U-16. Le Mali en tête dans son groupe Il s’agit dans la poule A de l’Afrique du Sud, de l’Algérie, la Centrafrique, le Mali, le Nigéria, et le Mozambique pays organisateur. La poule B est composée de l’Angola, de l’Egypte, de la Guinée, et de la Libye. Pour le moment, l’équipe malienne est en tête de sa poule avec 4 points. Les Egyptiens occupent la seconde place avec 3 points. s’agissant du groupe B, les sélections nationales se valent et les écarts sont souvent très serrés. Ainsi, l’équipe Algérienne a laminé celle d’Angola par 58-51. Par contre, la Guinée-Conakry a largement battu la République Centrafricaine par 85-36. Le Nigéria était exempt de cette seconde journée du groupe B qu’il domine avec l’Algérie et l’Angola avec chacun 4 points. Mais, les Algériens occupent la première place avec une meilleure différence de paniers. La Guinée et la Centrafrique comptent chacune 3 points à  leurs compteurs. Les Aiglonnettes sacrées Championnes d’Afrique Pour le sélectionneur national des Aiglonnets El Hadji Dicko, l’équipe est suffisamment bien préparée pour faire un bon tournoi. A souligner que les Maliennes ont été sacrées Championnes d’Afrique des Nations au niveau féminin. Les Aiglonnettes vont même défendre les couleurs africaines à  la coupe du monde de la catégorie qui sera organisée par la France en 2010. Avec deux victoires en deux sorties, les poulains du coach Aladji Dicko prennent une option décisive pour la seconde phase de cette compétition qui est à  sa première édition. Dans la seconde rencontre de ce groupe A, l’Egypte a battu l’Afrique du sud par 44 à  111. Un score qui en dit long sur le fossé qui sépare ces deux pays au niveau technique. La suprématie de la meilleure équipe sera prouvée à  l’issue du match entre le Mali et l’Egypte (qui doivent croiser le fer lors de la 3e journée de poules). Pour le moment, les Maliens sont en tête avec 4 points. Les Egyptiens occupent la seconde place avec 3 points. A l’issue de ce tournoi, le vainqueur représentera le continent Africain à  la coupe du monde de la catégorie qui se disputera l’année prochaine en Allemagne.

La natation : une activité ludique et sportive pour remodeler votre corps

Il fait chaud, c’est le moment idéal pour se jeter à  l’eau! En piscine ou dans une mer calme, joignez l’utile à  l’agréable en favorisant certaines nages, qui auront l’avantage de sculpter votre silhouette en la raffermissant. La brasse : Pour avoir de jolies épaules, des seins fermes et des biceps galbés. Un conseil : Dans la mesure du possible, ne levez pas trop la tête, car cela crispe la nuque et tasse les vertèbres. Pensez aussi à  expirer tête dans l’eau, lorsque vous allongez les bras pour ne pas trop cambrer. Le crawl : Conseillé pour affiner les hanches, muscler les fessiers et les cuisses. Prescrit également dans les problèmes de souffle, pour augmenter la capacité respiratoire. Un conseil : Si vous débutez, faites d’abord des battements de pieds en tenant une planche devant vous. Maintenez toujours les fesses bien serrées, pour ne pas cambrer. le dos crawlé : Nage recommandée par les kinés par excellence, car elle redresse le dos, étire muscles et vertèbres. Elle soulage lombalgies et sciatiques par le mouvement des bras à  l’arrière du dos. Un conseil : Lorsque vous serez familiarisée avec cette position, essayez de synchroniser les jambes avec les bras. Alors à  l’eau! et bonne nage!

 » Sport scolaire et universitaire » : la deuxième édition lancée

Les équipes des 15 académies et celle de l’Université de Bamako ont répondu au rendez-vous Les différentes délégations venues de Kayes à  Kidal en passant par Kita, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Douentza… ont été accueillies par trois ministres d’Etat. Cela dénote de l’intérêt qu’accordent les autorités maliennes au sport dans le milieu scolaire et universitaire. Cette année, les compétitions seront faites dans deux disciplines. Le football et l’athlétisme. Durant une semaine, les différentes équipes mettront en valeur leurs talents. «Il n’y aura ni vainqueur, ni vaincu, mais C’’est l’école malienne qui gagnera », a affirmé le ministre de l’éducation de base, Salikou Sanogo. Il y a deux ans, le président de la république Amadou Toumani Touré lançait la semaine du sport scolaire et universitaire. l’objectif était de dynamiser le football, le basket et l’athlétisme à  l’école. De multiplier les compétitions et de détecter les meilleurs talents. Un des buts recherchés par la rencontre, est d’organiser des ateliers à  l’intention de la jeunesse. Des thématiques telles que « jeunesse et citoyenneté » seront développées. Les délégations séjourneront à  l’internat, histoire de renouer avec une tradition qui avait tendance à  disparaà®tre avec l’arrêt de la semaine nationale des Arts et de la Culture. Il faut rappeler que la semaine du sport scolaire et universitaire est entièrement financée sur budget national. Des compétitions sont organisées au niveau local et national. Un lancement bien orchestré ! Au rythme des prestations de la fanfare nationale, les 16 délégations ont défilé sur le tartan du stade Modibo Kéà¯ta devant des centaines de supporters. Un match de football a ensuite opposé les anciennes gloires du football malien aux journalistes sportifs. Les nôtres ont été battus au score de 3 buts à  zéro. Le coup d’envoi a été donné par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Siby Ginette Bellegarde. l’équipe de Karim Doumbia, Président de l’association des journalistes sportif n’était pas assez préparée pour vaincre Zoumana Sacko, ancien premier ministre et ses coéquipiers. Après ce sacre des anciennes gloires, les compétions se poursuivront sur trois sites ( le stade Modibo Kéà¯ta, le Stade du 26 mars et le stade Ouenzzin Coulibaly).

Bon plan : Six astuces pour vite retrouver de l’énergie

Que celui qui ne s’est jamais senti vidé à  un moment de sa vie, lève le doigt… Personne sans doute, par ce que chacun à  dû faire face, à  un manque d’énergie causé, soit par un le stress de la vie active, une mauvaise alimentation, soit par un manque de pratique des activités physiques, tellement on est occupé à  trouver les moyens de joindre les deux bouts. Pour continuer à  le faire et rester sur ses deux jambes, il est absolument nécessaire de se revitaliser. Voici 6 astuces pour faire le plein d’énergie naturellement. 1- Prenez le temps de vous reposer. Dormez suffisamment, attention à  l’excès car trop de sommeil donne plutôt une sensation de fatigue, tout comme le fait de rester assis ou allonger pendant plusieurs heures. 2- Pratiquer la marche à  pied. Nul besoin de rappeler que le fait de marcher en plein air, permet à  vos poumons de se remplir d’oxygène et dans le même temps, de débarrasser l’organisme des déchets toxiques qui provoquent l’état de fatigue. Les spécialistes s’accordent d’ailleurs à  reconnaà®tre que la marche à  pied, est le meilleur exercice pour rester en bonne santé. 3- Boire beaucoup d’eau. La fatigue est parfois la conséquence d’une déshydratation. Il faut donc boire beaucoup d’eau, par exemple un grand verre d’eau après chaque 1h30, soit une moyenne de 2l d’eau au quotidien. l’idéal serait de boire de l’eau de source ou de l’eau filtrée, pour son apport en minéraux. 4- On ne le dira jamais assez : Dieu est au centre de tout. Alors, prenez aussi le temps de méditer, de prier au cours de la journée. Consacrer quelques minutes chaque jour à  votre spiritualité vous permet d’oublier la fatigue et de retrouver votre énergie. Effet assuré ! 5- Etirez votre corps. Pendant près de 20 secondes par exemple, secouez puis frottez vos paumes de mains, cela à  l’avantage de faciliter la circulation du sang. 6- Consommer régulièrement beaucoup de fruits. Banane, mangue, ananas, papaye…assurez-vous que les fruits consommés sont frais. Ils constituent une source d’énergie importante, et vous ressentez les effets immédiatement. Voilà  donc quelques conseils pratiques pour vous permettre de vous revitaliser rapidement et ceci de façon naturelle. Essayez, et…vous verrez

Aigles du Mali : Momo Sissoko élu grande révélation de la Série A italienne

Une confirmation de la saison selon les lecteurs calciomio.fr, C’’est le milieu malien, Mohamed Lamine Sissoko « Momo» de la Juventus qui l’emporte d’une toute petite voix sur l’attaquant de l’Inter Milan Mario Balotelli, car les deux joueurs obtiennent 18 %, le brésilien Pato avec 17 % et 3 voix derrière complète le podium. Le milieu de terrain malien ‘Soninké’, originaire de la région de Kayes est arrivé la saison dernière à  la Juventus de Turin, en provenance de Liverpool (D1 Angleterre). Depuis deux ans dans cette formation, Momo Sissoko s’est imposé comme un leader incontournable de la Juventus. Sa blessure a beaucoup handicapé le club à  la fin de cette saison. En 21 apparitions cette année en Serie A (20 fois comme titulaire) soit 1655 minutes jouées, Sissoko a inscrit deux buts. Il est le premier malien à  être élu pour la première fois dans l’histoire du football Italien comme la meilleure révélation de la saison. Il faut aussi préciser que l’enfant de Kayes n’a pas pu participer aux matchs des ‘Aigles’ contre le Ghana lors de la deuxième journée des éliminatoires couplées can-mondial 2012. l’équipe-type Seria A 2008-2009 : Momo Sissoko, l’infatigable monstre l’ancien pensionnaire du centre de l’AJ Auxerre, Mohamed Lamine Sissoko, est un véritable monstre au milieu de LA Juventus de Turin. Un coureur infatigable, un râtisseur de ballons. On se demande souvent combien de poumons il a…Pour sa première saison complète à  la Vieille Dame, il a littéralement crevé l’écran en devenant un cadre du système Ranieri. Les pauvres Poulsen et Thiago n’ont jamais rien pu faire pour concurrencer l’international malien, Mohamed Lamine Sissoko. Dommage qu’une blessure au pied est venu lui couper la saison en plein hiver, une blessure qui correspondra finalement à  la nette baisse de régime de la Juventus à  partir du printemps. Mais, le joueur est sur le point de revenir et n’attend que l’aval de son médecin, pour reprendre le chemin des compétitions. C’’est pourquoi il n’a pas eu l’aval de son club pour renforcer le médian de Stephen Keshi l’équipe-type Seria A 2008-2009 Bizzari (SS Lazio) – Criscito (Genoa), Biava Genioa), Manfredini (Udinese), Pisano (Cagliari) – D’Agostino (Udinese), T.Motta (Genoa), Momo Sissoko (Juventus) – Balotelli (Inter Milan), Milito (Genoa), Pazzini (Sampdoria). Blessé depuis le 11 octobre 2008 : Djilla a repris les entraà®nements Le milieu de terrain international malien, Mahamadou Diarra «Djilla», qui avait été opéré du genou droit au mois de décembre 2008 a repris les entraà®nements le mercredi dernier sans ressentir de douleur. Mahamadou Diarra avait été blessé le 11 octobre à  son genou droit lors de la rencontre face au Tchad à  Bamako, victoire (2-1) des Aigles du Mali. Il était de retour dans la compétition le 30 de ce même mois, mais le 30 novembre Diarra se blesse de nouveau au même genou. On a attendu à  ce qu’il soit opéré le 8 décembre et a manqué aux «Galactiques» six à  neuf mois. Les heures sans fin de travail de physiothérapie et de gymnastique commencent à  éponger. Pendant sept mois après son cabinet de consultation, Djilla est revenu pour un essai mercredi dernier et tout s’est bien passé , car le joueur n’a ressenti aucune douleur. Le retour de Mahamadou Diarra serait donc une bonne chose, pour le secteur médian du Real Madrid la saison prochaine et aussi les Aigles du Mali, pour le reste des éliminatoires can-mondial 2010. l’apport du capitaine des Aigles est inestimable

Basket : Tournoi de Bamako

Le tournoi de Bamako s’est achevé par la victoire du Sénégal (61-58) sur le Mali. Battus lors de la manche aller (69-61), les Lions n’ont pu refaire leur retard. Ils ratent ainsi le seul ticket qualificatif pour Libye 2009. Amara Sy et Mamadou Sy absent pour ce match iront donc représenter la Zone 2 lors des championnats d’Afrique, prévus du 5 au 14 août à  Tripoli, en compagnie du Cap-Vert. Menés à  la mi-temps (32-29), les Lions du Sénégal vont entamer le 3ème quart temps avec plus de rigueur. Ils vont être dos à  dos avec les Maliens à  la fin de ce quart (40-40). Au 4ème quart temps, les poulains d’Abdourahmane Ndiaye «Adidas» vont tenter de creuser l’écart, mais mélangent vitesse et précipitation. Le Sénégal s’impose finalement (61-58) sur le Mali avec un Ousmane Cissé très percutant. Un court succès qui élimine le Sénégal de Babou Cissé pour la Libye. Car il devait surmonter un handicap de 8 points, pris lors de la manche aller (61-69). Source : FANION

Seydou Keita, jouera t-il ce soir en finale de la Ligue des Champions ?

Pendant la CAN junior disputée au Nigéria en 1999, (o๠le Mali a triomphalement pris part), l’international malien, Seydou Keita s’est révélé au monde à  l’âge de 19 ans. A l’issue de cette compétition qui a fait briller ses talents, il est sacré meilleur joueur en devançant Ronaldinho et Frank Lampard. C’’est le début d’une riche carrière footballistique. Son talent est presque inné et le jeune milieu de terrain connait une ascension fulgurante. Cela était prévisible dans la mesure o๠il avait déjà  séduit une multitude de clubs occidentaux. Très vite débauché de son club local (le Centre Salif Keita de Bamako) o๠il fait les premiers pas, il ira ensuite à  Marseille (France) de 1999 à  2000. l’année d’après, il est coopté par Lorient (France) ou il reste deux saisons. Ce n’est qu’en 2002 qu’il rejoint le club de Lens (France) pour y rester jusqu’en 2007. Le génie du football poursuit son ascension au FC Barcelone (Espagne) après une saison au FC Séville. Parallèlement à  son activité de footballeur, Seydoublen intervient dans le domaine de l’humanitaire pour aider ses compatriotes. Homme courtois, affable et très serein, Seydoublein est très apprécié par ses collègues. Et dans son pays (le Mali), plusieurs clubs d’amis portent son nom. Si Seydou KEITA porte les couleurs du FC Barcelone, pour la finale de la ligue des Champions, contre Manchester United, il n’ est que remplaçant ce soir… Jouera t-il ?