Coupe UFOA Zone B-Dames/La Côte d’Ivoire et le Burkina s’affrontent pour une place au second tour

La deuxième journée de la Coupe de l’Union des fédérations Ouest-africaines (UFOA) Dames de la zone B s’ouvre, vendredi, dans le groupe A, avec l’opposition Ghana-Niger avant l’affiche du jour, Côte d’Ivoire-Burkina Faso (18h00 GMT) au Parc des Sports de Treichville.Vainqueurs respectivement du Ghana (1-0) et du Niger (5-1) dès l’entame du tournoi, mercredi, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso en découdront, vendredi, en nocturne pour une rencontre décisive pour la suite de la compétition.

Les Burkinabè, leaders du groupe (3pts+4) affichent une sérénité avant ce derby. ‘’Notre objectif est d’aller le plus loin possible dans cette compétition », a indiqué le coach burkinabé Adama Dembélé dont les filles ont gratifié le public du Stade Champroux d’un spectacle de haut niveau face à de tendres nigériennes pulvérisées (5-1) lors de la première journée.

Une victoire de Clémence Poda et ses coéquipières les propulserait au 2è tour de la compétition avant leur dernière confrontation de groupe, dimanche, face au Ghana.

En face, la Côte d’Ivoire, devant son public, veut marquer son territoire quoique ‘’le match sera difficile » à en croire l’entraineur Touré Clémentine. Mais les Ivoiriennes possèdent des arguments pour imposer leur jeu à leurs adversaires.

Comme les Burkinabè, un succès permettra à Nadège Essoh, Inès Tra et autres Nina Kpaho (auteure le l’unique but face au Ghana) d’avoir un pied au 2è tour.

En première rencontre, les vaincus de la première journée, le Ghana et le Niger se croiseront (15h30 GMT) pour tenter, chacun, de se relancer dans la compétition par une victoire.

Résultats 1ère journée  Groupe B 

Sénégal-Togo : 5-0

Nigeria-Mali : 1-0

Le Burkinabè Fabrice Zango bat le record d’Afrique du triple saut en salle, vieux de 36 ans

Le spécialiste du triple saut burkinabè Hugues Fabrice Zango a battu, en France, le record africain du triple saut en salle avec un bond de 17,23m, un record vieux de 36 ans qui était jusque-là détenu par un Nigérian.Le triple sauteur burkinabè Hugues Fabrice Zango a réalisé cet exploit samedi dernier au meeting de Val de Reuil (France) avec un saut de 17m23 en salle battant ainsi le record national et africain  de 23 cm.

Le record africain était jusque-là détenu par le Nigérian Ajayi Agbbaku avec un bond de 17m00 à Dallas aux Etats Unis le 30 janvier 1982.

Le recordman burkinabè réalise ainsi les minimas pour les championnats du monde en salle prévus à Birmingham (Angleterre) du 1er au 4 mars prochain.

Hugues Zango qui étudie en France, a remporté en 2017 la médaille d’or du triple saut aux Jeux de la Francophonie qui se sont tenus à Abidjan. Il est également médaillé d’argent au triple saut du dernier « Universiade » d’été en 2015 qui s’est tenu à Gwangju en Corée du sud.

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré a, dans un tweet, félicité l’athlète burkinabè : « je lui adresse mes encouragements et lui souhaite de nombreux succès dans sa carrière internationale », a-t-il écrit.

Le long chemin vers Rio 2016

Les Jeux Olympiques (JO) de Rio 2016 prévus du 5 au 21 août 2016 s’approchent à  grands pas. Les rounds de qualification sont en cours et les athlètes maliens y participent dans plusieurs disciplines. En escrime et en judo, nos représentants se battent depuis cette semaine, respectivement en Tunisie et en Algérie, afin de s’offrir des places pour ce grand rendez-vous mondial. Whabou Zoromé, président de la Fédération malienne d’escrime, aux côtés des sept athlètes maliens pour ce championnat d’Afrique couplé aux éliminatoires des JO, est confiant : « nous allons tirer notre épingle du jeu et permettre aux athlètes de participer à  la rencontre de Rio ». l’enjeu est de taille pour les escrimeurs qui ont des chances. « à€ condition de se montrer plus agressifs », affirme le président Zoromé. D’autant que les chances du Mali dans les autres disciplines vont en diminuant. Déjà , sont rayés de la liste le handball, le volleyball et le cyclisme. Le grand absent sera également le football, alors que la dernière participation du 11 national aux JO remonte à  Athènes 2004. Espoirs individuels Selon un responsable sportif malien, le Comité national olympique (CNOS) doit améliorer les conditions de formation, afin de « donner la chance à  nos athlètes locaux d’évoluer au niveau international ». Former un athlète, le doter de matériel adéquat et le faire participer aux compétitions nationales, comme internationales, nécessitent des fonds que bien des fédérations sont loin de détenir, même si les encadreurs reconnaissent que des efforts sont faits pour soutenir les plus méritants. Pour Amadou Togola, président de la Fédération de cyclisme, C’’est pourtant bien aux fédérations de créer les conditions idoines pour les athlètes car « la qualification n’appartient pas au CNOS ». Et force est de constater que la grande majorité des sportifs maliens qui seront présents à  Rio 2016 évoluent à  l’extérieur du Mali. On peut notamment citer le boxeur Mohamed Diaby et le taekwondo Ismaà«l Coulibaly, tous les deux résidant en France.

Housseïni Amion Guindo, du sport à la politique et vice versa

«Poulo» C’’est son nom le plus populaire dans le milieu politique. Il est né le 21 avril 1970 à  Bandiagara. Il obtient son baccalauréat en 1991 au lycée Monseigneur Didier de Montclos de Sikasso puis rejoint l’à‰cole Normale Supérieure de Bamako (ENSup) o๠il obtiendra une maà®trise en Histoire-géographie en 1997. Promoteur d’établissement scolaire à  Sikasso, il ouvre le lycée Amion Guindo en 2001 et l’école professionnelle Bah Fanta de Sikasso. En 2005, il est élu député dans la circonscription électorale de Sikasso sous les couleurs du Rassemblement pour le Mali (Rpm), un parti qu’il quitte avant les élections générales de 2007. Cette même année, il est réélu député. En 2008, il fonde le Parti Convergence pour le Développement du Mali (Codem) dont la devise est « Comptons sur nos propres efforts ». En 2004, il acquiert et dirige le Stade Malien de Sikasso, un club de football créé en 1963. La même année, le club accède à  la première division pour la première fois. De 2007 à  2009, il occupe le poste de vice-président de la Fédération malienne de Football (Femafoot). En 2011, il est désigné candidat du parti CODEM et de la coalition politique PUR (Partis Unis pour la République) à  l’élection présidentielle qui aura lieu en 2013 o๠il est arrivé 5ème sur 27 candidats. « Nous déclarons solennellement notre soutien au candidat Ibrahim Boubacar Keita au deuxième tour » a-t-il affirmé lors d’un point de presse à  la veille du second tour. Marié avec Aminata Guindo, il est père de quatre enfants. a déclaré le ministre des sports au lendemain de sa nomination.

L’UNASAM dit non à la violence dans les stades

Au centre des échanges, naturellement la présentation des vœux, mais aussi la problématique de la violence enregistrée dans nos stades. Membre de l’Union Africaine des Supporteurs, l’UNASAM devait abriter un congrès de cette organisation en début 2012. Cela n’ayant pas eu lieu suite à  la crise sécuritaire que la Mali a connue, les supporteurs du Mali envisagent d’organiser un forum international sur le thème : «La lutte contre la violence dans les stades». Pour le président de l’UNASAM, M. Souleymane Diabaté, «la violence n’a pas sa place dans le sport, particulièrement dans les stades de football». C’’est pourquoi, par ce forum, les supporteurs entendent servir de porte-étendard de cette lutte. Cela d’autant plus que «les actes de violence commencent à  prendre de l’ampleur dans nos stades et à  ternir l’image du pays», ajoute M. Diabaté. Pour l’occasion, il est prévu des conférences débats, des sketches de sensibilisation visant à  redonner au sport, précisément au football, son image d’antan, à  savoir le Fair-play, la paix, la fraternité, l’union des C’œurs et des esprits. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Me Mamadou Gaoussou Diarra, s’est naturellement réjouit de cette initiative et a réitéré à  ses interlocuteurs l’engagement de son Département à  soutenir l’UNASAM dans cette noble tâche. «Acteurs incontournables de l’activité sportive, les supporteurs occupent le premier rang dans la promotion du civisme en milieu sportif», a rappelé Me Diarra. Pour le Ministre, «cette lutte contre le fléau de la violence dans les stades ne peut être gagnée que s’il y a un véritable retour à  l’éducation citoyenne, à  la notion de discipline… à  tous les niveaux». Les supporteurs, les sportifs, les encadreurs techniques, dirigeants… sont ainsi tous interpellés pour faire face au hooliganisme dans notre pays. Le premier responsable du Département de la Jeunesse et des Sports a donc invité l’UNASAM à  élargir l’Union dans toutes les communes en impliquant le maximum de jeunes supporteurs et animateurs bien formés pour que «l’amour du sport puisse prendre le dessus et stopper le phénomène». l’autre point soulevé lors de la rencontre, C’’est la mésentente entre les dirigeants qui ne fait que ternir l’image du football malien. A ce propos, Mamadou Gaoussou Diarra leur a prodigué des conseils. «Cette tâche de réconcilier tous les acteurs de notre football, voire de notre sport, ne doit pas revenir uniquement au Ministre de la Jeunesse et des Sports. Elle est l’affaire de tous. A commencer par les sportifs d’une même équipe. Nous devons être tous conscients que C’’est dans l’union qu’on peut s’attendre à  de bons résultats et gagner un combat», a insisté le Ministre Diarra !

Jeunesse : le parent pauvre du binôme formé avec les sports

Loin de moi toute prétention de m’ériger en donneur de leçons, il est aujourd’hui loisible de constater que notre jeunesse est le «Â dindon de la farce ». Certes, de façon unanime, tout le monde s’accorde à  dire que la jeunesse est l’espoir de demain et qu’il faut se battre pour que la relève soit valablement assurée. Nonobstant, personne n’a jamais daigné lever le petit doigt pour dire que dans le binôme jeunesse-sports dans la composition du gouvernement, le second fait largement ombrage au premier. Même si de façon naturelle, jeunesse rime avec sports, il n’en demeure pas moins vrai que la jeunesse a tendance à  être laissée pour compte au profit des sports qui happent, le plus souvent l’insignifiante enveloppe dédiée à  la jeunesse. C’’est pourquoi, les structures publiques demeurent encore confrontées à  des contraintes de nature institutionnelle et logistique qui limitent les actions d’encadrement en faveur des jeunes avec comme corollaire, une Direction nationale de la Jeunesse sans moyens véritables au vu de l’ampleur de la mission à  elle assignée, des représentations régionales dans un état précaire, des maisons des jeunes agonisantes… Malgré son caractère transversal, C’’est seulement au Ministère de la Jeunesse et des Sports qu’un budget est réellement alloué au nom de la jeunesse. Un simulacre d’intéressement qui n’est que de la poudre aux yeux de la composante la plus représentative au Mali. A l’avant-garde de tout développement on pourrait bien rattacher (comme en Côte d’Ivoire…) la jeunesse au Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle ou au Ministère de la Culture o๠les jeunes sont, de façon implicite, au C’œur de toutes les activités sans une participation large, effective et dynamique dans les prises de décisions. C’’est là  un préalable à  la réussite que les plus hautes autorités doivent imprimer à  notre pays qui a enregistré d’énormes progrès dans le domaine de la démocratie pluraliste et de la redynamisation des mouvements associatifs. Pour corriger ces dissimilitudes, les décideurs doivent s’employer à  créer les conditions favorables à  la participation active des jeunes au développement économique et social du pays et surtout au processus de réconciliation nationale qui est aujourd’hui à  n’en pas douter une priorité pour les autorités. Elles doivent aussi s’atteler à  promouvoir les activités socio-éducatives, culturelles et sanitaires ainsi que l’esprit d’initiative. Le développement des mécanismes de protection et de compétences de vie active dans le cadre de la lutte contre l’immigration clandestine des jeunes et les risques qu’elle engendre, la lutte contre le VIH-Sida, le terrorisme, etc., devraient aussi figurer parmi les priorités des gouvernants. Des prépondérances qui doivent être en parfaite intelligence avec le développement de la culture de la paix, la tolérance, et l’esprit de la citoyenneté.

Airness reste aux côtés des Aigles

Tous les acteurs du football malien se sont réunis ce matin à  l’Hôtel Nord-Sud, pour prendre part à  la cérémonie de signature du nouveau contrat de sponsoring entre la Femafoot et la marque Airness. C’’était sous la présidence du ministre de la jeunesse et des Sports, Hamane Niang, en présence du représentant du Groupe Airness, du président de la Femafoot, du président du Comité national olympique et sportif du Mali (Cnosm), des présidents de clubs ainsi que des sélectionneurs nationaux. Prenant la parole, le président de la Femafoot, Amadou Kolado Cissé, a indiqué que la décision du Pdg d’Airness de contracter de nouveau avec le football malien est un signe de consolidation des acquis. «Malgré les contre-performances enregistrées par nos équipes, Malamine a réitéré toute sa confiance en renforçant son aide. C’’est pourquoi nous mettrons du notre pour mériter cette confiance », a indiqué M. Cissé. Avec, sous la main, la lettre de Malamine écrite pour la circonstance, le représentant d’Airness a souligné que sa structure mettra à  la disposition de la Fédération malienne de football (FMT), 50 000 Euros par an. Et ce, pendant les 5 ans que durera le contrat. « Nous nous engageons, à  travers ce nouveau contrat, à  redonner au football malien sa place au sommet du football africain. Ainsi, nous apportons notre pierre à  l’édification du football malien ». Pour ce faire, ajoute-t-il, Airness mettra l’accent sur la qualité. Le ministre Hamane Niang a exhorté les équipes maliennes à  plus d’engagement et à  une manifestation de la fibre patriotique. « C’’est en travaillant qu’on peut engranger les résultats escomptés. Nous nous devons de tirer les enseignements du passé… » a –t-il conclu. Profitant de cette cérémonie, il a lancé un vibrant appel à  l’apaisement dans les stades. Et pour cause, ces endroits sont de plus en plus le théâtre de violence entre supporters. Par ailleurs, le représentant d’Airness a rappelé que, 10 ans après sa création, Airness s’est classé équipementier de premier rang en France, avec 3500 points de vente et un chiffre d’affaires de 250 000 000 Euros.

Coupe du Mali de Basketball féminin : l’ AS Police confime sa suprématie

Les finales de la Coupe du Mali de basket féminin et masculin se sont jouées aujourd’hui au Pavillon des Sports de Bamako, en présence du chef de l’à‰tat Amadou Toumani Touré. A 14h pour les Dames et 17h pour les messieurs. L’AS Police face à  l’USFAS La rencontre opposait l’As Police à  l’USFAS club. Une finale de la revanche pour l’USFAS, battues aux play offs par le Djoliba. Aminata Sininta et ses coéquipières auront à  coeur de se racheter face à  l’AS Police en remportant le trophée de Dame coupe pour la deuxième fois après le sacre de 2007. Mais L’AS Police a été plus forte et confirme sa suprématie en remportant la finale ce jour. Présent, le chef de l’état s’est dit satisfait de la progression du basketball malien :  » je constate que le niveau monte et je suis content des efforts de la fédération malienne de basket qui contribue à  réhausser le basketball malien. Reste maintenant aux joueuses à  défendre les couleurs du Mali au championnat d’Afrique de Basket. Quant à  la salle multifonctionnelle pour le Sport, ATT a assuré la presse de l’achèvement des travaux, après avoir déposé la première pierre, et il promet une inauguration en Septembre.