Orange- Finale Vacance foot: la commune III remporte le trophée

Venu massivement pour suivre la dernière épisode de vacance foot édition 2015 organisée par Orange Mali sur le stade Mamadou Konaté, les amateurs du ballons rond en ont eu plein les yeux. Mettant en compétition, la commune III, vêtue de blanc face à  la commune II habillée en noir, la finale de cette édition aura cumulé le plus grand nombre de but de toute la compétition. A la 23ème minutes, Modibo Touré ouvre le score pour les blancs et la situation se décampe comme par magie pour la Commune III qui ne se fera plus prier pour envoyer le ballon au fond du filet adverse. Il a fallu attendre la 47eme minutes pour que ISSA Bagayogo double le score. A la reprise de la mi-temps, les blancs conduiront le score à  5 buts à  zéro, score final du match. Une finale pas comme les autres c’est sure, a lancé un supporter dans la foulée. Récompense des équipes. Comme le prévoit l’article 4 du règlement intérieur de cette compétition, l’équipe championne a remporte en plus du trophée, un chèque d’ un million de FCFA. Quant à  la commune II, elle a reçu la somme de 500 000 FCFA. Un téléphone smartphone KLIF a été offert à  Maigron Coulibaly et à  Moussa Bagayogo, respectivement meilleur joueur et meilleur buteur du tournois.

Orange Mali lance l’édition 2015 de Vacance foot

L’opérateur téléphonique numéro un du Mali, Orange Mali a procédé ce samedi au lancement de la 7ème édition de vacance foot au stade Mamadou Konaté au quartier Tomikorobougou. Un rendez vous annuel dont l’objectif est de regrouper les jeunes talents du football malien semblait être attendu de pied ferme par la jeunesse qui ne sait pas fait prier pour prendre d’assaut les tribunes malgré l’averse de cet après-midi. Huit équipes en tout prendront part à  cette énième compétition de vacances foot qui s’étendra sur deux semaines. Une particularité qu’à  mentionné Mamadou Samaké, président de la commission vacance foot, a-t-il commenté. Une autre particularité, un meilleur joueur est élu à  l’issu de chaque rencontre. En effet, la première journée a opposé l’équipe de Kati à  celle de la commune 4 qui sera purement et simplement disqualifiée pour avoir joué avec des joueurs qui ne figuraient pas sur la liste arrêtée par la commission d’organisation. Quant à  la deuxième journée qui a opposé ce dimanche la commune 3 à  la commune 5, la rencontre se termina sur un score nul (0-0). Il faut attendre les tirs aux buts pour que la commune 3 ne prenne le dessus sur son adversaire (3-0). Ainsi, les vainqueurs des deux premières journées se rencontreront en demi finale. En attendant deux autres matchs restent à  jouer entre la commune 6 et la commune 1 prévue ce lundi et la rencontre entre Kalabancoro et la commune 2 prévue pour ce mardi sur la pelouse du stade Mamadou Konaté. Ce que dis le règlement de la compétition Les huit (8) équipes s’affrontent dans un système d’élimination directe les quatre (4) vainqueurs jouent en demi (1/2) finales croisées aller simple. Les deux équipes vainqueur de ces demi-finales s’affrontent lors de la grande finale. Les deux équipes ayant perdu les demi-finales s’affrontent lors du match de classement pour les troisième et quatrième place. En cas d’égalité à  l’issue du temps réglementaire, il est procédé directement aux tirs au but. Comme le stipule l’article 4 du règlement intérieur; les équipes gagnantes seront récompensées par les lots définis ci après :  Vainqueur de la grande finale (première place): 1 000 000 FCFA.  Deuxième place: 500 000 F CFA.  Troisième place: 250 000 F CFA.  Meilleur joueur de la finale: 1 téléphone smartphone KLIF.  Meilleur buteur du tournois: 1 téléphone smartphone KLIF.

Championnat national : Le Stade Malien s’illustre

Pourla dixième journée du chamionnat, Abdoulaye Sissoko, Boubacar Bangoura, Moussa Diallo et Tanko, ont permis aux Blancs de Bamako de prendre la tête du classement. Cette fois-ci le Stade n’a pas manqué l’occasion de s’emparer de la tête du championnat. après la défaite (2-0) face à  l’Asom pour le compte de la 11è journée, les Stadistes ont logiquement dominé (4-0) l’Avenir de Tombouctou (qui reste coincé à  la 16è place). Avec 22 points, le Stade est seul en tête. Il est suivi des Onze-Créateurs de Niarela avec 21 points, le Club olympique de Bamako et le CS Duguwolofila arrivent 3è et 4è avec 20 points chacun. En bas du tableau on retrouve l’AS Bamako et l’Asom (9 points) et l’Avenir AC de Tombouctou (6 points). Boubacar Diarra du Nianan et Abdrahamane Traoré de l’AS Réal, avec 7 buts chacun se classent à  la tête des buteurs de la compétition.

Coupes Africaines des Clubs : Le Djoliba et Réal haut la main

Le week-end dernier a été marqué en football par les matches retour des compétions africaines. Les clubs maliens ont connu des fortunes diverses. Si le Djoliba et le Réal de Bamako franchissent l’étape suivante, le stade malien de Bamako et le Club Olympique de Bamako (COB) sont passés à  la trappe. Les deux clubs qui recevaient ont su tirer leur épingle du jeu en validant leur ticket pour le tour prochain des compétitions. La bonne note est à  attribuer au Réal qui a créé la sensation, en ligue des champions, en éliminant l’ogre nigérian, Eyimba. La victoire étriquée (1-0) du vainqueur de la ligue des champions d’Afrique en 2003 et 2004 n’aura pas suffi. Au finish les Rouges et Noirs se qualifient grâce à  leur victoire acquise de haute lutte et contre toute attente au Nigéria au match aller, sur le score de 2-1. Auréolés du statut de tombeurs des FAR du Maroc et d’Eyimba, les protégés de Nouhoum Diané sont désormais requinqués à  bloc pour la suite de la compétition. La probable prochaine victime de l’équipe de Djicoroni-Para s’appelle l’Espérance de Tunis, un autre grand nom du football africain. Le Djoliba haut la main Pari gagné également pour le Djoliba de Bamako. La marée rouge a emporté hier CS Don Bosco de la RDC, battu par la plus petite des marques, c’est-à -dire 1-0. Voilà  qui a suffi au bonheur des Rouges, battus à  l’aller 2-1, pour jouer les 8ème de finale de la coupe de la Confédération. Haro sur les voyageurs. Le Stade malien et le Club Olympique de Bamako COB respectivement en voyage au Soudan et en Côte d’Ivoire, ont été éliminés après leur contre-performance dans la capitale malienne. En ligue des champions, les Blancs de Bamako savaient que leurs chances étaient minces après le nul vierge face à  Al-Hilal la semaine dernière à  Bamako. Le miracle n’a pas eu lieu pour Pascal Janin et sa team. Ils se sont inclinés sur le score de 2-0. Le COB a connu la même fortune que le Stade malien. Déjà  fragilisé par une défaite à  domicile, 2-0, face à  l’Asec, les olympiens, effectuaient un voyage périlleux. Malgré nul (1-1), le parcours s’arrête pour eux pour cette coupe de la Confédération.

L’UNASAM dit non à la violence dans les stades

Au centre des échanges, naturellement la présentation des vœux, mais aussi la problématique de la violence enregistrée dans nos stades. Membre de l’Union Africaine des Supporteurs, l’UNASAM devait abriter un congrès de cette organisation en début 2012. Cela n’ayant pas eu lieu suite à  la crise sécuritaire que la Mali a connue, les supporteurs du Mali envisagent d’organiser un forum international sur le thème : «La lutte contre la violence dans les stades». Pour le président de l’UNASAM, M. Souleymane Diabaté, «la violence n’a pas sa place dans le sport, particulièrement dans les stades de football». C’’est pourquoi, par ce forum, les supporteurs entendent servir de porte-étendard de cette lutte. Cela d’autant plus que «les actes de violence commencent à  prendre de l’ampleur dans nos stades et à  ternir l’image du pays», ajoute M. Diabaté. Pour l’occasion, il est prévu des conférences débats, des sketches de sensibilisation visant à  redonner au sport, précisément au football, son image d’antan, à  savoir le Fair-play, la paix, la fraternité, l’union des C’œurs et des esprits. Le Ministre de la Jeunesse et des Sports, Me Mamadou Gaoussou Diarra, s’est naturellement réjouit de cette initiative et a réitéré à  ses interlocuteurs l’engagement de son Département à  soutenir l’UNASAM dans cette noble tâche. «Acteurs incontournables de l’activité sportive, les supporteurs occupent le premier rang dans la promotion du civisme en milieu sportif», a rappelé Me Diarra. Pour le Ministre, «cette lutte contre le fléau de la violence dans les stades ne peut être gagnée que s’il y a un véritable retour à  l’éducation citoyenne, à  la notion de discipline… à  tous les niveaux». Les supporteurs, les sportifs, les encadreurs techniques, dirigeants… sont ainsi tous interpellés pour faire face au hooliganisme dans notre pays. Le premier responsable du Département de la Jeunesse et des Sports a donc invité l’UNASAM à  élargir l’Union dans toutes les communes en impliquant le maximum de jeunes supporteurs et animateurs bien formés pour que «l’amour du sport puisse prendre le dessus et stopper le phénomène». l’autre point soulevé lors de la rencontre, C’’est la mésentente entre les dirigeants qui ne fait que ternir l’image du football malien. A ce propos, Mamadou Gaoussou Diarra leur a prodigué des conseils. «Cette tâche de réconcilier tous les acteurs de notre football, voire de notre sport, ne doit pas revenir uniquement au Ministre de la Jeunesse et des Sports. Elle est l’affaire de tous. A commencer par les sportifs d’une même équipe. Nous devons être tous conscients que C’’est dans l’union qu’on peut s’attendre à  de bons résultats et gagner un combat», a insisté le Ministre Diarra !

Coupe CAF: le Stade Malien veut déjouer les pronostics

« J’ai travaillé mes joueurs au niveau psychologique pour qu’ils puissent se lâcher et donnent une bonne réplique au TPM et surtout tenter notre chance pour essayer de refaire le retard qu’on a concédé au match aller. Il suffirait qu’on marque un but en premier et que le doute s’installe dans leur tête. Je sais aussi qu’ils ne vont pas venir pour se laisser faire et qu’ils vont certainement essayer de tout mettre en place pour creuser l’écart. Pour notre part, notre chemin est clair et déjà  tracé dans nos têtes » a déclaré Pascal Janin, l’entraà®neur du Stade Malien de Bamako. Un match décisif mais le coach reste confiant et optimiste et pense que ses joueurs peuvent tirer leur épingle du jeu. « Le TP Mazembé est sans doute plus proche de la qualification que nous, admet le coach Pascal Janin. Mais un match de football se joue sur le terrain surtout que nous n’avons rien à  perdre dans cette rencontre. Il reste encore 90 minutes à  jouer, on peut surprendre le TP Mazembé sur son terrain. J’espère que ce sera le cas et qu’on va réussir à  déjouer les pronostics ». Il faut noter que le club de Lubumbashi est confronté à  un problème avec ses joueurs zambiens. Les faits remontent au moment de la convocation de Stoppila Sunzu, Rainford Kalaba et Nathan Sinkala à  prendre part au match amical à  Pékin entre la Zambie et le Brésil. Les trois Chipolopolo, qui sont en conflit avec la Fédération zambienne, seraient toujours à  Lusaka selon le Tout Puissant Mazembe. A l’inverse, les autorités zambiennes assurent que Kalaba, Sunzu et Sinkala ont quitté illégalement le territoire zambien, pour retourner au Katanga. l’autre demi-finale, dimanche 20 octobre à  Sfax, sera 100 % tunisienne entre le CS Sfaxien et le CA Bizertin. A Bizerte, le CSS et le CAB s’étaient neutralisés. Le Club sportif sfaxien, équipe la plus titrée de l’histoire de la Coupe de la Confédération avec deux trophées, part donc avec un avantage.

Cérémonie d’investiture : l’acte 2 en direct sur journaldumali.com

15h30: Déjeuner en cours au Palais de Koulouba. Les journalistes attendent la conférence de presse prévue juste après. 14h50: Le défilé est finalement annulé à  cause du retard dans le déroulement de la cérémonie. Les invités ont pris la route de Koulouba, au Palais présidentiel, pour un déjeuner offert par le Président IBK. 14H 45: Un défilé militaire doit commencer pendant lequel vont parader l’armée malienne, les troupes de la Minusma, les troupes tchadiennes, l’opération Serval… 14h30: des danseurs dogon offrent une prestation improvisée au président IBK avec les masques sacrés qui ne sortent qu’à  de rares occasions. Et pour le grand plaisir des hôtes qui ont certainement entendu parlé de ces figures légendaires de la culture malienne. IBK dit « Merci » 13h35: Après Idriss Déby Itno et le Roi du Maroc, le Président IBK prend la parole pour remercier tous les pays qui ont participé militairement, financièrement, humainement et diplomatiquement à  la résolution de la crise malienne. Il appelle tous les Maliens à  s’engager pour reconstruire le pays avec l’aide des amis. »Merci à  ceux qui n’ont pas hésité à  envoyer leurs enfants combattre pour un Mali libre » a déclaré le président élu du Mali. IBK, l’homme de la situation pour ADO 12h 50: Alassane Ouattara, président de la Côte d’ivoire et président en exercice de la CEDEAO salue la France et lui adresse une « mention spéciale ». Il a également déclaré IBK « l’homme de la situation » pour le Mali. 12h40: Le grand invité est bien entendu le président français François Hollande qui prononce en ce moment même un discours sur la tribune installé sur la pelouse du stade du 26 Mars. C’est une grande ovation qui a accueilli M. Hollande qui a qualifié ce jour d' »historique » pour le Mali. Il a dit sa fierté d’être aux côtés de ses « amis maliens » aux côtés desquels la France a gagné « la guerre contre les terroristes ». La France s’engage à  mener « le combat de la paix et de la reconstruction » aux côtés du Mali, a-t-il encore déclaré. La foule a également chaleureusement salué la présence d’Idriss Déby Itno, Président du Tchad, dont le pays a payé un lourd tribu à  la guerre de libération du Mali. 12h20: Ils ont tous répondu à  l’invitation du Mali. Ils sont tous là  pour vivre, aux côtés du peuple malien,cette journée du 19 mars 2013 qui restera dans les annales comme celle du retour du Mali sur le devant de la scène internationale. Une vingtaine de chefs d’à‰tat et de gouvernement ainsi que de nombreuses délégations étrangères sont présentes à  Bamako depuis hier mercredi. Suivez les événements de la journée sur www.journaldumali.com

Demain, le grand jour…

La date du jeudi 19 septembre 2013 sera certainement marquée d’une pierre blanche dans l’histoire politique contemporaine du Mali. En effet, elle consacre la cérémonie solennelle d’investiture du 3è président de la troisième République, Ibrahim Boubacar Kéà¯ta. Ce sera l’apothéose de sa brillante victoire du 11 août dernier après la prestation de serment du 4 août dernier. Près de quarante délégations étrangères vont fouler pour la circonstance le sol malien. Près de 20 chefs de l’Etat seront de la fête. Des présidents africains : Alassane Ouattara, Macky Sall, Faure Gnassingbé, Ali Bongo, Idriss Déby, Ellen Johnson Sirleaf, Théodoro Oiang Nguéma, Moncef Marzouki, Abdelaziz Bouteflika, Goodluck Jonathan, parmi d’autres seront aux côtés de leur homologue malien. La cérémonie sera rehaussée par la présence du président français François Hollande et de l’ancien président allemand, Horst Kà¶hler. Les premières délégations sont attendues aujourd’hui. C’’est le cas par exemple de la délégation marocaine conduite par sa majesté Mohamed VI, roi du Maroc qui sera accueilli en grande pompe ce après-midi. Pour cet événement exceptionnel, les petits plats ont été mis dans les grands. Sous la conduite du premier ministre Oumar Tatam Ly, la capitale des trois caà¯mans a commencé depuis le début de semaine à  faire peau neuve. Des mesures de sécurités seront renforcées tout le la route qui mène au stade du 26 mars qui sera le point d’attraction du pays. Hommage à  un parcours politique l’un des temps forts de la cérémonie sera la projection d’un film qui retrace le riche et long parcours du Président de la République. l’événement sera marqué par les discours successifs des présidents François Hollande, de la France, Alassane Ouattara, de la Côte d’Ivoire, également Président en exercice de la CEDEAO), Idriss Deby Itno, du Tchad et Sa Majesté Mohamed VI, Roi du Maroc. La cérémonie sera agrémentée par un défilé militaire des troupes. Il s’agit des troupes de la Minusma, de l’EUTM, des forces armées tchadiennes, la force française Serval, les Forces armées maliennes. A la fin de la cérémonie, un déjeuner sera offert par le président Ibrahim Boubacar KEITA, en l’honneur des chefs d’à‰tat et de Gouvernement, dans la salle des banquets. La boucle sera bouclée, à  15h 00, une conférence de presse conjointe du Président de la République dans le Hall d’entrée du secrétariat général de la Présidence avec les présidents François Hollande, Alassane Ouattara et Idriss Deby Itno.

Coupe CAF : Stade malien/Etoile sportive du Sahel, une victoire pour se relancer

Si l’Etoile sportive du Sahel dispose de 3 points après deux journées, le stade malien de Bamako aborde ce match dans une très mauvaise posture. Dernier de son groupe pour avoir essuyé deux défaites consécutives face à  Saint George (0-2) et au Club Sfaxien (1-2), les Blancs de Bamako n’ont plus droit à  l’erreur. Ils doivent impérativement gagner face aux Tunisiens de l’Etoile afin de préserver toute chance de qualification pour les demies-finales.  » Ne pas entrer dans le carré d’as serait un échec » martèle Pascal Janin, coach du stade malien sur le site de le CAF. Distancé du Club Sfaxien de 6 points ainsi que de l’Etoile sportive du Sahel et Saint George qui comptent chacun 3 unités, le Stade malien peut encore espérer se relancer dans la compétition. Mais cela passe impérativement par une victoire. « Face à  l’Etoile Sportive du Sahel, qui est une équipe très forte dans le combat et le jeu au sol, il va falloir être plus pragmatique. Marquer sur nos temps forts sera primordial  » continue l’entraineur stadiste, conscient du défit à  relever. Il faudra également gérer au mieux les trois autres matches qui suivent, dont deux déplacements périlleux en Tunisie. Et le technicien français met la barre au plus haut : « l’équation est simple maintenant: il reste quatre matches et il faut absolument gagner. Nous n’avons plus le choix, ce sera désormais une bataille. Pour le reste dont celui de samedi, on est dans l’obligation de gagner pour continuer à  croire à  une place en demi-finale ». Mais dispose t-il d’une équipe capable de relever ce défi ? Disposant de la meilleure équipe locale qui compte parmi elle le meilleur joueur de la L1 malienne, Mohamed Cherif Doumbia et du Keeper-Capitaine Soumbeyla Diakité, les arguments ne manquent pas pour renverser la vapeur. Seul bémol, la fébrilité offensive. Le Stade malien ne dispose pas d’une ligne offensive de niveau africain, comme c’était le cas en 2009, année de leur sacre en Coupe CAF. Lamine Diawara et ses partenaires n’ont inscrit qu’un seul depuis le début de cette phase de poule. C’est peut être là  o๠réside leur principale faiblesse. Le réveil offensif du Stade Malien de Bamako sera très certainement la clé de ce match. Et peut être aussi pour la suite de leur aventure en Coupe CAF, édition 2013.

Football: le Stade malien s’adjuge la coupe du Mali

l’unique but de la partie a été marqué à  la 12è minute par Mamadou Coulibaly qui, après hérité d’un ballon perdu aux abords de la surface de réparation par l’arrière-latéral des Rouges, Saà¯douba N’Diaye, est allé fusiller à  bout portant le pauvre Cheick Abdoul Cader Sy. Galvanisés par cette bonne entame de match, les nouveaux champions du Mali passent à  côté du break à  la 18è minute avec ce tir du même Mamadou Coulibaly qui a failli faire mouche. Visiblement bien en place, le Stade malien domine cette première période, mais ne parvient pas à  doubler la mise face à  une équipe du Djoliba inexistante devant et qui avait les pires difficultés à  remonter le ballon. Du côté des pensionnaires de Hérémakono on notera juste deux tentatives de l’attaquant Mamadou Sidibé : une tête lobée et une demi-volée au dessus de la transversale du keeper-capitaine, Soumaà¯la Diakité (28è et 43è min). Beaucoup d’occasions en 2è période Au retour des vestiaires, l’intégration de l’international junior, Mahamane Cissé donne plus de profondeur au jeu des Rouges, mais il faudra attendre l’entame du dernier quart d’heure pour voir ces derniers inquiéter le gardien stadiste. Suite à  une belle action collective, l’arrière-latéral Guimbala Oulé Tounkara expédie un missile qui échoue dans les bras de Soumaà¯la (75è min). Quelques minutes auparavant, Souleymane Dembélé s’était illustré avec ce coup franc canon dont il a le secret, obligeant Cheick Abdoul Cadr Sy à  sortir le grand jeu pour dévier le cuir en corner (70è min). Les occasions sont plus nombreuses pour cette deuxième période, mais aussi les cartons (10 au total). Conséquence : le milieu de terrain du Djoliba, Issa Mohamed Traoré se fait expulser à  huit minutes de la fin du temps réglementaire après avoir écopé d’un deuxième carton jaune (82è min). Avec cette exclusion, la mission devenait impossible pour les Rouges qui auraient pu encaisser un deuxième but si Abdoulaye Sissoko (85è min) et Lamine Diawara (90è min+1) n’avaient manqué de concentration devant les buts adverses. Mais la dernière occasion de la finale sera à  l’actif du Djoliba : un boulet de canon de Janvier Abouta qui passera à  quelques centimètres du poteau gauche de Soumaà¯la Diakité (90è min+4). Le Stade Malien réalise le doublé Coupe-Championnat Et quand le dernier coup de sifflet du référé central, Ousmane Sidibé retentit à  18h 25 minute, les supporters du Stade malien se levèrent spontanément dans les deux tribunes pour entonner doublé, doublé, doublé…Quelques minutes plus tard, le keeper-capitaine des Blancs, Soumaà¯la Diakité recevra le trophée de Dame coupe des mains du président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré. «Ce que J’ai à  dire à  cette jeunesse C’’est de toujours garder l’espoir, de croire à  elle même et à  leur Mali», dira le président Traoré après avoir remis le trophée au capitaine vainqueur. «Je pense que le Mali peut compter sur sa jeunesse, encore une fois, je dis vive la jeunesse, vive le football. Je suis certain que notre pays va reprendre son cours et que nous allons pouvoir construire un pays, un Etat qui sera digne de nos ancêtres», ajoutera le président de la République par intérim en présence du Premier ministre, Diango Cissoko et des membres du Gouvernement et du président de la Fédération malienne de football, Hammadoun Kollado Cissé. Pr Dioncounda Traoré, le Premier ministre et le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamèye Founé Mahalmadane ont reçu une médaille de reconnaissance pour leur participation à  la finale et les efforts déployés en faveur du football malien. Le milieu de terrain du Stade malien, Cheick Mohamed Chérif Doumbia a été élu meilleur joueur de la finale. Il a reçu un chèque de 500.000F cfa offert par Orange-Mali, le sponsor de la Fédération malienne de football (Malifoot). Le Stade Malien remporte ainsi sa 18e coupe nationale et ne pointe plus qu’à  une longueur du Djoliba, qui a remporté la compétition à  19 reprises. Les Stadistes bouclent une saison très réussie puisqu’ils sont également qualifiés pour la phase de groupes de la Coupe de la CAF qui débutera à  la fin du mois de juillet.

Ligue des champions africains : le Stade Malien éliminé

Zéro but partout. C’’est le score qui a sanctionné le match opposant le Stade Malien de Bamako à  Coton Sport de Garoua en match retour des 8ème de finale de la ligue des champions africains. Malgré une bonne première mi-temps, le Stade qui ne s’est créé aucune occasion, et a manqué d’atouts offensifs pour concrétiser sa domination, avant de lâcher le ballon en seconde période. Les Verts du Coton Sport ont su rester solides et auraient même pu prendre l’avantage à  la 70e minute par l’auteur du doublé du match aller, Yougouda Alexis. Mais C’’était sans compter sur un Stade et son portier, Soumbeyla Diakité, qui sont restés sereins jusqu’à  la dernière minute. En fin de rencontre, l’entraà®neur de Coton Sport Sébastien Desabre a déclaré « je pense qu’on a été très solide en défense. On a fait le match tel qu’on avait prévu compte-tenu du jeu tonitruant de l’adversaire qui avait choisi de passer par le jeu aérien. Je crois que nous étions préparés et notre charnière centrale était prête à  répondre dans ce domaine avec notre gardien… Le Stade Malien est une équipe de qualité et devrait le démontrer lors de la coupe de la Confédération. Coton Sport vient de franchir une nouvelle étape avec la qualification. Pour la suite je n’ai rien d’autre à  dire que le plus difficile commence ». Pour sa part, le coach du Stade Malien, Pascal Janin a affirmé que «Â… Sur le match retour, les garçons ont tout donné, tout essayé et ont fait de belles choses et ça n’a pas voulu sourire. Voilà  on est éliminé avec une très bonne équipe malgré tout. Maintenant il faut penser au match de barrage pour la Coupe de la Confédération. » Au match aller, les stadistes s’étaient inclinés (3-0) à  Garoua et échouent ainsi pour la seconde année d’affilée à  ce stade de la compétition. Le Stade Malien doit maintenant penser au barrage pour l’accession en phase de poules de la Coupe de la Confédération Orange, une compétition qui a permis au club de remporter son premier titre continental en 2009.

Ligue africaine des Champions: Coton Sport de Garoua écrase le Stade Malien

Le club camerounais qui a eu du mal à  s’imposer à  domicile lors des tours précédents lors du tour préliminaire et en seizième de finale n’était pas favori devant la Stade Malien leader du championnat national à  l’issue de 21 journées avec 13 points d’avance sur son suivant immédiat. Cependant les cotonculteurs étaient sereins avant d’affronter les stadistes. «Nous savons ce que nous avons à  faire dans la Ligue des champions », martelait le manager Sébastien Desabre. Le technicien français de Coton Sport opta pour une tactique offensive. Dès l’entame de la rencontre son option se révéla payante, avec une large domination des locaux qui se matérialisa par un but sur une reprise de volée du jeune milieu de terrain Yougouda Kada à  la 14e minute. l’avantage au score ne stoppa pas les velléités offensives des Camerounais qui continuèrent à  tirer sur la cage du gardien international malien Soumaà¯la Diakité. Ce dernier voyait sa barre transversale renvoyer un coup-franc camerounais à  la 23e minute, mais il ne put empêcher le deuxième but après une deuxième frappe de Yougouda Kada. Coton Sport se procurait une panoplie d’occasions non concrétisées par Ambroise Oyongo Bitolo, Jean Jules Fils Bapidi, Boukama Kaya et Etoundi Eloundou. Ils envoyèrent le cuir dans le décor ou virent Soumaà¯la Diakité enrayer leurs actions. A la 78e minute, Ismaà«l Mbang A Ebeng sala l’addition pour les Camerounais en concluant une action orchestrée par le Congolais Boukama Kaya. Avec cet avantage confortable, les hommes de Sébastien Desarbres ont toutes les chances d’espérer la qualification, pour le prochain tour de la compétition, mais il reste encore 90 minutes à  jouer à  Bamako dans deux semaines. Habitué de la compétition, le club camerounais occupe actuellement la 5ème place du championnat national.

Coupe CAF : le Djoliba de Bamako gagne 2-0 face au Stade malien

Le match comptait pour la 1ère journée du Groupe B. Il a été arbitré au stade du 26 mars de Bamako par un trio guinéen conduit par Bangoura A. Mario. Les deux clubs phare de la capitale malienne se retrouvent les 5, 6 ou 7 octobre prochain en match retour pour le compte de la 5ème journée de la compétition. Pour rappel, ces deux équipes se sont affrontées plusieurs fois au niveau national lors des matches en championnat et en coupe du Mali. « En coupe du Mali de l’année 1961, c’est le Stade malien qui avait remporté la partie face au Djoliba AC. La rivalité entre ces deux équipes a commencé au début des années 1960 avec une domination des djolibistes (joueurs du Djoliba, Ndlr) jusqu’au début des années1980 », a rappelé un ancien dirigeant du Stade malien de Bamako. « De cette période jusqu’au début des années 1992, la tendance a changé au profit de nous (Stade malien de Bamako, Ndlr), a-t-il ajouté. Ces deux équipes qui ont remporté la totalité des titres du championnat national et de la Coupe du Mali ». Ces rappels ont été confirmés par un ancien dirigeant du Djoliba AC. Le match entre ces deux formations est toujours un moment d’intense tension et d’effervescence entre les supporters », que ça soit en matches de championnat ou en coupe du Mali. Classement dans le Groupe B après la 1ère journée : Djoliba AC (3 pts, 1er) ; Léopards AC et WAC (1 pt, 2èmes), Stade malien (0 pt, 4ème)

Coupe du Mali : Une, deux et trois pour le COB!

Ce samedi, ils étaient ainsi plus de 5000 à  garnir les tribunes du stade Modibo Keita, habituelle citadelle historique des joutes de la Coupe du Mali. 5000 spectateurs parmi lesquels le Président de la République, Amadou Toumani Touré. De fait, les Stadistes ont eu tout bon. En débutant la rencontre pied au plancher, les joueurs du technicien algérien Kamel Djabour ont mis en avant leurs qualités physiques pour étouffer le jeu des Olympiens. Ainsi, le COB a eu du mal à  entrer dans le jeu, tant les Blancs avaient affiché la volonté de prendre le match en main. Nullement inquiété par l’épreuve physique imposée par l’adversaire, le COB met progressivement son jeu en place. Livrant un jeu agréable à  base de transmissions adroites, les Verts parviennent à  trouver l’ouverture très vite. Et La situation n’a pas tardé à  changer à  leur bénéfice. Et pour cause, dès leur première offensive, les olympiens ont ouvert le score à  la 7ème minute par Fatogoma Sangaré. Ce fut sur une erreur défensive. Sekou Seck, a pu réussi le bel réglage de sa troupe, car pendant toute la première partie du jeu, le COB s’est arrogé le monopole du jeux à  travers une ascendance psychologique importante. Bassoma Sangaré, très alerte sur le front de l’attaque olympienne, profite d’une erreur défensive Moussa D. Coulibaly, récupère le cuir et repique vers l’axe avant de tenter un lob subtil sur Soumbeyla Diakité, logiquement battu (7e, 1-0). Les Blancs poussent pour revenir, dominent mais peinent dans les 30 derniers mètres à  forcer le verrou olympien. Fidèle à  ses malheureuses habitudes, l’attaquant stadiste Mamadou Coulibaly a lui manqué quatre occasions franches après cette ouverture du score, dont la première et la troisième sur des frappes magnifiquement sorties par un Adama Keà¯ta encore très solide. C’’est la première mi-temps. Au retour des vestiaires, les hommes du coach Sékou Seck sont resté solidaires. Cependant, au fil des minutes, ce sont les Blancs qui prennent la direction de la partie. C’’est ainsi que les Blancs sont clairement dans le coup et trouvent l’égalisation, à  la 82ème minute, par Souleymane Dembélé dans les 18 mètres.1-1. Les Blancs ont même failli corser l’addition sur un énième essai de l’avant-centre stadiste, Mamadou Coulibaly, qui voit son tir passé à  côté de la cage du portier Keita. A fallait partir pour les prolongations. Melvin O. Kicmett, bien servi par Bassoma Sangaré, réussira finalement a mettre le cuir au fond des filets. (115ème minute, 2-1). Les Olympiens remportaient ainsi leur 3ème trophée en Coupe du Mali (2000, 2002 et 2011), après avoir passé coup sur coup sur le corps du Djoliba en ½ finale. Le rêve se poursuivra en coupe de la Confédération cette saison pour le plus grand bonheur du président Moussa Konaté. Installé confortablement dans la loge officielle, le président de la République, Amadou Toumani Touré, a reconnu qu’une finale de Coupe du Mali, n’aura été aussi intense ces dernières années. « Les deux équipes ont pris du plaisir à  jouer pleinement leur partition. Sans être aussi talentueux que leurs ainés, les joueurs des deux équipes ont mis la rigueur, l’engagement et l’esprit fair-play nécessaires pour réussir cette fête du football malien ». Le quatuor arbitral espagnol composé de Fernando Teixeira Vitienes, Victoriano Dà­az Casado, Manuel àngel Torre Cimiano, et José Antonio Teixeira Vitienes ont déclaré à  l’issue de la rencontre avoir pris du plaisir à  officier cette confrontation entre le COB et le Stade malien.

Coupe du Mali : Stade ou COB?

La confrontation entre le Club Olympique de Bamako et le Stade malien de Bamako s’annonce électrique. Il faut rappeler que les précédentes oppositions gagnées par le COB (1-0 puis 2-1) remontent à  2000 et 2002. Neuf ans après, COB et Stade luttent pour le trophée de dame Coupe du Mali. Prévu au Stade Modibo Kéita de Bamako, ce match de finale se déroulera demain samedi 23 juillet 2011. Sur le plan des préparatifs, tout semble prêt. En tout cas, les hommes de Moussa Konaté (entraineur du COB) sont convaincus de remporter leur troisième trophée. Pour arriver à  ce stade de la compétition, le COB a éliminé l’US Bougouni sur ses installations (2-1) en seizièmes de finale, écarté le CSK (2-1) en huitièmes de finale, battu l’AS Bakaridjan (0-0 puis 4 tirs au but à  3) en quarts de finale. C’’est aussi par la même séance de tirs au but que le COB a eu raison du Djoliba AC (5 tirs au but à  4 après 0-0) en demi-finale. Des matchs tous sérrés au cours des quels les olympiens. Ce samedi, le staff technique du COB promet de tout mettre en oeuvre pour rehausser le niveau de jeu et pousser les jeunes gens à  rester vigilant. Toutefois, il faut reconnaitre que le COB a des atouts à  faire valoir. Pour sa part, le Stade malien de Bamako y va, très confiant, avec un seul objectif de gagner la Coupe et réaliser le doublé au lendemain de son titre de champion. Ce qui portera le nombre de trophée des Blancs à  18. A noter que les blancs ont effectué un parcours atypique. C’est ainsi qu’à  Kayes, Génération Foot est battu (5-0) en seizièmes de finale. Le CS Duguwolofila de Mamoutou Kané «Mourlé» est laminé (6-1) en huitièmes de finale. Le Réveil Club de San aussi (8-0) en quarts de finale. Puis l’ASKO est battu aux tirs au but (5-4) en demi-finale. «Ce sera une finale difficile, mais nous allons la gagner », a laissé entendre l’entraineur des Blancs. Cette finale, qui démarrera à  16hh30, sera officiée par des arbitres espagnols (Fernando Teixeira Vitienes assisté de Victoria Diaz Casado et Manuel Angel Torre Cimiano. Le 4e arbitre est José Antonio Teixeira Vitienes. l’évènement sera placé sous la haute présidence du chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré «ATT». Le jeune entraà®neur Sékou Seck du COB, a un groupe homogène bâti autour du gardien, l’international espoir Adama Kéita. En défense, le capitaine Mohamed Traoré, Cheick Oumar Ballo, Mamadi Sidibé, Youssouf Doumbia, Mahamadou Traoré ou Idrissa Sangaré veilleront à  contrer les attaquants stadistes. Au milieu : Soumaà¯la Sidibé, Melvin Kicnectt, Djibril S. Traoré, Waly Diabaté, Abdoulaye Dembélé seront là  pour alimenter la ligne d’attaque autour de Mahamadou Kébé, Tiécoro Kéita, Ismaà¯la Diarra ou Bassoma Sangaré. Le Stade malien va compter sur l’expérience de son capitaine et gardien international Aigle Soumbeyla Diakité. La défense tournera autour du quatuor Bakary Dembélé, Moussa Coulibaly, Moussa D. Coulibaly et Dramane Traoré. Au milieu, Djabour misera sur Aboubacar Koné, Mahamadou Kondo, Tapa Koné, Souleymane Dembélé et Bourama Coulibaly. En l’absence de Cheik Fantamady Diarra transféré à  Rennes (France), le technicien Kamel Djabour fera son choix entre Morimakan Koà¯ta, Soumaà¯la Koné, Mamadou Coulibaly et Oumar Sidibé.

Coupe du Mali : La finale à l’arrachée

Le week-end dernier se sont jouées les demi-finales de la Coupe du Mali 2011, au stade omnisports Modibo Kéita. Les deux clubs qui ont validé leur ticket pour la finale sont le COB et le Stade malien. Le samedi 9, le COB a éliminé le Djoliba AC à  l’issue des tirs au but. Le lendemain, les pensionnaires de Sotuba se sont difficilement débarrassés d’une équipe volontaire de l’ASKO, également par la série des tirs au but. La première demi-finale était très équilibrée entre les rouges du Djoliba AC de Bamako et le COB, chacune des deux équipes étant animée de l’envie de l’emporter. Histoire de sauver la saison après avoir vu le titre de champion leur échapper au profit du Stade malien de Bamako. C’’est donc avec combativité que les deux équipes ont préparé la rencontre. Avec un avantage psychologique pour le COB qui avait déjà , en 2000 et 2002, a écarté le Djoliba à  ce stade de la compétition avant de prendre la coupe. Et ça n’a pas raté, les hommes de Moussa Konaté, ont tenu la promesse faite à  leurs supporters en s’imposant, même si ce n’est qu’après des tirs au but, le temps réglementaire n’ayant pas suffi pour départager les deux équipes. A cet exercice difficile, le COB a été plus habile en réussissant 3 tirs contre 2 pour le Djoliba. La seconde confrontation s’est elle aussi terminée par des tirs au but. Le Stade malien de Bamako a véritablement arraché son ticket de haute lutte, face à  une Association Sportive de KOrofina(ASKO) qui ne voulait pas se laisser faire. Ouverture du score par le Stade en première période. La rencontre se poursuit ans autre réalisation et les bleu et blanc se voyaient déjà  gagner facilement. C’’était sans compter avec l’envie des joueurs de l’ASKO qui égalisent juste à  la fin de la rencontre. La prolongation n’a pas suffi pour trancher l’affaire et ce sont finalement les tirs au but qui les départageront. Les dieux étaient avec le Stade qui l’emporte 5 contre 4. Rendez-vous le 23 juillet prochain pour une belle finale. Avec des enjeux différents pour les deux équipes. Le Stade voudra s’offrir le doublé, puisqu’il est quasi certain qu’il sera champion du Mali. Et les olympiens voudront sauver la saison en ramenant le trophée à  la maison.

Natation : Avis aux amateurs de brasse, la saison sportive est ouverte !

On le sait, la natation est un sport complet. Qui convient aux bien portants comme aux plus malades. Recommandée par les médecins, la natation allège de bien des souffrances dues à  des maladies neuro-motrices et autres rhumatismes. Dans l’eau, le corps, lui-même constitué à  plus de 70% d’eau, perd de son poids comme par magie, l’on se sent léger comme un poisson dans l’eau. Les bienfaits de l’eau sont immenses tant au niveau mental que physique. Conseillée, pour lutter contre le stress, 25 brasses énergiques, en crawl sur le ventre ou en nage sur le dos, allègent de bien des tensions. La natation convient également aux tous petits, et certaines femmes accouchent même dans l’eau. Il parait que cela prédispose les enfants à  la pratique sportive. Reste qu’avec la chaleur qui arrive, les raisons d’aller piquer une tête dans les piscines de Bamako sont nombreuses. La saison sportive lancée au Mali La fédération malienne de nation, elle a voulu faire d’une pierre deux coups en cumulant l’ouverture de la saison 2010-2011 avec l’ouverture au public sportif de la piscine olympique du Stade Omnisport Modibo KEITA. Récemment rénovée, la piscine comprend un grand bassin de 50m x 25m d’une profondeur de 1,70 m à  2.30 m pour une capacité de 3 125 m3 et d’un petit bassin de 25 m x 20m d’une profondeur de 5,40 m et d’une capacité de 2 700 m3. Construite, dans les années 60, la piscine du stade olympique était tout bonnement tombée en désuétude et abandonnée. Ce qui a amené à  la fermeture de l’infrastructure sportive. Dans le cadre du cinquantenaire, célébré l’année dernière, une vaste entreprise de rénovation a été lancée par les autorités, puis, la piscine a été inaugurée le 27 décembre 2010 par le chef de l’Etat Malien, SE Amadou Toumani Touré, mais ce n’est qu’en ce début de mois, qu’elle a été officiellement ouverte au public et aux nageurs de l’équipe nationale du Mali. Reste à  assurer son entretien quotidien : « La fédération s’engage pour que cette Piscine olympique, l’une des meilleures de la sous-région soit utilisée à  bon escient, car elle est le fruit d’énormes efforts consentis par l’à‰tat. Du reste, son exploitation sera désormais faite de manière à  soulager le budget national de certaines charges courantes d’entretien», a promis le président de la Fédération Malienne de Natation (FMN), Mamourou Bouaré. Il a aussi souhaité que ce joyau sportif soit également un cadre de formation pour les nageurs. Cette ouverture marque également le début de la saison 2010-2011 de la Fédération Malienne de Natation avec plus de 14 Compétitions au programme dont le Championnat d’Afrique de natation de la Zone II prévu du 20 au 22 Mai 2011 à  Dakar au Sénégal. .

Maouloud meurtrier à Bamako

Le Maouloud, jour anniversaire de la célébration du baptême du Prophète Mohamed (PSL), a été endeuillé cette année encore. Le bilan de 36 morts et plus de 60 blessés risque encore de s’alourdir, d’après des sources hospitalières. Le stade omnisports Modibo Kéita avait refusé du monde hier après-midi. Plus de 50 000 personnes, selon des témoins, avaient fait le déplacement et s’entassaient dans le stade d’une capacité de 25 000 places. Ils étaient venus écouter l’Imam Ousmane Cherif Haidara. Le célèbre prêcheur malien et président de l’Association Ançar Dine, a pris l’habitude de donner rendez-vous à  ses fidèles au stade Modibo Kéita pour commémorer la naissance et le baptême du dernier prophète de l’Islam. A la fin du prêche, aux environs de 18 heures, un mouvement de foule dont on ignore encore les raisons a provoqué une bousculade et semé la panique et la mort. « Parmi les morts, on dénombre 33 femmes dont une vingtaine de personnes âgées » précise un médecin au centre hospitalier universitaire de Gabriel Touré. 5 autres personnes étaient encore entre les mains des médecins hier nuit et leur pronostic vital était engagé. Dès l’annonce de la catastrophe, une forte délégation gouvernementale avec à  sa tête le Premier Ministre, Modibo Sidibé, s’est rendue à  l’Hopital Gabriel Touré o๠la plupart des victimes étaient prises en charge. « Nous sommes à  la dispositions des parents auxquels nous présentons nos condoléances », a déclaré le Directeur de l’Hopital Gabriel Touré, Abdoulaye Nènè Coulibaly. La sécurité en défaut Hier soir, selon des nombreux témoins cette bousculade a été occasionnée par la faillite de la sécurité. La bousculade aurait débuté alors que la foule était refoulée par les policiers déployés devant la porte côté musée. Les fidèles se sont donc rués dans le plus grand désordre sur l’unique accès disponible. Provoquant un chaos indescriptible dans lequel les victimes se sont retrouvées asphyxiées ou piétinées. La faute serait donc du côté des forces de sécurité qui ont péché par excès. Il va falloir situer les responsabilités et prendre des mesures pour que ce genre d’évènements malheureux ne se reproduisent plus. On a encore en mémoire les 26 morts de l’an passé à  Tombouctou o๠la sécurité était déjà  pointée du doigt. Qu’Allah le Tout-Puissant accueille les défunts en son Paradis et accorde un prompt rétablissement aux blessés.

Saison sportive 2010-2011 : la belle entrée en matière du Stade!

Et de 11! C’’est bien parti pour les hommes de « Sam » (président du Stade malien). Le Stade Malien de Bamako a remporté, dimanche au Stade Omnisports Modibo Kéà¯ta, le trophée de la Super Coupe du Mali 2010 en battant l’AS Réal de Bamako sur le score de 2 buts à  1. Ce match ouvre la saison sportive 2010-2011 de la Fédération Malienne de Football. C’est devant un public nombreux que les deux formations ont entamé ce match. Ce sont les poulains de Moussa Coulibaly dit Dougoutigui (entraineur du Réal), qui se sont montrés les plus agressifs. C’est ainsi qu’ils vont ouvrir le score dès les premières minutes par Kalifa Coulibaly. Ce score sera inchangé jusqu’à  la mi-temps, malgré les nombreuses occasions créées de part et d’autre. Au retour des vestiaires, le Stade Malien de Bamako change de tactique. Les poulains du franco-algérien Djabour Kamel vont finalement inscrire deux buts avant le coup de sifflet final de l’arbitre. Cela grâce à  Umoah Emmanuel et Cheick Fantamady Diarra. Ainsi, le Stade Malien de Bamako conserve son trophée. Il s’agit là  du 11è trophée de super-coupe remporté par l’équipe après les sacres de 1987, 88, 98, 2000, 2001, 2002, 2005, 2006, 2007 et 2009. Une saison sous de belles auspices L’équipe de Boukary Sidibé dit Kolon a bien débuté la saison 2010-2011 avec ce trophée. L’objectif du club étant la Coupe du Mali et le championnat. Sans oublier la Ligue des champions africaine. Rappellons que la Super Coupe du Mali marque le démarrage de la saison sportive de la Fédération Malienne de Football. Elle oppose le détenteur de la Coupe du Mali au champion en titre. L’édition 2010 a opposé le Stade Malien de Bamako (Champion en titre) à  l’AS Réal de Bamako (détenteur de la Coupe du Mali). Elle s’est jouée, dimanche 21 novembre, au Stade Omnisports Modibo Kéà¯ta en présence de Hammadoun Kola Cissé, président de la Fédération Malienne de Football. Le sponsor officiel du football malien, Orange-Mali, était représenté par Salifou Telly.

Piscine Modibo Keita : un nouveau bassin aux dimensions olympiques

Il était 17h 12, lundi quant le président de la République Amadou Toumani Touré coupait le ruban symbolique de la nouvelle Piscine olympique du stade Modibo Keà¯ta. l’infrastructure qui avait été fermée en 2005 pour cause de dégradation, a été entièrement reprise et est désormais opérationnelle pour le grand bonheur des amateurs de la natation. Du grand bassin de 50mx25 d’une profondeur d’environ 2,30m pour une capacité de 3125m3 aux autres petits bassins en passant par les gradins, les deux cases et les dortoirs, tout a été repris par l’entreprise COMATEXIBAT-SA pour environ 900 millions de F cfa. Le nouveau décor, indiquera le ministre de la Jeunesse et des Sports, Hamane Niang, « a été harmonieusement et utilement complété par un immeuble à  deux niveaux avec un rez de chaussée constitué d’un cafétaria de 40 places, d’une salle VIP pouvant accueillir 20 personnes, des guichets de vente de billets et de toilettes pour visiteurs. L‘étage comprend trois bureaux, une cabine technique de sonorisation, deux salles polyvalentes de 100 et 50 places, une terrasse panoramique de 200 places et dix toilettes pour visiteurs ». C’’est un rêve qui se réalise. Aujourd’hui, les jeunes ne cessent de se succéder pour contempler leur piscine rénovée, prouvant ainsi leur espoir retrouvé, ajoutera le ministre Niang, avant de témoigner sa reconnaissance aux plus hautes autorités du pays pour les efforts consentis en faveur de la jeunesse. Auparavant, le maire de la Commune II, Youssouf Coulibaly avait également salué les « actions concrètes posées par le chef de l’à‰tat dans le cadre du Programme de développement économique et social » (PEDS), affirmant que l’inauguration de la Piscine olympique vient s’ajouter aux multiples réalisations qui font aujourd’hui la fierté de toute la nation ». Pour mémoire, la Piscine olympique a été réalisée en 1967 par l’ex-Union des Républiques socialistes soviétiques dans la perspective des Jeux africains que notre pays devait abriter en 1969, mais qui seront annulés à  cause des événements de novembre 1968 (coup d’état militaire, ndlr). Lieu privilégié de regroupement des jeunes, mais aussi de formation en natation pour l’armée nationale, elle sera, pendant de longues années, la seule piscine de la sous-région ouest-africaine aux normes internationales. Justement, C’’est dans le cadre d’une formation militaire que le président de la République découvrira la Piscine olympique en 1970. « Je venais ici régulièrement et je puis témoigner que C’’était le joyau du stade Omnisports à  l’époque », se souvient encore Amadou Toumani Touré. Mais depuis la fin de cette formation, le chef de l’à‰tat n’était plus revenu sur les lieux et n’avait aucune information sur l’état de la piscine. C’’est seulement en 2005, soit trois ans après son élection à  la tête de l’état, que le président de la République apprendra le dysfonctionnement de la piscine. « Quand J’ai été informé de la situation, J’ai dit que C’’est un devoir, voire une obligation pour l’à‰tat de réagir. Aujourd’hui, on peut dire que la Piscine olympique a retrouvé son lustre d’antan surtout avec la construction d’un nouvel immeuble à  deux niveaux », soulignera ATT, avant de féliciter le département de tutelle, le Comité national olympique et sportif et la Fédération malienne de natation. Maintenant que la piscine est opérationnelle, dira ATT, tout le monde (athlètes, responsables et instances sportives) doit se sentir concerné par l’entretien des lieux. « Ce qui s’est produit et qui a entraà®né la fermeture de la Piscine ne devrait plus se reproduire. Les autorités ont fait leur travail, mais l’entretien de la piscine interpelle tout le monde », rappellera le président ATT après avoir assisté à  quelques séances d’exhibition de jeunes nageurs.

Finale de la 50ème Coupe du Mali : Sans le Stade ni le Djoliba !

Le CSK et l’As Réal de Bamako sont respectivement les tombeurs du Djoliba AC et du Stade malien de Bamako lors des demi-finales de la présente Coupe du Mali. Le CSK sort le Djoliba AC Le premier match, entre le CSK et les rouges, s’est joué Dimanche dernier au stade omnisport Modibo Keita. Il a tourné à  l’avantage du CSK qui a largement gagné par le score de 2-0. Complètement méconnaissables lors de ce match, les rouges ont livré un jeu timoré et inoffensif devant des « centristes » méthodiques et très engagés. L’AS Réal tombe le Stade Malien Hier, le Stade malien rencontrait l’As Réal au Stade omnisport Modibo Keita. En première mi-temps, le match aura été des plus palpitants. Donné favori lors de ce match, C’’est en vain que les blancs arriveront à  se frayer le chemin du but. Ils seront toutes les fois butés au bloc défensif mis en place par le Réal. En seconde mi-temps, les stadistes sont revenus enragés. Et nombreux sont-ils, ceux qui ont présagé que les blancs allaient abattre l’enfer sur leurs adversaires. Mais surprise ! En effet, le Réal était très déterminé à  prendre le match en main. Ce qui les fera ouvrir le score dès les premières minutes. l’entrée en matière du meneur de jeu du Réal, Oumar Sidibé (dossard 10) pèsera lourdement sur les blancs qui encaisseront un second but signé du nouvel rentrant. La possession de balle du Réal était nettement supérieure à  celle de l’adversaire.Pendant le reste du temps, le Stade est resté l’ombre de lui-même. l’attaquant stadiste Moussa Mariko aurait pu réduire le score sur une belle action qu’il a manqué à  concrétiser dans les toutes dernières secondes du match. Et le Stade restera sans aucune chance de revenir au score. Suprématie historique du Djoliba et du Stade Malien en Coupe du Mali Depuis plus d’une décennie, les deux clubs se succèdent autour du titre de champion au Mali. « Depuis l’édition Coupe du Mali de 1991 jusqu’à  nos jours, C’’est le Djoliba et le Stade qui s’étaient affrontés en finale » a rappelé Soriba Fané, supporteur du Stade malien de Bamako. Aujourd’hui l’heure a peut-être sonné pour eux de passer le relais à  des clubs émergent. Parmi ces clubs montants, il faut sans doute citer le CSK. En effet, de toute son histoire, le CSK n’a jamais gagné un titre de champion au Mali. Le moment est peut être venu pour lui de changer le cour de l’histoire. Mais pour ce faire, il croisera le fer avec l’As Réal de Bamako, un club qui a déjà  à  son arc 9 Coupe du Mali. La finale inédite qui attend le public sportif malien sera revêtue du sceau du cinquantenaire. Rappelons que la 1ère édition de la Coupe du Mali s’est jouée en 1961, en présence de feu le président Modibo Keita, père de l’indépendance du Mali.

Coupe CAF et Ligue des champions : le Stade Malien et le Djoliba AC battus ce week-end.

Le Stade en suspens l’épée de Damoclès est à  nouveau suspendue sur les clubs maliens du Stade malien et du Djoliba AC. Battus vendredi au Stade omnisport sur le score de 1 but à  0, les « Djolibistes » devront de gagner au Congo pour espérer poursuivre la compétition. Le Stade malien de Bamako, tenant du titre de champion d’Afrique, a chuté face au FUS de Rabat en s’inclinant par 2 buts à  0 le vendredi dernier (23 Avril). Des stadistes dominés Cueilli à  froid en encaissant très tôt un but, le Stade malien a produit l’un de ses plus mauvais matchs de saison : un jeu sans cohérence ni rigueur. Après une heure de jeu, le Stade malien encaisse un but dU FUS de Rabat dont l’auteur est un ancien joueur du Stade malien et du Djoliba de Bamako, en l’occurrence, Souleymane Dembélé, à  la 67è. FUS de Rabat a donc frappé un grand coup pour la qualification en phase de poule. Le Stade devrait faire mieux pour prétendre à  une qualification, s’il veut défendre son titre. On se souvient que le Stade malien a surmonté deux fois un score de 2 à  0 : à  l’acquisition de leur titre (contre les Algériens du Sétif) et au deuxième tour de ladite compétition (Sewé Sport d’Abidjan, Côte d’Ivoire). Ligue des champions En ligue des champions, le Djoliba a chuté à  domicile face au tout puissant Mazembe de RDC. Ainsi, le Tout Puissant Mazembé (Champion en titre) a réussi son entrée en matière en dominant le Djoliba de Bamako (1à  O). Dès la première minute, les Congolais, en donnant le coup d’envoi du match, se signalent devant les buts djolibistes. Le Djoliba laissant passer l’orage au fil du temps, prend le jeu à  son compte et commence à  attaquer le camp adverse. C’’est vers la 20è minute, que l’attaquant djolibiste, Koffi N’Guessan, rate une belle occasion d’ouvrir le score. Puis on assiste à  des occasions de but de Lassine Diawara, de Mintou Doucouré et Jean-Louis Gua. La mi-temps s’est donc soldée par un score nul et vierge. Pourtant, le Djoliba avait largement dominé la partie. Au début de la 2è mi-temps, vers la 55è mn, idéalement placé en position d’hors jeu, l’attaquant congolais pénètre dans la surface de réparation djolibiste. Mais il est fauché par le gardien du Djoliba. Alors, l’arbitre siffle le penalty qui sera transformé en but par Trésor Putu qui, après avoir observé un temps d’arrêt, bât ainsi le gardien de but adverse. Le Djoliba arrivera t-il à  renverser la tendance, lors du match retour, dans deux semaines ? .

Coupe CAF : le Stade Malien et le COB dans l’impasse

Dans la foulée de la Coupe CAF, les Olympiens ont concédé le nul 0-0 face à  Primeiro Agosto (Angola), tandis que les Blancs ont été battus 2-0 par Sewé San Pedro de la Cote d’Ivoire. Faibles performances Parlant du COB, le Club Olympique de Bamako, il faut signaler que l’équipe est carrément passée à  coté de son match, malgré le fait que la rencontre s’avérait relativement facile (car se déroulant sous ses cieux). En effet, l’équipe n’a pas réussi à  imposer son rythme comme elle l’avait fait contre les Sierra-Léonais de Central Parade pendant les préliminaires (4-0). Plus, inquiétant, ils se sont crées de rares occasions tout au long du match. Réhausser le niveau Les voilà  donc dans l’impérieuse nécessité d’aller arracher la victoire à  l’étranger. Visiblement, les Olympiens étaient handicapés par le dispositif tactique du coach Bréhima Diallo, qui a décidé de jouer avec deux attaquants. D’habitude, très actifs sur le front de l’attaque, le COB est resté l’ombre de lui-même : « Les nôtres devront d’abord corriger les failles techniques, les lacunes collectives et individuelles pour espérer ravir la vedette aux militaires angolais », conseille un supporteur olympien. Les Blancs en mauvaise posture Concernant les Blancs de Bamako, il faut reconnaà®tre qu’ils sont restés complètements effacés du jeu. Pourtant C’’est bien eux qui sont détenteurs de la dernière Coupe CAF. Les Blancs sont mal entrés dans la compétition en s’inclinant 0-2 samedi dernier contre la modeste équipe Sewé de San Pédro (Côte d’Ivoire). Les deux représentants maliens doivent réussir l’exploit au match retour avec d’un coté, le COB qui doit aller chercher sa qualification sur le terrain adverse à  Luanda et de l’autre, le Stade malien qui doit marquer au moins deux buts au Stade Modibo Keita pour espérer poursuivre l’aventure.

Meeting d’athlétisme à Bamako : Rendre la discipline populaire

La présente édition a la particularité d’être orienté vers les scolaires. Le Mouvement devoir de génération a procédé mercredi au lancement de ses activités au Stade Omnisport Modibo Keita. l’évènement qui était placé sous la présidence d’honneur du mouvement, le ministre Sékou Diakité, a drainé une foule immense d’écoliers et de hautes personnalités vers le Stade Omnisports Modibo Keita. Le CNJ parrain de l’évènement Pour la présente édition, le parrainage a été confié au président du Conseil national des jeunes du Mali (CNJ). La première édition du meeting populaire d’athlétisme a connu un succès. Ce qui a incité les organisateurs à  le rééditer. A en croire les observateurs qui retenus l’engouement que cela a suscité. « Les jeunes ont eu une réelle volonté d’afficher leurs talents… ». En effet, la première édition a été imprimée d’un cachet de professionnalisme, d’autant plus que, le MDG s’était associé à  la ligue d’athlétisme du district de Bamako et de la Commune de Kati. Ainsi, une chance a été donnée aux athlètes professionnels de s’exprimer et dans certains cas de battre leur record. « Ce fut indéniablement un succès », indique M Diallo. En témoignent les nombreuses médailles distribuées et leurs valeurs. Pendant 3 mois les écoliers participeront à  des compétitions d’athlétisme. Et chaque mois, il y’aura au moins 2 compétitions. Pour le président du MDG, Thierno Diallo, le mouvement a rapproché une douzaine de Centres d’animation pédagogique (CAP), 92 lycées et établissements techniques professionnels, et supérieurs. Aussi, trois lycées spécialisés dans le domaine sportif ont été associés à  la fête. Il s’agit du lycée sportif Ben Oumar Sy de Kabala, l’Institut national de la jeunesse et des sports (INJS), et le Prytanée militaire de Kati. Promouvoir l’athlétisme au Mali Selon le président Diallo, l’objectif visé consiste à  « donner une chance à  l’expression de talents et valeurs cachés dans nos écoles, qui certainement feront notre fierté… ». Toutefois dira-il, « le MDG, par cette action entend contribuer à  une meilleure stabilité du front scolaire en orientant les scolaires vers de saines occupations, comme le souhaite le président de la République, Amadou Toumani Touré. Au menu de cette 2ème édition, beaucoup d’activités sont retenues, suivant le niveau des écoliers. Ainsi, par rapport aux Centres d’animation pédagogique (CAP), les filles et les garçons s’affronteront sur les 100 m ; 200 m, 1 500 m. s’agissant de l’enseignement secondaire et supérieur, les athlètes (filles et garçons) vont competir dans dix épreuves : 100 m, 400 m, 800 m, 3 000 m. A noter que les partenaires stratégiques de cette 2ème édition sont, les Académies rive droite et rive gauche du district. l’évènement connaitra son épilogue le 6 mai prochain.

Championnat National de football : le Stade Malien résiste

Lors du match qui l’a opposé aux onze créateurs de Niaréla le week-end dernier, le Stade malien de Bamako a fait preuve de beaucoup de maturité, mais l’aura emporté sur fond de lacunes techniques. Un jeu timide Loin de convaincre ses fans, les blancs de Bamako ont arboré un jeu emprunt de tiédeur. Leur adversaire qui n’était autres que les onze créateurs de Niaréla qui ont fait preuve de plus de détermination dans l’entre jeu. Ces derniers étaient les premiers sur toutes les actions. Les poulains de Djjibril Dramé auront difficilement remporté la rencontre par le score de 3 buts à  0. Score que d’aucuns ont qualifié de flatteur, mais acquis avec toutes les difficultés du monde. En effet, ce sont les blancs de Bamako qui ouvriront le score suite à  un joli corner tiré Cheik Oumar Ballo. Héroà¯quement repris de la tête par Youssouf Doumbia, le ballon est immédiatement allé se loger dans les filets adverses, à  la 24ème minute du jeu. Ce but a cassé l’allure d’un match ou les Onze créateurs partaient largement favoris. Car ils rateront les rares occasions qu’ils se créeront devant les buts adverses. A la 30ème les stadistes viennent corser l’addition, en inscrivant le second but. 2è mi-temps serrée De retour des vestiaires, les Onze créateurs ont voulu reprendre le match en main face à  une formation stadiste morose. Malgré l’introduction dans le jeu des remplaçants, rien n’y a fait. Tout au moins, les onze créateurs ont profité d’une bévue monumentale du gardien stadiste, pour réduire la marque à  la 49ème minute (1-2). Après l’expulsion d’un maillon essentiel de leur dispositif (Marafou Traoré) à  la 73ème minute, l’équipe de Niarela va devoir encaisser le troisième but stadiste, à  la suite d’une offensive de Bourama Coulibaly. Les Onze créateurs de l’ASKO se sont finalement inclinés face à  une équipe stadiste qui n’a pas donné le meilleur d’elle-même. A noter que le Stade Malien entamera très prochainement la super coupe d’Afrique des clubs qui l’opposera au Tout puissant Mazembé du Congo, à  Kinshasa. Sur tout autre plan, le Club olympique de Bamako (COB) est allé battre à  Ségou, l’AS Bakaridjan par le score de 2-1. Au même moment le CS Dugouwolofila gagnait sur ses terres à  Koulikoro face au Centre Salif Keita (CSK) par 2-1. Quant à  la rencontre entre l’AS police et l’Association sportive de Korofina (ASKO), elle s’est soldée par la victoire de la première (3-1). Pour sa part, le Sigui de kayes a partagé les points avec le Stade malien de Sikasso (1-1). Par ailleurs, il faut noter que, l’autre rencontre du dimanche avait opposé le l’As Réal de Bamako, au Djoliba AC. A l’issue d’une partie très serrée, les deux équipes se sont neutralisées par le score vierge de 0-0. Au vu de ses piètres résultats au cour de ce championnat national, le Djoliba AC n’a visiblement pas entamé l’aventure de redorer son blason.

Championnat National de football : les premiers résultats

Une journée qui n’a tourné à  l’avantage d’aucune des deux formations. En effet, les deux formations se sont neutralisées (1-1) mercredi dernier, au Stade Omnisport Modibo Keita. Le suspens offrait l’opportunité aux rouges de Bamako, de redorer leur blason, après les fracassant défaites lors des compétitions antérieures. En outre, le Djoliba AC traverse une véritable crise. Après les échauffourées que la Direction du club a connu il y’a quelques mois, doublée du limogeage de l’entraà®neur, Aliou Badra. D’o๠le parcours du club qui devient de plus en plus difficile dans les compétitions, notamment ce championnat. Rappelons que l’entraà®neur Alou Badra Diallo a été limogé suite à  la défaite du Djoliba en Super Coupe contre le Stade malien. Djoliba VS USFAS La confrontation entre le Djoliba et l’USFAS a livré un spectacle de bas niveau. Les deux formations, du point de vue de la qualité de leurs jeux ont livré un match en deça des attentes. Revenant des vestiaires avec un peu plus d’ambition, le Djoliba AC n’a pu ouvrir la marque. Et C’’est finalement l’USFAS qui introduit le score par le pied magique de Amadou Diallo. La réaction djolibiste ne suivra qu’après de ratage d’une flopée d’occasion. Au finish, les deux formations se sont partagées les points. Ainsi, le Djoliba a échappé à  une défaite dès la première journée. Malgré tout, le sélectionneur de l’USFAS n’a pas rougi après ce match. Il dira que «Â le partage des points n’est pas mal puisse que nous sommes en championnat ». Pour sa part, l’entraà®neur du Djoliba s’est défendu en laissant entendre que «Â le moral des joueurs est sur les talons, vu les diverses crises que vit le club, par ces temps ». Toute fois, il a rassuré que l’équipe mettra le cap sur les prochains affrontements. Au même moment, le Stade Malien de Bamako, renforçait sa suprématie à  Koulikoro Affrontant le CS Dougouwolonfula, au compte de la 1ère journée, le Stade malien n’était visiblement pas dans ses grands jours. Mais malgré tout, il réussit à  s’octroyer la victoire par 1 but à  0. A la 45ème minutes du jeu, les Blancs ouvrent le score. En enregistrant cette victoire, le Stade malien ne s’est point départi son nouveau statut de champion d’Afrique. Au contraire il ne fait que le confirmer. Car en effet, les poulains de Djibril Dramé ont également remporté la super coupe devant son éternel rival, à  savoir, le Djoliba AC. En seconde période, les deux formations engagent le jeu dans une bataille de titans avec à  la clé des actions intermittentes qui arriveront vainement à  changer le score. En tout cas, le stade a su résister, malgré le fait que son adversaire ait choisi en première mi-temps de pourrir les jeux en détruisant le système offensif des stadistes. A voir les émulations entre les clubs Maliens en cette première journée, on s’aperçoit qu’il y’a fort à  faire dans l’amélioration du niveau technique. A noter que, ce week-end, l’USFAS rencontrera l’ASKO au compte de la deuxième journée, alors que le Djoliba AC jouera contre la Jeanne d’Arc.

Sport : Le Championnat National du Mali a débuté

Le coup d’envoi du championnat national 2009-2010 a été donné ce dimanche avec la rencontre Club Olympique de Bamako vs le Sigui au stade Modibo Keà¯ta Faut-il rappeler que les Rouges ont réalisé le doublé l’année dernière en battant les Blancs en finale de Dame coupe (1-0) après avoir remporté le Championnat National. Dans ce cas de figure, le règlement prévoit que la super coupe mette aux prises le vainqueur du championnat et le finaliste malheureux de la coupe du Mali. Pour revenir à  l’exercice 2009-2010, le Djoliba et le Stade malien semblent se détacher du lot. Le Stade Malien favori Certes, le Club Olympique de Bamako, le CSK et le Réal sont capables de donner du souci aux deux grands favoris, mais de là  à  penser que ces trois formations peuvent remporter le titre suprême, il y a un pas que nous ne saurions franchir. Pour sa part, le Stade malien focalisera l’attention du public cette année après son sacre historique en coupe CAF face à  l’Entente Sétif. Après cette victoire, le président du comité de gestion du Stade, Mahamadou Samaké dit San, n’a-t-il pas prévenu que l’équipe ne se contentera pas d’une nouvelle qualification à  la phase de poule de la coupe CAF et que l’objectif majeur sera le titre de champion du Mali. « Notre ambition est de remporter le championnat national 2009-2010 pour pouvoir participer à  la Ligue des champions d’Afrique en 2011 », a clairement indiqué le premier responsable des Blancs. Pour atteindre cet objectif, l’équipe de Sotuba a mis tous les atouts de son côté en mettant en place une commission technique chargée de recruter de nouveaux joueurs qui viendront s’ajouter à  la poignée de rescapés de la coupe CAF (Cheick Sadhibou Touré, Moussa Diallo, Mohamed Lamine Berthé, Abdoulaye Sissoko, Abdallaye Maà¯ga, Raphaà«l Bi Tah, Moussa Coulibaly). Jeunes espoirs du Football Au nombre des nouveaux joueurs qui ont déjà  signé en faveur de l’équipe de Sotuba, on peut citer Mahamadou Mariko (ex-Djoliba), Mamadou Coulibaly (ex-Stade malien de Sikasso), Cheà¯bane Traoré (ex-Nianan) et Cheick Oumar Ballo (ex-ASKO). Selon une source proche du club, la commission technique est également en contacts avancés avec quelques joueurs étrangers qui devraient débarquer à  Sotuba dans les prochains jours. Les deux promus, le Sigui de Kayes et l’AS Police seront également suivis de près au cours de cet exercice 2009-2010. Les Kayesiens retrouvent l’élite après deux ans de purgatoire, tandis que les Policiers participent à  la compétition pour la première fois de leur histoire. L’honneur reviendra d’ailleurs au Sigui d’ouvrir le bal contre le Club Olympique de Bamako, dimanche au Stade Modibo Keà¯ta, tandis que l’AS Police entre en lice lundi contre la J.A. conduite cette année par le duo Modibo Traoré « Faama » et Guéladio Nango.

Coupe CAF : L’exploit des Blancs de Bamako

Une belle revanche des Blancs de Djibril Dramé Psychologiquement, les algériens sont arrivés en terre malienne avec un avantage qui pouvait peser lourd dans la balance. C’’est pourquoi dans les premières minutes de jeu, les algériens ont opté pour un match défensif. l’équipe malienne était donc contrainte à  courir pour percer la défense du camp adverse. Pendant le premier quart d’heure, on ne voit rien de positif des deux camps. Les maliens accélèrent à  partir de la 20′, mais rien à  faire face à  une Algérie conservatrice de son avantage du match Aller. A la 37′, Bakary Coulibaly Baco vise la cage de son adversaire sans inquiéter le portier de Sétif. A la 41′, C’’est le même Baco qui pivote avec un ballon, qui malheureusement est repoussé par le poteau. Les deux équipes iront dans les vestiaires sur le score de zéro but partout. Une deuxième partie assez vivante A la reprise, les blancs de Bamako prennent leur sort en main. Ils accélèrent une deuxième fois. A la 53′ minute, un défenseur algérien repousse une balle qui tombe «Â droit » sur la cuisse de Baco puis meurt au fond du filet algérien. Le Stade Modibo Kéà¯ta s’enflamme. Les blancs retrouvent leurs espoirs. A la 54′, le juge de touche fait signe d’une faute à  l’arbitre central dans la zone de vérité de l’équipe algérienne. C’’est un penalty qui sera transformé par Ousmane Bagayoko à  la 56′. Le public explose de joie pour un deuxième exploit des blancs. l’égalité est atteinte. Les algériens se réveillent et fini pour le jeu défensif. l’équipe de Sétif puise dans ses réserves. l’entraà®neur procède à  un double changement à  la 72′. D’occasion en occasion, les deux formations se pèsent. Mais aucune d’entre elles, ne parvient à  faire la différence. Suite à  une blessure d’Aziz Maà¯ga, Moussa Coulibaly apporte du sang neuf aux stadistes. Djibril Dramé le coach stadiste procède à  son deuxième changement quelques minutés plus tard. C’’est Moussa Diallo le dossard n°11 qui prend la place d’Abdoulaye Cissoko. Puis C’’est Bourama Coulibaly qui monte à  la place de Djibril Sacko à  la 87′. Les deux formations se font pression, mais aucune bonne finition dans les deux camps. A la 92′, le stade laisse une faille qui malheureusement n’est pas exploité par l’équipe de Sétif. Une victoire méritée C’’est l’équipe algérienne qui débute la phase critique de la rencontre. Le premier pénalty algérien tiré par le dossard n°7 est arrêté par Soumaà¯la Diakité le capitaine du Stade. Le premier ballon malien est tiré sans inquiétude par le dossard n°6. Le deuxième tir algérien est celui de l’égalisation. Un ballon joué par le n°12. Côté malien, Moussa Coulibaly marque sans difficultés. Le dossard n°5 algérien maintient le cap. C’’est Oumar Koné qui rate son tir qui finit dans les mains du portier algérien. Les espoirs s’amenuisent pour maliens y compris leur président Amadou Toumani Touré. Le prochain tireur algérien, en l’occurrence le n°11, est aussi stoppé par le gardien Malien. Diakité donne ainsi la victoire à  son pays en arrêtant deux penalties sur 5. Côté malien, C’’est le tir de l’espoir et de la victoire pour le Mali que Bako transforme sans la moindre difficulté. Dans les gradins, les maliens peuvent faire la fête. Mais chez les algériens C’’est des images de contraste et de déception. Mais qui pouvait arrêter la machine stadiste déterminée à  remporter cette finale de la CAF ?

Coupe CAF : Sétif remporte le match aller face au Stade Malien

l’atmosphère était surchauffée en Algérie, dans l’après midi de ce dimanche. Et pour cause, le pays a abrité le match aller de la finale de la Coupe CAF, qui a mis aux prises, le Sétif d’Algérie et le Stade Malien de Bamako. Ces deux grosses pointures du football continental se confrontaient pour la finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football. A l’issue d’une partie très serrée, l’Entente de Setif l’a emporté sans coup férir sur les poulains de Djibril Dramé. Jeu serré, domination Algéroise Dès la 15ème minute du match, les algériens, ont marqué leur premier but sur penalty. Les stadistes malgré leur grande ténacité ont eu du mal à  revenir au score. Visiblement, le niveau tactique de leurs adversaires était beaucoup plus élevé. Les algériens ont été plus présents dans le match que leurs adversaires Maliens. A un peu plus de 10 minutes de la fin du match, les algériens ont doublé la mise. Sur ce but, les stadistes loin de se résigner, ont exprimé une vive riposte offensive. Mais, en vain ! Ce doublé du Sétif inquiète pour le match retour qui ne sera pas facile. Et malgré la sortie du buteur algérien à  la 85ème minute, les efforts des Stadistes n’ont pas été concluants. La sortie pour carton rouge du buteur algérien a semblé limiter les dégâts du coté Malien. Et pour cause ce jeune qui arborait le dossard numéro 9 a été la véritable bête noire de la défense Stadiste. Une revanche à  prendre lors du Match Retour En tout cas, les stadistes ont gros a faire lors du match retour prévu à  Bamako le 5 décembre prochain. La cohésion à  beaucoup manqué dans les rang stadistes. Elle a le temps de se ressaisir avant le match retour. Car il est certain que cette équipe dispose d’une véritable capacité pour revenir. Avec des joueurs de la carrure d’ Ousmane Bagayoko et Bakary Coulibaly, qui sont capables de créer des occasions énormes devant les buts de l’adversaire. Et mieux, les stadistes ont bénéficié du soutien de toute la nation malienne. Jamais dans l’histoire du football africain, un club Malien n’a atteint un tel niveau dans la compétition. La forte pression du match à  l’extérieur aura pu être à  la base de la défaite des stadistes.

Grande dédicace d’Oumou Sangaré : la diva donne deux concerts à Bamako

Hommage aux fans du Mali Le premier concert sera une soirée VIP, à  20 000 francs l’entrée au Club BlonBa de Faladiè, o๠de nombreuses personnalités sont attendues. Le deuxième aura lieu au Stade Modibo Keita de Bamako à  2000 francs l’entrée. Pour Alioune Ifra Ndiaye, promoteur de l’espace, la soirée VIP du BlonBa sera très spéciale pour les fans de la diva du Wassoulou.  » Des jeux de lumière seront prévus et une configuration particulière sera donnée à  la salle ». Oumou très joyeuse, malgré la fatigue d’une longue tournée, explique à  la presse :  » Je viens de faire une soixantaine de concerts et sur les plus grandes scènes du Monde ! J’ai reçu à  Québec, le prix du festival pour le meilleur spectacle, j’ai joué à  New York, mais c’est ici au Mali, chez moi, que j’ai choisi de finir la tournée, car sans le Mali, cette tournée n’aurait pas de sens ». Rappelons qu’Oumou Sangaré est une ambassadrice de la musique Malienne dans le monde et qu’elle s’est produite à  l’Opéra de Sydney, au Queen Elisabeth Hall de Londres ou dans les plus grands festivals du monde ( Essaouira, Central Park etc…). Et un journaliste d’ajouter que son meilleur concert sera au Stade, car le public Malien sera au Rendez-vous. Vraiment ? On sait comme celui-ci est difficile. Si Salif Keita a du mal à  remplir ce stade de plus de 3000 places, Oumou y arrivera t-elle ? Mais la popularité de la Diva est réelle, aussi bien auprès des fans que de son staff. Et cela même si nul n’est prophète en son pays. Oumou fait cas à  part, murmure t-on. Du bonheur aux autres Dans le hall de son hôtel le Wassoulou, o๠elle a convié la presse, la diva a rappelé pourquoi elle chantait :  » Pour apporter du bonheur aux autres !  » J’ai moi même beaucoup souffert, mais ma force me vient de ma mère », un hymne donc à  celle qui l’éleva et qui lui apprit aussi à  chanter. » Pendant que les autres allaient à  l’école, moi je me préparais pour aller chanter dans les mariages et les baptêmes », se souvient Oumou Nostalgique. Le destin était lui tracé pour la petite fille du Wassoulou aujourd’hui récompensée pour sa ténacité. Un trait qu’elle veut transmettre à  ses protégées comme Fatoumata Diawara, jeune chanteuse Malienne de la diaspora et qui l’a accompagné en tournée.  » Ce soutien, ce confort, cette épaule o๠je cherchais à  m’appuyer lorsque j’étais seule, aujourd’hui je veux l’offrir aux jeunes talents ! Cela me vient de mon enfance », rappelle Oumou. SEYA un album du label World Circuit 11 morceaux constituent cet opus dédié à  la joie, clame Oumou. Après Moussoulou en 91, Ko Sira en 1993, Worotan en 96, Laban en 2001, Kounadya, vient clore une série dédiée aux femmes. Et c’est leur cause que la chanteuse a toujours défendu dans des textes qu’elle compose elle-même. » Le statut de la femme Malienne a beaucoup évolué et aussi grâce aux homme! », juge t-elle, malgré les récents évènements du Code de la Famille. Jamais négative, Oumou rend hommage à  ses producteurs, arrangeurs, mentors et collaborateurs comme Cheikh Tidiane Seck et qui l’ont toujours accompagné dans la musique. Même dans les moments les plus durs. Kounadya, l’un des tubes, rend donc hommage à  la beauté de la femme, la joie qu’elle véchicule et l’apparat aussi. Car une femme quelque soit son état d’esprit, doit toujours être élégante ! Rires de la diva, vêtue d’un magnifique basin blanc brodé d’or… Et c’est aussi pour commémorer vingt ans de carrière qu’Oumou a invité sur cet album SEYA des musiciens internationaux comme Cheikh Tidane Seck, le black Buddha du Clavier. Pour Oumou, la musique ne s’arrêtera pas à  cet album SEYA tant que la vibraation sera au rendez-vous. Attachée à  l’identité culturelle du Mali et sa promotion à  travers la musique, Oumou Sangaré a aussi reçu de nombreuses distinctions, comme le prix de la maison de l’Unesco en 2001. Ambassadrice de la FAO en 2003, elle est faite Commandeur des Arts et des Lettres de la République Française en 2003; La conférence s’est terminée dans la joie et la bonne humeur, avec un repas offert par la Diva : » Et c’est moi qui ai cuisiné! », ajoute t-elle en riant. Rendez-vous les 27 et 29 Novembre !