Coupe CAF : le Stade Malien en finale

Le public sportif avait vite pris d’assaut les gradin du Stade omnisport Modibo Keita. A la 8ème minute du jeu, une boule de canon se loge au fond des filets de Soumaila Diakité, gardien de but du Stade. Dès lors, les stadistes tentent de renverser la tendance. Mais, vaines ont été les tentatives de Bakari Coulibaly dit « Baco » (dossard numéro 9 du Stade) devant les buts égyptiens. Subitement, à  la 30ème minute, les poulains de Djibril Dramé (Entraà®neur du Stade malien) remettent les pendules à  l’heure. Dans l’intervalle de 2 minutes, les stadistes ont fait sensation devant les buts égyptiens. « Baco », après un contrôle du ballon au pied droit, a bombardé le portier égyptien du pied gauche. Ce fut le premier but. Il sera suivi par son coéquipier Ousmane Bagayoko qui marquera le second but. Un match à  rebondissement Ce score restera inchangé jusqu’à  la seconde période de jeu. Un débordement sur le coté gauche suivi d’une passe décisive de Abdoulaye Sidibé a été à  la base du 3ème but marqué de la tête par Bakari Coulibaly. Ce score de 3 à  1 sera réduit à  la 70ème minute du Match par Zeka. A. Ce 2ème but égyptien est arrivé quand les jeunes stadistes ont commencé à  jouer facile. Dans une atmosphère de jeu très tendue, Ousmane Bagayoko a soldé définitivement le score à  4 buts à  2. Quelle belle façon de revenir pour les Blancs de Bamako. Et ils sont restés vigilants pendant tout le match. Les stadistes ont donné l’image d’une équipe organisée capable de réagir à  n’importe que moment du match. La complicité des deux buteurs a joué gros dans cette victoire des stadistes Qualification pour la grande finale CAF Cette victoire des Stadistes les qualifie pour la finale de la coupe des confédérations africaines de football. Il faut rappeler que lors du match aller au Caire, le Stade a été tenu en échec par l’ENPPI d’Egypte. Les poulains de Djibril Dramé avaient donc les ressources nécessaires pour gagner le match de Bamako, devant une foule immense de supporters. Le Stade malien est resté premier de son équipe. l’équipe disputera en fin novembre, le match de la finale contre un club Algérien. La finale retour se disputera à  Bamako.

Stephen Keshi, selectionneur des Aigles :  » Nous allons nous améliorer « 

Du choix des joueurs à  la prestation de ces derniers en passant par l’animation de son dispositif tactique, le sélectionneur national des Aigles explique ses options. « Nous allons nous améliorer » promet-il. Les Echos : Comment expliquez-vous la prestation en demi-teinte de vos poulains face aux Ecureuils du Bénin ? Stephen Keshi : Il y a toujours quelque chose de positif ou de négatif à  retenir d’un match. Nous étions partis avec des intentions de gagner, d’o๠une option quelque peu offensive avec deux attaquants en pointe, en l’occurrence Kanouté et Samassa. Ces deux tout comme les autres étaient en forme au moment d’aborder ce match. Ils sont titulaires équipes respectives dans des championnats qui viennent de commencer. Les Echos : Qu’est-ce qui n’a pas marché dans ce dispositif ? S. K. : l’entraà®neur met en place un dispositif tactique. Il appartient aux joueurs de l’animer. Il y a donc eu un problème d’animation face aux à‰cureuils du Bénin à  partir du moment o๠on n’a pas joué et donné à  fond notre football. On n’avait des problèmes avec El Hadji Mahamane, Seydou Kéita et Adama Tamboura qui ne bougeaient pas. A partir du moment o๠les deux attaquants de pointe étaient quelque peu submergés, C’’est Seydou, qui brille avec le FC Barcelone, qui devait immédiatement intervenir. C’’était le cas de Bakary Soumaré au niveau de la bataille défensive. C’’est vrai que les Béninois ont bien tourné, mais ils ont toujours buté sur notre défense, sauf en fin de partie. Les Echos : Avez-vous le sentiment d’avoir été suivi par vos poulains ? S. K. : Pas totalement, car il y a eu toujours un problème de replacement. Sans fermer le jeu, on n’était obligé un moment d’amener un autre milieu défensif pour jouer avec Bakaye ; pousser Seydou devant. Mais ce dernier n’arrivait pas à  monter. En somme, nous n’avons pas eu l’appui nécessaire de la part de nos milieux. Les Echos : On vous reproche d’avoir sorti Mamadou Samassa qui pesait pourtant sur la défense adverse ? S. K. : Sur le terrain, Samassa était fatigué et ne faisait plus le travail de percussion qu’on lui avait demandé. Donc, il me fallait faire entrer un autre joueur. Je dis que l’animation nous a fait défaut. Frédéric Oumar Kanouté avait tout donné, mais il était finalement fatigué à  cause du jeûne. La vérité que les Maliens doivent savoir, C’’est que ces deux attaquants observaient le jeûne, et mieux si C’’était le contraire o๠le Mali avait égalisé, on aurait parlé autrement. Qu’ils sachent que ce n’est pas facile de jouer au Bénin. C’’est vrai que nous devons nous améliorer. Chaque jour, à  chaque rencontre, nous devons tendre vers l’amélioration technico-tactique. On joue donc sur la valeur des joueurs dans leurs clubs respectifs. Le Ghana n’est pas plus fort que nous seulement ils sont ensemble autour d’un objectif et je dis pourquoi pas la même chose ici. Rien n’est facile dans la division et C’’est dans la division au sein de la Fédération togolaise de football que le Mali a gagné son billet pour la Can-2008. Les Echos : Et cette séance de travail avec Malifoot ? S. K. : Je me félicite de cette action novatrice du nouveau bureau de la Fédération malienne de football. Il s’agissait de discuter sur les aspects techniques du match Bénin-Mali et les dispositions utiles au sein de l’encadrement pour la qualification à  la Can et le trophée 2010. J’ai aimé l’initiative, car il faut que les gens en face proposent pour qu’ensemble nous trouvions la clé à  nos problèmes. Propos recueillis par Boubacar Diakité Sarr

Meeting des Religieux au Stade du 26 Mars : Plus de 50 000 personnes présentes !

Apres la marche de protestation contre le code de la famille (adopté le 3 août),la communauté musulmane du Mali sous la houlette du conseil islamique, a décidé de ne plus célébrer les mariages à  la mairie. Parce que le mariage religieux a été dévalorisé au profit du mariage civil par le nouveau code. Voici le mot d’ordre donné par le président du Haut Conseil Islamique, Mahmoud Dicko lors du grand meeting au stade 26 mars ce samedi. C’’était dans un climat de tension, que s’est tenu le meeting des musulmans au stade du 26 mars. Le stade a refusé du monde, ce samedi, environ 50 000 fidèles musulmans sont venus des quatre coins de Bamako, pour prendre à  témoin l’opinion nationale, manifester leur détermination et indignation contre le nouveau code. Les femmes en voiles tenant leurs enfants au bras étaient assises devant les hommes sous le soleil. « Lahi lah illaha, Allah, Akbar ! » tels sont les slogans et les refrains des musulmans contre un code, qui selon eux, foule au pied les lois fondamentales de l’Islam.  » On ne célébrera plus le mariage civil à  la mairie ! » Dans sa déclaration Mahmoud Dicko a affirmé que ce code va à  contre courant des valeurs de société, culturelles, morales et religieuses. Il est tout simplement d’inspiration satanique. Arguant que l’article sur le mariage dans le code nouveau rend inutile le mariage religieux au profit du mariage civil. A cet effet il a appelé les musulmans qui sont à  majorité maliens (90 % de la population) à  ne plus célébrer leurs mariages à  la mairie. Avant de dire que désormais le mariage des musulmans sera célébré dans les mosquées avec une attestation délivrée par l’Imam. « Nous allons faire des attestations pour nos mariages célébrés devant l’Iman et Dieu à  la mosquée » a t-il déclaré. Cette information a été bien accueillie par les musulmans, excités à  tel point que certains d’entre eux brandissaient leur chapelet en l’air. Un intervenant appelé par les fidèles « chérif », s’est exprimé sur l’attitude des députés et qui laisse à  désirer. « Dans un pays ou 90 % sont musulmans, nos députés ont été achetés par le pouvoir, parce que nous savons tous que ce code vient de l’extérieur. » Un code considéré comme rejetant les valeurs religieuses du Mali Retraçant l’histoire du Mali, Chérif a rappelé qu’« avant l’arrivée des colonisateurs, nous avions notre culture, notre tradition, notre dignité, et notre religion, nous avons su garder ces valeurs sociétales. Aujourd’hui les « kafirs » (ennemis) députés ont voté cette loi contre leur peuple ». Les chefs coutumiers présents à  ce meeting par la voix de leur représentant n’a pas manqué à  déverser sa bile sur le code. « Après la contestation du texte, nous les familles fondatrices de Bamako (Niaré, Touré, Dravé) jugeons que ce texte atteint gravement nos valeurs sociétales et brave notre religion, nous ne l’accepterons pas ! » La jeunesse et les femmes mobilisées contre ce code La jeunesse, fer de lance de tout mouvement, a soufflé dans la même trompette que leurs parents en martelant qu’ils sont prêts à  prendre le devant contre l’application du code. Les femmes dont certains pensent que ce code les favorise, ont surpris le public en montrant leur indignation contre ce texte qui est purement satanique selon elles. « Il y a aucun code qui puisse mettre la femme plus à  l’aise que les sourates du Coran », a martelé Safiatou Dembélé Représentante des femmes musulmanes. Mohamed Kimbiri, connu pour son engagement et sa détermination pour la défense de la religion musulmane à  travers les médias du Mali, a répété une fois de plus que les députés ont trahi leur peuple. C’’est ainsi qu’il a appelé les fidèles musulmans à  croiser le fer contre le gouvernement pour que ce code soit renvoyé en révision avant promulgation. Les médias aussi fustigés A noter que l’Assemblée et l’ORTM sont dans le collimateur des musulmans. Et pour cause, selon Dicko Mahmoud, l’ORTM connu pour être la passion du service public est devenue la passion d’une minorité « nous avons voulu que l’ORTM publie notre bande d’annonce du meeting, et les responsables de cette structure ont refusé ». Ce qui a piqué la colère des religieux. Quant à  l’assemblée, les musulmans affirment que les députés ont cessé d’être les représentants du peuple mais plutôt des opportunistes au détriment du peuple. Calmer les esprits En conclusion Mahmoud Dicko président du Haut Conseil Islamique a calmé les esprits en conseillant aux fidèles musulmans de ne pas procéder aux barricades car « nous aimons notre pays mais nous aimons Dieu et son prophète » a –t-il conclu. Dieu merci, aucun incident n’ a eu lieu même si certains provoquaient les policiers chargés de veiller au contrôle de cette masse énervée. L’affaire est loin d’être terminée.

Le Djoliba AC remporte la 49è Coupe du Mali

Le Djoliba Ac a remporté ce samedi 22 aout la finale de la 49è édition de la coupe du Mali de football en battant son grand rival le Stade malien de Bamako 1-0; Le match s’est joué au stade Amary Daou de Ségou en présence du Premier ministre Modibo Sidibé, de plusieurs membres du gouvernement et du président de la Fédération malienne de football, Hammadoun Kolado Cissé. La ferveur des supporters du Djoliba AC était palpable tout au long du match. Ayant fait le déplacement depuis Bamako par dizaines de bus, il était normal que le Djoliba ne décoive pas leur espoir et il s’est concrétisé par un but de Lassana Diallo à  la 23è mn de jeu en 1ère mi-temps, plongeant le Stade dans l’incrédulité. Largement dominé en 1ère mi-temps, les joueurs du Stade ont laissé passer plusieurs occasions, et la possession du ballon était à  la faveur du Djoliba, équipe agressive sur le terrain et qui a ouvert le score en premier. En deuxième mi-temps, le Stade est décidé à  attaquer mais les occasions de but ne passent pas. Dans les tribunes, des joutes verbales féroces opposent les supporters des deux équipes. Le tam tam des Rouges ( le Djoliba) va crescendo comme pour encourager à  la victoire. Sur le terrain, les Rouges maintiennent leur défense et contrent les Blancs ( Stade Malien). Et puis à  la faveur d’une surprise, à  la 46è minute de la 2è mi-temps, le Stade égalise. Les supporters laissent exploser leur joie, mais quelques secondes plus tard, l’arbitre siffle Hors-jeu ! Déception. Le coup de sifflet final vient ensuite achever les Blancs, qui laissent échapper la Dame Coupe. Le Djoliba AC remporte ainsi son 19è trophée de Coupe du Mali sur 28 finales disputées depuis sa création et réalise ausi le doublé coupe championnat, le 5è de son histoire. Pour le Stade, la prochaine échéance, c’est la coupe de la confédération contre le club égyptien de Harass el Hodoud en match retour. A l’aller il ya une semaine, les stadistes avaient obtenu le point du nul (1-1). Le Stade malien occupe la 1ère place du groupe B de la coupe de la confédération. Pour le Djoliba AC, l’heure est à  la joie !

Djoliba AC- Stade Malien : une affiche historique

Le match de samedi est un moment fort pour les aficionados du football malien. Djoliba AC- Stade Malien, c’est une affiche qui promet toujours, autant pour l’adversité sur le terrain que les instances dirigeantes des deux parties. A chaque match ses réalités ! En effet, pour cette 49e finale de la coupe du Mali, le stade tentera d’arracher une 7e victoire face aux rouges. Tandis que Cheick Oumar Bathily et ses coéquipiers joueront pour une cinquième finale de la coupe du Mali face au Stade. Un match historique Qui des deux équipes emportera la rencontre de samedi ? C’’est la question qu’on se pose un peu partout dans les rues de Bamako et de Hérèmakono o๠sont basées les deux équipes. Pour répondre à  cette question, chacun des staffs techniques devra sortir la grosse artillerie. Psychologiquement le Stade part favori puisqu’il a remporté plus de finales face à  son adversaire. En 1961, les Blancs de Bamako emportent la première finale face au Djoliba 2-2 au premier match qui n’a pu départager les deux équipes. Une semaine après, le match rejoué voit le premier sacre du stade 2- 1. La deuxième finale en coupe du Mali opposera les deux équipes 14 ans après c’est-à -dire en 1975 ou le Djoliba arrache sa première victoire sur le score de 1-0. En 1979, le Djoliba signe sa deuxième victoire face aux blancs. 1983, Hérèmakono l’emporte sur un score de 1-0. l’année qui a suivi, le stade commence sa démonstration de force. Le tableau est bon pour les stadistes (1984 (3-1), 1985 (4-2), 1986 (2-1), 1988 (3-1) puis 1990 (1-0). Le Stade part favori de cette rencontre Il a fallu attendre 1998 pour que le Djoliba augmente le nombre de ses victoires à  quatre face à  son rival de tous les temps. Malgré cet écart de deux victoires en finales entre les deux équipes. Le Djoliba vient en tête de finales gagnées en coupe du Mali, 18 contre 17 pour les blancs qui tenteront tout pour égaler son adversaire. En 49 éditions, le stade a joué 24 finales dont 10 contre le Djoliba. Avec ses six victoires face aux rouges, le stade se considère t-il le poids lourd de la balance ? Et aussi le Djoliba qui bat le record de cette compétition se considère t-il le grand favori de cette finale de Ségou ? Autant de questionnements pour les milliers de supporteurs qui seront au stade Amary Daou. Une rencontre de géants Depuis la première édition de la coupe du Mali présidée par le Président Modibo Kéà¯ta en 1961, cette compétition a toujours bénéficié de la présence des chefs d’Etat. Pendant quelques années elle fut présidée par le général Moussa Traoré, puis par ATT en passant par le président Alpha Oumar Konaré. Pour la 49e édition C’’est le premier ministre Modibo Sidibé qui se rendra dans la cité des Balanzans. A la dernière minute, le Président de la République a décliné pour des raisons de calendrier.

Championnat national de football : le Djoliba AC s’impose

Les hyppo rouges de Bamako se sont imposés jeudi face au COB en final du championnat national de football de D1. Match très capital pour le COB, les poulains de Ibrim Diallo devaient écraser le Djoliba 5 buts à  zéro pour devenir champion 2009 de la compétition. Un rêve qui paraissait irréalisable puisque le Djoliba est détenteur du trophée à  l’issue de la saison 2008. Dans tous les cas, les rouges partaient favoris pour la rencontre. A la 25e journée ils empochaient 52 points contre 49 pour le COB. Un match très tactique La rencontre a été très riche en buts. Chacune des deux équipes voulait prendre le devant. D’entrée de jeu, Boubacar Dembélé ouvre le score dès la 3′ pour le COB. Sous la pression des supporters des rouges, Cheick Oumar Bathily et ses coéquipiers foncent et obtiennent l’égalisation dès la 9′ sur un but de Karim Sogoba. A la 28′, Janvier Abouta redonne confiance au Djoliba en signant le deuxième but. Le COB baisse les bras. Le Djoliba domine le match. Et à  une minute de la pause, Ousmane Diarra enfonce le clou en marquant le but de la victoire. A trois buts à  un, les poulains de Alou B Diallo, prennent un grand avantage sur le COB. A la reprise, le COB, tente de reprendre le match en main. Mais son adversaire se montre agressif et veut conserver ses buts. Le COB pousse, mais reste indéterminé face aux multiples occasions qui s’offrent à  lui. C’’est seulement à  la 62′ que Ismaà«l Diarra réduit le score. 3- 2 ce sera le score au coup de sifflet final. Ainsi, le Djoliba devient pour la deuxième fois consécutive champion du Mali de D1 de football. Un sacre à  fêter à  Hérèmakono, le QG du club. Un championnat riche d’enseignements Malgré sa défaite face au Djoliba, l’entraà®neur du COB, se félicite de la deuxième place. « Dès le début de la saison je savais mon équipe faible. Mais en tant qu’entraà®neur je ne pouvais pas le dévoiler et nous devrions aller jusqu’au bout », nous a confié Ibrim Diallo, entraà®neur du Club Olympique de Bamako. « J’avais un problème d’effectif. Tous la majeure partie de mes bons joueurs sont partis à  l’extérieur », a-t-il ajouté. Si dans les rangs du vice-champion 2009, on célèbre une performance malgré la nécessité d’un perfectionnement, chez les rouges, on fait la fête avec l’esprit de peut mieux faire. «Le championnat n’a pas été facile pour nous, parce que on avait la tête à  la coupe d’Afrique », a expliqué le coach du Djoliba. Dans l’ensemble, le niveau du championnat a été jugé satisfaisant par rapport aux années précédentes. Le jeu tactique, le jeu collectif, et quelques actions individuelles encourageantes meublent le tableau 2009 du championnat national de D1. Contrairement aux précédentes éditions, le suspens a perduré jusqu’à  la dernière journée, voir la dernière minute. Si par miracle le Djoliba se faisait écraser 5 à  0, le COB se hisserait à  la place du champion en titre. Et si le contraire se produisait, le COB allait descendre jusqu’en troisième place au profit du stade malien de Bamako. On peut donc dire que le Djoliba a bien joué pour la énième fois. Un sacre qui risque de se répéter si l’on s’en tient à  la confiance que le Président du Club Karounga Kéà¯ta a éprouvé jeudi à  la fin de la rencontre. Ce n’est pas fini. La saison se poursuit avec la coupe du Mali.

Phase finale de la coupe CAF : Le Djoliba échoue encore à la porte de la qualification.

La tâche n’était pas facile puisque le club devait refaire un retard de deux buts pour se qualifier. Jouer à  15h dans une température caniculaire faisait partie des stratégies pour renverser la situation. Malheureusement, les tirs ont but ont scellé le destin des Rouges.Comme les Blancs la veille, les Rouges ont ouvert le score depuis la deuxième minute par Janvier Abouta. Le Djoliba avait ainsi fait la moitié du travail puisqu’il devait marquer deux buts sans en encaisser un. Mais, la joie fut de courte durée car l’Entente Sportif de Sétif (ESS) obtint l’égalisation à  la 13e minute.Comme lors de la première mi-temps, les Rouges doublent la mise dès l’entame de la seconde période par Ousmane Cissé. Quelques minutes après, Janvier Abouta (passeur sur le second but) offre le 3e but aux milliers de supporters du Djoliba à  63e minute. «Un but splendide, un but extraordinaire…un beau but», a commenté le doyen Djibril Traoré de l’ORTM. A 3-1, les deux équipes étaient en égalité parfaite puis que l’ESS avait gagné à  Sétif (Algérie) par le même score. Pour renforcer la pression offensive, Badra Aliou Diallo fait entrer le vieux briscard Bréhima Traoré dit Bouramablen à  la place d’Ousmane Cissé, l’auteur du deuxième but du DAC qui termine la partie à  dix contre onze suite à  l’expulsion de Lamine Diawara. Les 90 minutes ont pris fin sur ce score de 3-1 en faveur du Djoliba. Il fallait donc recourir aux tirs au but pour départager les deux formations. Les Algériens se montreront les plus adroits en réussissant 4 tirs contre 3 au Djoliba qui quitte ainsi les compétitions africaines pour cette saison. Certes le Mali n’a pas réussi à  qualifier ces deux représentants. Mais, il faut reconnaà®tre que les Djolibistes ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour se hisser dans la phase de poule de la Coupe de la Confédération (CAF). Ils se sont défoncés pour établir la parité sur l’ensemble des deux matches. Hélas, la chance a tourné en faveur de l’Entente Sportive de Sétif aux tirs aux buts. Les Rouges sont éliminés, mais ils n’ont pas démérité. Ils ont surtout régalé le public d’un spectacle de très bonne facture. COMPOSITION DU DJOLIBA : Cheick Oumar Bathily, Kalilou Doumbia (Mahamane Mariko), Sékou Bagayoko, Lamine Diawara, Ousmane Cissé (Bréhima Traoré), Amadou Diallo, Issa Traoré, Ibrahim Bangoura, Nouhoum Kobena (Guimballablen Tounkara), Souleymane Dembélé et Janvier Abouta.

Tour de cadrage de la coupe CAF : IZK 1 – Stade 1 : le Nul de l’ espoir

En allant au Maroc, l’objectif de l’encadrement technique du Stade Malien de Bamako était de ne pas perdre au moins cette manche aller. Les camarades de Soumbeyla Diakité ont crû et ont ramené un nul d’un but partout. C’’est une équipe marocaine mal en pointe en championnat national de première division que le Stade Malien a affronté. Les hommes du président Mohammed Guertili sont parmi ceux qui cherchent à  se maintenir. C’’est pourquoi plusieurs joueurs titulaires ont été mis de côté. Lors du Match, C’’est le Stade qui se crée les premières occasions de but. Aboubacar Tambadou aurait pu ouvrir le score dans les minutes initiales. Mais à  chaque fois, les tirs de l’international étaient mal cadrés. l’Ittihad ouvre le score sur sa première remontée. Une combinaison entre l’attaque des marocains est conclue par Said Hammouni à  la 10e minute. La mauvaise appréciation de la balle de Issiaka Eliassou a été fatale aux visiteurs. Les stadistes prendront le jeu à  leur compte. La meilleure occasion nette de but est à  l’actif de Tambadou mais son tir ricoche sur Umoh Emmanuel. Le stade a fait l’essentiel du jeu même si les deux flancs de l’équipe à  savoir Abdoulaye Sissoko et Abdoulaye Sidibé n’ont pas répondu présent. A la reprise, l’encadrement technique de Khémisset opte pour la défensive. Jaoud Ben Jilali est remplacé par Mohammed Chihani pour renforcer son médian. Le Stade pousse et les marocains procèdent aux contres. A la 50′, Bakary Coulibaly sert Abdoulaye Sissoko dans la surface de réparation. Au lieu de tirer au but, le jeune stadiste se complique la tâche et tombe de lui-même. Le Stade aurait pu prendre deux autres buts n’eut été Soumbeyla Diakité. Il gagne deux duels contre Driss Belamri. Ce dernier avait pris la place du buteur du jour. Virevoltant, il oblige le Stade Malien de Bamako à  monter d’un cran. C’’est ainsi que l’encadrement technique du Stade Malien injecte du sang neuf. Ousmane Bagayogo est alors incorporé à  la place de Sissoko Abdoulaye. l’entraà®neur de Khémisset, Khalid Elmkhanetar effectue son troisième changement. Lamrabet Taoufiq remplaçe Ahmed Jahouh. Il a fallu attendre dans les arrêts de jeu pour que Aboubacar Tambadou permette au stade d’espérer dans quelques jours pour se qualifier. Sur une passe intelligente de ‘Bako’, un tir canon met les pendules à  l’heure. Cette égalité parfaite laisse aux blancs de Bamako un avantage certain d’accéder à  la phase. Il faut noter que le Stade Malien a toujours assuré sa qualification à  domicile dans cette compétition lucrative de CAF.