Affaire Kagnassi : Où est la vérité ?

Un contrat d’un peu plus de 69 milliards FCFA entre le ministère de la Défense du Mali et l’homme d’affaires malien Sidi Mohamed Kagnassi, pour la fourniture de matériel militaire, fait les choux gras de la presse. Et beaucoup, y compris des anonymes, veulent connaà®tre le fin mot de cette affaire. Sidi Mohamed Kagnassi, fils du milliardaire malien Cheikhna Kagnassi et qui a longtemps vécu en Côte d’Ivoire et vient d’être nommé Conseiller spécial du président IBK par un décret du 7 janvier dénonce une tentative de salir sa personne. A la rédaction du journaldumali.com, le supposé contrat de fournitures de matériel signé entre Kagnassi, en qualité de « directeur général » de la Guo Star SARL et le ministère de la défense avec la signature de Soumeylou Boubèye Maiga au bas, nous a été apporté par une source visiblement désireuse de connaà®tre le fin mot de l’histoire. : « Vous imaginez un tel contrat d’un montant aussi astronomique attribué à  un individu, alors que le pays se relève de la crise et qu’on clame partout que les caisses de l’Etat sont vides ? C’’est aller à  l’encontre de la bonne gouvernance et de la volonté de lutter contre la corruption… ». Du côté de la présidence, on affirme que ce contrat est un « faux ». Quelle légitimité aurait Sidi Kagnassy à  fournir du matériel militaire aux forces armées maliennes ?, s’interroge t-on. Du reste, des sociétés spécialisées sont plus habilitées à  fournir ce matériel qu’un homme d’affaires comme Kagnassi, dont la réputation en Côte d’Ivoire reste controversée… Le contrat en question porte sur 36 mois et fait état d’une première tranche d’environ 35 milliards et qui devrait être versée à  Sidi Mohamed Kagnassi courant 2015. La somme est tellement faramineuse que C’’est le journal qui le premier, a déclenché la polémique. Depuis, plus rien dans le quotidien d’informations qui n’a sans doute plus voulu ajouter à  la polémique. Malgré tout, la presse locale ne lâche pas convaincue, qu’il s’agit là  d’un marché de gré à  gré… Vrai-faux contrat Le contrat entre Sidi Mohamed Kagnassi, et la présidence est-il un faux ? l’hebdomadaire Jeune Afrique, qui consacre un article à  Kagnassi dans son édition du 23 au 29 mars, écrit : « Le principal intéressé jure n’avoir aucun lien avec Guo Star SARL, l’entourage du président affirme que ce contrat « est un faux » et au sein du corps diplomatique on dit ne pas avoir d’éléments confirmant ces accusations ». « Il semble que les gens aient voulu me salir », lâche Kagnassi… Reste que beaucoup demeurent convaincus que l’homme d’affaires, fin commercial, n’est pas totalement étranger à  cette affaire et pourrait avoir servi d’intermédiaire dans l’achat de matériel militaire au compte de l’Etat malien. « Il reste à  déterminer de façon précise le rôle qu’une société parallèle, logée à  même enseigne que la Guo Star SARL et qui appartiendrait à  Kagnassi, a joué dans ces achats de matériel militaire », indique une autre source. « Il y a beaucoup de spéculation dans cette affaire », estime un fonctionnaire proche de la Défense qui pense que Kagnassi à  défaut des 69 milliards, a peut être touché des commissions. Affaire à  suivre…

Cathy la Star prépare son 3è opus à Bamako

Cathérine Soumah alias Cathy la star est l’une des représentantes du rap guinéen. à‰nergique et engagée, elle a fait du rap sa meilleure arme pour dénoncer les travers de la société. Elle dénonce entre autres, la mauvaise gouvernance, les inégalités sociales et les abus de pouvoirs. Cathy la Star est également préoccupée par le sort de la femme sur le continent et dans son pays. Son premier album est une autoproduction et le deuxième a été produit par l’ONG Plan Guinée dont l’un des morceaux phare est « Scolarisation de la jeune fille ». Pourquoi Bamako pour son 3ème album ? « Depuis que J’ai commencé le rap, je ne suis pas encore allée ailleurs pour produire mes albums donc pour mettre une autre touche J’ai choisi Bamako » répond-elle. Pour Cathy la Star, ce troisième album intitulé « Mon C’œur ne bat plus » parle de l’actualité, de la société, bref un peu de tout.