Kabala à 35 % de taux de réalisation

La grande station de pompage qui devrait combler les besoins de la ville de Bamako à l’horizon 2018 sort doucement de terre. Les responsables de sa réalisation se disent confiants pour respecter les délais de livraison.

Elle est attendue comme la bouée de sauvetage des habitants de Bamako qui peinent dans la quête d’une fourniture stable en eau potable. Lancés en mai 2015, les travaux de construction de la station d’alimentation en eau potable de la capitale à partir de la localité de Kabala vont bon train. Selon le coordinateur du projet, l’ingénieur Mamadou Sangaré, la grande station de pompage d’une capacité de production de 300 millions de litres d’eau par jour, connait un rythme de construction soutenu. Elle est réalisée à ce jour à 35%, pour une consommation de délai de 40%.

Le projet est divisé en quatre phases, dont deux sont déjà en cours de réalisation depuis plusieurs mois. D’un coût total de plus de 172 milliards de francs CFA, la station de Kabala est financée par l’État du Mali et de nombreux bailleurs de fonds, et devrait être livrée fin décembre 2018. « C’est dire que la période de pointe de l’année 2019 trouvera son répondant en matière de fourniture d’eau potable dans la ville de Bamako », se réjouit le coordinateur Sangaré. Par ailleurs, les travaux de construction de deux réservoirs d’une capacité cumulée de 20 millions de litres d’eau potable par jour sont en cours à Bacodjicoroni Golfe. Il faut noter également la pose de 13 km de conduites de transfert sur financement de la Banque mondiale. À cela s’ajoute la pose de 207 km de réseaux primaires et secondaires sur la rive droite qui est en cours de réalisation. Pour les responsables de la SOMAPEP, société en charge du patrimoine de l’eau, l’optimisme est de mise, même si quelques difficultés d’ordre administratif subsistent encore. « Aucun retard ne sera toléré dans la mise en œuvre du projet », rappelle-t-on au ministère de l’Énergie et de l’Eau. Au bonheur des populations de Bamako et Kati qui attendent cette réalisation, qui devrait couvrir la totalité des besoins actuels.