Mali – Réorganisation stratégique des FAMa : Quels résultats ?

En novembre 2019, après une série d’attaques terroristes ayant causé la mort de plusieurs dizaines de militaires et des pertes importantes en matériel, les Forces armées maliennes avaient procédé à une réorganisation stratégique, en abandonnant  les postes les plus éloignés et les plus exposés pour se regrouper sur des places plus fortes. Près de six mois après, cette tactique semble moins  payante que prévue.

« Dans un souci de reconsidérer notre posture opérationnelle sur le terrain, les unités isolées vont être regroupées en points d’appui et centres de résistance », justifiait le Chef d’état-major général des armées, le général de division Abdoulaye Coulibaly, en précisant que cette décision s’inscrivait dans l’exécution d’un nouveau concept d’opération qui visait à mieux adapter la stratégie à la menace des terroristes et autres narcotrafiquants.

Ainsi, le 9 novembre 2019,  les postes d’Anderaboukane et d’Indelimane avaient replié sur Ménaka et celui de Labbezanga sur Ansongo. D’autres unités avaient suivi.

Libre champ pour les djihadistes ?

Tout au long de ces derniers mois, les bilans des attaques n’ont pas toujours été en faveur des FAMa qui, tout en neutralisant certains groupes armés terroristes, continuent de perdre des hommes sur les différents fronts.

Dans les tout premiers jours après le repli stratégique, des attaques meurtrières avaient été perpétrées. Le 18 novembre 2019, une patrouille avait été attaquée à Tabankort, dans la région de Gao, occasionnant la mort de 24 militaires. 29 autres furent blessés et il y eut des dégâts matériels. 17 terroristes avaient été tués.

Deux jours plus tôt, les FAMa avaient  mené une offensive à Mondoro. Elle avait permis de neutraliser 9 terroristes sans aucune perte dans les rangs des militaires.

« Le repli tactique des FAMa ne devait pas durer plus de deux mois. Malheureusement, il a pris beaucoup de temps et les djihadistes ont également changé de stratégie, en perpétrant des attaques de gauche à droite, vers Kayes et Koulikoro », relève Mohamed Abdellahi El Khalil, spécialiste des questions de sécurité sociale et sécuritaire au Sahel.

« À Gao, il y avait un nouveau camp qui était sur la route des narcotrafiquants. Mais, quand l’armée s’est repliée, les terroristes ont eu le champ libre et ils se sont implantés. Ils ont eu l’opportunité de ramener les moyens nécessaires en hommes et en armements pour perpétrer des attaques », fait-il remarquer.

Pour lui, les résultats du réajustement stratégique des FAMa ne sont pas à hauteur de souhait.

Germain KENOUVI

Orange Mali: une nouvelle stratégie pour une meilleure marque

Le groupe Orange change désormais de slogan. La traditionnelle signature à  la fin de chaque page publicitaire d’orange Mali qui était, « la vie change avec Orange » a laissé place à   » vous rapprocher de l’essentiel » depuis hier mardi 9 février. L’information a été donnée lors d’un point de presse organisé dans la salle de DFA Communication. Selon Madame Anouk Bertucat, Directeur Marketing d’orange Mali, ce changement répond aux ambitions du groupe Orange, « être plus proche des clients », a t-elle dit. C’est dire que le Mali n’est pas le seul a adopté cette nouvelle stratégie de communication. Au Sénégal et en Côte d’Ivoire le changement est effectif depuis la semaine dernière. En effet, c’est aussi en prélude, à  la célébration du 10ème anniversaire d’Orange Mali, que le groupe a lancé sa nouvelle identité de marquer pour mieux se recentrer sur l’expérience client. En droite ligne du plan stratégique, «Essentiels 2020», l’opérateur lance six nouvelles thématiques dans le but de faire vivre à  chacun de ses clients une nouvelle expérience. Pour Anouk Bertucat, l’objectif est de permettre au client de se connecter à  ce qui est essentiel pour lui. Les thématiques sont, famille, fun, travail, argent, service et bon plan. Cependant, il faut rappeler que le logo au design unique, reconnaissable dans le monde entier ne change pas. Orange offre par contre un nouveau mode de communication.

La Banque mondiale prépare une nouvelle stratégie pour le Mali

Selon Johannes Hoogeveen, responsable pour la préparation du diagnostic pour le Mali, «l’objectif des consultations sur le Diagnostic Systématique Pays (DSP) est d’aider le Gouvernement à identifier les opportunités, les contraintes, les défis, les risques et les priorités. Ces consultations permettront une meilleure compréhension des enjeux majeurs du développement, en rapport avec le contexte actuel du Mali. Elles aideront également à identifier les domaines où l’appui du Groupe de la Banque mondiale aurait le plus d’impact». Outre l’exécutif malien, les universitaires, les organisations de la société́ civile, les associations de femmes et de jeunes, le secteur privé et les partenaires au développement prendront part aux travaux. Pour la Banque mondiale, il s’agit de recueillir les points de vue de ces divers groupes représentatifs sur les opportunités de réduction de la pauvreté au Mali et sur les façons d’en tirer les plus grands bénéfices. «Nous venons à  l’écoute de tous les acteurs du développement au Mali afin de tenir compte de leurs préoccupations, et des priorités qui émergeront de ces consultations menées conjointement avec les Autorités, pour élaborer notre cadre de partenariat-pays pour le Mali. Au-delà  de ce que nous faisons déjà , il s’agit pour nous d’un exercice qui nous permettra de mieux soutenir les efforts du Mali pour son émergence et sortie de la crise», a expliqué Paul Noumba Um, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Mali. Les consultations concernent divers domaines à  savoir: l’agriculture, le développement du secteur privé, le capital humain, la sécurité, la gouvernance, etc. Les enseignements tirés serviront à préparer un nouveau Cadre de Partenariat avec le Mali.

« Mali Numérique 2020 » : l’avant-dernière étape du challenge

Après avoir planché pendant quatre mois sur la Politique nationale des technologies de l’information et de la communication, et s’être s’inspiré des meilleures pratiques existantes en Afrique et dans le monde, le groupe d’experts mandaté par le ministère de l’économie numérique de l’information et de la communication (MENIC), soumet ses propositions à  l’Atelier national de validation qui se tient ce jeudi et vendredi au CICB. Il a été demandé aux experts de définir les axes stratégiques du développement durable de l’économie numérique à  l’horizon 2020. l’ouverture des travaux a été présidée par le Premier ministre Moussa Mara, qui avait à  ses côtés, le ministre de la communication Mahamadou Camara et les représentants de la Banque mondiale et du PNUD au Mali. Au cours de cet atelier participatif, les intervenants vont élaborer un plan d’actions, évaluer et définir les valeurs des indicateurs à  atteindre d’ici 2020. Faire du Mali un Hub technologique en Afrique de l’Ouest Mali Numérique 2020 a été construit autour d’une vision et des ambitions claires pour positionner le Mali comme un des Hub technologiques en Afrique de l’Ouest. Il s’agira de faire du numérique, un vecteur du développement humain durable, une source de productivité et de valeur ajoutée pour les autres secteurs économiques et pour l’Administration Publique, etc. En s’appuyant sur le numérique, le Mali veut atteindre les objectifs du millénaire pour le développement à  l’horizon 2020. Pour le MENIC, ce rêve est possible parce que le Mali regorge de talents, d’expertise. Il y aussi un engagement fort du secteur privé et une réelle volonté politique a affirmé M. Camara. Il a insisté sur le suivi de la stratégie dans la durée. Le plus dur, selon lui est l’exécution et la recherche de financement pour l’accompagner. Le Premier ministre a, pour sa part, rassuré le ministre que la stratégie sera mise en œuvre. Elle aura un impact en termes de gouvernance et de progrès pour les Maliens, a-t-il souligné. l’e-gouvernement doit être une nécessité, et l’on doit doter les administrations centrales de moyens de communication, (vidéo conférence, etc.) a ajouté le Chef du gouvernement. Le projet final qui sortira de cet atelier, sera soumis au gouvernement pour adoption. Des projets TIC innovants A l’issue des différentes communications, des projets dans le domaine des technologies ont été présentés au public. Le concepteur de YUV Smart, Aliou Yattassaye a présenté le prototype de la tablette qu’il est en train de développer. Dans le domaine du mobile banking, Ibrahima Kanté a expliqué le fonctionnement de LEMONWAY. Grâce à  ce service, les clients ont la possibilité de faire des opérations (dépôts et retraits d’argent) à  partir de leur téléphone portable quel que soit l’opérateur télécom. Son utilisation nécessite l’ouverture d’un compte dans une agence de la Banque internationale pour le Mali (BIM) ou chez des distributeurs agrées Lemonway. L’on peut payer directement avec le téléphone chez ceux qui disposent du terminal Lemonway comme à  la la pharmacie ou au restaurant par exemple. Basé sur le concept du marketing relationnel, Lemonway ambitionne de créer 100.000 emplois au Mali. Pour le moment 100 emplois sont créés indique M. Kanté. Une autre innovation, c’est celle de Mamadou Sidibé. « Lenali » selon son concepteur est une sorte de Viber à  la malienne et développée pour tout type de mobile. Il veut connecter les Maliens et amis du Mali partout o๠ils se trouvent. Dans la catégorie Projet senior, Mamadou Diallo a parlé de son ordinateur « Limmorgal » (calculateur, en langue peulh). Il est doté du logiciel libre « Ubuntu », d’une carte flash qui sert de disque dur, d’un clavier et d’une souris. Selon M. Diallo, la machine a été conçue avec du matériel simple et relativement bon marché. Un boitier installé à  l’arrière de l’écran contient tous les accessoires et terminaux de commande. Il peut fonctionner à  l’énergie solaire grâce à  sa faible consommation.

Les urgentistes de l’économie africaine

Une demi-douzaine d’années de sensibilisation intensive, adossée à  d’intéressants chiffres de la croissance, ont permis de tourner les radars des décideurs économiques mondiaux vers l’Afrique. Ce ne fut facile tant les perceptions ont la peau dure. La dernière conférence annuelle de Bank of America-Merrill Lynch, le 28 janvier à  Paris, n’a pas cité une seule fois l’Afrique… Mais les analystes ne marqueront pas de temps d’arrêt pour digérer ces premiers résultats, car un phénomène se fait jour : l’entrée en scène de nouveaux « spécialistes des marchés africains ». Les nouveaux experts de l’Afrique Des stratèges aux rapaces, en passant par les bras cassés, et ceux qui ont échoué en Asie, en Amérique et en Europe… ils sont nombreux à  se ruer sur l’Afrique, « continent de tous les possibles », « nouvelle frontière de la croissance mondiale », « marché vierge», etc. Ces nouveaux « experts de l’Afrique » vous accompagnent sur le continent, depuis leur smart phone, grâce au génie de Google Actualité, au grand désarroi de leurs clients. Mais pour combien de temps ? « Le mensonge donne des fleurs, mais pas des fruits », prévient la sagesse africaine. 50 ans pour atteindre la puberté l’Afrique a attendu cinquante ans pour atteindre sa puberté économique. On ne traverse pas plusieurs décennies d’esclavage pour se faire avaler par des opportunistes à  la petite semaine. C’’est principalement pour cette raison qu’une certaine Afrique restera dangereuse pour les personnes physiques et morales qui estiment qu’il faut puiser en Afrique parce que la corde est au puits… La dure réalité du terrain, ou plutôt la destruction créatrice de Schumpeter, à  la sauce malawite, leur rappellera toujours que « celui qui désire la pluie doit aussi accepter la boue ». Ils ne traitent que l’urgence Aujourd’hui, les gardiens de l’économie africaine existent. 7j/7, ils répondent aux demandes de notes de conjoncture, d’études de marché, de due diligence, de recherche de partenariats ou de lobbying international. A quoi les reconnait-on ? Ils ont les racines africaines, la rigueur allemande, le soft power étasunien et la puissance de travail des ouvriers chinois. Ils ne traitent que l’urgence. Ils ont œuvré pour que l’Afrique soit aujourd’hui le centre des attentions mondiales. «Si tu vois une tortue posée sur un mur, C’’est qu’on l’a posée là », disent-ils. N’allez pas les distraire Leur capacité à  traiter efficacement les dossiers africains n’attire pas que les clients sérieux. Elle attise aussi la convoitise des nouveaux « experts » cités plus haut. Mais «Si tu lèches la langue du lion, il te dévore», avertissent les Massaà¯. En français facile, on paraphrasera l’avertissement du professeur Ababacar Mbengue, Ancien de HEC Paris et Agrégé en sciences de gestion, dans son propos du 1er mars 2014 : « ne venez pas nous distraire. Malgré l’humilité, il y a ici des experts pointus et reconnus, chacun dans son domaine. On ne nous la raconte pas. »

Buyoya : « Le secrétariat technique, une locomotive pour la Stratégie intégrée pour le Sahel »

La cérémonie d’ouverture a été marquée par des allocutions introductives prononcées par M. Pierre Buyoya, Haut Représentant de l’UA pour le Mali et le Sahel, M. Said Djinnit, Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, et M. Cheickh Oumar Diarrah, le Ministre malien pour la Réconciliation nationale et du développement des régions du nord. Dans leurs mots introductifs, les trois officiels ont donné des orientations stratégique à  leurs collaborateurs ainsi qu’aux autres membres du Secrétariat technique, qui ont continué les travaux après cette session d’ouverture. A l’entame de la réunion, les experts ont révisé le cahier des charges du secrétariat qui se veut être une structure souple, simple et dynamique. A cet égard, M. Pierre Buyoya a suggéré que le secrétariat technique soit «une locomotive pour la coordination des stratégies Sahel des différentes organisations» dans la mesure o๠il est chargé de cartographier toutes les stratégies et les initiatives destinées au Sahel en vue de mutualiser et de coordonner les efforts. Le Secrétariat sera chargé de perpétuer la dynamique positive en faveur du Sahel, maintenir la mobilisation, y compris des ressources, afin de répondre aux défis de sécurité, de gouvernance et de développement auxquels le Sahel est confronté. Comme l’a indiqué l’ambassadeur Saà¯d Djinnit, lors de la cérémonie d’ouverture, «nous devons faire mieux et faire vite, aller loin » pour transformer le destin des populations du Sahel. Etant donné que le Mali assure la présidence de la plate-forme de coordination ministérielle, pour une période de deux ans, le plan de travail du Secrétariat technique inclura également l’appui a la mise en œuvre des éléments de la feuille de route de la présidence malienne. Lors de la cérémonie d’ouverture, M. Cheick Oumar Diarrah, président en exercice de la plate-forme ministérielle, a annoncé que cette feuille de route sera disponible avant avril 2014 à  la prochaine réunion de la plate-forme de coordination. Pour rappel, le secrétariat technique est co-présidé par les nations unies et l’Union africaine. En plus de ces deux organisations, il est exclusivement composé des organisations suivantes : la Banque Mondiale (BM), la Banque africaine de développement (BAD), la Banque islamique de développement (BID), l’Union européenne (UE), l’Organisation de la coopération islamique (OCI), l’Union du Maghreb Arabe (UMA), la Communauté économique des à‰tats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC) et la Communauté des à‰tats sahélo-sahariens (CEN-SAD).

Ban-Ki Moon à Bamako: sécurité au Sahel au menu

Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies est à  Bamako pour une visite de deux jours. Il est accompagné d’une délégation de haut niveau comprenant le président, du groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, le Commissaire au développement de l’Union européenne, Andris Piebalgs, et le président de la Banque africaine de développement, Donald Kaberuka. La visite du Secrétaire général s’inscrit dans le cadre d’une tournée dans la région du Sahel afin de discuter de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel avec les représentants des pays de la région. La délégation a rencontré le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keita ainsi que les membres de son gouvernement et a échangé sur les questions sécuritaires, humanitaires et la mise en place d’un mécanisme de coordination de l’action à  mener au Sahel. « Ce que je suis venu vous dire, c’est que nous sommes à  vos côtés. La communauté internationale est solidaire des Sahéliens. Nous devons dépasser les frontières institutionnelles et soutenir à  l’échelle de la région les initiatives portant sur la situation politique, la sécurité, le développement, l’aide humanitaire. C’est maintenant qu’il faut agir », a déclaré M. Ban lors de la rencontre avec les autorités maliennes. « Nous sommes déterminés à  collaborer avec les gouvernements de la région et les organisations régionales et sous-régionales pour régler les problèmes de la région. Nous sommes déterminés à  collaborer avec les gouvernements et les institutions pour aider le Sahel, une terre dévastée par la sécheresse. Ensemble nous pouvons changer ce tableau. Nous pouvons vous aider à  progresser plus vite. Le Sahel peut avancer et avancera si seulement il reste uni », a ajouté le patron de l’ONU. Dans son discours, le président malien a affirmé que son pays était « résolument engagé à  jouer son rôle », en soulignant la nécessité d’actions concertées pour faire face aux menaces au Sahel. Cette visite au Mali sera également l’occasion pour le Secrétaire général de constater le travail effectué par la Minusma depuis son établissement en juillet dernier.

Blackberry, la nouvelle stratégie ne devrait pas enrayer sa chute

Le projet de BlackBerry d’abandonner le marché grand public pour se concentrer sur les entreprises et les administrations – ses clients historiques – est largement vu comme étant une manœuvre désespérée qui, selon les spécialistes du secteur, ne fera qu’accélérer la chute du groupe canadien. Le changement de stratégie et la restructuration radicale de la société crée des inquiétudes sur sa viabilité. L’incertitude pourrait bien inciter certains de ses partenaires et de sa clientèle professionnelle et particulière à  délaisser son système. « C’est l’image qui compte et si la confiance des clients et fournisseurs continue de baisser, le montant de la trésorerie que l’entreprise aura au bilan n’y fera rien. Les choses iront de plus en plus mal », estime Deepak Kausha, trader chez GMP Securities. Le fabricant canadien de Smartphones – mis en difficulté par la concurrence de l’iPhone d’Apple et les appareils utilisant le système d’exploitation Android de Google – a annoncé vendredi de lourdes pertes et une sévère réorganisation de ses activités, avec la suppression de 4.500 emplois, plus du tiers de ses effectifs. (voir ) En réponse aux questions concernant sa nouvelle stratégie, BlackBerry a déclaré dimanche que la société apporterait des détails lors de la publication de ses résultats définitifs du deuxième trimestre de son exercice, prévue le 27 septembre. Vendredi, son directeur général, Thorsten Heins, a dit que ce changement de stratégie vers les entreprises s’appuyait sur la renommée du groupe en termes de fiabilité et de sécurité. « Les spécialistes de la sécurité et les entreprises savent que la grande référence pour les appareils mobiles est BlackBerry, » a déclaré le groupe canadien dans un communiqué. BASE D’ABONNà‰S ENCORE IMPORTANTE MAIS EN BAISSE BlackBerry a encore une base d’abonnés importante – 72 millions d’utilisateurs dans le monde fin juin – mais elle est en baisse par rapport aux 76 millions trois mois auparavant. Le groupe a beaucoup misé – sans grand succès jusqu’à  présent – sur son nouveau smartphone Z10 à  écran tactile, le premier à  fonctionner sur son système d’exploitation Blackberry 10. Deepak Kaushal de GMP estime à  environ trois millions le nombre de smartphones qui prennent la poussière chez les distributeurs. Le groupe a annoncé 3,7 millions de BlackBerry vendus au deuxième trimestre à  des utilisateurs finaux. « Je ne comprends pas pourquoi ils devraient continuer à  s’adresser du tout au marché des particuliers, étant donné qu’Apple et Samsung dominent ce segment », note Ross Healy, gérant de portefeuille chez MacNicol

Changements climatiques : Le Mali se dote d’une stratégie d’action

Ce sont deux documents en un que les acteurs du secteur étaient invités à  examiner et approuver lors du séminaire de validation qui s’est déroulé ce jour à  l’Hotel Azala௠Salam de Bamako. La rencontre qui a été présidée par le Ministre de l’environnement et de l’assainissement a réuni une centaine de participants. Elle leur a parlé de découvrir la dernière mouture des documents de politique et de stratégie nationales qui devront être les fils conducteurs des action menées par le Mali pour faire face efficacement aux changements climatiques et à  leurs conséquences sur l’environnement, l’agriculture ou encore la santé des hommes et des animaux. Le projet « Stratégie Nationale Changements Climatiques Mali (SNCC Mali) » a été mis en œuvre par le Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, à  travers l’Agence pour l’Environnement et du Développement Durable (AEDD) avec l’appui de la coopération norvégienne et le Projet d’Appui à  la Politique Environnementale. Il avait pour but de permettre au mali d’élaborer, de manière participative et consensuelle, une Stratégie Nationale Changements Climatiques et un Plan d’Actions National Climat intégrant les actions principales devant être menées dans les années à  venir. C’’est un bureau de consulting international EcoSecurities assisté d’un consultant national qui a été chargé de la mise en œuvre de ce projet. Un audit des politiques existant au Mali dans le domaine, ce qui a permis de définir les nouvelles orientations pour une meilleure prise en compte de ces questions de Changements Climatiques. La finalisation de la Politique Nationale sur les Changements Climatiques a, quant à  elle, été menée par l’ONG MaliFolkeCenter pour le compte de l’AEDD et de l’Alliance Globale CC. La rencontre de ce jeudi a permis aux participants de débattre dans le détail et de réfléchir sur comment réussir la mise en œuvre efficiente de ces outils. Pour le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, le Pr Tiémoko Sangaré, ces documents sont le premier pas essentiel pour que le Mali puisse prendre de l’avance et ainsi mieux s’adapter et se protéger face aux changements climatiques.

Banque Mondiale, une nouvelle stratégie pour l’Afrique

Lors de la conférence de lancement tenue lundi 13 au Pôle Universitaire Amadou Hampaté Bah en présence de plusieurs membres du gouvernement, le ministre Bouaré, en charge de l’économie, a rappelé l’importance de cette semaine du partenariat. Elle offre, dit-il, « l’opportunité aux participants, venus de plusieurs horizons (experts de l’économie, chercheurs, universitaires, etc.) de réfléchir aux opportunités de la croissance au Mali et en Afrique ». La semaine de partenariat Mali-Banque mondiale consacre en effet une série d’évènements qui porteront sur la présentation et la discussion en détail de la nouvelle stratégie de la banque mondiale pour l’Afrique intitulée «Â Africa’s future and Word bank support to it » (l’avenir de l’Afrique et le soutien de la Banque mondiale), la revue 2011 de la performance du portefeuille des projets et programmes financés par la banque mondiale au Mali, la présentation et la discussion des notes de politique sur la croissance au Mali et enfin des études analytiques sur le changement climatique et sur les filets sociaux au Mali dans le cadre de la protection sociale. Le choix de ces thématiques n’est nullement fortuit, comme l’a expliqué le Directeur des opérations pour le Mali, la Guinée, le Niger et le Tchad, M. Ousmane Diagana. Selon lui, ces thématiques représentent les enjeux les plus cruciaux pour le développement équilibré du Mali. Le Mali : 3ème pays bénéficiaire des financements de la Banque mondiale en Afrique de l’Ouest Le partenariat entre le Mali et la Banque mondiale s’est singulièrement renforcé au cours des dernières années, constate M. Diagana. Qui cite comme preuve la réussite en juin 2010 des travaux à  Bamako de la 2ème phase de reconstruction des ressources de l’Association internationale de développement (IDA), et l’érection du Bureau de Bamako en Bureau régional couvrant 4 pays en 2011(la Guinée Conakry, le Niger, le Tchad et le Mali). Au delà  des symboles, poursuit le directeur des opérations au Mali, le pays bénéficie d’un soutien technique et financier de l’institution bancaire. Un soutien en constante progression si l’on sait qu’au titre de la seule année budgétaire 2011 (qui s’achève le 30 juin prochain) le Conseil d’administration de la banque a approuvé des conventions de financements nouveaux de l’ordre de 180 millions de dollars, soit près de 90 milliards de francs CFA, dépassant de 22% l’enveloppe initialement prévue pour le Mali. En conséquence, les engagements en cours au titre du portefeuille au Mali avoisinent aujourd’hui les 900 millions de dollars. Ce qui classe le Mali en 3ème position parmi les pays de l’Afrique de l’ouest bénéficiaire des financements de l’IDA, après le Nigéria et le Ghana. 2011 : une année charnière 2011 est une année charnière à  plusieurs égards pour le directeur des Opérations de la Banque mondiale au Mali. Elle marque notamment l’arrivée à  terme de la mise en œuvre du précédent cadre stratégique de croissance et de réduction de la pauvreté, CSCRP, mais aussi celle de la stratégie d’assistance pays conçue par la Banque endossée par le CSCRP. La cérémonie d’ouverture des travaux de cette Semaine de partenariat Mali-Banque mondiale a été également par la présentation du document de dissémination de la stratégie de l’Afrique en matière de croissance. Il met en relief les avancées notables enregistrées par les pays africains en matière de croissance (une augmentation de 6% de son produit intérieur brute, PIB). Cependant, constate le document, de nombreux défis restent à  relever. Ces défis, précise M. Shanta Dejaravan (économiste en chef auprès de la banque mondiale) sont liés à  la faiblesse du capital humain (niveau bas de scolarisation, de couverture sanitaire, etc.), les problèmes de gouvernance, (la corruption, les conflits armés, etc.), les défis du changement climatique, le sous-emploi (7 à  10 millions de jeunes envoyés chaque année dans le marché du travail), la faible compétitive, le manque crucial d’infrastructures, etc. Quant à  la stratégie arrêtée par la Banque mondiale, elle repose sur les deux pilliers que sont compétitivité-emploi, et vulnérabilité-résilance, qui s’appuie sur le fondement de la bonne gouvernance. Ces point seront détaillés dans un prochain article.

Aménagement des zones industrielles du Mali : le PDG d’AZI SA à cœur ouvert

Les Zones Industrielles, facteur incontestable de développement Au nombre des sujets à  l’ordre du jour des conférences tenues les 7, 8 et 9 décembre derniers, figurait en bonne place l’exposé du président directeur général de l’Agence pour l’aménagement des zones industrielles. Cette présentation qui portait sur la stratégie d’aménagement des zones industrielles a suscité beaucoup d’intérêts chez l’assistance. De sa présentation, il a justifié le contexte de l’aménagement des zones industrielles qui, selon lui, est de nature à  favoriser un développement durable pérenne des territoires en intégrant les dimensions économique, environnementale et sociale. Ainsi, indique-il, les opérations d’aménagement ont un triple rôle en facteur du développement. A savoir, le facteur de transformation des produits agricoles, le facteur de production (fourniture d’énergie, transport des biens et des personnes, télécommunication). Aussi, les opérations d’aménagement sous tendent le facteur fourniture des services de base (eau potable, assainissement et voirie). Les objectifs généraux de l’amenagement des zones industrielle sont essentiels, car consistant d’une part, à  mettre en place des infrastructures de base au service de l’investissement et de la croissance, et d’attirer les investisseurs nationaux et internationaux, tout en facilitant l’installation des unités industrielles pour la transformation des produits locaux, d’autre part. Toutes les villes du Mali devraient disposer d’une zone industrielle Par ailleurs, Monsieur Traoré n’a pas fait économie des objectifs spécifiques assignés à  sa structure. Ces derniers, il faut le dire, concernent essentiellement la délimitation, le bornage et l’immatriculation. Sans oublier l’élaboration des plans d’aménagement et la recherche des sources de financement des travaux de viabilisation. Cela conduit, bien entendu à  l’exécution des travaux de viabilisation par la fourniture des services de base (eau potable, électricité, télécommunication, assainissement et voirie) et l’attribution des parcelles viabilisées.Dans l’étude de cas par lui fait sur la zone industrielle de Dialakorobougou, il ressort que ce site, d’une superficie de 200 ha, est issue du schéma du District de Bamako. Après les travaux de délimitation, de bornage et d’immatriculation, son plan d’aménagement a été adopté en juillet 2003. Notons que parmi les 82 schémas d’aménagement d’urbanisation (SDAU) adoptés en Conseil des Ministres, un groupe est projetée comme zone industrielle. C’est pourquoi, toutes les villes du Mali ont été dotées d’un schéma d’urbanisme et dispose d’une zone industrielle. Pour le moment, l’Agence pour l’aménagement des zones industrielles a officiellement amorcé les chantiers de 3 zones industrielles, à  savoir, Dialakorobougou, Ségou et Kayes. Le programme s’étendra certainement sur les autres villes du pays.