Covid en Namibie : l’Etat serre la vis jusqu’au 31 juillet

Le président namibien, Hage Geingob, a prolongé l’application des mesures restrictives face à l’explosion des contaminations dans son pays.En Namibie, le nouveau coronavirus se propage à une vitesse folle. Ces deux dernières semaines, près de 19.000 infections ont été enregistrées. Avec 20 % des cas recensés durant cette période, la région de Khomas, où se trouve la capitale Windhoek, est la plus touchée.

Dans un discours à la nation, prononcé ce jeudi, le chef de l’Etat namibien a déclaré que ces « indicateurs clés » justifient la prolongation de 16 jours des mesures de lutte contre la Covid-19. Cette décision prend effet à partir de ce soir à minuit.

A ce jour, la Namibie a franchi la barre des 100.000 cas qui ont causé plus de 2000 décès. Pour inverser la tendance, un couvre-feu est instauré de 21 heures (heure locale) à 4 heures du matin, la limite des personnes pouvant participer à un rassemblement public fixée à dix et les entrées et sorties sont réglementées dans l’axe Windhoek-Okahandja-Rehoboth.

Récemment, la Belgique a offert 125.600 masques à la Namibie. Ce pays de l’Afrique australe avait exprimé ce besoin à travers le Mécanisme européen de protection civile dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

Af’Sud : Ramaphosa poursuit ses consultations pour résoudre la crise

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a rencontré mercredi les dirigeants des partis politiques afin de tenter de mettre fin au cycle de violences qui a tué 72 personnes dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng.M. Ramaphosa consulte les différents acteurs politiques afin d’élaborer une réponse à l’échelle nationale aux violences, aux pillages et aux destructions de biens qui ont entraîné l’arrestation de plus de 1200 personnes dans ces deux provinces.

 Le chef de l’Etat a rencontré les chefs religieux des différentes communautés confessionnelles. Selon lui, les leaders ont exprimé leur soutien aux efforts du gouvernement pour ramener la stabilité dans un certain nombre de régions touchées par la révolte populaire, y compris dans les deux provinces.

 Il s’agissait des dernières consultations avec les différentes parties prenantes qui ont débuté lundi, avec une réunion entre les ministres et les chefs d’entreprise sur la situation dans le pays.

Mardi, M. Ramaphosa a présidé une réunion du Conseil national de sécurité afin d’évaluer l’évolution de la situation dans le pays et de coordonner la réponse sécuritaire du gouvernement face à la criminalité généralisée.

 Le pays a déployé 2.500 soldats durant ces émeutes pour aider la police à ramener l’ordre dans les grandes villes. Le nation arc-en-ciel  traverse depuis six jours une crise sociétale multiforme aggravée par la crise sanitaire. Elle s’est matérialisée par des manifestations violentes et des scènes de pillages de magasins dans les grandes villes du pays.

Coupe Cosafa : le Sénégal file en demies

Les Lions ont arraché leur ticket pour le dernier carré de cette compétition de l’Afrique australe en battant, ce mercredi en Afrique du Sud, le Malawi sur le score de deux buts à un.Avec cette troisième victoire de suite, la sélection sénégalaise, entraînée par l’ancien international Joseph Koto, termine en tête du groupe B. Pour le compte de la dernière journée de la phase de poules, le Sénégal a vaincu le Malawi grâce à un doublé d’Abdou Diop (11′ et 92′).

C’est la seconde fois d’affilée que les Lions portent l’estocade en toute fin de partie. Face au Zimbabwe (2-1), Mohamed Ba a inscrit le but de la victoire à la 88e minute. Avant lui, Pape Oumar Ngalla Ndoye a planté une banderille (44′).

Dans ce tournoi où il est invité, le Sénégal a raté son entrée en lice face à la Namibie  (1-2) malgré une réalisation  d’Albert Lamane Diène (17′). Les Lions se sont repris contre le Mozambique (1-0). L’unique pion de Pape Djitté (63′) a relancé la machine.

La Namibie, en récoltant sept points, s’est adjugée la seconde place du groupe qualificative en demi-finales. La 20e édition de la Coupe Cosafa se déroule du 6 au 18 juillet 2021 en Afrique du Sud.

Dans l’équipe du Sénégal, les joueurs les plus connus sont le gardien Pape Seydou Ndiaye, le milieu El Hadj Madické Kane et l’attaquant Albert Lamane Diène. Si ces trois athlètes ont été libérés par le Jaraaf de Dakar, leur employeur, d’autres clubs de Ligue 1 concernés par la lutte pour le titre ou le maintien n’en ont pas fait de même.

Af’Sud: l’opposition dénonce le discours «terne» de Ramaphosa

Le président Cyril Ramaphosa « est déconnecté de ce qui se passe » en Afrique du Sud qui connaît des émeutes, selon le chef de fil de l’opposition, John Steenhuisen.Lundi soir, M. Ramaphosa a condamné les violences et les pillages qui ont lieu dans le pays, mettant en garde contre des conséquences désastreuses si les émeutes ne cessent pas dans les provinces du KwaZulu-Natal et du Gauteng.

Il a déployé l’armée pour aider la police assiégée à réprimer la violence et les pillages dans ces deux provinces.

Mais pour John Steenhuisen de l’Alliance démocratique, « il est trop tard car de nombreuses entreprises sont réduites en cendres » lors de ces manifestations nées de l’emprisonnement de l’ex-président Jacob Zuma à 15 mois de prison pour outrage à la justice.

« La vie des gens, leurs rêves et leurs emplois sont partis en fumée », a déploré M. Steenhuisen.

Selon lui, il n’y avait pas de détails sur le nombre de troupes déployées et où elles devaient être déployées, ainsi que sur les progrès réalisés par la cellule de renseignement sur la criminalité.

Pour le Premier ministre du KwaZulu-Natal, Sihle Zikalala, les violences et les pillages ont causé plus de 70 millions de dollars de dégâts aux routes, centres commerciaux et autres infrastructures des deux provinces.

Af’Sud : l’armée en renfort face aux émeutes

La contestation partie vendredi en région zoulou, à l’est du pays, a déjà fait 32 morts en quatre jours selon le président sud-africain Cyril Ramaphosa.Johannesburg est en état de siège. Alors que la contestation gagne les grandes villes du pays, 2500 militaires sont appelés en renfort lundi pour maintenir l’ordre. Le bilan est déjà très lourd dans le Kwazulu-Natal avec 26 décès auxquels il faut ajouter six morts dans l’agglomération de Johannesburg.

L’arrestation de l’ancien président Jacob Zuma, condamné à quinze mois de prison, a été l’étincelle qui a mis le feu aux poudres. La purge anticorruption menée par le président sud-africain Ramaphosa, au sein du Congrès national africain (ANC), vaut à son prédécesseur, issu de l’ethnie zoulou, ses déboires judiciaires.

Jacob Zuma, 79 ans, à la tête du pays entre 2009 et 2018, est accablé par une série de scandales de corruption. Cette figure de la lutte anti-apartheid, s’est constituée prisonnier le 7 juillet dernier après sa condamnation pour « outrage à la justice ». Quelques jours auparavant, il avait refusé de comparaître devant une commission anticorruption.

L’opposition sud-africaine réunie autour de l’Alliance démocratique, estime que cette révolte populaire est la conséquence logique de cette « guerre interne » au sein de l’ANC.

Dans un message prononcé lundi soir, Ramaphosa a promis de restaurer le « calme » et la « stabilité », tout en soulignant le « caractère politique » des violences qui touchent plusieurs villes du pays.

L’Afrique du Sud est le pays le plus touché par la pandémie du coronavirus en Afrique, totalisant 37% des cas de contaminations du continent avec 2,2 millions cas d’infections et 64.509 décès à la date du 11 juillet 2021.

Les effets de la crise sanitaire et les mesures de restrictions du gouvernement pour contenir cette troisième vague, ont installé une crise sociale dans la société sud-africaine. Selon la Banque mondiale, les scènes de violences ainsi que les conséquences de la pandémie risquent de porter un sérieux coup aux perspectives de développement sur le long terme du pays.

Af’Sud : l’armée déployée contre les manifestants pro-Zuma

La décision est prise par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa.Il a déployé l’armée dans les provinces agitées du KwaZulu-Natal et du Gauteng pour aider la police à faire face aux pillages et incendies criminels de centres de commerces survenus après l’emprisonnement, la semaine dernière, de l’ancien président Jacob Zuma.

« La South African National Defence Force (SANDF) a entamé les processus et procédures de pré-déploiement, conformément à une demande d’assistance reçue…pour appuyer les forces de l’ordre déployées dans les provinces du Gauteng et du KwaZulu-Natal afin de réprimer les troubles qui ont secoué ces deux provinces ces derniers jours », indique un communiqué de presse de la SANDF.
Cette décision fait suite à un appel urgent lancé par la Chambre de commerce et d’industrie de Durban à M. Ramaphosa pour qu’il déploie la SANDF dans le KwaZulu-Natal et déclare la province en « état de catastrophe » pour enrayer les pillages et les manifestations violentes dans plusieurs parties de la région.

Des manifestations violentes, lancées depuis vendredi matin et caractérisées par des pneus brûlés et le blocage de routes principales à Durban, étaient liées à l’emprisonnement de Zuma à 15 mois de prison pour outrage à la justice.

Cependant, elles ont dégénéré en activités criminelles avec des dizaines d’incidents de pillage et de destruction de biens dans la ville et dans d’autres parties du KwaZulu-Natal.

Les violences se sont étendues à d’autres régions d’Afrique du Sud, notamment à la province de Gauteng, où se trouve Pretoria, la capitale administrative du pays, et Johannesburg, le hub commercial.

Af’Sud : Ramaphosa salue la reprise économique

Le président sud-africain a salué les signes encourageants de l’économie sud-africaine en termes de croissance et de création d’emplois.L’économie sud-africaine a connu un rebond dans plusieurs secteurs, notamment l’industrie manufacturière, l’exploitation minière et l’agriculture, a déclaré lundi le président Ramaphosa.

Dans son message hebdomadaire à la Nation, M. Ramaphosa a salué les pactes sociaux que le gouvernement a continué de conclure avec les entreprises et les syndicats pour protéger les travailleurs et les entreprises des dures répercussions économiques de la pandémie de Covid-19.

« Grâce à ces interventions, nous avons pu atténuer les pires effets de la pandémie, empêchant ainsi la fermeture de nombreuses entreprises et la perte d’un grand nombre d’emplois », a déclaré M. Ramaphosa.

Il a ajouté que pour faire face à la pandémie, son gouvernement avait cherché à adopter une approche fondée sur des preuves, tant dans les politiques que dans les pratiques, en tenant compte de la recherche scientifique, de l’expertise et des capacités cliniques, et de l’impact sur tous les secteurs de la population.

« Nous avons cherché à trouver un équilibre entre sauver des vies et préserver les moyens de subsistance », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « Nous avons cherché à atténuer l’impact des restrictions successives du confinement sur les moyens de subsistance de la population, sous peine de risquer une deuxième épidémie de pauvreté et de faim, peut-être pire encore, à l’avenir ».

Grâce à cela, M. Ramaphosa a déclaré que les jeunes professionnels se sont vu offrir des opportunités dans le développement des infrastructures, les soins de santé, la conservation de l’environnement et un certain nombre d’autres secteurs.

Il a cité les bases solides du plan de reconstruction et de relance économique lancé en octobre de l’année dernière, ainsi que le programme présidentiel de stimulation de l’emploi du gouvernement, qui vise à fournir des revenus et des moyens de subsistance à des millions de bénéficiaires.

Grâce à ces programmes de relance, plus de 300.000 jeunes ont été placés comme assistants scolaires et plus de 100.000 agriculteurs de subsistance ont été inscrits dans la toute première base de données de ce type, où ils ont accès à une assistance technique.

En outre, plus de 30.000 jeunes ont bénéficié d’opportunités dans les secteurs de la culture, de la création et du sport, a-t-il poursuivi. Cependant, « la pandémie ne montrant aucun signe immédiat de répit, les entreprises et les travailleurs restent vulnérables », a conclu M. Ramaphosa.

Mozambique : l’UE approuve sa mission de formation militaire

La mission a reçu le feu des ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne (UE).Elle vise à former et à soutenir les forces armées du Mozambique dans la lutte contre l’insurrection djihadiste dans la région de Cabo Delgado.

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, ce lundi 12 juillet à Bruxelles (Belgique), les ministres ont déclaré que l’objectif de la mission est « de former et de soutenir les forces armées mozambicaines dans la protection de la population civile et le rétablissement de la sécurité dans la province de Cabo Delgado ».

« Le mandat de la mission durera deux ans. Pendant cette période, son objectif stratégique sera de soutenir le renforcement des capacités des unités des forces armées mozambicaines qui feront partie d’une future force de réaction rapide », ont-ils précisé.

Le chef de la mission de l’UE sera un Portugais. Les instructeurs militaires de Lisbonne sur le terrain devraient constituer environ la moitié de la nouvelle mission de l’UE.

Une insurrection meurtrière menée par des militants affiliés à l’Etat islamique ravage la province de Cabo Delgado, riche en gaz, depuis octobre 2017, faisant plus de 2.800 morts et déplaçant quelque 732.000 personnes, selon les Nations unies.

La Communauté de développement de l’Afrique australe a approuvé le mois dernier le déploiement de forces pour aider l’armée mozambicaine à combattre l’insurrection islamiste.

Afrique subsaharienne : de belles perspectives pour la 5G

Les pays du Sud du Sahara vont compter 70 millions d’abonnés à la 5G dans cinq ans, selon le Rapport d’Ericsson sur la mobilité parvenu ce jeudi à APA.Les chiffres sont modestes par rapport à d’autres régions du monde, mais l’Afrique subsaharienne n’est pas en reste dans la course vers la 5G. Des volumes perceptibles d’abonnements 5G sont attendus à partir de 2022, atteignant 7 % en 2026. Globalement, les abonnements mobiles 5G dépasseront 580 millions d’ici la fin 2021, avec environ un million de nouveaux abonnements mobiles quotidiens.

Ces prévisions, souligne le rapport, corroborent les attentes selon lesquelles la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée. Les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne devraient en effet augmenter pour atteindre 76 % des abonnements mobiles d’ici 2026.

Si ces tendances se confirment, la 5G dépasserait le milliard d’abonnements deux ans avant l’échéance de la 4G LTE. Mais en attendant, note le document, c’est la 4G qui tient la corde. Elle a polarisé environ 15 % des abonnements mobiles en fin 2020. Alors que, de manière générale, sept abonnements mobiles sur dix devraient concerner le haut débit d’ici 2026.

Par ailleurs, le document estime que d’ici 2025, les consommateurs auront ajouté en moyenne 3,4 services en ligne à leurs activités quotidiennes en ligne. Ce changement d’habitude est notamment dû à la Covid-19. Les prévisions tablent sur 10 heures par semaine d’ici 2025 que les gens passeraient en ligne par rapport à leurs habitudes pré-pandémiques.

« Avec la 4G plus répandue et la disponibilité de la 5G croissante en Afrique subsaharienne, nous envisageons une +nouvelle normalité+ avec des activités en ligne de plus en plus courantes d’ici 2025 », a déclaré le vice-président et Directeur d’Ericsson pour l’Afrique de l’Ouest et le Maroc, Nora Wahby, cité par le document.

Le dernier rapport d’Ericsson ConsumerLab est, selon ses auteurs, la plus grande étude de consommation d’Ericsson à ce jour, révélant des informations clés sur ce que les consommateurs d’Afrique subsaharienne pensent qu’il se passera au-delà de la pandémie, jusqu’en 2025. Il a interrogé un échantillon de 1 000 à 2 000 répondants âgés de 15 à 79 ans.

Af’Sud : l’opposition réagit suite à l’incarcération de Zuma

Les partis politiques d’opposition sud-africains n’ont pas tardé à réagir à l’incarcération de l’ex-président, Jacob Zuma.L’Alliance démocratique (DA), le principal parti d’opposition du pays, a déclaré que l’Etat de droit avait prévalu dans le pays hier jeudi, avec la constitution en prisonnier de M. Zuma, suite à sa condamnation à 15 mois de prison par la Cour constitutionnelle pour outrage à la Justice.

Réagissant à la nouvelle selon laquelle l’ancien président s’était livré à la police, le leader de la DA, John Steenhuisen, a déclaré que l’arrestation de Zuma montre que tous les citoyens étaient égaux devant la loi.

« Si Zuma n’avait pas été arrêté, le pays aurait été dans une crise constitutionnelle », a-t-il dit.

Il a ajouté : « M. Zuma a encore un long chemin à parcourir. Je pense qu’il doit y avoir des politiciens de haut rang au sein du parti au pouvoir qui regardent les événements des dernières 48 heures avec une certaine inquiétude ».

Jacob Zuma a été condamné à 15 mois de prison pour avoir défié un ordre de la Cour constitutionnelle de témoigner devant la Commission d’Etat sur la captation d’Etat, qui enquête sur des allégations de corruption de haut niveau pendant son mandat de président entre 2008 et 2018.

L’ancien président avait refusé de se présenter devant la commission, alléguant que le chef de la Commission, le juge en chef adjoint Raymond Zondo, est partial à son égard.

Le président de la Ligue des anciens combattants du Congrès national africain (ANC), Snuki Zikalala, a estimé que l’emprisonnement de Zuma « était bon pour la démocratie et l’Etat de droit ».

Zikalala a dit être malheureux que Zuma, à un moment donné, ait décidé de désobéir à l’Etat de droit.

« Il envoie un signal très fort à l’approche des élections des gouvernements locaux. L’ANC lui-même s’est lancé dans un processus de purification. Les candidats ne devront pas avoir de casier judiciaire », a indiqué M. Zikalala.

Le leader du Mouvement démocratique uni, Bantu Holomisa, a également félicité M. Zuma, affirmant qu’il s’agissait d’une leçon pour les autres leaders qui pourraient être convoqués par la justice.

« Tant mieux pour l’ancien président Zuma. Il a fait ce qu’il fallait. Attendons lundi pour connaître la suite des événements », a conclu M. Holomisa.

Mondial beach soccer : le Sénégal fixé sur ses adversaires

Les Lions du football de plage sont logés dans le groupe D du Portugal, tenant du titre, d’Oman et de l’Uruguay.Le Sénégal, sextuple champion d’Afrique, veut marquer de son empreinte la 11e édition de la Coupe du monde de beach soccer. En huit participations à cette épreuve, les rois du sable africain ont souvent atteint le second tour sans jamais dépasser les quarts de finale.

L’autre représentant de l’Afrique, le Mozambique va découvrir cette compétition. En mai 2021, les Mambas ont créé la surprise en s’invitant, contre toute attente, à la finale de la Coupe d’Afrique des nations de beach soccer accueillie par le Sénégal.

Le tirage au sort de la Coupe du monde a été effectué, ce jeudi 8 juillet, au siège de la Fédération internationale de football association (Fifa) à Zurich, en Suisse. Le tournoi se déroulera du 19 au 29 août au Complexe olympique de Luzhniki, à Moscou (Russie).

Les autres poules :

Groupe A : Russie, Etats-Unis, Paraguay et Japon.

Groupe B : Mozambique, Espagne, Emirats arabes unis et Tahiti.

Groupe C : Biélorussie, Salvador, Suisse et Brésil.

Afrique du Sud : Jacob Zuma séjourne en prison

L’ancien président sud-africain s’est rendu à la police hier pour entamer sa sentence de quinze mois de prison pour « outrage à la justice ».Jacob Zuma, actuellement empêtré dans de grandes difficultés, s’est rendu à la police dans la nuit de mercredi à jeudi, mettant fin à un feuilleton politico-judiciaire d’une semaine qui a suivi sa condamnation à une peine de 15 mois de prison pour « outrage à magistrat ».

Dans un bref communiqué, la Fondation Jacob Zuma a déclaré que l’ancien président avait « décidé de se conformer à l’ordre d’incarcération » et s’était rendu lui-même aux autorités pénitentiaires.

« Il est en route pour se rendre dans un établissement correctionnel du KZN (KwaZulu Natal) », a déclaré la Fondation peu avant minuit mercredi.

L’ancien président poursuivi dans une autre affaire de détournement de fonds, aurait été admis au centre correctionnel d’Estcourt, dans sa province natale du KwaZulu-Natal.

Zuma qui refusait d’aller en prison, avait demandé en vain l’annulation de cette décision par la Cour constitutionnelle qui l’avait condamné à 15 mois de prison pour avoir ignoré un ordre antérieur de comparaître devant une commission d’enquête sur la corruption pendant son mandat entre 2008 et 2018.

L’ancien leader du Congrès national Africain (ANC) avait jusqu’à mercredi minuit (22h00 GMT) pour se rendre à la police.

Covid-19 : le Zimbabwe se reconfine

Le Zimbabwe revient à des mesures de confinement plus strictes face à la flambée des cas de Covid-19.Le gouvernement zimbabwéen a interdit tous les déplacements dans le cadre des nouvelles mesures de confinement rigoureuses visant à contenir une recrudescence des infections au Covid-19.

La ministre de l’Information Monica Mutsvangwa, a déclaré mardi soir, que seules les personnes employées dans les secteurs critiques de l’économie seraient autorisées à se déplacer, ainsi que celles qui recherchent des services essentiels tels que des traitements médicaux ou l’achat de nourriture.
 
Seuls les services essentiels resteront ouverts, tels que les hôpitaux, les pharmacies, les supermarchés et les entreprises de télécommunication. En outre, les secteurs clés tels que l’exploitation minière, l’industrie manufacturière et l’agriculture sont autorisés à fonctionner. Les travailleurs des services essentiels devront être munis de lettres d’exemption délivrées par leurs employeurs, a déclaré la ministre.
 
Elle a révélé que le Zimbabwe a connu une augmentation de 107% des cas de Covid-19 au cours de la semaine dernière, une évolution qui appelle des mesures plus strictes pour contenir la propagation du virus. Mardi, 1 949 nouveaux cas de Covid-19 et 28 décès ont été recensés, portant le total à 57.963 cas et 1.939 décès depuis avril 2020.
 
Cette dernière mesure intervient une semaine après que le président Emmerson Mnangagwa a annoncé un couvre-feu du crépuscule à l’aube le 29 juin et ordonné aux entreprises de fonctionner entre 06h00 et 13h30 GMT.
 
Les rassemblements publics sont interdits et le nombre de personnes présentes aux funérailles est limité à 30. Mutsvangwa a prévenu que des sanctions plus sévères seraient imposées en cas de violation des dernières restrictions, notamment le retrait des licences d’exploitation commerciale.

Zimbabwe : émission d’un nouveau billet de banque

La Banque centrale du Zimbabwe a introduit un nouveau billet de 50 dollars zimbabwéens (environ 0,59 dollar US).Annonçant la nouvelle, le gouverneur de l’institut de la banque centrale, John Mangudya, a expliqué le nouveau billet a été émis par le biais de l’instrument statutaire 196 de 2021 et qu’il sera mis en circulation le 7 juillet.

« La Banque va débloquer 360 millions de dollars zimbabwéens par le biais des canaux bancaires normaux et les banques devraient approvisionner leurs comptes respectifs détenus par la Reserve Bank et collecter l’argent à partir du 7 juillet », a indiqué Mangudya dans un communiqué.

Le nouveau billet de banque est mis en circulation à un moment où les prix des produits de base connaissent une hausse soutenue dans le pays, les chiffres officiels montrant que l’inflation mensuelle du pays s’est accélérée pour atteindre 3,88% en juin, contre 2,54% en mai.

Un marché noir florissant de devises étrangères, où le taux de change peut atteindre 150 dollars zimbabwéens (ZW$) pour un dollar américain, alimente la hausse des prix des produits de base. Le taux de change officiel est de 85,4 dollars zimbabwéens pour un dollar américain.

Rwanda/Af’Sud : vers le rétablissement des liens diplomatiques

Les deux pays s’engagent sur la voie de la normalisation des relations diplomatiques.Pour ce faire, une délégation du Département sud-africain des relations internationales et de la coopération (DIRCO) est actuellement en visite de travail au Rwanda.

Dans un communiqué, le ministère rwandais des Affaires étrangères a déclaré que cette visite était « un autre signal de la ferme volonté des deux parties à renforcer les relations bilatérales ».

Au début du mois dernier, le ministre rwandais des Affaires étrangères et de la Coopération, le Dr Vincent Biruta, s’est rendu en Afrique du Sud où il a eu des entretiens avec son homologue, le Dr Naledi Pandor à Pretoria, sur la normalisation des relations entre les deux pays.

Le dialogue entre les deux ministres fait suite à une rencontre entre les présidents Paul Kagamé et Cyril Ramaphosa à Paris, le 18 mai, en marge du Sommet pour le financement des économies africaines, et au cours de laquelle, les deux chefs d’Etat avaient convenu d’aller vers la normalisation des relations entre les deux pays.

En mars 2014, l’Afrique du Sud avait expulsé trois diplomates du Rwanda, et Kigali avait immédiatement riposté en expulsant six diplomates sud-africains.

Eswatini/Crise : la SADC pour une résolution diplomatique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va envoyer une autre délégation ministérielle en Eswatini pour désamorcer les tensions politiques dans le royaume, selon le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi.Dans un communiqué publié ce mardi, M. Masisi a indiqué que la décision d’envoyer une deuxième mission ministérielle en Eswatini a été prise après qu’une autre mission, effectuée le week-end dernier, s’est terminée sans avoir rencontré toutes les parties prenantes du pays.

Il a déclaré que cette mission d’un jour, dirigée par le ministre des Relations internationales et de la Coopération du Botswana, Lemogang Kwape, accompagné de ses homologues Sud-africain et Zimbabwéen, a tenu des consultations avec des représentants du gouvernement d’Eswatini dimanche dernier, mais n’a pas réussi à rencontrer tous les représentants de la société civile.

« En raison du délai très court, il n’a pas été possible d’atteindre un grand nombre de parties prenantes. En conséquence, il a été convenu qu’une deuxième mission soit envoyée d’urgence en Eswatini pour poursuivre le processus de consultation avec les autres parties prenantes du pays », a expliqué Masisi, qui préside également l’organe de la SADC chargé de la politique, de la défense et de la sécurité.

Le bloc régional tente de résoudre une crise politique en Eswatini, où des milliers de militants pro-démocratie réclament des changements dans le système de gouvernance du pays.

Des dizaines de personnes auraient été tuées et plusieurs autres arrêtées lors d’affrontements avec les forces de l’ordre.

eSwatini : la SADC envoie une mission d’intervention

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a envoyé une mission d’intervention dimanche en eSwatini pour résoudre la crise politique dans le royaume où des manifestations pro-démocratie ont éclaté au cours des dernières semaines.La délégation du SADC en charge de la politique, de la défense et de la sécurité est dirigée par le ministre des Affaires étrangères du Botswana, Lemohang Kwape. Elle est accompagnée de ministres du Botswana, de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe.

M. Kwape a promis que la SADC s’engageait à aider le peuple d’eSwatini à résoudre ses différends, qui ont vu des manifestants pro-démocratie réclamer des réformes constitutionnelles, notamment une demande pour que le roi Mswati III quitte le pouvoir et autorise le multipartisme dans le royaume.

« La SADC est prête à soutenir le peuple du Royaume d’eSwatini dans sa quête de paix et de calme qui mènera au développement socio-économique de ce pays, ce qui nous tient à cœur dans la région », a déclaré M. Kwape dimanche.

Il a indiqué que la délégation rencontrera des responsables du gouvernement local et des représentants de la société civile.

Les vagues de protestations ont commencé en mai lorsque des étudiants et des enseignants ont protesté contre le meurtre présumé de Thabani Nkomonye, étudiant en droit de l’Université du Swaziland, par la police.

Les protestations se sont intensifiées fin juin lorsque des centaines de jeunes sont descendus dans les rues de Manzini, la plus grande ville du pays, à environ 30 kilomètres de la capitale Mbabane, pour réclamer des réformes démocratiques.

Les autorités ont réagi en interdisant les manifestations et en déployant des soldats et des policiers pour disperser les manifestants. Elles ont également ordonné aux fournisseurs de réseaux du pays de couper l’accès à Internet afin de tenter de mettre un terme aux manifestations.

Covid-19 : malgré le pic, la Tanzanie rouvre ses écoles

Le gouvernement tanzanien a décidé de rouvrir les écoles après la révision des mesures sanitaires prises pour freiner la propagation du coronavirus.Le secrétaire permanent du ministère tanzanien de la Santé, Abel Makubi, a déclaré que les élèves et les étudiants vont retourner dans les écoles malgré l’augmentation rapide des cas de Covid.

Selon lui, les directives de prévention de la Covid-19 pour les écoles, les universités et les établissements d’enseignement ont été revues en vue de les améliorer. « Lorsque les élèves retourneront à l’école, tous les établissements d’enseignement seront équipés d’installations pour le lavage des mains et la distanciation physique sera obligatoire » assure-t-il.

Dans le cadre des nouvelles directives, les étudiants et les enseignants seront formés aux méthodes de prévention visant à lutter contre la propagation de la maladie.

« Cette directive vise à créer un environnement propice dans les établissements d’enseignement, notamment les universités, les écoles primaires et secondaires, les crèches et les garderies, avant que les élèves ne reprennent les cours », a déclaré M. Makubi.

Lors d’une conférence de presse dans la capitale Dodoma, Abel Makubi a déclaré que le récent pic d’épidémie de Covid-19 dans le pays et dans plusieurs pays s’explique par l’augmentation des cas communautaires.

Contrairement à son prédécesseur, John Magufuli, qui a été accusé d’être un négationniste de la Covid, l’actuel président Salia Suluhu Hassan a adopté une approche plus directe pour lutter contre le fléau.

Af’Sud/Covid-19 : Johnson & Johnson certifié efficace contre le variant Delta

Des médecins sud-africains ont affirmé ce vendredi que le vaccin Johnson & Johnson offre une protection suffisante contre le variant Delta du coronavirus, à l’origine de la troisième vague d’infections Covid-19 à travers le pays.La Directrice générale du Conseil sud-africain de la recherche médicale (SAMRC), Glenda Gray, a déclaré qu’une seule injection de J&J « fonctionne contre les variants Beta et Delta qui sont sourcede grandes inquiétudes ».

« Il s’agit donc de rassurer le public en leur expliquant que nous n’avons pas encore besoin de renforcer le vaccin J&J », a déclaré Mme Gray lors d’un point de presse virtuel sur la lutte de l’Afrique du Sud contre une pandémie qui a fait plus de 60.000 morts depuis son apparition en mars 2020 dans le pays.

Elle a ajouté : « Mais nous devons continuer à suivre les participants pour voir quand la durabilité de la réponse immunitaire s’estompe. »

Au cours du même briefing, la ministre de la Santé par intérim, Mmamoloko Kubayi-Ngubane, a déclaré que le secteur de la santé était encouragé par le nombre de personnes (âgées de 50 à 59 ans) qui se sont déjà inscrites pour se faire vacciner au cours de la campagne actuelle.

« Nous sommes encouragés par le fait que le nombre de vaccinations par jour a dépassé les 120.000 personnes. Et la vaccination actuelle des éducateurs progresse très bien », a déclaré Mme Kubayi-Ngubane. 

Elle a également révélé que les autorités sud-africaines avaient à ce jour vacciné un peu plus de 300.000 éducateurs.

A la date d’hier jeudi, plus de 266.000 personnes s’étaient inscrites pour la vaccination, a précisé Mme Kubayi-Ngubane.

Selon le ministère de la santé, l’Afrique du Sud a pour objectif de vacciner 40 millions de personnes, afin de créer une immunité collective parmi ses 59 millions d’habitants.

Lutte contre le jihadisme : le Mozambique accepte l’aide étrangère

Le Mozambique est confronté aux assauts des Shebab, groupe islamiste somalien, dans la province du Cabo Delgado, au Nord du pays.Jusque-là, Filipe Nyusi, le président mozambicain, refusait toute intervention de la communauté internationale au nom de la souveraineté de son pays indépendant depuis 1975. Mais le dirigeant de cet Etat de l’Afrique australe a finalement changé d’avis.

Ainsi, l’Union Européenne (UE) prévoit de déployer des formateurs militaires au Mozambique dont l’armée est sous-équipée et mal formée. Les effectifs de cette mission devraient être arrêtés, le 12 juillet prochain, par les ministres européens des Affaires étrangères.

D’ores et déjà, la France, l’Espagne, l’Italie et le Luxembourg ont répondu favorablement à l’appel à l’aide du Portugal. L’ancienne puissance coloniale s’est engagée, à elle seule, à fournir la moitié des effectifs de la mission de formation.

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), regroupant seize pays, s’active également. A l’issue d’un sommet extraordinaire, la Secrétaire exécutive de l’organisation, Stergomena Tax, a annoncé la mise sur pied « de la force d’attente de la SADC pour soutenir le Mozambique dans son combat contre le terrorisme et les violences extrémistes au Cabo Delgado ». Un accord entre les deux parties pour l’envoi de troupes a été trouvé le 24 juin dernier.

Situé à la frontière avec la Tanzanie, Cabo Delgado est ouvert sur l’océan Indien. Cette province, où le groupe français Total est impliqué dans un mégaprojet gazier de 16,8 milliards d’euros, subit la violence des Shebab qui longent cet espace maritime. Leurs attaques ont fait ces trois dernières années, selon les Nations Unies, 2800 morts et causé le déplacement de près de 800.000 personnes.

Mozambique : l’UE va envoyer une mission militaire

Les responsables de l’Union européenne ont accepté de mettre en place une mission militaire au Mozambique pour aider ce pays d’Afrique australe à former ses forces de sécurité à la lutte contre les insurgés liés à l’Etat islamique dans la province de Cabo Delgado.Selon des sources diplomatiques, le Portugal, la France, l’Italie et l’Espagne font partie des pays européens ayant accepté de fournir des instructeurs militaires pour la mission au Mozambique.

Le Portugal assure déjà la formation des troupes mozambicaines et les instructeurs militaires de Lisbonne sur le terrain constitueront environ la moitié de la nouvelle mission de l’UE. Les ministres des Affaires étrangères de l’UE doivent officiellement approuver la mission lors d’une réunion prévue le 12 juillet.

La mission proposée par l’UE intervient quelques semaines après que la Communauté de développement de l’Afrique australe  (SADC) a décidé, fin juin, de déployer une force d’intervention au Mozambique, où une insurrection meurtrière des militants liés à Daech a ravagé la province riche en gaz de Cabo Delgado, depuis fin 2017, faisant quelque 3.000 morts et 800.000 déplacés.

eSwatini : le roi Mswati III opte pour la répression

La dernière monarchie absolue d’Afrique vacille et a choisi la répression pour étouffer la révolte pro-démocratie.Le roi Mswati III soupçonné d’avoir fui le pays par les contestataires, a pris des mesures fortes. Mardi, son Premier ministre par intérim a annoncé l’instauration d’un couvre-feu pendant que l’armée était déployée dans les deux grandes villes du pays pour réprimer les manifestants pro-démocratie.

Cet État enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique connu pour ses exportations de sucre, de concentré pour boissons gazeuses et de coton, est secoué depuis quelques jours par une série de manifestations qui réclament la démocratie et le retour au multipartisme.

Dirigé depuis 1986 par Mswati III couronné à 18 ans, le monarque est décrié pour sa poigne de fer dans la gestion du pays. Le roi, qui a 15 femmes et plus de 25 enfants, contrôle le parlement, nomme les juges et les ministres et interdit les partis politiques. Ces frasques et son train de vie dispendieux ont fini par révolter une bonne partie des 1,3 million d’habitants dont les deux tiers vivent sous le seuil de pauvreté.

« Les événements de ces derniers jours ont été assez alarmants et contrariants », a déploré le Premier ministre par intérim Themba Masuku. Ce dernier ajoute que « des scènes de violences dans plusieurs parties du pays sont perpétrées par une foule incontrôlable, avec des personnes attaquées et des biens détruits. Les forces de sécurité sont sur le terrain pour maintenir la loi et l’ordre. »

Face à une situation devenue incontrôlable, l’armée est réquisitionnée pour rétablir l’ordre public. Le gouvernement a instauré un couvre-feu entre 18h00 et 5h00 du matin justifiant cette mesure par la flambée des cas de Covid-19.

A Manzini et Mbabane, les deux grandes villes du pays, des militaires patrouillent pour évacuer les pneus brûlés et sécuriser les grandes artères. « Le roi Mswati a lâché hier des soldats et des policiers armés sur des civils non armés » a dénoncé Wandile Dludlu, secrétaire général du Front démocratique uni du Swaziland (SUDF). L’opposant évoque un bilan de 250 manifestants au moins blessés par balles par les éléments de la police et de l’armée.

Le Premier ministre a nié les informations selon lesquelles le roi Mswati III plongé dans un long mutisme aurait fui le pays. Le souverain est « dans le pays et continue à gouverner », s’est contenté de dire le chef du gouvernement.

Pour les dirigeants du parti communiste, le monarque a bien quitté le pays à bord d’un jet privé pour rejoindre l’Afrique du Sud. Dans un communiqué, les opposants à Mswati III estiment qu’il est « crucial de se débarrasser de la monarchie autocratique » face à cette détresse de la population.

En 2019, le pays était déjà secoué par une grève des fonctionnaires qui accusaient le monarque de vider les caisses de l’État.

Covid-19 : le Zimbabwe corse les restrictions avec la troisième vague

Le Président Emmerson Mnangagwa a renforcé les mesures de restrictions sanitaires alors que le Zimbabwe fait face à une troisième vague de Covid-19.Le nombre de décès a connu un pic ces dernières semaines et le bilan est désormais de 1700 morts dans le pays depuis avril 2020.

Dans une allocution télévisée mardi, le président zimbabwéen a déclaré que le gouvernement avait revu les mesures de restrictions du niveau 3 au niveau 4 en réponse à une augmentation du nombre de cas dans le pays.

Parmi les mesures plus strictes introduites, la révision des heures de couvre-feu, qui sont passées de 22h00 heure locale à 4 heures à 18h30 à 6 heures, ainsi que la réduction des heures d’ouverture des commerces.

Les entreprises sont désormais tenues de fonctionner de 8 heures à 15h30, contre 8 heures à 18 heures auparavant. En outre, les entreprises sont censées décongestionner leurs lieux de travail en autorisant un maximum de 40% de leur personnel dans leurs locaux.

Les déplacements interurbains ont été interdits, sauf pour la livraison de marchandises et de médicaments.

Ces nouvelles mesures interviennent alors que le Zimbabwe connaît une augmentation rapide des infections au Covid-19, avec une moyenne quotidienne de plus de 1000 cas au cours de la semaine dernière.

Af’Sud/Covid-19 : la barre des 60.000 décès franchie

Les cas de décès se sont multipliés avec la 3ème vague du coronavirus qui sévit dans ce pays d’Afrique australe.L’Institut national des maladies transmissibles (NICD) a informé, ce lundi 29 juin, que le nombre de décès liés au Covid-19 en Afrique du Sud s’élève désormais à 60.038 après que 138 personnes ont succombé au virus la nuit dernière.

Les cas de Covid-19 continuent de monter en flèche, avec 12.222 nouvelles infections détectées du variant Delta hautement transmissible en provenance d’Inde qui a frappé le pays pour la première fois il y a un mois.

Ces nouvelles infections ont porté le nombre total de cas confirmés en laboratoire à 1.941.119, soit un taux de positivité de 28,3 %, a ajouté le NICD.

La province de Gauteng, le centre industriel de l’Afrique du Sud, est restée la plus touchée, avec 8.408 nouveaux cas (69 %) mardi, suivis par 902 infections enregistrées dans la province du Cap occidental (7 %) dans la nuit, a indiqué le NICD.

« Une augmentation de 512 admissions à l’hôpital a été signalée au cours des dernières 24 heures dans tout le pays », a indiqué l’institut, ajoutant que 157.199 personnes sont actuellement infectées, dont 11.801 actuellement traitées dans divers hôpitaux du pays.

Selon l’Organisation mondiale de la santé des Nations Unies, 180.817.269 cas confirmés de Covid-19 et 3.923.238 décès ont été enregistrés lundi soir dans le monde.

Jacob Zuma condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice

À plusieurs reprises, l’ancien président sud-africain avait refusé de comparaître devant une commission anticorruption.Jacob Zuma, à force de braver la justice, s’est attiré ses foudres. « A la majorité des membres, la Cour constitutionnelle ordonne une peine d’emprisonnement sans sursis », a déclaré ce mardi la juge Sisi Khampepe.

Pour elle, il est inconcevable qu’un citoyen, ayant par deux fois a juré de respecter la Constitution et les lois du pays, puisse ignorer les différentes convocations de la Commission  Zondo chargée d’enquêter sur les soupçons de corruption.

« Ce genre de réticence et de défi est illégal et sera puni », a affirmé Sisi Khampepe. Dans son prononcé, la magistrate a dit espérer que cette sentence soit « un message sans équivoque » sur la primauté de l’Etat de droit. D’après la plus haute juridiction de la nation arc-en-ciel, Jacob Zuma, 79 ans, dispose désormais de « cinq jours » pour se rendre.

L’ex-chef de l’Etat est accusé d’avoir pillé les deniers publics durant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Mis en cause dans une quarantaine de témoignages, le politique tombé en disgrâce a multiplié les subterfuges pour se tirer d’affaire. Jusque-là, il n’a témoigné qu’une seule fois devant la commission anticorruption. C’était en juillet 2019.

Un an plus tôt, Jacob Zuma, sous le feu des critiques, a dû démissionner de son poste de président. Cyril Ramaphosa, qui a pris le relais, a fait de la lutte contre la corruption un cheval de bataille.

eSwatini : le roi Mswati III fuit le pays

Le roi Mswati III d’eSwatini aurait fui le pays après que les manifestations pro-démocratiques ont tourné à la violence.Selon la South African Broadcasting Corporation, des informations non confirmées indiquent que le dernier monarque absolu d’Afrique se serait caché lundi après que des manifestants ont envahi la ville de Matsapha, près de la capitale Mbabane.

Les manifestants se sont battus avec la police après avoir mis le feu à plusieurs magasins de la ville.

Ils réclament la démocratie et le retour au multipartisme dans ce royaume d’environ 1,3 million d’habitants, dirigé d’une main de fer par Mswati depuis 1986.

Mswati contrôle le parlement et nomme les ministres. Il a refusé d’autoriser les partis politiques dans ce pays enclavé.

Malawi : Washington soutient le PAM

Le gouvernement américain a fait don de 9,5 millions de dollars au Programme alimentaire mondial (PAM).L’enveloppe doit servir d’aide aux paysans et aux réfugiés en situation d’insécurité alimentaire au Malawi, a précisé ce jeudi le PAM.

Le don, qui a été fait par l’intermédiaire de l’Agence américaine pour le développement international (USAID), permettra à l’agence onusienne d’aider 382.000 Malawites souffrant d’insécurité alimentaire. Ces derniers pourront « acheter de la nourriture et subvenir à d’autres besoins de subsistance ».

« En outre, le PAM utilisera cette contribution pour fournir des transferts en espèces et/ou alimentaires à 42.000 réfugiés hébergés au camp de Dzaleka », a déclaré Benoit Thiry, Directeur national du PAM au Malawi.

Il a ajouté : « Enfin, le PAM utilisera cette contribution pour renforcer les capacités et transférer des compétences aux institutions nationales et locales impliquées dans la sécurité alimentaire, la nutrition, la gestion des risques de catastrophes et les interventions d’urgence ».

Les États-Unis sont l’un des principaux donateurs du PAM au Malawi, avec une contribution de 56,4 millions dollars américains depuis 2017 pour répondre aux urgences, soutenir les réfugiés et briser le cycle de la faim.

L’USAID soutient le PAM au Malawi depuis quatre ans, en aidant les petits exploitants agricoles en situation d’insécurité alimentaire à améliorer leur productivité, leur sécurité alimentaire et leur résilience aux chocs.

Affaire Pretty Yende : Pretoria proteste auprès de Paris

L’Afrique du Sud a protesté auprès de la France contre le mauvais traitement infligé à la star de l’opéra, Pretty Yende, par des agents de l’aéroport international Charles de Gaulle de Paris.Le porte-parole du ministère des Relations internationales et de la Coopération, Clayson Monyela, a déclaré que Pretty Yende, qui s’était rendue à Paris pour se produire au Théâtre des Champs-Elysées, a été « agressée verbalement par la police, et ses droits et sa dignité ont été violés pendant l’épreuve » qui s’est déroulée lundi dernier.

« L’ambassade d’Afrique du Sud à Paris a écrit aux autorités françaises pour leur demander des explications et une enquête approfondie sur cette affaire », a renseigné Monyela.

Pour Pretoria, Yende a été retenue par la police française à l’aéroport pendant près de trois heures, sur la base d’une allégation selon laquelle son permis de séjour italien n’était pas valide.

Cependant, le porte-parole du ministère sud-africain des Relations internationales et de la Coopération, le statut de résidente de longue durée de l’Union européenne de Yende, délivré en février 2015 par la police italienne, a une validité illimitée, et était prévu par l’article 9 de la loi consolidée sur l’immigration et régulièrement délivré conformément à la directive européenne de 2003 mise en œuvre par l’Italie et la France.

Sur cette base, M. Monyela a indiqué que son ministère prévoit également de convoquer l’ambassadeur de France en Afrique du Sud sur cette question.

Mozambique : la SADC va envoyer des troupes à Cabo Delgado

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) va envoyer des troupes pour contenir l’État islamique qui opère dans le nord du Mozambique.À l’issue d’un sommet extraordinaire de ses dirigeants, qui s’est tenu mercredi dans la capitale mozambicaine Maputo, la SADC a approuvé une proposition de son organe chargé de la politique, de la défense et de la coopération en matière de sécurité visant à stationner une force d’intervention dans la province mozambicaine troublée de Cabo Delgado.

« Le sommet a approuvé les recommandations du rapport du président de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, ainsi que le mandat de la mission de la force en attente de la SADC en République du Mozambique, qui sera déployée pour aider le Mozambique à lutter contre le terrorisme et les actes d’extrémisme violent à Cabo Delgado », a déclaré le bloc régional dans un communiqué publié après le sommet.

Il n’a toutefois pas révélé les détails de la mission de la force d’intervention proposée et sur le moment où les troupes seraient déployées.

La décision de déployer une force d’intervention régionale fait suite à une récente recrudescence des attaques contre des civils et des installations gouvernementales par des insurgés connus localement sous le nom d’Al-Shabab, bien qu’il n’y ait aucun lien avec l’organisation somalienne qui porte un nom similaire et est affiliée à Al-Qaeda.

Le président du Mozambique, Filipe Nyusi, aurait jusqu’à présent résisté à l’idée d’une véritable force d’intervention régionale, préférant que son gouvernement gère seul certains aspects de la réponse pour des raisons de souveraineté.

La SADC a appelé ses États membres, en collaboration avec les agences humanitaires, à continuer à apporter leur soutien à la population touchée par les attaques terroristes à Cabo Delgado, y compris aux plus de 700.000 personnes déplacées internes.

Le Sénégal préside l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique

Le Directeur général de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), Papa Mademba Bitèye, est élu à la présidence de l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA). Son élection a été validée par l’Assemblée générale ordinaire de l’ASEA, avec la participation des Présidents Directeurs Généraux des sociétés d’électricité.

« L’Assemblée générale ordinaire a adopté une résolution pour approuver le transfert transitoire de charge du Président de l’ASEA, ZESCO (Zambie) au 1er Vice-Président, Senelec (Sénégal) pour agir en tant que Président jusqu’au 20ème congrès de l’association. Par conséquent, Monsieur Papa Mademba Bitèye, Directeur général de Senelec (Sénégal), a effectivement pris ses fonctions de Président de l’ASEA depuis le 03 décembre 2020 », rapporte un communiqué de la Senelec.

Le texte précise que tous les autres organes statutaires de l’ASEA seront maintenus en place jusqu’à la tenue du 20ème congrès dont la date sera annoncée en temps voulu compte tenu de l’évolution de la situation pandémique en Afrique et dans le monde.

« Car l’essence de ce prochain congrès est la célébration du 50ème anniversaire de l’ASEA, un événement marquant que le Sénégal aura le grand honneur d’organiser », poursuit le communiqué.

Pour rappel, l’ASEA anciennement dénommée Union des Producteurs et Distributeurs d’Energie Electrique en Afrique (UPDEA) est une organisation continentale à but non lucratif dont le siège est à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Composée de 54 membres, elle a été créée en 1970 pour promouvoir le développement et l’intégration du secteur électrique africain. Sa mission est de rassembler les sociétés africaines d’électricité et les parties prenantes en vue de rendre l’énergie électrique plus accessible, abordable et fiable pour les populations africaines.