Mozambique: ouverture d’une enquête sur l’incendie criminel d’un journal privé

Le président Filipe Nyusi a déclaré avoir ordonné une enquête sur l’incendie criminel de dimanche dernier contre les bureaux d’un journal d’investigation privé basé à Maputo, la capitale.Selon la section mozambicaine du Media Institute of Southern Africa (MISA), des inconnus sont entrés par effraction dans les bureaux du journal « et ont mis deux bidons de carburant de 20 litres, puis ont mis le feu avant de quitter le site ».

Dans un communiqué publié lundi soir, Nyusi a condamné l’attaque contre les bureaux du « Canal de Moçambique » qui a laissé la salle de rédaction et d’autres installations gravement endommagées.

« Nous avons chargé les autorités d’enquêter et de traduire les auteurs en justice », a écrit Nyusi sur sa page Facebook.

Il a promis le soutien de son gouvernement à la liberté de la presse, notant que « la liberté de la presse est un pilier de la démocratie qui doit être protégé ».

Les critiques du gouvernement ont cependant lié l’attaque à l’enquête du journal sur la corruption présumée parmi les hauts responsables du ministère des Ressources minérales et de l’Energie, qui a été publiée la semaine dernière.

Le ministère a été contraint de suspendre un accord de commercialisation de carburant à la suite de l’enquête du journal.

Le FMI appelle à l’indépendance des banques centrales

Le Fonds monétaire international (FMI) a appelé, ce mardi, les pays en voie de développement à faire de l’indépendance des banques centrales, l’une des pierres angulaires de leurs efforts pour atteindre la stabilité macroéconomique face à la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué publié à la suite du limogeage du gouverneur de la Banque de Zambie, Denny Kalyalya, samedi dernier, le FMI a déclaré avoir pris acte du « changement de direction annoncé, avant même la fin de son mandat ».

« La stabilité macroéconomique dont la plupart des pays en développement ont bénéficié ces dernières années a largement reposé sur l’efficacité nettement améliorée et l’indépendance accrue des banques centrales. Il est impératif que l’indépendance opérationnelle et la crédibilité des banques centrales soient maintenues, en particulier en ce moment critique où la stabilité économique est menacée par la pandémie de Covid-19 », a déclaré le FMI.

Il a averti que sans institutions crédibles et politiques saines, la croissance économique soutenue resterait un rêve pour la plupart des pays en développement.

Le contrat de Kalyalya a été brusquement résilié par le président Edgar Lungu et aucune raison n’a été donnée pour son limogeage.

La position du FMI semble aller de pair avec la réponse du ministre sud-africain des Finances, Tito Mboweni, qui a critiqué Lungu pour avoir résilié le contrat de Kalyalya.

Dans une série de tweets, Mboweni a déclaré que « les présidents africains doivent arrêter cette absurdité de se réveiller le matin et renvoyer un gouverneur de banque centrale ! »

Mboweni a cependant été réprimandé par le président Ramaphosa pour son comportement jugé non diplomatique.

Signature d’un accord gazier entre Total et le Mozambique

La compagnie pétrolière française Total a signé un accord avec le gouvernement mozambicain pour protéger un projet de gaz naturel de plusieurs milliards de dollars situé dans le nord du pays, touché par le conflit, a annoncé lundi la compagnie.Total Mozambique a déclaré dans un communiqué que les deux parties ont convenu de mettre en place un groupe de travail conjoint qui sécuriserait son projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans la province de Cabo Delgado, riche en minéraux, où sévissent des extrémistes ces dernières années.

« Compte tenu de la situation sécuritaire dans la province de Cabo Delgado, notre priorité est d’assurer la sécurité de notre main-d’œuvre, dont beaucoup résident dans les communautés voisines, et des opérations du projet », a déclaré Ronan Bescond, président de Total Mozambique.

Cabo Delgado connait une vague d’attaques armées depuis octobre 2017 et celles-ci se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, aux installations sanitaires ou à tout autre service de base.

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur de la province riche en pétrole où des groupes armés ont attaqué les installations gouvernementales et les civils.

Le ministre des Ressources minérales et de l’énergie, Ernesto Tonela, a déclaré que cet accord « vise à créer un environnement opérationnel sûr pour des partenaires comme Total, ce qui leur permet d’investir en permanence dans l’industrie mozambicaine, au profil des petites et moyennes entreprises et de nos communautés ».

Selon Total, le protocole d’accord « prévoit qu’une équipe de travail conjointe assure la sécurité des activités du projet GNL au Mozambique sur le site d’Afungi et dans la zone d’opérations plus large du projet ».

Le groupe a déclaré que l’accord de sécurité démontre l’engagement du projet à atteindre ses objectifs de manière sûre, « tout en créant des opportunités locales et en apportant des avantages sociaux et économiques significatifs pour la province de Cabo Delgado et le pays ».

Total a annoncé en juillet dernier avoir signé un accord de financement par emprunt de 14,9 milliards de dollars américains pour le projet de GNL mozambicain, révélant que le financement avait été obtenu auprès de huit agences de crédit à l’exportation, de 19 banques commerciales et d’institutions de financement du développement.

Le projet est classé comme le plus important investissement étranger direct en Afrique à ce jour et comprend une équipe mondiale de développeurs et d’opérateurs énergétiques, dirigée par Total aux côtés de Mitsui, Oil India, ONGC Videsh Limited, Bharat Petroleum, PTT Exploration, ainsi que de la compagnie nationale de pétrole et de gaz du Mozambique, ENH.

Une fois achevé, le projet devrait avoir une capacité totale d’environ 13 millions de tonnes de GNL par an.

Le vice-président de la Namibie testé positif au Coronavirus

Le vice-président de la Namibie, Nangolo Mbumba, et sa femme Susitjie ont été testés positifs à la Covid-19 et sont tous deux en auto-isolement, a déclaré le ministre de la Santé, Kalumbi Shangula.Selon le Namibian Sun qui cite le ministre, M. Mbumba et sa femme sont asymptomatiques et se trouvent dans un « très bon » état de santé.

 « Ils sont sur le point de terminer leur période d’isolement de 14 jours », a précisé Shangula. 

Contacté par le journal, le vice-président, âgé de 79 ans, a rejeté les rumeurs selon lesquelles il aurait la maladie lors de la fête d’anniversaire du président Hage Geingob le 3 août dernier. 

« J’ai assisté à un certain nombre d’événements pendant cette période, y compris un enterrement…, il serait donc difficile de dire où je l’ai contracté le virus », a déclaré le vice-président. 

Selon des sources médiatiques, Mbumba et sa femme étaient deux des trois invités de la fête d’anniversaire du président Geingob à avoir été testés positifs à la Covid-19. L’autre invité étant l’ancien assistant de Geingob, Jeff Mbako, qui est décédé la semaine dernière dans un hôpital de Windhoek.

Manifestations contre «3e mandat Ouattara»: la militante de la société civile Pulchérie Gbalet inculpée pour appel à l’insurrection

La présidente de l’ONG Alternative citoyenne ivoirienne (ACI), Pulchérie Gbalet, arrêtée à la suite des manifestations éclatées du jeudi 13 août 2020 en Côte d’Ivoire contre «un troisième mandat» de Alassane Ouattara à la présidentielle du 31 octobre 2020, a été inculpée pour appel à l’insurrection, selon le procureur adjoint de la République, Yeo Abel Nangbele.« Depuis mardi, elle a été inculpée régulièrement (…) pour destruction volontaire de biens publics, convocation à un attroupement, participation à un mouvement insurrectionnel et atteinte à l’ordre public », a dit vendredi le procureur adjoint de la République, Yeo Abel, lors d’une conférence de presse.

Après avoir donné son mot d’ordre, dira-t-il, Mme Pulchérie Gbalet,  qui s’était réfugiée dans un hôtel à Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan, où elle a été interpellée avant d’être conduite à la préfecture de police pour enquête, a été auditionnée devant deux avocats qu’elle a elle-même désigné. 

Ensuite elle a été conduite au parquet qui a ouvert l’information judiciaire à son encontre. Là, la militante de la société civile a été entendue par le doyen des juges d’instruction, puis inculpée pour les manifestations éclatées à travers le pays, des faits qu’«elle ne conteste pas ».

Sous le couvert d’une association dite de la société civile, elle a « de façon répétitive appelé les Ivoiriens à envahir les rues de façon illimitée », a fait observer M. Yeo Abel,  évoquant un « triste bilan de cet appel » qui a occasionné des bus caillassés et brûlés.

Les manifestations ont également entraîné des « blessures commises sur les agents de forces de l’ordre, notamment à Bonoua (Sud-est) où le commissaire de police a été lynché et le commissariat mis à sac, pillé et incendié », a-t-il poursuivi.

Selon le gouvernement, les événements ont fait « six décès, 173 blessés, environ 1500 déplacés internes et 69 personnes interpellées ». Le procureur adjoint de la République a souligné que des enquêtes se poursuivent pour situer les responsabilités.

Il a annoncé que suite à des « propos graves », le parquet d’Abidjan a saisi la Cour de cassation le 17 août 2020 à l’effet d’autoriser des poursuites judiciaires à l’encontre de l’ex-ministre ivoirien Anaky Kobenan.   

L’ex-ministre ivoirien affirmait notamment le 12 août 2020 que « la Côte d’Ivoire depuis le 7 août 2020 n’attend plus des élections, et ce n’est pas ce à quoi elle se prépare ». Des propos qui pour le Parquet sont susceptibles de créer des troubles graves à l’ordre public.

M. Anaky Kobenan a déclaré en outre « la Côte d’Ivoire doit d’abord écarter et retirer du palais présidentiel par toutes voies possibles, cette personne désormais inconnue et fort mal venue qui a pris aux Ivoiriens leurs pays pour en faire son royaume ou son empire ».  

Poursuivant, le procureur adjoint de la République a indiqué que le commandant Fofana Abdoulaye, aide de camp de Guillaume Soro, qui « suite à sa radiation des effectifs des forces armées de Côte d’Ivoire,  n’a de cesse d’appeler à la désobéissance et à l’insurrection populaire ».

Le magistrat a rappelé que les auteurs de ces publications contraires à la loi sur les réseaux sociaux, reproduisent par des personnes et les administrateurs des forums de discussions sont « passibles de peines allant de un an à dix ans d’emprisonnement ».

Il a, à la suite d’une question d’un journaliste faisant était d’un rapport de Amnesty International, évoquant des attaques contre les marcheurs dont les images sont sur la toile, martelé que l’ONG «fait des allégations », mais « Il ne suffit pas d’alléguée pour être crû; il faut en apporter la preuve ». 

Le vendredi 21 août 2020, des femmes se réclamant de l’opposition ont manifesté, pour selon elles, protester contre un « troisième mandat » de M. Ouattara. Alors que le camp présidentiel soutient que la Constitution de 2016 remet le compteur à zéro, l’opposition brandit la continuité législative.  

Covid-19 : l’Af’Sud recrute 2369 médecins

L’Afrique du Sud intensifie sa guerre contre la pandémie de coronavirus, en recrutant 2.369 médecins, qui vont rejoindre le personnel de santé disséminé à travers le pays, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Selon notre source, les nouvelles recrues comprennent 650 diplômés du programme médical Nelson Mandela-Fidel Castro Cuba, qui forme des médecins locaux à Cuba.

Les internes seront déployés dans des différents hôpitaux du pays qui souffrent d’un manque d’agents de santé, en raison des exigences de la pandémie qui dure depuis cinq mois, a ajouté le ministère.

Les nouvelles recrues rejoignent plus de 200 travailleurs de la santé cubains déployés dans tout le pays pour lutter contre la pandémie, a déclaré le ministère.

L’équipe cubaine, composée de médecins et de spécialistes, a été déployée à travers le pays qui est encore sous le choc de la maladie, malgré un ralentissement notable du taux des infections au cours des deux dernières semaines.

A ce jour, l’Afrique du Sud a enregistré 599.940 infections qui ont causé la mort de 12.618 patients dans tout le pays depuis que la maladie a éclaté en mars dernier, selon le ministre de la Santé, Zweli Mkhize.

Af’Sud : « Le racisme est barbare et doit disparaître » (opposant)

Le racisme contre les Noirs est barbare et devrait être éliminé de toutes les sociétés à travers le monde, a déclaré mercredi un des chefs de l’opposition sud-africaine.Le Chargé de la discipline au sein du parti des Combattants de la liberté économique (EFF, opposition parlementaire), Floyd Shivambu, s’exprimait sur le sujet lors d’un débat virtuel à l’Assemblée nationale sur la solidarité avec le mouvement Black Lives Matter au Cap.

Le thème du débat était: « Renforcer l’engagement de tous les Sud-Africains à affronter et vaincre le racisme individuel et institutionnalisé dans notre société et partout où il existe ».

« Le racisme est ce qui a conduit à l’esclavage, au colonialisme, à l’invasion continue de nos terres et au vol continu des ressources africaines », a poursuivi Shivambu.

Il a ajouté que le racisme « est la brutalité policière permanente contre les Noirs dans de nombreuses régions du monde ».

« Le racisme, c’est quand une pandémie commence en Chine parmi son propre peuple, mais la responsabilité est attribuée aux Noirs, ils sont attaqués et agressés pour avoir amené la Covid-19 dans leurs communautés », a déclaré le leader politique.

Shivambu a également comparé le racisme à « une idéologie et le principe sous-jacent du capitalisme ».

Outre le mouvement Black Lives Matter, le débat a également été enrichi par les joueurs de cricket noirs de ce pays qui se sont récemment plaints dans la presse d’être isolés et ignorés par leurs coéquipiers blancs lors de sorties sur le terrain.

De son côté, le ministre sud-africain de la Justice et du Développement constitutionnel, Ronald Lamola, a déclaré que la nation devait résoudre les problèmes de classe et de race qui continuent de hanter le pays aujourd’hui.

« Lorsque nous parlons de BlackLivesMatter, nous devons comprendre que cela fait partie de notre héritage historique. Nous vivons dans un monde où le colonialisme, l’héritage du capitalisme raciste et son inégalité raciale omniprésente, persiste encore », a conclu Lamola.

Covid-19: le Zimbabwe assouplit le couvre-feu et les heures de travail

Le gouvernement zimbabwéen a réduit le nombre d’heures du couvre-feu qui avait été décidé pour freiner la propagation du coronavirus et en réponse aux préoccupations selon lesquelles les mesures précédentes gênent fortement les travailleurs de la banlieue qui utilisent les transports en commun.La ministre de l’Informatio, Monica Mutsvangwa, a déclaré que le Cabinet du président Emmerson Mnangagwa a convenu lors de sa réunion hebdomadaire de mardi que le couvre-feu, qui est en vigueur depuis le 21 juillet, devrait désormais avoir lieu de 20 heures (18 heures GMT) à 6 heures du matin.

Le couvre-feu était jusqu’à présent en vigueur de 18h à 6h.

Mutsvangwa a déclaré que les changements ont été apportés « après avoir noté le sort du public et la nécessité de réduire le risque de contracter la COVID-19 ». Dans le cadre de la réglementation liée à la Covid-19, le gouvernement a interdit la plupart des formes de transport public, seule la Zimbabwe United Passenger Company (ZUPCO), gérée par l’Etat, est autorisée à transporter des passagers.

Cependant, en raison de limites opérationnelles, la ZUPCO n’a pas été en mesure de convoyer tous les travailleurs à temps pour le couvre-feu nocturne, exposant les voyageurs à des risques de contracter la Covid-19 car, ils sont obligés d’utiliser des camions pour rentrer chez eux avant 18 heures.

Mutsvangwa a révélé que le Cabinet a également prolongé les heures de travail de 8 heures-15 heures à 8 heures-16h30.

L’assouplissement des conditions du couvre-feu et la prolongation des heures d’ouverture interviennent alors que le nombre de cas de la Covid-19 au Zimbabwe a dépassé 5.300, dont 135 décès.

La SADC condamne les attaques terroristes au Mozambique

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a, dans un communiqué publié lundi après son sommet annuel, condamné les attaques terroristes dans la région de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, a appris APA.Condamnant ces attaques terroristes au Mozambique qui auraient été perpétrées par une cellule terroriste de l’État islamique, les dirigeants du bloc régional se sont engagés à soutenir cet État membre dans sa lutte contre le terrorisme.

« Le sommet a exprimé la solidarité et l’engagement de la SADC à soutenir le Mozambique dans sa lutte contre le terrorisme et les attaques violentes, et a condamné tous les actes de terrorisme et les attaques armées », indique le communiqué.

La décision du Mozambique de porter à l’attention de la SADC les violentes attaques sur son territoire a été saluée par le sommet de deux jours qui a également félicité Maputo pour ses efforts continus dans la lutte contre les attaques terroristes à Cabo Delgado qui a perdu Port Mocímboa da Praia au profit des terroristes il y a deux semaines.

L’armée mozambicaine aurait encerclé les terroristes afin de les chasser de la ville portuaire de Mocímboa da Praia.

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, le Premier ministre du Lesotho, Moeketsi Majoro, le président mozambicain, Filipe Jacinto Nyusi, le président du Malawi, Lazarus Chakwera, ainsi que le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, se sont exprimés lors du sommet.

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a été élu président de l’organe pour la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, tandis que Ramaphosa a été élu président entrant de l’organe pour la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité.

Lorsque la situation sanitaire le permettra, les dirigeants ont convenu de tenir un sommet à Maputo en mars 2021, renseigne le communiqué.

Zimbabwe: l’opposition demande l’intervention de la SADC dans la crise politique

Le principal parti d’opposition du Zimbabwe, l’Alliance du Mouvement pour le changement démocratique (MDC), a appelé mardi la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à intervenir pour mettre fin à la détérioration de la situation politique au Zimbabwe.Gladys Hlatshwayo, Secrétaire aux relations internationales de l’Alliance MDC, a appelé la SADC, qui a exprimé son inquiétude face aux actes de violence au Mozambique et en République démocratique du Congo, à « accorder la même attention à l’aggravation de la crise politique au Zimbabwe ».

« Nous demandons instamment à la SADC d’intervenir d’urgence au Zimbabwe conformément au protocole de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité afin de maintenir la paix et la sécurité régionales », a déclaré M. Hlatshwayo dans un communiqué publié après le sommet annuel virtuel de la SADC pour discuter, entre autres, de la situation de la paix et de la sécurité dans la région.

L’appel de l’Alliance MDC intervient alors que l’on signale des violations présumées des droits de l’homme par l’armée qui a été déployée pour contenir la propagation du coronavirus ainsi que pour réprimer les manifestations antigouvernementales du mois dernier.

Les groupes de défense des droits de l’homme affirment que des dizaines de partisans de l’opposition, d’avocats et d’autres militants antigouvernementaux ont été arrêtés, harcelés ou enlevés par les forces de sécurité au cours du mois dernier.

Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, était jusqu’à lundi, le président de l’organe de la SADC sur la politique, la défense et la sécurité qui traite de la médiation et de la résolution des conflits dans le bloc régional.

Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi, a pris la présidence tournante du bloc régional, mais Mnangagwa y reste dans le cadre du système de troïka, selon lequel le président sortant continue de siéger à l’organe pendant une année supplémentaire.

Cela signifie que les appels de l’opposition zimbabwéenne à l’intervention de la SADC ont peu de chances de recevoir une réponse positive. 

La délégation dépêchée à Harare la semaine dernière par le président sud-africain Cyril Ramaphosa pour enquêter sur la détérioration de la situation politique est repartie sans avoir été autorisée à rencontrer l’opposition.  

Af’Sud: 3000 agents de SAA choisissent le départ volontaire

Inquiets de l’avenir que pourrait leur réserver la restructuration de South African Airways, plus de 3000 travailleurs de cette compagnie ont décidé de prendre l’argent offert dans le cadre d’une « indemnité de départ volontaire » et de le déposer à la banque, ont annoncé jeudi leurs syndicats.La SAA est confiée à un groupe de praticiens des affaires nommés par le gouvernement qui tentent de la réaménager et de la remettre dans les airs.

Ce processus, cependant, n’a pas gagné la confiance des travailleurs qui sont restés des mois sans salaires et attendaient maintenant avec impatience les indemnités de départ volontaire convenues le mois dernier, ont indiqué les syndicats.

Les professionnels du monde des affaires de la SAA offrent une « indemnité de départ volontaire » à tout membre du personnel disposé à quitter le navire avant d’être exclu de la liste de paie de 4777 membres.

Selon les syndicats, ces forfaits vont de paiements garantis de 21.000 dollars par employé et jusqu’à 118.000 dollars chacun pour les pilotes.

Dans le cadre de ce plan, quelque 1000 employés seraient retenus pour diriger la compagnie aérienne nationale restructurée, ont-ils déclaré.

Au total, 3142 employés ont demandé les indemnités de départ, laissant les professionnels du commerce avec un autre casse-tête : combler le vide créé avec des employés nouveaux et bien formés.

Les syndicats ont déclaré que le nombre élevé de membres du personnel souhaitant quitter la SAA était dû au fait que les travailleurs étaient restés sans salaires au cours des quatre derniers mois et luttaient maintenant pour survivre pendant le confinement lié au coronavirus.

Mozambique: 59 insurgés tués par l’armée à Cabo Delgado

Au moins, 59 insurgés ont été tués la semaine dernière dans la province mozambicaine de Cabo Delgado, au cours d’accrochages avec les Forces de défense du pays, a appris APA jeudi.Dans un communiqué, les Forces de défense et de sécurité du Mozambique (FDS) ont déclaré que ces terroristes avaient été tués lors d’un accrochage avec les forces gouvernementales dans le district de Mocimboa da Praia.

En plus des pertes humaines, les troupes gouvernementales ont également détruit six camps et d’autres biens appartenant aux terroristes du district, ont indiqué les FDS.

Au cours des affrontements avec les troupes gouvernementales, les terroristes auraient tenté d’occuper la localité.

Le Mozambique connaît une vague d’attaques armées dans la province de Cabo Delgado depuis octobre 2017 et ces dernières se sont considérablement intensifiées depuis janvier 2020, laissant des centaines de milliers de personnes sans accès adéquat à la nourriture, à l’eau, à l’assainissement ou aux services de base.

Plus de 200.000 personnes ont été déplacées à l’intérieur du pays dans cette province riche en pétrole, où des groupes armés s’attaquent aussi bien aux installations gouvernementales qu’aux civils.

Covid-19: une ministre Sud-africaine réfute les allégations de corruption

La ministre de l’Education de base, Angie Motshekga a nié être impliquée dans une affaire de corruption présumée dans l’acquisition de biens et services destinés aux écoles dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, a appris APA mercredi.La ministre a déclaré que les allégations selon lesquelles son mari était impliqué dans des achats présumés de produits Covid-19 étaient « désespérés et farfelus ». 

Sur les réseaux sociaux, le mari de la ministre, Mathole Motshekga, qui est également un universitaire et un politicien, a été accusé d’implication dans la production de produits d’assainissement pour les écoles dans le cadre de la lutte du pays contre le virus.

« Ces allégations sont absolument fausses et totalement malveillantes », a martelé la ministre. 

« Le Dr Mathole Motshekga, époux de la ministre Angie Motshekga, ne possède pas ou ne prévoit pas de posséder une usine qui produit ou fournit des assainisseurs ou des équipements de protection individuelle aux écoles », a déclaré le bureau de la ministre dans un communiqué.

Le bureau a souligné que le mari de la ministre était en effet un politicien à part entière et un membre de longue date du Parlement, en plus d’être professeur de droit et de sciences politiques.

Mais il n’était pas impliqué dans les allégations de malversations rapportées sur les réseaux sociaux, a déclaré le bureau. 

« Professeur de droit et de sciences politiques reconnu par de nombreuses universités prestigieuses du pays, le Dr Motshekga passe son temps à lire, écrire et donner des conférences locales et internationales sur le patrimoine africain, les lois et les sciences politiques », a ajouté le bureau.

La radio nationale zimbabwéenne enregistre 30 cas de Covid-19

Au moins, 30 membres du personnel de la Zimbabwe Broadcasting Corporation (ZBC), la compagnie de radio-télédiffusion nationale zimbabwéenne, ont été testés positifs au coronavirus, a annoncé mardi soir la ZBC.« Les personnes déclarées positives ont été conseillées de s’isoler et de ne pas se présenter au travail, et de suivre les directives du gouvernement et des responsables de l’OMS », a déclaré le diffuseur public dans un communiqué. 

La ZBC a déclaré qu’elle continuera de « surveiller avec vigilance et de répondre aux nouvelles informations et aux nouveaux développements afin de protéger la santé et le bien-être de tout le personnel ». 

« Nous continuerons à décongestionner le lieu de travail et (seulement) le personnel essentiel est censé se présenter au travail et à tour de rôle », poursuit la déclaration. 

Le Zimbabwe, à la date du mercredi, compte 4 818 cas de Covid-19.

L’eSwatini dément les accusations de culture du cannabis

Le gouvernement d’eSwatini a rejeté les informations selon lesquelles, le roi Mswati III serait impliqué dans une affaire de culture illégale de cannabis, et menacé de prendre des mesures contre le journaliste, en fuite, qui est derrière l’article.Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sabelo Dlamini, a réagi avec colère à la « diffusion de fausses nouvelles par le fondateur et rédacteur en chef de Swaziland News, Zweli Dlamini, écrites et publiées dans l’intention de tromper et de désinformer le public ».

« Dans sa dernière série d’articles diffamatoires, sans fondement et incorrects sur le plan des faits, Dlamini insinue que Sa Majesté le Roi Mswati III serait impliqué dans le commerce du cannabis », a déclaré le porte-parole.

Il a expliqué que si plusieurs entreprises « ont par le passé demandé à cultiver du cannabis en eSwatini, aucune d’entre elles n’a obtenu de licence pour poursuivre cette activité car, la culture de la dagga reste illégale dans ce pays ».

Dans l’article en question, publié lundi dernier par l’agence de presse en ligne, le journaliste a accusé Mswati d’avoir prétendument exproprié des propriétés appartenant à des cultivateurs de dagga et d’avoir repris leurs entreprises afin de « promouvoir ses affaires louches ».

« Le gouvernement continue à poursuivre les voies légales pour tenir Zweli Dlamini responsable de la diffusion de fausses informations », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Le journaliste vit en exil en Afrique du Sud voisine depuis février dernier, suite à un harcèlement présumé de la police.

L’opposition ougandaise en colère contre la démolition d’une église

Le chef de l’opposition ougandaise Kizza Besigye a exprimé sa colère suite à la démolition, hier dimanche, d’une église dans le district de Lubanga, au centre de l’Ouganda.Le bâtiment, vieux de 40 ans, a été démoli par des bulldozer alors qu’un fort dispositif de sécurité a été déployé sur les lieux, ce qui avait fait l’objet d’une longue dispute entre la direction de l’église et un homme d’affaires connu sous le nom de Dodovico.
 
Des mois avant la démolition, la police surveillait les lieux, empêchant apparemment l’accès au bâtiment.
 
Dodovico avait obtenu un mandat d’un huissier pour procéder à la démolition, ce qui a laissé les membres de la communauté chrétienne dans la zone en détresse.
 
Sur sa page Facebook, le chef de l’opposition Besigye a décrit la démolition comme « un acte de vandalisme officiel sans précédent et une attaque contre la foi et la communauté ».
 
« Il y a un Juge incorruptible au-dessus de tous nos juges et des dirigeants puissants. Cette affaire de vandalisme sera certainement entendue et la justice sera rendue », a-t-il écrit.

Covid-19: la Conférence épiscopale du Malawi fustige les nouvelles mesures barrières

Les chefs religieux du Malawi ont exprimé leur déception envers le gouvernement du président Lazarus Chakwera qui ne les a pas consultés avant d’imposer de nouvelles mesures de confinement à cause de la recrudescence des cas de coronavirus, a appris APA lundi.Selon la Conférence épiscopale du Malawi, un groupe composé principalement des évêques catholiques du pays, le gouvernement a annoncé les nouvelles mesures sans consulter les chefs religieux du pays pour entendre leur point de vue sur les restrictions.

L’imposition de nouvelles règles, ont-ils noté, a été faite trois mois après qu’un tribunal s’est prononcé contre l’imposition des mêmes restrictions au pays jusqu’à ce que les tribunaux examinent la loi régissant les mesures.

Les chefs religieux ont toutefois déclaré avoir informé leurs fidèles lors des messes du dimanche de respecter les règles annoncées par le gouvernement plus tôt dans la journée jusqu’à ce que les plaintes contre les nouvelles restrictions soient réglées.

D’ici là, les évêques ont déclaré qu’ils “engageront le gouvernement à voir notre véritable rôle dans la prévention de la propagation de Covid-19 dans le pays”.

Pour sa part, tout en n’admettant pas son manque de concertation avec la communauté religieuse avant d’imposer les mesures punitives, le gouvernement malawite a déclaré qu’il discuterait avec les chefs religieux afin de trouver une solution.

“Le gouvernement a décidé d’engager les chefs religieux dans de nouvelles consultations”, a annoncé le ministre de la Santé, Khumbize Kandodo Chiponda, dans un communiqué.

Parmi les nouvelles restrictions du gouvernement figurent la réduction des heures de travail dans les bars et les restaurants, l’interdiction des marchés à proximité des hôpitaux et le port de masques dans tous les lieux publics, sous peine d’une amende de 10.000 MK (environ 13 USD).

Le Malawi compte 4 624 cas de Covid-19 dont 143 décès depuis son apparition dans le pays en avril dernier, a déclaré le ministère de la Santé, ajoutant qu’il y a cependant eu une recrudescence de nouveaux cas ces derniers temps.

Madagascar : la Covid-19 vend chèrement sa peau

Pendant longtemps, la Grande île a retardé la propagation du coronavirus, mais elle voit maintenant déferler une vague de contaminations et de décès.Tout ne tient qu’à un fil. Il paraît loin la période où Andry Rajoelina, le président de Madagascar, se félicitait de la résilience de son pays face à la pandémie de Covid-19 combattue par une recette locale : le Covid Organics.

Ce médicament à base d’Artemisia, « une plante aux grandes vertus médicinales », est censé prévenir et guérir une maladie qui n’a pas livré tous ses secrets au monde scientifique. Persuadé de détenir la solution miracle, le chef de l’Etat malgache en a fait la promotion auprès de ses pairs africains, avant d’accuser l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) « d’attitude condescendante vis-à-vis de l’Afrique ».

Début juillet, le quadragénaire a annoncé que « Madagascar (va) lancer des essais cliniques pour l’artésunate injectable » dans le but de fournir des preuves scientifiques de son efficacité. Décidément, Andry Rajoelina veut « positionner » son pays sur le marché pharmaceutique mondial. Et rien ne semble entamer son optimisme. Mieux, il a récemment inauguré une usine pharmaceutique dénommée Pharmalagasy d’une capacité de production de 15.000 gélules par minute.

Malgré tout, force est de constater que l’épidémie de coronavirus prend mauvaise tournure à Madagascar. Entre le 25 juillet et le 7 août, l’île rouge a recensé 3842 nouveaux cas et 57 décès. A ce jour, le décompte s’établit à 12.708 infections et 135 morts.

Une situation suffisamment alarmante pour que le président de la République monte au créneau. Ces dernières semaines, il a multiplié les déplacements afin de témoigner son soutien au personnel soignant, et sa compassion aux populations.

Le dirigeant a ainsi lancé officiellement les activités du Centre Médical Covid-19 (CMC) à Antananarivo. Dans cette infrastructure, à en croire M. Rajoelina, « les résultats des tests seront délivrés dans un délai maximal de 72 heures ».

De plus, ce pays de l’océan Indien s’est doté d’un Centre de Traitement Covid-19 (CTC) pouvant accueillir 400 patients et qui « offrira des soins adaptés aux personnes présentant des symptômes graves » comme la détresse respiratoire.

Pour plus de lisibilité dans la gestion de la crise sanitaire, Madagascar a développé Covdata, une plateforme digitale qui regroupe les données médicales : nombre de lits, de concentrateurs d’oxygène, de patients pris en charge dans les hôpitaux et dans les centres de santé.

Dans ce pays où plus de 80 % de la population vivent en dessous du seuil de pauvreté, l’Etat vient en aide aux ménages à faibles revenus. C’est la raison d’être de la campagne de distribution de vivres et de produits de première nécessité à travers tout le pays.

Dans la capitale Antananarivo, près de 200.000 familles ciblées recevront chacune du riz, de l’huile, des légumes secs, du sucre, de la farine, du sel, du lait concentré et un format familial de remède amélioré Tambavy CVO (dérivé de l’Artemisia).

« L’Etat travaille ardemment afin que cette pandémie ne perdure pas à Madagascar. Un budget de 20 millions de dollars est consacré à ce programme d’aides alimentaires  », a expliqué Andry Rajoelina. Ce dernier a assuré que « les autorités locales, qui seraient tentées de détourner les aides destinées à la population, seront passibles de sévères sanctions ».

L’exécutif malgache s’appuie également sur un autre levier pour soulager les citoyens éprouvés puisque « les salariés déclarés à la Caisse nationale de prévoyance sociale (Cnaps), depuis un an ou plus, pourront bénéficier d’un prêt équivalent à un mois de salaire, remboursable en 12 mois ».

En raison de leur fragilité, les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Très Petites Entreprises (TPE) peuvent souscrire à « un prêt à taux d’intérêt faible » dans le cadre d’un programme d’un montant global de 40 millions de dollars.

Après avoir tiré des leçons de cette désastreuse conjoncture, le président de la République a souligné que « L’Etat mettra en œuvre toutes les solutions pour sortir de la crise économique avec une vision à long terme ». Celle-ci va notamment se traduire par la production à Madagascar, autant que possible, de « tous les biens et denrées » dont les populations ont besoin au quotidien.

Pour la réussite de son plan de redressement économique post-Covid, le chef de l’Etat malgache a invité « le secteur privé à travailler avec l’Etat et à favoriser les projets d’industrialisation durable des secteurs à fort potentiel tels que : l’agriculture, le textile, l’agroalimentaire, la transformation de produits halieutiques, les transports, les Bâtiments Travaux Publics… ».

« Le tourisme joue (aussi) un rôle essentiel dans l’économie » de la Grande île, a constaté Andry Rajoelina. C’est pourquoi, il a récemment rencontré « les opérateurs du secteur à Nosy be (nord-ouest) ». Au sortir de cette audience, « une ouverture partielle (des) frontières (pour) permettre l’arrivée de vols internationaux vers Nosy be », une destination prisée des touristes du monde entier, n’est pas exclue vers le mois d’octobre prochain. Il faudra s’entourer de toutes les garanties si un traitement certifié ou un vaccin efficace n’est pas trouvé d’ici là.

eSwatini: les enseignants s’opposent à la reprise des cours

Les enseignants d’eSwatini ont rejeté la décision du gouvernement de procéder à une réouverture progressive des écoles, malgré la pandémie de coronavirus qui a fait à ce jour, 55 morts dans le pays.L’Association nationale des enseignants du Swaziland (SNAT) a poursuivi le gouvernement eSwatini devant le tribunal du travail pour sa décision de rouvrir les écoles en juillet dernier, malgré un pic de cas de coronavirus dans ce royaume d’Afrique australe. Quelque 2.968 cas de Covid-19 ont été enregistrés à la date de ce 7 août.

Les classes d’examen sont revenues à l’école depuis le 6 juillet, malgré les protestations des enseignants et des parents d’élève.

Le ministère de l’Éducation est également catégorique sur le fait que les autres classes supérieures telles que la troisième et la septième année de fin d’études primaires devraient également retourner à l’école.

Le SNAT a poursuivi le gouvernement devant le tribunal du travail, estimant que la situation n’est pas encore propice au retour des enfants à l’école, car la plupart des écoles ne sont pas suffisamment préparées pour répondre aux exigences de la Covid-19.

Dans sa requête, l’association a fait valoir que les étudiants et les enseignants risquent de contracter la Covid-19 s’ils continuent de fréquenter l’école.

Selon la secrétaire générale de la SNAT, Sikelela Dlamini, plus de 20 cas de Covid-19 ont jusqu’à présent été signalés dans les écoles.

Ce qui inquiète le plus les enseignants, c’est que la plupart des écoles où les cas ont été signalés ont continué à fonctionner comme si de rien n’était, mettant en danger les enseignants et les élèves.

Af’Sud: un comité ministériel va enquêter sur la corruption liée à la Covid-19

Un comité ministériel chargé de faire la lumière sur les allégations de corruption liées à la riposte du pays face à la pandémie de coronavirus a été nommé, a annoncé hier jeudi le président Cyril Ramaphosa.La mise sur pied de ce comité fait suite à une décision du Cabinet prise lors de sa réunion, qui a également nommé le ministre de la Justice et des Services correctionnels, Ronald Lamola à la présidence du groupe, a déclaré le président.

Le comité examinera les allégations de corruption dans l’achat d’équipements de protection individuelle, de biens et de services fournis dans le but de contenir et de répondre à la pandémie de Covid-19, a poursuivi Ramaphosa.

Le président a également indiqué qu’il avait demandé à tous les ministres et Premiers ministres régionaux de fournir des informations sur les marchés publics de Covid-19, sur les noms des entreprises et les détails des appels d’offres et des contrats attribués par les ministères nationaux, les gouvernements provinciaux et les entités publiques pendant l’état actuel de la catastrophe.

Le gouvernement a été critiqué à la suite d’informations selon lesquelles des appels d’offres et des contrats d’achat de biens et de services auprès de divers clients avaient fait l’objet de malversations au cours des quatre derniers mois du virus.

En fait, les procédures d’achat habituelles strictes de l’administration pour sécuriser les biens et services de l’État ont été levées afin d’accélérer le processus de sécurisation des équipements et services d’urgence nécessaires pour arrêter la maladie.

Le comité devra rédiger un rapport complet que le président a l’intention de publier à titre d’information publique, a expliqué le président.

Outre le comité ministériel, Ramaphosa a également ordonné aux agents de sécurité d’enquêter sur les personnes soupçonnées de corruption lors de l’acquisition des biens et services pour endiguer la Covid-19.

L’Afrique du Sud utilise le remdésivir pour traiter la Covid-19

Le remdésivir, médicament très prisé pour le traitement du coronavirus, est maintenant disponible en Afrique du Sud, a annoncé mercredi une société pharmaceutique locale.

Le fabricant local, CIPLA Afrique du Sud, a déclaré que le médicament qui est réputé être efficace dans la prise en charge des patients gravement atteints de Covid-19, est désormais disponible dans le pays.

Cette annonce de la société pharmaceutique intervient après que l’Autorité sud-africaine de réglementation des produits de santé a donné son feu vert à l’utilisation du remdesivir dans les hôpitaux du pays.

L’entreprise locale a commencé à fabriquer le médicament suite à un accord avec Gilead Sciences Incorporated, qui possède la marque déposée du médicament. L’accord a conduit Gilead à accorder à CIPLA une licence de fabrication et de distribution de ce médicament antiviral dans 127 pays, dont l’Afrique du Sud.

Le médicament a été délivré pour la première fois par la Food and Drug Administration américaine en mai 2020 après qu’une étude ait montré qu’il réduit le temps de guérison chez les patients atteints de la Covid-19.

Idelette BISSUU et APA

Af’Sud : report du paiement de 300 millions $ de droits d’accise sur les ventes d’alcool

Le gouvernement sud-africain a reporté le paiement de 300 millions de dollars de droits d’accise sur les ventes d’alcool que lui devait l’industrie de l’alcool du pays pendant 90 jours à compter du mois d’août, a appris APA mercredi.Le Trésor public a déclaré qu’il avait accordé un tel moratoire à la suite de la demande de l’industrie des alcools de suspendre le paiement afin de soulager sa situation économique pendant l’interdiction des ventes d’alcool durant la période de confinement.

En raison de cette évolution, la porte-parole de l’industrie sud-africaine de l’alcool, Sibani Mngadi, a décrit le report comme « un grand soulagement ».

« Le coût de la taxe d’accise est une partie importante du coût des entreprises, et nous apprécions la réponse positive que nous avons reçue du fisc », a déclaré Mngadi.

Elle a indiqué que cela contribuerait grandement à « minimiser le risque que nous avons actuellement concernant l’emploi et honorer nos obligations envers les fournisseurs ». Elle a ajouté que le secteur était en train de négocier avec le gouvernement pour que l’interdiction soit levée afin qu’il puisse recommencer à payer ses impôts.

L’interdiction de vente d’alcool par le gouvernement a été appliquée en raison de la crainte que les accidents induits par la consommation d’alcool ne submergent le système de santé sud-africain, au détriment du traitement des patients de la Covid-19.

Covid-19: Ramaphosa promet de mettre fin aux détournements de fonds

Le président Sud-africain, Cyril Ramaphosa, a dit être prêt à faire face aux détournements présumés de fonds publics destinés à atténuer les effets de la pandémie de coronavirus pendant ces quatre mois de confinement, a appris APA mercredi.Le président s’exprimait, hier lundi, en réponse aux plaintes du public concernant la gestion, par son gouvernement, des 29 milliards de dollars américains de fonds d’aide accordés à des institutions et des individus qui n’ont pas été correctement gérés en raison de prétendus « détournements » par des fonctionnaires.
 
Ces fonds de secours étaient destinés à l’achat d’équipements médicaux nécessaires aux hôpitaux et aux travailleurs de la santé, et à la protection de ceux qui ont perdu leur emploi en raison du confinement en leur versant 20 dollars par mois.
 
Selon les allégations, les fonds de secours ont plutôt été utilisés pour acheter des équipements de protection individuelle à des prix gonflés, des colis de nourriture sont stockés au lieu d’être distribués aux nécessiteux, et d’autres ressources de l’État destinées aux vulnérables et aux démunis sont détournées.
 
M. Ramaphosa a déclaré que toutes ces manigances allaient bientôt cesser, qualifiant ces pratiques d’« odieuses » et que leurs auteurs seraient traités « avec fermeté et sévérité ».
 
« Tenter de tirer profit d’une catastrophe qui coûte la vie à notre peuple chaque jour est un acte de charognard », a déclaré M. Ramaphosa.
 
Il a ajouté: « Alors que nous nous trouvons en proie à la plus grande urgence sanitaire que notre pays ait connue depuis plus d’un siècle, nous sommes témoins de vols commis par des individus et des entreprises sans conscience. Malheureusement, ce comportement insidieux ne se limite pas aux petites entreprises, mais aussi aux grandes », a-t-il martelé.

Covid-19 : l’Afrique du Sud dans un tourbillon

La nation arc-en-ciel paie un lourd tribut au nouveau coronavirus qui menace de la plonger dans sa pire récession depuis près d’un siècle.L’Afrique du Sud a franchi, samedi dernier, la barre du demi-million de contaminations, soit 53,5 % des cas de Covid-19 recensés sur le continent africain. Le 27 mars 2020, elle enregistrait son premier mort lié au coronavirus. Depuis, le virus a coûté la vie à plus de 8000 personnes.

La semaine dernière, en moyenne, près de 10.000 cas ont été diagnostiqués par jour. Le cumul des infections fait du pays de Nelson Mandela, le plus impacté en Afrique, très loin devant l’Egypte ou encore le Nigeria.

Gwede Mantashe et Thembelani Thulas Nxesi, respectivement ministres sud-africains de l’Énergie, et de l’Emploi et du Travail ont même contracté cette maladie contagieuse qui ne se soucie pas de la condition sociale. 

« L’Afrique du Sud peut malheureusement être un précurseur, elle peut être un avertissement pour ce qui va se passer dans le reste de l’Afrique. Nous devons prendre au sérieux (la situation de ce pays) », a averti Michael Ryan, le Directeur des urgences de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). 

A l’échelle planétaire, cet État de 58 millions d’habitants est le cinquième pays le plus touché par la pandémie derrière les États-Unis, le Brésil, l’Inde et la Russie. La province du Gauteng, où se trouvent Johannesburg et Pretoria, est l’épicentre de l’épidémie en Afrique du Sud. Plus d’un tiers des personnes testées positives y sont localisées.

Dans cette riche province, les gratte-ciels contrastent avec les bidondilles où s’entassent des milliers de familles, rendant chimérique le respect des mesures barrières. 

Pour freiner la circulation du virus, le gouvernement a dû appliquer, au mois de mars, un confinement strict. Cette mesure sanitaire, levée deux mois plus tard, a fragilisé l’économie du pays le plus industrialisé d’Afrique. 

Selon le bureau sud-africain des statistiques, le taux de chômage était évalué à 30,1 % de la population active au premier trimestre 2020. Son plus haut niveau. 

Pire, d’après la Chambre de commerce, ce chiffre pourrait atteindre 50 % en raison de cette crise sanitaire sans précédent. Au terme de cette année, le Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Afrique du Sud devrait baisser de 7,2 % à en croire le ministre des Finances, Tito Mboweni. 

Pour se relever, ce pays émergent exécutera un plan de relance économique chiffré à 30 milliards de dollars et financé sur fonds propres. Le Fonds Monétaire International (FMI) a aussi accordé une aide d’urgence de 4 milliards de dollards à la nation arc-en-ciel. 

Mais ces dernières semaines, la gestion de cette manne financière a mis à nu les tares du système politique sud-africain. Khusela Diko, la porte-parole du président Cyril Ramaphosa, est sur la sellette. L’entreprise de son mari est soupçonnée de surfacturation dans la fourniture de masques chirurgicaux à la province du Gauteng. 

D’un montant global de 7 millions de dollars, le contrat de la société incriminée révèle que ces masques étaient cédés contre 3,40 dollars l’unité alors que la loi en la matière indique qu’ils devraient coûter 70 centimes. Un scandale financier dont se passerait le successeur de Jacob Zuma qui a érigé au rang de priorité la lutte contre la corruption.

Afrique : le dernier assaut de la diplomatie militaire russe

L’importance croissante de l’Afrique peut-elle garantir au continent le rôle de prochaine frontière pour le nouvel aventurisme militaire de la Russie qui veut tenir la dragée haute aux rivaux traditionnels de Moscou, en l’occurrence, la Chine et les Etats-Unis ?L’aventurisme militaire russe dans au moins six pays africains est une réalité, à en croire un rapport du journal allemand Bild.

Selon la presse allemande, Moscou a déjà scellé des accords historiques avec le Mozambique, l’Egypte, l’Erythrée, Madagascar, le Soudan et la République centrafricaine qui permettraient à la Russie d’établir des bases militaires dans ces pays.

Moscou a des engagements diplomatiques et militaires actifs avec quelque 21 pays africains, ce qui lui donne divers degrés d’accès à leurs territoires à des fins militaires.

Bild cite le contenu d’un document secret appartenant au ministère allemand des Affaires étrangères qui semble suggérer que depuis 2015, la Russie entretient avec soin des relations militaires avec des pays qu’elle considère stratégiques en Afrique pour réaliser ses éventuels projets aventuristes sur le continent.

Les six pays en question ont déjà bénéficié d’une formation par des experts militaires de Moscou utilisant des structures de soutien déjà sur le terrain, comprenant entre autres, des troupes régulières russes et une équipe paramilitaire privée du Groupe Wagner.

L’équipe a été impliquée en Afrique en tant qu’agence contractuelle militaire privée, en particulier au Soudan, avant la chute d’Omar al-Béchir, au Soudan du Sud et peut-être en Libye.

Les experts pensent qu’un autre avantage pour les dirigeants des pays africains ayant de tels accords avec Moscou est d’éviter un éventuel changement de régime, en particulier dans les sociétés qui réclament un changement politique.

Trois de ces pays ne sont même pas des démocraties naissantes où la présence militaire de Moscou pourrait dissuader les groupes pro-démocratie qui pourraient vouloir tenter leurs chances.

En vertu de ces accords, la Russie recevra le soutien sans réserve de certains de ces pays africains lors de réunions cruciales de l’ONU où les questions seront mises aux voix.

Cependant, rappelant les années de guerre froide, le regain d’intérêt militaire de la Russie pour l’Afrique va attirer l’attention et susciter l’intérêt de rivaux potentiels sur le continent, en particulier les puissances traditionnelles, tels que les Etats-Unis, la Chine et la France.

Alors que l’armée américaine sous son Commandement pour l’Afrique est bien connue, Pékin a déjà établi sa première base militaire sur le continent à Djibouti, pour laquelle il a dépensé 590 millions de dollars pour sa construction.

La France, avec une histoire de présence coloniale dominante à travers le continent derrière elle, conserve encore une partie de sa puissance militaire en Afrique de l’ouest, notamment au Mali, au Burkina Faso, en République centrafricaine et au Tchad.

Comme le dit un expert, l’Afrique est en train de resurgir comme un champ de bataille diplomatique pour les grandes puissances mondiales, mais ses principaux acteurs devraient insister sur le fait que l’Occident, la Russie et la Chine devraient payer beaucoup plus pour son rôle dans ce jeu d’échecs.

Af’Sud: Toyota investit 147 millions de dollars dans une usine de voitures

Toyota Afrique du Sud va investir 147 millions de dollars américains dans une usine de voitures hybrides implantée dans la province du KwaZulu-Natal, a annoncé à Durban la ministre du Développement économique, du tourisme et des affaires environnementales, Nomusa Dube-Ncube.

S’exprimant suite à l’annonce mercredi, Mme Dube-Ncube a déclaré que cet investissement de plusieurs millions de dollars de Toyota permettrait de produire la première voiture « hybride à synergie » (pétro-électrique) dans le pays, dans l’usine Prospecton de la ville portuaire de Durban.

 Exprimant sa gratitude au constructeur automobile pour cet investissement, Mme Dube-Ncube a déclaré que le secteur automobile avait subi des milliards de pertes à la suite de la pandémie de Covid-19 – « des millions de personnes étant confrontées à une pauvreté abjecte ».

 Elle a remercié les dirigeants de Toyota d’avoir travaillé avec son gouvernement provincial pour renverser la situation, malgré les défis créés par la pandémie.

 La ministre régionale a noté que son gouvernement provincial œuvrait rapidement pour que la zone économique spéciale du parc des fournisseurs automobiles, située au sud de Durban, soit opérationnelle d’ci 2021.

 Le parc, une fois terminé, devrait créer environ 1 339 emplois. Les véhicules seront exportés vers l’Europe et en Afrique.

Zimbabwe: tensions à Harare à la veille de manifestations contre le gouvernement

– Le gouvernement zimbabwéen a renforcé jeudi la sécurité autour de la capitale Harare, dans un contexte de tensions avant les manifestations prévues vendredi pour protester contre la montée de la corruption et l’aggravation de la crise économique.Des militaires et policiers ont installé des barrages routiers sur toutes les routes principales menant au quartier central des affaires de Harare et ont refusé l’accès aux personnes qui n’étaient prestataires de services essentiels.

 Seules les personnes munies de cartes d’identité ou employées dans les secteurs de la santé, des services financiers et des médias ont été autorisées à se rendre en centre-ville.

 Les protestations ont été appelées par l’opposition et les militants politiques qui accusent le président Emmerson Mnangagwa de protéger des fonctionnaires corrompus et de ne rien faire face au déclin rapide de l’économie du pays depuis son arrivée au pouvoir avec le soutien de l’armée en novembre 2017.

 Deux des cerveaux de la manifestation, la journaliste Hopewell Chin’ono et l’homme politique Jacob Ngarivhume, ont été arrêtés la semaine dernière pour avoir tenté d’évincer Mnangagwa du pouvoir.

 L’alerte sécurité fait suite aux menaces de Mnangagwa et de la ZANU PF au pouvoir ces derniers jours, qui ont déclaré que les forces de l’ordre se montreraient sévères envers quiconque descendrait dans la rue pendant la manifestation.

 La ZANU PF a ensuite accusé les États-Unis d’être derrière les manifestations prévues et a menacé de renvoyer l’ambassadeur américain Brian Nichols.

Af’Sud: l’cône anti-apartheid Mlangeni inhumé à Johannesburg

Le combattant de la liberté tombé en Afrique du Sud, Andrew Mlangeni, « appartenait à une époque de lutte inlassable de sacrifice, de service d’honneur et d’intégrité », a déclaré mercredi le président Cyril Ramaphosa.Le président faisait son éloge funèbre en l’honneur du défunt militant de la lutte lors des funérailles de Mlangeni qui ont eu lieu sur le campus de Soweto de l’Université de Johannesburg.

Selon Ramaphosa, Mlangeni a vécu à une époque de dirigeants qui avaient incarné le meilleur de l’humanité afin de libérer leurs concitoyens opprimés sous le régime de l’apartheid.

Pour cette raison, l’héritage de Mlangeni vivra dans la liberté ressentie et vécue par les Sud-Africains aujourd’hui, a poursuivi le président.

Mlangeni, qui était le dernier accusé lors du procès de Rivonia aux côtés de Nelson Mandela et de sept autres soldats d’Umkhonto weSizwe, est décédé la semaine dernière dans un hôpital militaire de Pretoria après s’être plaint de douleurs abdominales à l’âge de 95 ans.

Le service funèbre de Mlangeni a été suivi d’un service funéraire au cimetière de Roodepoort, où il a été inhumé à côté de sa femme, lors d’une cérémonie supervisée par les militaires du pays. 

Af’Sud: Ramaphosa poussé à limoger une assistante accusée de corruption

Quelques jours à peine après avoir annoncé à ses compatriotes qu’il avait ordonné une répression sévère contre les personnes corrompues qui abusent des contrats de la Covid-19, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, fait l’objet de pressions pour renvoyer une proche collaboratrice accusée des mêmes pratiques.L’assistante en question est la porte-parole du président, Khusela Diko, dont le mari a obtenu un contrat de 7,4 millions de dollars avec le ministère de la Santé du gouvernement de la province de Gauteng pour lui fournir des équipements de protection individuelle (EPI).

Alors que Diko et son mari ont nié tout acte répréhensible, le chef du Parti des combattants de la liberté économique (EFF), Julius Malema, a déclaré hier mardi que le mari de Diko n’aurait pas pu remporter le contrat de fourniture d’EPI au gouvernement provincial de Gauteng sans l’influence de son épouse.

Et Malema de déclarer : « Le président doit faire la chose honorable et lui demander de se retirer pour défendre l’intégrité et l’image de ce Bureau (Présidence) ».

En tant que dirigeant qui a fait campagne pour la présidence pour mettre fin à la corruption dans le pays, Ramaphosa « doit montrer l’exemple », a ajouté Malema.

Pour sa part, la Présidence a indiqué que le Bureau attendait plus d’informations sur les événements liés à l’attribution du contrat au mari de Diko et à son entreprise.

En outre, la Présidence a déclaré que Diko avait pris un congé et renoncerait temporairement à son rôle au sein du gouvernement, remerciant la Présidence d’avoir accepté sa demande.

Zimbabwe: décès du ministre de l’Agriculture

Le ministre zimbabwéen de l’Agriculture, Perrance Shiri, a succombé mercredi à une maladie apparemment liée au coronavirus.Annonçant la triste nouvelle, le président Emmerson Mnangagwa a décrit Shiri comme un « vrai patriote, qui a consacré sa vie à la libération, à l’indépendance et au service de son pays ».

Le vice-ministre de l’Agriculture, Vangelis Haritatos, a déclaré que Shiri était décédé aux premières heures de ce mercredi. « C’est avec le cœur lourd que j’ai appris le décès de Perrance Shiri, un maréchal d’aviation (à la retraite) », a écrit Haritatos sur sa page Facebook.

Shiri a été admis dans un hôpital de Harare, hier mardi, sur fond de rumeurs selon lesquelles il avait été testé positif au coronavirus.

Le porte-parole de la Présidence, George Charamba avait confirmé son hospitalisation de Shiri, affirmant qu’il s’agissait d’une mesure de précaution après la mort du chauffeur du ministre, du fait du virus.