Le Botswana invité à financer son programme d’industrialisation

La Banque du Botswana a invité le gouvernement de s’adresser aux institutions financières internationales pour financer le déploiement de sa stratégie industrielle, a appris APA mardi.La Banque, dans son rapport annuel publié mardi a estimé que les institutions financières multilatérales, notamment la Banque mondiale et la Banque africaine de développement (BAD), ainsi que les accords bilatéraux, restent des options viables pour le financement de projets et d’infrastructures.

Le rapport a noté en outre qu’il existe diverses options de financements émanant d’institutions financières internationales, notamment des conseils sur la manière de mobiliser des fonds susceptibles de répondre aux divers besoins des industries locales.

« Ainsi, compte tenu d’un environnement politique et macro-économique favorable et d’une gouvernance forte, le Botswana pourrait bénéficier d’un tel financement », note le rapport.

Il a expliqué que le pays pourrait également bénéficier de fonds d’institutions financières privées et d’initiatives tel que le « G20 Compact With Africa » qui vise à promouvoir l’investissement privé en Afrique en mettant l’accent sur la conception des politiques et les structures de gouvernance, pour l’exécution.

La banque centrale a déclaré que la stratégie du Botswana en matière d’industrialisation présente un potentiel avec d’énormes perspectives de création rapide d’emplois et de revenus.

Thabo Mbeki conduit la mission d’observation électorale du Commonwealth au Malawi

L’ancien président sud-africain, Thabo Mbeki, a été désigné pour diriger la mission d’observation électorale du Commonwealth dans le cadre des élections générales au Malawi du 21 mai 2019, a appris APA.S’exprimant à son arrivée à Blantyre dimanche, M. Mbeki a déclaré que le mandat de sa délégation est d’observer, sans prendre parti, le déroulement du scrutin dans l’ancienne colonie britannique devenue indépendante en 1964.

 Les Malawiens sont appelés à se choisir, mardi, leur pour les cinq prochaines années, après la fin du premier mandat du président sortant Peter Mutharika du Parti progressiste démocratique (DPP), au pouvoir.

 Mutharika fera face à la concurrence farouche du principal candidat de l’opposition, Lazarus Chakwera, un ancien pasteur, dont le Parti du Congrès du Malawi constitue la deuxième force politique au parlement derrière celle de la mouvance présidentielle.

 Un nouveau parti, le United Transformation Movement, dirigé par le vice-président de Mutharika, Saulos Chilima, est également très populaire auprès des jeunes et pourrait ravir des voix au DPP, selon un observateur à Lilongwe, la capitale du Malawi.

 Outre les partis susmentionnés, il y a deux autres candidats à l’élection présidentielle et un seul candidat indépendant, ce qui porte à sept le nombre total de candidats à la présidentielle.

 M. Mbeki et ses observateurs du Commonwealth superviseront également les élections des membres du parlement et des conseillers municipaux des collectivités locales.

 

Ouverture à Abidjan de la 8è édition des marchés financiers africains

La huitième édition du séminaire dénommé « Bâtir les marchés financiers africains» ou Building african financial markets séminar (BAFM) s’est ouverte, jeudi à Abidjan, en présence du Vice-Président ivoirien, Daniel Kablan Duncan autour du thème, « le capital humain, un pilier de la compétitivité des marchés de capitaux », a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans son adresse devant les acteurs de différents marchés financiers africains que sont notamment les organismes de régulation, les représentants des bourses de valeurs, les intermédiaires financiers, les courtiers, M. Duncan a salué l’Association des bourses de valeurs africaines (ASEA) pour cette initiative qui se tient dans un contexte marqué par un « regain de la croissance économique» en Afrique.

 Soulignant la pertinence du thème de cette édition qui «interpelle », le vice-président ivoirien a estimé que « nous devrons tirer profit du dynamisme de la jeunesse».

« Les bourses africaines sont une des clés de la transformation (…) », a-t-il poursuivi, souhaitant que les travaux de ce rendez-vous d’Abidjan aboutissent à des «solutions innovantes et pratiques». « L’Etat de Côte d’Ivoire jouera à fonds sa participation », a promis Daniel Kablan Duncan.

Auparavant, le président du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Mamadou Ndiaye a soutenu que cet événement dont la 7ème édition s’est tenue à la Bourse de Nairobi au Kenya, «constitue une  véritable opportunité» pour les différents acteurs du marché financier africain.

Pour lui, cette rencontre doit être un « creuset d’échanges et de partage d’informations» afin de promouvoir le développement de ce marché. « Les expériences internationales montrent que les marchés financiers jouent un rôle important dans l’intégration », a ajouté  M. Ndiaye, exhortant les bourses africaines  à poursuivre le projet d’interconnexion des bourses africaines.

Le Président de l’ASEA, Karim Hajji, également Directeur général de la Bourse de Casablanca et le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) commune aux huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) Dr Kossi Edoh Amenounvé, ont successivement mis en exergue les enjeux de cette rencontre et les défis à relever par le marché financier africain.   

« Pendant deux jours, Abidjan sera la capitale boursière de notre continent avec la présence des dirigeants des principales bourses africaines représentant plus de 1 100 milliards de dollars de capitalisation », a indiqué le Directeur général de la BRVM.

Dans l’environnement des marchés sujets à des mutations permanentes, à des fluctuations et à une volatilité très forte, le rôle du capital humain est encore plus crucial, a expliqué Dr Amenounvé, car, a-t-il ajouté, « les professionnels des marchés sont des gestionnaires, des courtiers, des conseillers dont les actes quotidiens peuvent avoir un impact sur la vie des entreprises ».  

« C’est donc conscient de l’enjeu, que représente la professionnalisation des métiers de la bourse pour un développement plus harmonieux des marchés de capitaux, que l’ASEA en a fait l’un de ses objectifs stratégiques pour la période 2018-2022 », a conclu le patron de la BRVM.

AfSud : 13 morts lors d’une messe de Pâques

Le mur d’une église au KwaZulu Natal, en Afrique du Sud, s’est effondré ce vendredi matin, faisant treize morts parmi les fidèles qui suivaient à l’intérieur du lieu de culte une messe de Pâques, à l’occasion de la fin du carême.D’après plusieurs témoignages recueillis par APA, de nombreux blessés ont été également comptabilisés dans ce drame survenu quelques heures après qu’une forte pluie s’est abattue  dans la banlieue d’eMpangeni où se trouve l’église pentecôtiste.

Selon les services d’urgence, 29 personnes ont été évacuées dans les hôpitaux de la localité.

Le président botswanais échappe à une motion de censure

Le président Mokgweetsi Masisi a saboté un plan visant à déposer une autre motion de censure contre lui par les parlementaires, après avoir approuvé une augmentation salariale de 15% pour les députés, a appris APA lundi à Gaborone.Masisi a également approuvé une allocation de circonscription pour les parlementaires qui a été augmentée de 50%, tandis que les anciens parlementaires recevront 20% de l’allocation de subsistance.

Une douzaine de députés du parti au pouvoir prévoyaient d’être de connivence avec des députés de l’opposition pour adopter une motion de censure contre le président, indique la presse locale.

La première tentative de destitution de Masisi a eu lieu en juillet 2018, lorsque le chef de l’opposition au parlement, Duma Boko, censé travailler avec des députés mécontents du parti au pouvoir, avait présenté une motion d’urgence visant à faire adopter un vote de censure contre le gouvernement.

Les législateurs de toute obédience politique confondue ont approuvé lundi un projet de loi présenté au Parlement par le ministre des Affaires présidentielles, qui vise à augmenter les salaires des législateurs.

Avant que le projet de loi ne soit déposé par le ministre, Masisi devait approuver ou non l’augmentation des salaires des législateurs, selon la recommandation d’un groupe de travail qu’il avait nommé à la fin de l’année dernière.

Le groupe de travail a recommandé qu’un législateur gagne 4.000$ et qu’un ministre gagne 6.000 $ par mois.

Le taux d’inflation d’eSwatini ralentit à 5% en janvier

L’inflation annualisée d’eSwatini est tombée à 5% en janvier 2019, principalement en raison de la baisse du coût du transport.Selon les données officielles publiées lundi par l’Office central des statistiques, le taux d’inflation annuel était inférieur de 0,2 point d’indice à celui de 5,2% observé en décembre 2018.

« Cette baisse est due à la baisse des taux annuels de changement qui s’est reflétée en janvier dans les indices des prix du transport, qui sont passés de 2,4% en décembre 2018 à 1,1% en janvier 2019 », a déclaré l’agence.

Il a noté que la baisse du coût des carburants et lubrifiants avait largement contribué à la baisse de l’indice dans cette catégorie.

Les loisirs et la culture sont passés de 3,0% en décembre 2018 à 2,0% en janvier 2019. En outre, les magazines et les livres ont principalement entraîné la baisse de l’indice.

Le Mozambique et le Botswana vont coopérer contre la fièvre aphteuse

Le Mozambique peut commencer à produire un vaccin contre la fièvre aphteuse dans le cadre d’une initiative de partenariat entre le ministère de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire du pays et le gouvernement du Botswana, a déclaré lundi un responsable.Le Directeur adjoint du Fonds de développement agraire, Abdul César a déclaré à APA que cette initiative contribuera grandement à renforcer l’industrie bovine au Mozambique.

« C’est pourquoi le ministre tswana est accompagné d’hommes d’affaires pour nouer des partenariats au niveau national dans le domaine de la production animale et de la transformation des vaccins », a déclaré M. César à l’issue d’une réunion avec Patrick Ralotsi, ministre de l’Agriculture du Botswana et sa délégation.

Il a dit que le Mozambique a un vaste potentiel pour l’élevage de bétail dans des provinces comme Gaza.

Le fonctionnaire a ajouté qu’à l’heure actuelle, le Mozambique importe environ 250 000 doses de vaccin pour les bovins touchés, pour un coût de plus de 500.000 dollars américains.

La fièvre aphteuse est une maladie très contagieuse et souvent mortelle qui touche le bétail, comme les bovins, les porcs, les chèvres et les moutons, et peut être transmise par les buffles.

Du matériel de secours de la BAD au Mozambique

L’organisme de secours du Mozambique, l’Institut national de gestion des catastrophes (INGC) a reçu divers équipements destinés à accroître la résilience dans les zones arides, à construire des sources d’approvisionnement en eau et à accroître les rendements agricoles.Ces équipements acquis grâce à la Banque africaine de développement (BAD) sont évalués à 15 millions de dollars. Ils entrent dans le cadre du Projet pour l’atténuement de la sécheresse et la résilience agricole, et comprend 12 véhicules, quatre drones et du matériel de bureau, entre autres.

« Ces équipements sont destinés aux provinces de Maputo et de Gaza, qui sont parmi les zones les plus touchées par la sécheresse de l’année dernière », a déclaré le représentant de la BAD, César Tique lors de la cérémonie de remise, jeudi à Maputo.

Selon Casmiro Abreu, Directeur général adjoint de l’INGC, ce matériel apportera une valeur ajoutée pour créer les conditions institutionnelles nécessaires à la mise en œuvre du projet.

« Nous voudrions assurer la BAD que ces équipement seront utilisés exclusivement pour les activités du projet », a-t-il promis.

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe (Pm)

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe, selon son Premier ministre, Carlos Agostinho do Rosário.S’exprimant dimanche à son retour de Harare, où il avait assisté à l’investiture du président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, le chef du gouvernement mozambicain a dit que le « Zimbabwe est une économie en plein essor qui cherche des opportunités au Mozambique et dans le reste de la région de l’Afrique australe ».

« Nous voulons que le Zimbabwe reste un partenaire solide et stratégique sur tous les fronts et que nos relations historiques deviennent des opportunités économiques pour les pays et les peuples », a déclaré M. Rosario.

Selon lui, le Mozambique a beaucoup à offrir car, disposant de ports, de chemins de fer, entre autres.

« Nous devons accroître l’efficience et l’efficacité de ce que nous avons afin de pouvoir tirer parti de nos relations avec le Zimbabwe », a prôné le Premier ministre.

Accord entre Maputo et Lisbonne sur le transport maritime

Le Mozambique et le Portugal ont signé, jeudi, un accord de coopération dans le domaine du transport maritime.Le document a été signé par le ministre mozambicain des Transports, Carlos Mesquita, et le ministre portugais des Affaires maritimes, Ana Pala Vitorino, lors d’une cérémonie à laquelle ont participé le président mozambicain Filipe Nyusi et le Premier ministre portugais António Costa.

Selon M. Mesquita la coopération portera sur l’administration et la sécurité maritime, les services maritimes, les technologies et le système d’information sectoriel, ainsi que sur la construction d’infrastructures portuaires et la protection de l’environnement marin.

Mme Vitorino a quant à elle, souligné que la promotion de l’innovation du transport maritime et la gestion des ports sont des domaines clés de la coopération entre les deux pays.

Elle a dit que 90% du transport de marchandises dans le monde est effectué par le biais du transport maritime, et que le Portugal et le Mozambique ont un avantage compétitif dans ce domaine car jouissant tous les deux de positions géostratégiques très importantes.

Botswana : Reprise des exécutions de condamnés à mort

Le Botswana a repris les exécutions de condamnés à mort avec la pendaison, vendredi, d’Uyapo Poloko, un détenu qui attendait dans le couloir de la mort, rapporte la presse d’Etat.Uyapo Poloko a été reconnu coupable d’avoir tué l’homme d’affaires indien, Vijeyadeyi Kandavaranam le 25 janvier 2010 à Francistown dans le Nord du Botswana.

Le juge Modiri Letsididi avait condamné Poloko à mort pour ce meurtre, à 12 ans de prison pour tentative de meurtre et à 10 ans de vol.

Letsididi, en annonçant le verdict, avait indiqué qu’il y a plusieurs circonstances aggravantes dans cette affaire.

« Les crimes ont été commis d’une manière brutale et impitoyable parce qu’il a étranglé le défunt. L’étranglement par nature conduit à une mort lente et douloureuse. Dans toutes les circonstances, je suis incapable de trouver des circonstances atténuantes dans la condamnation pour les infractions qui pourraient réduire la culpabilité de l’accusé », a dit le juge.

Poloko a échoué cette année dans sa tentative de changer sa condamnation à mort après qu’un autre juge, Bashi Moesi, a rejeté la demande du condamné.

En février 2018, le Botswana a pendu Joseph Tselayarona, après qu’un tribunal l’a jugé et condamné à 20 ans de prison pour le meurtre de sa petite amie et lui a infligé la peine de mort pour le meurtre de son fils.

Deprose Muchena d’Amnesty International et Directeur régional de cette organisation pour l’Afrique australe a déclaré que l’exécution de Tselayarona était un pas en arrière pour le Botswana et avait montré le mépris du gouvernement pour la vie.

« L’exécution de Joseph est un pas en arrière pour le Botswana et cela montre le mépris du gouvernement pour la vie. La peine de mort est une punition odieuse et ne devrait jamais être utilisée en aucune circonstance. Alors que de nombreux pays de la région s’éloignent de cette forme cruelle de punition, le Botswana régresse », a-t-il indiqué.

Le Mozambique rejoint l’Accord de partenariat économique SADC-UE

Le Mozambique a commencé à appliquer l’Accord de partenariat économique (APE) entre l’Union européenne et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), faisant de cet instrument le premier APE régional à être pleinement opérationnel en Afrique, a appris APA mercredi.Selon Bester Gabotlale, chargé de presse et d’information à la Délégation de l’Union européenne au Botswana et à la SADC, le Mozambique s’est joint à d’autres pays pour appliquer l’APE le 4 février de cette année.

Le Mozambique était le dernier pays de la région à joindre cet accord en place. Les cinq autres pays de l’APE de la SADC – le Botswana, le Lesotho, la Namibie, l’Afrique du Sud et le Swaziland – appliquent cet accord depuis octobre 2016.

« L’Afrique est un continent émergent et l’UE est son principal marché d’exportation et son principal client », a déclaré M. Gabotlale, ajoutant que les échanges commerciaux entre l’UE et les pays APE de la SADC représentent 53 milliards d’euros par an. Pa ailleurs, les exportations vers l’UE représentent 22% des exportations des pays de la SADC.

« L’APE UE-SADC offre aux pays de la SADC des opportunités d’attirer plus d’investissements, de s’industrialiser, de s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales et de créer des emplois. Du côté de l’UE, les entreprises européennes investissent de plus en plus dans la région ».

Selon Gabotlale, la mise en œuvre de l’APE signifie que l’UE garantit que le Mozambique n’aura pas à payer de droits de douane sur ses exportations vers l’UE.

« Pour sa part, le Mozambique réduira progressivement ou éliminera les droits de douane pour une part importante des exportations de l’UE. Les échanges commerciaux entre l’UE et le Mozambique s’élèvent actuellement à environ 2 milliards d’euros par an », a annoncé Gabotlale.

Il a déclaré que les exportations mozambicaines vers l’UE portent sur l’aluminium, la canne à suce et le tabac. L’UE exporte vers le Mozambique une variété de produits, dont des médicaments.