Eswatini rejette les accusations d’indigénisation économique

Le gouvernement d’Eswatini a démenti, ce lundi, avoir promulgué une loi interdisant la propriété étrangère d’entreprises dans le royaume d’Afrique australe.Le ministre de l’Industrie et du Commerce, Manqoba Khumalo, a rejeté les informations selon lesquelles le gouvernement est en train d’introduire une nouvelle loi qui, à partir du 1er octobre, interdira aux entreprises établies dans le cadre de pactes d’investissement direct étranger (IDE) de mener des activités dans le pays.

Les informations allèguent qu’à partir de jeudi, le gouvernement ne renouvellera pas les licences pour les entreprises étrangères et que toutes les entreprises seraient entièrement réservées aux nationaux.

« Le gouvernement tient à préciser qu’il n’existe pas de telle loi dans le Royaume d’ESwatini, ni au Parlement ni ailleurs pour introduire une telle législation », a déclaré M. Khumalo.

Il a noté que s’il est vrai que certaines entreprises sont réservées à Swatis en application de la Réglementation de 2017 relative à la réservation de certains métiers ou entreprises pour les citoyens swazis, « il est tout aussi vrai que l’Eswatini encourage les investissements directs étrangers, d’où nos importants efforts de recherche d’investissements à travers le monde ».

« Aucune nouvelle loi n’a été adoptée depuis lors, pouvant suggérer le contraire », a déclaré le ministre, ajoutant que les autorités d’Eswatini restent déterminées à créer un environnement propice à la croissance des entreprises locales et étrangères.

ESwatini en campagne pour promouvoir le tourisme intérieur

Le gouvernement d’ESwatini a lancé une campagne pour encourager les habitants à fréquenter les sites touristiques du pays face à l’interdiction de voyage sur le plan international du fait des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.Le ministre du Tourisme, Moses Vilakati, a lancé hier mardi une campagne de tourisme national sur le thème : « Une merveille attend, explorez-la ».

« Cette campagne vise à augmenter les dépenses touristiques intérieures, à inculquer la culture des voyages intérieurs parmi les Emaswati, à maximiser l’utilisation des attractions locales et à augmenter la répartition géographique, ainsi qu’à promouvoir la sécurité des voyages à travers le pays », a déclaré Vilakati.

Il a indiqué que son ministère s’est associé aux acteurs du tourisme pour s’assurer que les forfaits touristiques soient abordables pour les habitants.

« Nous travaillerons avec l’industrie pour offrir des forfaits compétitifs, abordables et passionnants à Emaswati afin de pouvoir apprécier leur propre pays », a-t-il poursuivi.

A cet effet, l’Association d’hospitalité et de tourisme d’ESwatini a offert jusqu’à 50% de tarifs réduits sur l’hébergement pour les habitants.

Ce royaume de l’Afrique australe possède de nombreuses attractions diverses et uniques qui attirent une diversité de touristes. Il s’agit notamment du village culturel de Mantenga qui permet aux visiteurs d’observer les activités quotidiennes d’une propriété familiale swazie typique et d’en apprendre davantage sur la culture et les traditions Swati.

Cependant, comme la plupart de ses pays voisins, le secteur du tourisme d’ESwatini a été gravement touché par l’interdiction mondiale de voyager.

L’eSwatini dément les accusations de culture du cannabis

Le gouvernement d’eSwatini a rejeté les informations selon lesquelles, le roi Mswati III serait impliqué dans une affaire de culture illégale de cannabis, et menacé de prendre des mesures contre le journaliste, en fuite, qui est derrière l’article.Ce mercredi, le porte-parole du gouvernement, Sabelo Dlamini, a réagi avec colère à la « diffusion de fausses nouvelles par le fondateur et rédacteur en chef de Swaziland News, Zweli Dlamini, écrites et publiées dans l’intention de tromper et de désinformer le public ».

« Dans sa dernière série d’articles diffamatoires, sans fondement et incorrects sur le plan des faits, Dlamini insinue que Sa Majesté le Roi Mswati III serait impliqué dans le commerce du cannabis », a déclaré le porte-parole.

Il a expliqué que si plusieurs entreprises « ont par le passé demandé à cultiver du cannabis en eSwatini, aucune d’entre elles n’a obtenu de licence pour poursuivre cette activité car, la culture de la dagga reste illégale dans ce pays ».

Dans l’article en question, publié lundi dernier par l’agence de presse en ligne, le journaliste a accusé Mswati d’avoir prétendument exproprié des propriétés appartenant à des cultivateurs de dagga et d’avoir repris leurs entreprises afin de « promouvoir ses affaires louches ».

« Le gouvernement continue à poursuivre les voies légales pour tenir Zweli Dlamini responsable de la diffusion de fausses informations », a déclaré le porte-parole du gouvernement.

Le journaliste vit en exil en Afrique du Sud voisine depuis février dernier, suite à un harcèlement présumé de la police.

eSwatini: les enseignants s’opposent à la reprise des cours

Les enseignants d’eSwatini ont rejeté la décision du gouvernement de procéder à une réouverture progressive des écoles, malgré la pandémie de coronavirus qui a fait à ce jour, 55 morts dans le pays.L’Association nationale des enseignants du Swaziland (SNAT) a poursuivi le gouvernement eSwatini devant le tribunal du travail pour sa décision de rouvrir les écoles en juillet dernier, malgré un pic de cas de coronavirus dans ce royaume d’Afrique australe. Quelque 2.968 cas de Covid-19 ont été enregistrés à la date de ce 7 août.

Les classes d’examen sont revenues à l’école depuis le 6 juillet, malgré les protestations des enseignants et des parents d’élève.

Le ministère de l’Éducation est également catégorique sur le fait que les autres classes supérieures telles que la troisième et la septième année de fin d’études primaires devraient également retourner à l’école.

Le SNAT a poursuivi le gouvernement devant le tribunal du travail, estimant que la situation n’est pas encore propice au retour des enfants à l’école, car la plupart des écoles ne sont pas suffisamment préparées pour répondre aux exigences de la Covid-19.

Dans sa requête, l’association a fait valoir que les étudiants et les enseignants risquent de contracter la Covid-19 s’ils continuent de fréquenter l’école.

Selon la secrétaire générale de la SNAT, Sikelela Dlamini, plus de 20 cas de Covid-19 ont jusqu’à présent été signalés dans les écoles.

Ce qui inquiète le plus les enseignants, c’est que la plupart des écoles où les cas ont été signalés ont continué à fonctionner comme si de rien n’était, mettant en danger les enseignants et les élèves.

Covid-19 : le Maroc en tête de la riposte africaine

Le Royaume du Maroc a mis en œuvre une opération de solidarité de grande envergure permettant à quinze pays de toutes les sous-régions du continent et à l’Union Africaine (UA) de recevoir des équipements et matériels de lutte contre le coronavirus.Sur instructions du Roi Mohammed VI, des avions de Royal Air Maroc (RAM) ont sillonné l’Afrique de l’ouest à l’est, du nord au sud pour acheminer les dons dans les plus brefs délais.

Dans l’ensemble, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été distribués à quinze pays.

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Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, du Niger, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

Le Royaume chérifien a également intégré la Commission de l’Union Africaine (UA) dans cet élan de solidarité. Le 22 juin dernier, à l’aéroport d’Addis-Abeba (Ethiopie), l’exécutif de l’organisation panafricaine a réceptionné 500.000 masques, 60.000 visières, 40.000 charlottes, 4000 blouses et 2000 litres de gel hydroalcoolique.

Pour Amira Elfadil, Commissaire aux affaires sociales de l’Union Africaine, « ces dons représentent les valeurs de soutien et de solidarité entre les Etats membres de l’UA ».

Conformes aux normes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), tous les produits et équipements de protection composant les aides médicales sont confectionnés au Maroc.

Dès lors, la Commissaire a souligné la bonne santé de l’industrie marocaine, non sans rapporter que « la Commission de l’UA appelle les Etats membres à renforcer leurs capacités de fabrication de produits médicaux ».

Selon Mohamed Arrouchi, le représentant permanent du Maroc auprès de l’UA, son pays « est au service de l’Afrique et des intérêts vitaux de ses citoyens ». En outre, le diplomate a déclaré que « le Maroc, en tant que pays fondateur de l’institution (UA), demeure fidèle à sa vision et à sa politique de coopération sud-sud ».

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De son côté, le Professeur Victor Harison, Commissaire aux affaires économiques de l’Union Africaine (UA) a présenté ses « sincères remerciements » au Roi Mohammed VI, au gouvernement et au peuple marocain pour « ce geste oh combien noble ».

Au plan mondial, la rudesse de la crise sanitaire a un tantinet entamé la solidarité avec des nations qui se battent en solitaire sans se soucier du sort de leurs voisins. Tout le contraire du Maroc qui « n’a pas laissé ses frères africains se débrouiller tout seuls », se réjouit M. Harison.

Poursuivant, le Commissaire aux affaires économiques de l’UA a fait savoir « qu’il faut développer cette solidarité que l’on n’a pas trouvé ailleurs ». Dans son analyse prospective, ce spécialiste des questions économiques soutient d’ores et déjà que « l’Afrique, avec 1,3 milliard d’habitants, doit se repositionner » dans le nouvel ordre mondial post-Covid comme « le Maroc est en train de le faire ». A en croire Victor Harison, l’Afrique de demain se prépare aujourd’hui, « et le Maroc fait partie des leaders » du continent.

Covid-19 : le leadership du Maroc reconnu en Afrique

L’aide médicale, apportée par le Maroc à quinze pays africains afin de juguler le nouveau coronavirus, suscite la satisfaction sur le continent.Résilient, le Royaume du Maroc affronte les difficultés nées de la pandémie et entraîne dans son élan tout le continent africain.

La vision panafricaine du Roi Mohammed VI s’est, une fois de plus, manifestée à travers des dons en équipements et matériels de santé au profit de pays frères.

Président du groupe d’amitié Niger-Maroc, Issaka Manzo a qualifié de « louable » l’initiative du Royaume chérifien dans ce contexte si particulier où toutes les économies sont frappées de plein fouet.

Globalement, ce sont près de 8 millions de masques, 900.000 visières, 600.000 charlottes, 60.000 blouses, 30.000 litres de gel hydroalcoolique, 75.000 boîtes de chloroquine et 15.000 boîtes d’azithromycine qui ont été offerts par le Maroc.

Tout comme le Niger, quatorze autres pays du continent sont concernés par cette opération de « solidarité agissante ». 

Il s’agit du Burkina Faso, du Cameroun, des Comores, du Congo, de l’Eswatini, de la Guinée, de la Guinée-Bissau, du Malawi, de la Mauritanie, de la République Démocratique du Congo, du Sénégal, de la Tanzanie, du Tchad et de la Zambie.

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M. Manzo, parlementaire nigérien, est certain « qu’on reconnaît ses vrais amis dans les moments difficiles ». Pour ce dernier, « dans cette situation de pandémie qui n’épargne personne, c’est le moment le plus idéal pour que l’Afrique soit solidaire avec elle-même ».

Pour sa part, Filippe Savadogo, ancien ministre burkinabè de la Culture, du Tourisme et de la Communication a indiqué que le Maroc a impulsé « une nouvelle dynamique décomplexée ». En d’autres termes, poursuit-il, ce pays « a compris que le monde de demain appartient à ceux qui s’organisent et travaillent pour la paix et la solidarité en comptant sur leurs propres moyens, et sur (le soutien) de leurs amis ».

Un paradigme corroboré par Ahmed Tidiane Souaré, ancien Premier ministre de la Guinée qui affirme : « Les problèmes de l’Afrique doivent avoir, en premier lieu, des solutions (endogènes). Le combat contre la Covid-19 est une occasion pour que ce continent se prenne en charge ».

De l’avis de M. Souaré, le Roi Mohammed VI a tout simplement « joint un geste fort à la parole constante ».

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Enfin, Bakary Sambe, Directeur de Timbuktu Institute a rappelé que « les relations entre le Maroc et le reste de l’Afrique se sont toujours inscrites dans une forme de continuité. Mais la nouvelle vision du Roi Mohammed VI est d’aller au-delà des pays qui étaient des partenaires classiques (en s’ouvrant) à de nouvelles régions du continent ».

Dans son propos, M. Sambe a soutenu que les aides médicales marocaines sont « une manière d’appeler les États africains à croire en leur continent, en leur potentialité sachant que de plus en plus la coopération sud-sud va être fondamentale au regard de l’évolution des relations internationales, mais aussi du passé commun entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne ».

Covid-19: Report de la reprise des cours en eSwatini

Le gouvernement d’eSwatini a repoussé jeudi d’une semaine le projet de réouverture progressive des établissements scolaires et universitaires avec la montée en flèche des cas de coronavirus dans le pays.Le gouvernement avait initialement annoncé leur réouverture progressive à compter du 1er juillet, pour les classes d’examen.

Cependant, le Premier ministre Ambrose Dlamini a déclaré jeudi que les événements de la semaine dernière « ont nécessité que le gouvernement revoie la décision d’ouvrir des écoles pour s’assurer que toutes les précautions et les préparatifs nécessaires sont en place avant le retour en classe des enseignants et de nos enfants en toute sécurité ».

« L’ouverture des élèves de 5è année et l’achèvement des cours au niveau supérieur sont donc reportés au 6 juillet », a déclaré le PM Dlamini.

« Les événements des cinq derniers jours ont semé la panique chez de nombreux citoyens, suite à l’augmentation drastique du nombre de cas confirmés de Covid-19 dans le Royaume », a-t-il ajouté.

Le pays compte à ce jour 398 cas confirmés de Covid-19 dont 236 guérisons et 03 décès. 

Covid-19: Une tisane en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les locaux de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

 Cependant il a précisé que l’OMS préférerait que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il était prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

Covid-19: un remède en attente de validation en eSwatini

Le bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en eSwatini a déclaré avoir reçu plusieurs requêtes de guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes proposant des décoctions qu’ils estiment efficaces contre le coronavirus.Selon le responsable des promotions de l’OMS, Kevin Makadzange, cité par le quotidien Times of Swaziland, les membres de l’OMS à Mbabane sont envahis par ces personnes qui viennent présenter des tisanes qui seraient actives contre la pandémie.

Cependant, l’OMS préfère que ces guérisseurs traditionnels et phytothérapeutes s’organisent eux-mêmes en groupes au lieu de venir individuellement.

« C’est plus facile de travailler avec des groupes et des associations qu’avec des individus. Ce sera plus difficile pour nous d’aider des personnes qui arrivent individuellement », a déclaré Makadzange.

Le plaidoyer des guérisseurs traditionnels intervient suite à une annonce faite le 14 mai dernier par le bureau-pays de l’OMS en eSwatini soulignant qu’il est prêt à effectuer des essais cliniques de la décoction pour pouvoir la valider scientifiquement.

A ce jour, 250 cas confirmés de coronavirus et deux décès ont été enregistrés dans le pays.

eSwatini: une application mobile pour les secours en cas de catastrophe

L’Agence nationale de gestion des catastrophes d’eSwatini a lancé, ce vendredi, une application mobile qui permet aux Swatis de tracer leurs parents et amis dans les zones sinistrées et d’afficher les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé sur la pandémie de coronavirus en cours.L’agence a déclaré dans un communiqué que l’application PHEPHA fournit des informations sur la préparation aux catastrophes et que la plateforme est « conçue pour aider à fournir des services d’urgence au public dans le besoin et dispose également d’une ligne gratuite 24 heures sur 24, le 112, disponible pour les appels sur tous les opérateurs de téléphonie mobile ».

« Nous vous présentons l’appli PHEPHA qui est une plate-forme mobile d’alerte aux catastrophes qui fournit des informations sur la préparation aux catastrophes, la cartographie des incidents par le système d’information géographique, des nouvelles pertinentes sur les catastrophes et les risques…», a déclaré l’agence.

La plateforme permet de signaler les incidents en temps réel et alerte sur les dangers et les incidents de catastrophes, y compris les incidents vérifiés, ainsi que la localisation et le rayon des zones touchées.

Elle fournit aussi des informations sur les installations de secours comme les centres de santé, les postes de police et les écoles.

eSwatini/Covid-19 : le gouvernement désinfecte les maisons de presse

Le gouvernement d’eSwatini a désinfecté mardi les bureaux de trois maisons de presse dans la capitale Mbabane, dans le cadre de mesures visant à freiner la propagation du coronavirusLe gouvernement a annoncé que des équipes du ministère des Richesses naturelles, du ministère de la Santé et de l’Agence nationale de gestion des catastrophes avaient désinfecté les bureaux d’Eswatini Television, d’Eswatini Observer et de Channel YemaSwati.

La décision de désinfecter les bureaux des médias fait partie des efforts visant à protéger les journalistes contre la maladie, qui a infecté 116 personnes lundi et fait des morts dans le royaume.

 Eswatini est en confinement partiel de cinq semaines depuis le 27 mars dernier.

eSwatini paralysé par une grève de quatre jours des travailleurs

Une grève déclenchée par des milliers de travailleurs a paralysé eSwatini, les magasins et les transports publics n’étant toujours pas disponibles dans la capitale Mbabane et dans d’autres villes pour la quatrième journée consécutive.La grève, qui a débuté lundi, a vu plus de 25.000 des 42.000 fonctionnaires d’eSwatini défiler dans la capitale Mbabane pour réclamer une augmentation des salaires de 9,5% dans le cadre d’un ajustement du coût de la vie.

Le gouvernement a proposé une augmentation de salaire de 3% reportée à l’exercice 2020/21, à laquelle les syndicats se sont opposés.

Parmi les autres revendications des travailleurs, il y a la réduction du nombre de voyages à l’étranger des ministres et des hauts fonctionnaires, le retour de la démocratie et le retrait des accusations portées contre certains dirigeants syndicaux.

La grève est organisée par le Congrès des syndicats du Swaziland, une fédération regroupant l’Association nationale des enseignants, le Syndicat national des fonctionnaires et des travailleurs alliés d’eSwatini, le Syndicat des infirmières démocratiques et le Congrès des jeunes.

Eswatini: une élection Miss pour combattre la stigmatisation des albinos

Comme dans beaucoup de pays africains, les personnes atteintes d’albinisme en Eswatini sont confrontées à des clichés, certains allant même jusqu’à mettre leur vie en danger pour cause de sacrifices.De la stigmatisation et du manque d’accès aux produits essentiels de la peau aux aides inadéquates des gouvernements ou des entreprises, en passant par la menace omniprésente de devenir les victimes de gangs meurtriers à la recherche d’albinos pour des sacrifices rituels, les albinos d’Eswatini ont souvent le sentiment que le monde conspire contre eux.

Pour Sakhile Dlamini, âgée de 18 ans, étudiante en comptabilité dans un établissement d’enseignement supérieur de la capitale Mbabane, la vie n’a pas été une promenade dans un parc. Elle a toujours eu le sentiment de ne pas être une personne normale et a toujours vécu dans la crainte de devenir victime de ritualistes.

Racontant les péripéties de sa vie et comment elle a grandi avec un sentiment d’inaptitude, Dlamini se souvient parfaitement d’avoir été bombardée de mythes sur son état, notamment qu’elle disparaîtrait sans laisser de traces dans les montagnes à sa mort et que sa famille ne donnerait jamais à son corps une sépulture décente.

« Je n’ai commencé à me sentir à l’aise avec ma condition que lorsque je suis allée au lycée, parce que mes parents m’avaient inscrite dans une école privée où j’avais appris la logique biologique de la couleur de ma peau », explique Dlamini.

Elle a toutefois révélé qu’elle n’a jamais cessé d’être effrayée par des menaces de meurtres rituels à tout moment de l’année.

« A un moment donné, ma famille a voulu m’emmener en Afrique du Sud, mais des nouvelles faisant état d’albinos chassés, enlevés et assassinés ont commencé à faire la Une des journaux », raconte-t-elle.

Pour la grande majorité de la population, l’intégration des albinos dans la société est aussi épuisante et décourageante que tenter d’éradiquer le racisme. La société traite durement les personnes atteintes d’albinisme, en les condamnant souvent à éviter les entreprises humaines ordinaires.

Cependant, tout cela pourrait devenir une vieille histoire dans le Royaume d’Eswatini d’Afrique australe.

Dlamini est l’une des candidates au prochain concours de beauté Miss/M. Albinisme organisé par l’Association des personnes atteintes d’albinisme en Eswatini (SAPA), dans le cadre des efforts visant à éliminer les obstacles qui empêchent l’intégration des albinos dans la société, à travers la sensibilisation à leur situation.

Le président de la SAPA, Philemon Gama a déclaré que le concours proposé, prévu pour le 10 août à Mbabane, serait l’une des initiatives de l’association visant à sensibiliser le public à la situation et à développer l’estime de soi chez les personnes atteintes d’albinisme.

Environ 20 candidats ont été choisis pour le concours. L’objectif principal est non seulement de montrer que les personnes vivant avec l’albinisme sont capables de tout, mais aussi de sensibiliser les gens à leur affection.

Le Conseil national des arts et de la culture d’Eswatini (ENCAC) a estimé que le concours est une occasion pour les personnes atteintes d’albinisme de renforcer leur confiance, de se familiariser avec les droits humains en général et de sensibiliser davantage aux problèmes qui affectent ces personnes.

« L’ENCAC fournira aux candidats tout le soutien dont ils ont besoin, y compris une orientation culturelle, pour s’assurer qu’ils représentent convenablement Eswatini lors de compétitions internationales », a affirmé son Directeur général, Stanley Dlamini.

Les gagnants du concours représenteront le pays au concours régional de l’Afrique australe prévu en octobre au Zimbabwe, selon Stanley Dlamini.

Il a ajouté qu’à cette occasion, les jeunes partageront également leurs expériences avec leurs homologues d’autres pays, tout en apprenant comment résoudre les problèmes auxquels ils sont confrontés, et même acquérir les compétences nécessaires pour créer des entreprises génératrices des revenus.

eSwatini : l’inflation annuelle ramenée à 1,6% en mai

Le taux d’inflation annuel en eSwatini a légèrement diminué en mai pour se retrouver à 1,6%, en raison de la baisse du coût des commodités et de l’essence au cours du mois, a appris APA mardi.Selon les données du Bureau central de statistique, le taux d’inflation annuel du pays a été inférieur de 0,2 point à celui de 1,8% enregistré en avril.

Cette baisse est imputable à la baisse des coûts des logements, de l’électricité, de l’eau, du gaz et d’autres combustibles, dont les hausses sont passées de 0,9% en avril à 0,3% en avril.

Le ralentissement du taux d’inflation s’est produit en dépit de légères augmentations des frais de restauration, qui sont passées de 0,1% en mai à 1% le mois précédent.

  

Le PM d’eSwatini fait un atterrissage forcé au Botswana

Un avion transportant le Premier ministre d’eSwatini, Ambrose Dlamini a été contraint, vendredi, d’effectuer un atterrissage d’urgence au Botswana, suite à un problème technique, alors qu’il revenait de la Guinée équatoriale.Le Premier ministre retournait chez lui après un séjour à Malabo, en Guinée équatoriale, où il a assisté aux Assemblées annuelles de la Banque africaine de développement (BAD).

Le porte-parole du gouvernement d’eSwatini, Percy Simelane a confirmé l’information à APA, tout en précisant que les détails de la cause du problème étaient encore flous.

“Nous sommes toujours en train de prendre toutes les dispositions utiles pour que le Premier ministre puisse enfin arriver en eSwatini et nous vous tiendrons informés de l’évolution de la situation”, a-t-il déclaré.

Dlamini devait initialement arriver vendredi à l’aéroport international OR Tambo de Johannesburg, en Afrique du Sud, puis prendre un vol pour son retour au bercail.

eSwatini en alerte après une épidémie de polio au Mozambique

Les autorités sanitaires du Royaume d’eSwatini sont sur le qui-vive, face aux inquiétudes grandissantes quant à l’impact possible des cas de poliomyélite rapportés au Mozambique voisin, a annoncé mercredi le ministre de la Santé.La ministre de la Santé, Lizzie Nkosi a déclaré que les autorités d’eSwatini renforcent la surveillance aux points d’entrée pour détecter les cas de poliomyélite parmi les personnes voyageant entre les deux pays.

« L’épidémie de poliovirus en circulation dans des pays comme le Nigeria et le Mozambique voisin est une source de préoccupation », a déclaré Nkosi au cours d’une réunion du Comité interétatique de certification de la polio qui s’est tenue mercredi à Ezulwini.

Un certain nombre de cas de poliomyélite ont été signalés au Mozambique depuis fin 2018, obligeant les autorités locales à se lancer dans une opération de vaccination.

eSwatini est exempt de poliomyélite depuis 30 ans, le dernier cas ayant été signalé en 1989.

Le taux d’inflation d’eSwatini ralentit à 5% en janvier

L’inflation annualisée d’eSwatini est tombée à 5% en janvier 2019, principalement en raison de la baisse du coût du transport.Selon les données officielles publiées lundi par l’Office central des statistiques, le taux d’inflation annuel était inférieur de 0,2 point d’indice à celui de 5,2% observé en décembre 2018.

« Cette baisse est due à la baisse des taux annuels de changement qui s’est reflétée en janvier dans les indices des prix du transport, qui sont passés de 2,4% en décembre 2018 à 1,1% en janvier 2019 », a déclaré l’agence.

Il a noté que la baisse du coût des carburants et lubrifiants avait largement contribué à la baisse de l’indice dans cette catégorie.

Les loisirs et la culture sont passés de 3,0% en décembre 2018 à 2,0% en janvier 2019. En outre, les magazines et les livres ont principalement entraîné la baisse de l’indice.