Kyste ovarien: bénin, mais à prendre au sérieux

Un kyste de l’ovaire est une tumeur d’origine non cancéreuse semblable à  une petite poche remplie de liquide, dont la taille est inférieure à  5 cm. Il peut se former à  tout âge de la vie et être de 2 types : fonctionnel ou organique.Le kyste fonctionnel représente la grande majorité des cas de kystes de l’ovaire (90%). Il évolue au cours du cycle menstruel et est souvent lié à  une perturbation hormonale durant celui-ci. Il peut toucher le follicule (qui grossit anormalement au lieu d’éclater et de libérer l’ovule) ou le corps jaune. Généralement bénin, il peut disparaà®tre spontanément en quelques mois ou à  l’aide d’un traitement.Le kyste organique est plus rare. Bien qu’il soit le plus souvent bénin, il doit être opéré afin d’éviter les complications. Symptômes et dépistage Un kyste de l’ovaire peut être détecté grâce à  la présence de plusieurs symptômes, qui peuvent ou non être associés. Il s’agit de douleur et/ou pesanteur chroniques dans le bas ventre, la palpation d’une masse abdominale, des troubles du cycle menstruel. Il se manifeste aussi par une constipation chroniques, des troubles urinaires et un problème de stérilité. Mais il n’est pas rare que le kyste de l’ovaire soit asymptomatique. Il est souvent décelé au moment d’un examen de routine lors d’une échographie pelvienne effectuée pour une autre raison. A l’hôpital, le kyste de l’ovaire peut être détecté par une simple échographie, réalisée par un échographe ou chez votre gynécologue. Elle est réalisée par voie abdominale ou par voie endovaginale et permet de déterminer la taille du kyste, sa localisation, sa forme, sa mobilité, etC’… Un examen au doppler peut aussi permettre de visualiser la vascularisation du kyste. Généralement, le gynécologue effectue d’autres vérifications, notamment grâce à  la réalisation d’un frottis , d’un toucher vaginal et parfois d’un toucher rectal. Bien qu’il soit le plus souvent bénin, le kyste de l’ovaire doit être surveillé de près afin de vérifier qu’il ne s’agit pas d’une tumeur cancéreuse.

Le rhume: maladie banale, jusqu’où?

La rhinopharyngite communément nommée rhume banal est une infection fréquente et généralement bénigne de la cavité nasale et du pharynx. Il est causé par un virus, principalement les picornaviridés (dont les rhinovirus) ou les coronavirus. Les symptômes principaux du rhume banal se manifestent par une rhinite avec éternuements, toux, congestion et écoulement nasal, une pharyngite, une conjonctivite, des myalgies, de la fatigue, des maux de tête, voire de la fièvre et une perte d’appétit. Les symptômes du rhume apparaissent graduellement, et persistent habituellement durant cinq à  sept jours, deux semaines tout au plus. De nombreuses personnes attrapent des rhumes tout au long de l’année. « Je suis constamment enrhumée, je crois que C’’est une allergie. Même sis je ne soigne pas mon rhume, ça disparaà®t au bout d’une à  deux semaines souvent même dix jours ou moins » confie Aminata Cissé, étudiante malienne. Le rhume est une maladie contagieuse. Pour pouvoir provoquer un rhume, les virus du rhume doivent d’abord se fixer sur les muqueuses de notre nez, de nos yeux ou de notre bouche. Contrairement à  la peau, les muqueuses ne forment pas une barrière très étanche contre les microbes. Elles constituent plutôt un milieu accueillant pour ceux-ci. Les virus peuvent atteindre les muqueuses si l’on inhale de fines gouttelettes contaminées, émises par exemple lorsqu’une personne qui a le rhume tousse ou éternue. Le rhume peut aussi se propager par le contact des mains avec une personne infectée ou un objet contaminé par exemple des verres, des ustensiles, des jouets, etc., lorsque les mains sont ensuite portées à  la bouche, au nez ou aux yeux. La période d’incubation varie d’une douzaine d’heures à  quelques jours, selon le virus. Un rhume n’est plus banal si… Généralement, il n’est pas nécessaire de consulter un médecin en cas de simple rhume. Dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes en une semaine environ. Cependant, en présence de l’un ou l’autre des symptômes suivants, qui sont le signe d’une complication telle qu’une otite ou une sinusite, un problème de santé plus grave que le rhume, il vaut mieux consulter un médecin. Des symptômes intenses qui atteignent tout l’organisme, par exemple, une fièvre de 39,5 ºC (103 F) ou plus, des frissons ou des sueurs, des maux de tête sont une raison évidente de consultation médicale. Par ailleurs, des sécrétions nasales qui persistent plus de dix jours, qui deviennent parfois jaunâtres et plus épaisses ; des douleurs persistantes à  une oreille, l’apparition d’une conjonctivite ou des douleurs intenses au visage ou au front, C’’est à  dire une sinusite sont des complications graves et dans ces cas là , le suivi par un médecin est nécessaire. Il faut noter également qu’une toux qui persiste plus de sept jours après la disparition des autres symptômes est un signe qui nécessite la consultation d’un spécialiste en la matière. Chez l’enfant, il faut consulter un médecin rapidement en cas de pleurs persistants ou une respiration très rapide; les lèvres bleues ; une toux si grave qu’il s’étouffe ou vomit ; une respiration sifflante. La survenue d’un rhume chez un bébé de moins de 4 mois est grave car il existe un risque d’insuffisance respiratoire. Certains virus responsables du rhume tel que le coronavirus sont souvent mortels. C’est le cas de ce dernier qui a déjà  causé la mort de dizaines de personnes en Arabie Saoudite et en Europe depuis quelques mois. La vigilence est de rigueur…

Intoxication alimentaire : attention à ce que vous mangez !

Elle résulte en général de l’ingestion d’aliments et boissons impropres à  la consommation. D’après les experts, certaines intoxications peuvent avoir des conséquences graves sur la santé. Nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée et fièvre en sont les symptômes les plus fréquents. Ces signes peuvent apparaà®tre entre 1 heure et 24 heures après l’absorption de l’aliment contaminant. Le danger est dans l’assiette C’’est la contamination des aliments ou bossons qui en est généralement la cause. Elle peut être d’origines diverses : parasitaire, virale ou bactérienne. Les bactéries sont le plus souvent pointées du doigt. Que faut-il donc faire en cas d’intoxication alimentaire ? Cette maladie accidentelle, dans la plupart des cas, ne durera que deux ou trois jours et la guérison surviendra. Puisque l’organisme, par l’intermédiaire des vomissements et de la diarrhée, évacue tout ce qui est toxines et germes, il ne faudra pas essayer de les arrêter tout de suite. On doit laisser au corps le temps de rejeter les poisons qu’il contient, du moins dans les premiers jours. Toutefois, pour éviter la déshydratation, le malade devra boire beaucoup. Il devra également garder le lit et prendre des infusions naturelles. Les bouillons de légumes frais sont aussi recommandés de même que des boissons légèrement sucrées. Il s’agit en fait de mettre le système digestif au repos pendant vingt-quatre heures, en absorbant exclusivement des aliments liquides. Le lendemain, on peut réintroduire progressivement des aliments peu agressifs tels que le riz, le jambon, les légumes cuits et du pain grillé. Il faudra éviter de donner au malade des légumes et des fruits crus et des laitages. Le malade peut éventuellement prendre des médicaments antidiarrhéiques, antivomitifs et des antispasmodiques pour soulager les douleurs abdominales. Mais la diarrhée et les vomissements aident à  expulser les bactéries de l’organisme. Cependant, si les symptômes persistent, il faudra aller voir un médecin. Il sera le seul habilité à  prescrire la dose de l’antibiotique intestinal nécessaire. Le retour à  l’alimentation normale se fera d’une manière progressive. Comment éviter une intoxication alimentaire La contamination des aliments par des germes pathogènes (staphylocoques, salmonelles, Clostridium botulinum ou Escherichia coli par exemple) est généralement liée à  une mauvaise manipulation, préparation, conservation ou cuisson des aliments. Pour ne pas être victime d’intoxication alimentaire, il faut respecter certaines règles d’hygiène et veiller à  ne pas « briser » la fameuse chaà®ne du froid (à  respecter surtout pour les poissons de mer congelés, qui ont de plus en plus de succès au Mali). Les principaux gestes de prévention consistent à  contrôler la date limite de consommation des aliments emballés. A défaut faire attention à  l’endroit o๠l’on se ravitaille, il faut qu’il y ait une installation digne de ce nom. L faut également nettoyer son réfrigérateur régulièrement (au moins tous les 15 jours). Bien emballer les aliments dans une feuille d’aluminium ou de cellophane et les consommer rapidement. Et enfin, respecter les règles élémentaires d’hygiène comme bien laver les fruits et légumes frais, se laver les mains au savon avant de manipuler les aliments.

Rhume longue durée, attention à la sinusite!

La sinusite est l’inflammation des sinus. Ce sont des cavités dans les os situés derrière le visage. L’une de ces cavités se trouve immédiatement derrière le nez. De grands sinus sont situés de chaque côté de la cavité nasale. Une rangée de très petits sinus se trouve derrière la racine du nez, et deux autres grands sinus sont situés au-dessus et derrière les sourcils. En général, une sinusite commence pendant un rhume, une grippe ou une autre infection virale. Ces affections provoquent une enflure de la muqueuse nasale (la membrane qui tapisse l’intérieur du nez). La muqueuse gonflée exerce une pression sur l’orifice qui, normalement, laisse écouler le mucus. La plupart des cas de sinusite sont causés par des infections virales. Toutefois, chez certaines personnes, une infection bactérienne peut provoquer la sinusite. Lorsque le sinus se remplit de mucus, l’oxygène vient à  disparaà®tre, créant un milieu idéal pour la croissance des bactéries. Souvent, les bactéries sont déjà  présentes dans le nez, mais ne provoquent pas d’infection parce qu’elles sont maà®trisées par les défenses immunitaires naturelles. Les personnes atteintes de diabète ou de fibrose kystique et les personnes dont le système immunitaire est compromis courent un risque accru de sinusite. Quelques symptômes A la suite d’une rhinite, d’un état grippal ou d’une infection dentaire, on sent « qu’il reste quelque chose ». Par exemple, la voix est nasillarde, on avale en permanence des sécrétions ou encore on ressent une pesanteur sous les orbites. l’un des symptômes peut être également un trouble de l’audition, un nez qui reste obstinément bouché et une sensation de lourdeur au niveau de la nuque, on a l’impression que la tête pèse une tonne lorsqu’on la penche en avant. Poussées de fièvre, coups de fatigue et maux de tête complètent le tableau. Il ne faut pas laisser traà®ner ainsi un rhume car la sinusite peut évoluer assez vite vers la chronicité et poser de délicats problèmes de traitement. La sinusite peut être aiguà« et durer moins de 12 semaines ou chronique et durer 12 semaines ou plus. La sinusite aiguà« est très fréquente, touchant environ une personne sur 10 chaque année. Peut-on traiter la sinusite ? Bien sûr que oui ! Il existe des moyens locaux, tels que les gouttes nasales, les pulvérisations et les aérosols qui assèchent les sécrétions et désinfectent localement. La prise orale d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires s’avère souvent indispensable pour juguler le cercle vicieux de l’inflammation et de l’infection. En cas de passage au stade chronique, il faudra recourir aux ponctions sous anesthésie locale, voire à  l’ouverture chirurgicale des orifices. Ces techniques se font maintenant sous endoscopie, ce qui augmente considérablement leur efficacité. Si vous êtes adepte des méthodes naturelles, voici quelques idées piochées pour vous. Par exemple, se laver les sinus avec une préparation saline. Vous en trouverez en pharmacie ou la préparer vous-même. Prenez une tasse d’eau, une pincée de bicarbonate de soude et un tiers de cuillère à  café de sel (sel de table tout simplement). Remplissez ensuite un flacon et agitez bien afin que le sel et le bicarbonate se dissolvent dans l’eau. Choisissez un flacon ayant un bec permettant de l’introduire dans les narines sinon munissez-vous d’une « pipette » qui vous permettra d’injecter votre préparation saline dans votre nez pour nettoyer vos sinus. Commencez donc par une narine, reniflez un peu pour bien faire entrer l’eau saline et ensuite mouchez-vous. Recommencez avec l’autre narine. Ou encore, vous prenez une gousse d’ail bien fraà®che, vous l’épluchez et l’écrasez soigneusement. Mettez-la dans un petit bol et ajoutez-y quatre cuillères à  café d’eau. Bien mélanger. Avec un compte-gouttes, mettez une dizaine de gouttes de cette préparation dans chaque narine. Ce remède contre la sinusite devrait vous donner satisfaction au bout de trois ou quatre jours.

Rougeole : Savoir reconnaitre les signes

Les symptômes La rougeole est une maladie très contagieuse dont la transmission se fait principalement par la voie de l’air, les gouttelettes de salive transportant le virus d’un malade à  un autre. Le virus (de la famille des paramyxoviridés) peut également resté dans l’air, ou se trouver sur une surface contaminée. Le virus se développe normalement dans les cellules qui bordent le pharynx et les poumons. La durée de l’incubation (la durée entre la contamination et les premiers signes visibles de la rougeole) est d’environ 10 jours. Le risque de contagion de la rougeole à  un autre enfant persiste entre quatre et cinq jours après l’apparition des premières plaques. Les symptômes de la rougeole sont assez caractéristiques avec notamment une fièvre élevée (39 à  40°C), une conjonctivite (les yeux pleurent et sont sensibles à  la lumière), une toux accompagnée de tâches blanchâtres dans la gorge, un écoulement nasal, parfois la diarrhée suivie de l’apparition de plaques rouges foncées présentant un léger relief. C’’est environ 4 jours après les premiers symptômes de la maladie que des plaques rouges caractéristiques de la rougeole apparaissent généralement tout d’abord derrière les oreilles, ensuite sur le visage et sur le corps). l’enfant atteint de rougeole se trouve extrêmement fatigué, il mange peu. Que faire en cas de suspicion de rougeole ? Il n’existe pas de traitements à  proprement dit de la rougeole. En raison de la fièvre, l’enfant devra être régulièrement hydraté (faites le boire fréquemment). Seuls des médicaments contre la fièvre et la toux pourront être administrés. Consultez votre médecin qui pourra établir son diagnostic, et en cas de rougeole s’assurer de l’absence de complications de la maladie. Les risques de complications de la rougeole se situent dans la majeure partie des cas au niveau ORL avec des otites. Si la rougeole est effectivement diagnostiquée par votre médecin, veillez à  ce que votre enfant ne rentre pas en contact avec une femme enceinte, en raison des complications pour le fœtus ou un autre sujet non immunisé par la vaccination ou ayant déjà  contracté la maladie. Informez les responsables de l’école ou de la crèche fréquentée par votre enfant, votre médecin se doit quant à  lui d’informer les autorités sanitaires de la présence d’un ou plusieurs cas de rougeole. 18 décès par heure en 2008 Alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace, la rougeole reste l’une des causes importantes de décès du jeune enfant,. En 2008, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, on a recensé 164 000 décès par rougeole dans le monde, soit près de 18 décès par heure. Et plus de 95% de ces décès surviennent dans des pays à  revenu faible dont la plupart se trouve en Afrique et en Asie. La vaccination est donc un moyen facile de prévenir les souffrances, les complications et les décès imputables à  la rougeole. Le vaccin antirougeoleux est sans danger, efficace et bon marché. Grâce aux campagnes de vaccination de masse, la mortalité rougeoleuse a diminué de 78% entre 2000 et 2008 au niveau mondial. Tous les trois ans, le Mali met en œuvre une campagne pour immuniser les tout-petits contre cette maladie. Ainsi, du 28 février au 6 Mars dernier, des millions d’enfants âgés de 5 mois à  5 ans ont pu recevoir la dose protectrice.