Studio Tamani reçoit la CMA pour un débat public

Dans le cadre de leur contribution pour fournir une information de référence, impartiale, équilibrée et durable pour le dialogue et la paix au Mali et d’appuyer la restauration de la cohésion nationale. Le Grand Dialogue du Studio Tamani, réfléchit sur la signature de l’accord de paix par la CMA. Cette fois, c’est acté, disaient certains, enfin le bout du tunnel s’exclamaient d’autres, la paix a remporté son pari à  Bamako le Samedi 20 Juin 2015. En plein ramadan, les groupes rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ont à  leur tour signé l’accord de paix inter-malien, un mois après le gouvernement de Bamako et les groupes armés loyalistes. Cette signature met fin à  plus de trois années et demie de conflit et près d’un an de négociations. Une cérémonie, qui a été suivie d’une rupture du jeûne entre frères réconciliés au palais présidentiel de Koulouba. Ecouter l’intégralité de l’Interview sur ce lien http://www.studiotamani.org/index.php/grands-dialogues/4287-le-grand-dialogue-du-22-juin-2015-enfin-un-accord-de-paix-apres-3-ans-de-conflit-arme-au-mali

Festival Tamani 2014 : la paix ou rien !

Durant 7 jours, on ne parlera que de musique malienne, africaine. La cérémonie d’ouverture du festival international des Tamani d’or redonné de l’animation au Palais de la culture Amadou Hampâté Bâ. « C’’est l’occasion de lancer un appel à  tous les fils, filles et amis du Mali, parce que ce n’est qu’ensemble qu’on pourra faire revenir la paix et reconstruire notre pays, pierre par pierre“, a précisé le représentant du Maire de la commune V. « Aujourd’hui, le festival Tamani revient de loin, vous savez que deux éditions sont passées sans pouvoir se faire », a rappelé, Jean Fousseiny Traoré, délégué général du festival. Innovation Auparavant, les trophées Tamani d’or étaient décernés aux artistes seuls, mais cette année, les institutions, O.N.G et personnalités qui ont œuvré pour le retour de la paix au Mali, seront distingués. « Désormais vous avez l’obligation de chanter l’espoir, la paix, l’espérance et le pardon car C’’est de cela que le monde a besoin », a souligné Tierno Oumar Hasse Diallo, qui représentait la ministre de la Culture à  l’ouverture. Fantani Touré, artiste chanteuse et présidente de l’association Kolomba qui orchestre le légendaire festival des Voix de Bamako, soutient également le retour du festival Tamani d’or, tout comme la Minusma, qui accompagne le gouvernement malien dans la stabilisation de la Paix au nord du pays. Des groupes Maliens et Burkinabés ont animé l’ouverture. C’’est une tradition depuis 10 ans, le festival Tamani accorde une place de choix pour les jeunes talents en dehors des sommités comme Abdoulaye Diabaté, Haira Arby ou les groupes du nord comme Amanar ou Tartit. Rendez-vous ce soir pour la grande nuit des trophées de la musique malienne.

10è Tamani d’Or : les trophées de la musique malienne renaissent

Afin de mettre la musique malienne au diapason, les Tamani D’or récompensent chaque année les meilleurs artistes, ceux de la diaspora, et tous les hommes et les femmes qui font la culture au Mali. « La grande nuit du Tamani d’Or » va donc rassembler ces artistes qui se verront décerner les trophées de la musique malienne le vendredi 26 septembre au Palais de la Culture Amadou Hampaté Bâ de Bamako. Une pléiade d’artistes récompensés Depuis sa première édition, près de 400 artistes musiciens maliens, africains et de la diaspora ont été honorés et plus de 150 femmes et hommes de culture qui ont reçu les trophées Tamani d’honneur et d’hommage en leur qualité d’ambassadeur de la musique malienne. C’est donc à  cause de la crise socio-politique en 2011 que la 10è édition du festival Tamani n’avait pu se tenir. A présent que la scène culturelle reprend vie, l’édition actuelle qui débute officiellement le 24 septembre, aura un écho tout particulier et fera la part belle à  la paix et à  la réconciliation nationale. La toute dernière édition s’était donc déroulée en décembre 2011 au Centre international de conférence de Bamako et avait vu la griotte Fati Kouyaté remporter le Tamani d’or de la musique malienne. Selon Fousseyni Traoré, délégué général du festival, cette édition est toute spéciale, comme une renaissance et accompagnée par la Minusma. Mais en définitive, les artistes sont invités à  s’associer aux actions de sensibilisation du public, pour donner l’image d’un Mali uni grâce à  la culture et pour la réconciliation nationale.

Studio Tamani : une radio pour la paix !

C’’est un projet de la Fondation Hirondelle, une ONG suisse spécialisée dans la création et le développement de radios « de paix » dans les pays en conflit ou en situation de post conflit. Une quinzaine de journalistes vont apporter leurs compétences et leur professionnalisme en produisant une information pluraliste et utile au service des citoyens. Les programmes seront diffusés en Français, en Bambara, en Sonrhaà¯, en Tamashek et en Peulh, à  raison de 2 heures par jour. Les programmes débuteront chaque jour à  17 heures Chaque jour à  partir de 17 heures, un journal de 10 minutes dans chacune de ces langues et des messages de sensibilisation sur la thématique de reconstruction, de paix, de réconciliation, de renforcement de la cohésion sociale et du développement sont prévus. La deuxième heure (à  partir de 18h), sera consacrée uniquement aux programmes en français, le même quart d’heure pour le journal plus les micro programmes de sensibilisation et un débat de 45 minutes. Le débat du lundi 19 août portera sur les priorités du président élu avec plusieurs acteurs de la vie politique et sociale du Mali comme invités. Plus de 60 radios diffuseront les productions Ces journaux et émissions seront diffusés par 24 radios partenaires et privées, sur tout le territoire malien. « Dans trois mois, plus de 60 radios communautaires, partenaires de Studio Tamani, diffuseront ses productions. » a indiqué Martin Faye, Représentant de la Fondation Hirondelle. Installé à  la Maison de la presse de Bamako, Studio Tamani est la création d’une action conjointe entre l’Union des radios et télévisions libres (URTEL) du Mali, l’Union européenne qui a apporté le financement et la Fondation Hirondelle. Précisons que ce projet durera 18 mois.

Fati Kouyaté, reine des Tamani d’Or

Si Safi Diabaté a été sacrée meilleure artiste féminine de l’année, Nampé Sadio a remporté le Tamani du meilleur artiste masculin. C’était à  l’occasion de la 9ème édition du festival international de la musique du Mali qui s’est déroulée, le vendredi 23 décembre, au Centre international de conférence de Bamako, sous la présidence du Secrétaire général du ministère de la Culture, El Hadj Koà¯ta. a cérémonie de remise des trophées aux meilleurs artistes de l’année s’est déroulée, le vendredi 23 décembre, dans la salle desmille places du Centre international de conférence de Bamako (CICB). C’est le Secrétaire général du ministère de la Culture, El Hadj Koà¯ta qui a présidé cette soirée en présence des représentants des sponsors notamment Racine Thiam du service de communication de la société Orange-Mali. La marraine de cet événement, Babani Koné était accompagnée pour la circonstance par son époux Hamadou Dagamaà¯ssa. Initié depuis neuf ans par Fousseyni Traoré, ce festival est désormais inscrit dans l’agenda culturel des fêtes de fin d’année au Mali. Cette présente édition a été une réussite grâce aux différents partenaires comme l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) Orange-Mali, le sponsor officiel de l’événement. Pour cette 9ème édition, une dizaine de trophées ont été décernés aux artistes maliens et étrangers. Ainsi, le Tamani d’Or du meilleur artiste de l’année au Mali a été décerné à  Fati Kouyaté, la fille de la doyenne de la musique malienne, Tata Bambo Kouyaté et de Modibo Kouyaté. Fati était en compétition avec Nampé Sadio et Safi Diabaté. Si le premier a été sacré meilleur artiste masculin de l’année, la seconde a remporté le tamani du meilleur artiste féminin. Le Tamani de la révélation de l’année est revenu à  Massaran Kouyaté. Coumba Sira Koà¯ta, l’épouse du producteur M’Baye Boubacar Diarra, a reçu le Tamani du meilleur clip vidéo. Le Tamani du meilleur artiste d’inspiration traditionnelle a été décerné à  Affel Bocoum. Pour avoir été parmi les meilleures ventes du monde, la délégation générale des Tamani lui a décerné un trophée. Les artistes étrangers comme Mahawa Traoré de la Côte d’Ivoire, Bonsa du Burkina Faso, Ramouneth Sambieni du Bénin et Maliyaro du Niger ont été récompensés chacun par le Tamani du meilleur artiste de leur pays. Cette soirée qui a pris fin aux environs de 1h 20 mn, a été agrémentée par des prestations d’artistes. Il s’agit de Coumba Sira Koà¯ta, Coumba Tounkara, Fousseyni Fakoly, Fati Kouyaté ainsi que les artistes étrangers. Il faut rappeler que plusieurs artistes maliens ont déjà  remporté le Tamani d’Or à  l’image de la diva du Wassoulou, Oumou Sangaré, Adja Soumano , Djénéba Seck, Babani Koné, Salif Kéà¯ta, feu Mangala Camara …

Tamani d’Or : 8ème édition des trophées de la Musique au Mali

Tous les invités de ce grand rendez-vous culturel étaient là  pour cette cérémonie d’ouverture avec l’animation de « Le Bembeya Jazz national » de la Guinée Conakry. Le célèbre ivoirien Decauthey de la série télévisée « Ma Famille » était également là . C’est d’ailleurs lui qui doit animer la soirée gala de la remise des trophées dénommée « La Nuit des Tamani » prévue ce soir à  l’hôtel Laà¯co El Farouk(ex-Kimpinski). Au cours de cette soirée, une trentaine de Tamani seront décernés aux hommes et femmes qui se sont distingués au cours des 50 dernières années. Ainsi, une vingtaine de Tamani iront aux musiciens et instrumentalistes. Tandis qu’une dizaine de trophées seront décernés aux hommes de la culture et aux journalistes. Six Tamani d’hommage seront également distribués. Pour agrémenter cette soirée, les organisateurs ont fait appel à  plusieurs vedettes de la musique africaine : Bembeya Jazz national de la Guinée, le Super Biton de Ségou, le Kanaga de Mopti, le groupe Yelen du Burkina Faso. Le célèbre chanteur ivoirien, Meiway est aussi attendu pour faire le show ce soir. Au cours de la nuit du Tamani, prévue le vendredi 18 février, à  l’hôtel Laà¯co Amitié, les meilleurs artistes qui ont marqué les cinquante ans de la musique malienne et africaine seront récompensés à  travers leurs œuvres. Sans oublier le Tamani d’Or du cinquantenaire décerné au meilleur artiste de l’année 2010. On se rappelle que l’édition 2009 du Tamani d’Or a été remportée par Nahawa Doumbia. Aux dires du délégué général des Tamani, Fousseyni Traoré, cette présente édition est dédiée à  la musique malienne et africaine de 1960 à  2010. Il s’agit de rendre un vibrant hommage aux pionniers de cette musique pour l’ensemble de leurs œuvres et le travail bien fait. Ce festival international de la musique permettra de faire connaitre et promouvoir ces pionniers et récompenser les hommes de la culture tant au Mali qu’en Afrique. Une occasion pour sensibiliser les populations contre les MST et VIH-Sida.

Tata Pound : Bientôt l’album du cinquantenaire !

Apres 11 ans d’existence, et quatre albums sur le marché discographique, le groupe de rap hip hop TATA POUND revient avec un cinquième à  l’honneur du Cinquantenaire. Le titre de cet album sera «Â Vérité crue ». TATA POUND, est né de la rencontre de trois jeunes hommes : Dixon, Djodama et Ramsès. Ils feront leur première apparition sur scène en 1995, et sortiront en 2000 leur tout premier album «Â Rien ne va plus » départ vers une carrière internationale. Deux ans après, en 2002, ils reviennent avec «Â Ni Allah sonna ma » ou «Â Si dieu le veut ». Leur troisième opus parait en 2004 sous le titre «Â Président ci kan ». Le dernier album en date est «Â Yéléma », sorti en 2006 o๠le groupe plaide pour un changement des mœurs. Pour marquer leur dixième année d’existence, ils sortent un «Â best off », cet album n’est autre le récapitulatif des dix années de carrière musicale, un bijou qui entend montrer aux fans que Tata Pound est toujours là  ! Carrière solos Au delà  des ces œuvres communes, les membres du groupe ont réalisé chacun un album solo. Le premier de Ramsès en 2008 avec « Damarifa ». Dixon a lui enregistré en 2009 « Allah est Un ! » et Djodama en début d’année un opus en hommage aux mères. Pour le groupe, C’’était une manière de tenter des expériences nouvelles. Le groupe a reçu de nombreuses distinctions comme les « Tamani d’or » et le prix de meilleur groupe Rap de l’espace francophone. Aujourd’hui Tata Pound est l’un des meilleurs groupe de hip-hop malien au-delà  d’être engagé.Le nouvel album, dont la sortie est prévue d’ici 2 mois est composé de 12 titres et s’intéresse aux manœuvres politiciennes et l’indifférence des hommes face à  la souffrance de la population. Patience !

Amkoullel, l’enfant peul du hip-hop malien

ll a choisi un nom symbolique pour rendre hommage à  la culture peule Mais Amkoullel, C’’est d’abord un artiste engagé qui croit en son pays et est conscient des potentialités de l’Afrique. Il a embrassé le rap très jeune avant de se positionner sur la scène du Hip Hop malien. C’’était en 1993 : première scène avec le groupe Smooth Movers. Influencé par le rap américain, Amkoullel multiplie les collaborations et crée avec Alien D le groupe « Kouma Guerya », littéralement les guerriers de la parole. Mais loin de se limiter au rap, Amkoullel s’ouvre à  d’autres styles de musique et fusionne sans toutefois s’éloigner des rythmiques traditionnelles. Il intègre alors la troupe de Cheikh Tidiane Seck, participe deux fois au Nice Jazz Festival o๠il côtoie des stars comme Manu Dibango, Keziah Jones, Rokia Traoré et fait des prestations avec Alpha Blondy, Lobi Traoré ou Tiken Jah Fakoly… Autour de lui, il y a les rappeurs ultra militants Tata Pounds, Lassy King Massassy, Al Peco, Doudou Masta tous très appréciés au Mali. Une figure de la nouvelle génération rap du Mali Entre deux scènes, Amkoullel fait des études de Droit, mais très vite la musique reprend le dessus. Son premier album, Infaculté, sort en 2002, avec des textes dérangeants contre l’ignorance. Suivront Sourafin en 2003 et Waati Sera, (Il est temps !), autoproduit avec le label Woklo Barka en 2007, un opus qui milite contre l’image dévalorisante qu’ont les Africains d’eux-mêmes. Y figure la jeune génération du rap malien : Amy D, Mickee 3000 ou Dop pour ne citer que ceux là . Avec plusieurs compilations et mixtapes à  son actif, Amkoullel a managé des artistes chez Mali K7 un temps, mais il reste avant tout un créatif. Il a ouvert une école de danse hip-hop : le Farafina Club. A la tête de l’Association pour le Rap au Mali, il réunit artistes, Djs, grafeurs, danseurs et a aussi lancé une marque de vêtement, Poulo Wear avec des amis. Positiver l’image de l’Afrique par la culture Chacune de ses apparitions lors des primes de Case Sanga 2, au palais de la culture Hampaté Bâ, déclenche l’hystérie chez les jeunes maliennes. La récompense de Meilleur groupe de Rap, obtenue aux Trophées de la Musique malienne en 2007, a certainement amplifié le phénomène. « C’’est Ander Baba Diarra et Pape Wane de Fanaday Productions qui m’ont contacté pour animer la deuxième saison de la Case ». Un show pour découvrir les jeunes talents de la musique africaine. « comme quoi, on est pas obligé de partir pour réussir », explique Amkoullel. Le titre Farafina parle d’ailleurs de respect ! « En Afrique, le respect ne se mendie pas. Il se mérite par le travail. Dans mes textes, je lutte contre l’image négative qu’on donne de l’Afrique », ajoute l’artiste. Cela passe donc par la culture, le rap et la lecture certainement. Est-ce pour cela qu’il a choisi de s’appeler Amkoullel ? Tendez l’oreille pour entendre cet artiste qui n’a pas lâché son dernier « beat » ! Amkoullel en cinq dates : 1993 : Premier concert de rap ! 2002 : Sort Infaculté son premier album 2004 : Intègre la troupe de Cheikh Tidiane Seck 2007 : Tamani d’or du meilleur groupe de rap avec le titre ‘Farafina’. 2008 : Anime Case Sanga 2 sur Africable… Son dernier album : Waati Sera, Wolko Barka Production, 2007, Le Myspace d’Amkoullel : www.myspace.com/amkoullel