Préservation du baobab et du tamarinier : 3e édition à Bamako

Par ailleurs, la production annuelle du tamarinier varie entre 20 et 200kg, avec une teneur en glucide, allant de 41,1 g à 61 g. La pulpe du fruit du tamarinier est utilisée dans la fabrication industrielle du sirop. La réunion de Bamako vient boucler la 3e année sur les quatre, du projet. Le coordinateur international du projet DADO BACK, Van Dame Patrick explique qu’ils ont été dans les villages oà¹, les populations les ont aidées à  caractériser le matériel en place. Spécimens à  améliorer Signalons que le projet, en collaboration avec ses partenaires, a amené des matériels de détection de zones et arbres propices à  la plantation et à  la production de tamariniers et de baobabs. C’’est grâce à  ces populations aussi, qu’ils ont pu choisir ce qu’on appelle, «Â des arbres élites », ayant des propriétés appréciées partout. «Â Les arbres choisis sont utilisés à  des fins d’amélioration du matériel variétal qui est là . Donc, les premières plantations ont été lancées. Puisque nous connaissons déjà  notre matériel, nous savons ainsi, quels pourraient être les arbres et spécimens qu’on pourrait utiliser à  des fins d’amélioration. » Explique-t-il. Mr Van Dame précise que durant la dernière année, les acteurs vont petit à  petit, essayer de proposer aux populations et aussi à  la recherche, les résultats qui sont jusqu’à  un certain niveau, d’ordre scientifique. Fertilisants et irrigation Pour les méthodes de cultures qui appliquent l’irrigation, l’utilisation de fertilisants, le projet dispose de résultats à  proposer aux paysans. Ces travaux de trois jours regroupent les coordinations du Bénin, du Sénégal et du Mali. Les partenaires du projet sont Anglais, Allemands, Autrichiens et Belges. Ils essayeront ensemble, de trouver des solutions adéquates pour un maintien durable et un développement de ces arbres. Le baobab est, il faut le signaler, l’arbre le plus prisé au Mali en particulier. Car, il a une valeur historique. Cependant, il n’est pas question d’histoire ici. Alors, que chacun à  son niveau, prenne bien soin de l’arbre à  côté de lui.