Lutte sportive au Mali : Tanga Sport remporte la 1ère édition du championnat National

Composée chacune de 5 lutteurs, les 4 écuries étaient accompagnées chacune d’un groupe folklorique, un staff technique.Pour cette édition inaugurale, la Fédération malienne de lutte a fait appel à  des illustres lutteurs du pays tels que, Modibo Sangho, de Tanga sport, Hamidou Traoré médaillé d’argent au Championnat d’Afrique de Niamey. Tanga Sport de Bamako remporte le trophée Pour la circonstance, Bamako avait présenté 2 équipes, tandis que Ségou et Mopti étaient représentées chacune par une équipe. A l’issue du tirage, l’équipe Tanga Sport de Bamako a rencontré l’écurie de Mopti et l’écurie du grand marché a combattu celle de Ségou. Les gagnants, à  savoir Tanga sport et l’écurie du grand marché (tous deux de Bamako), sont partis directement en finale.Au finish C’’est l’équipe Tanga sport qui a remporté le trophée de cette 1ère édition du Championnat national appelée « drapeau du chef de l’état ». A rappeler que les prochaines éditions seront précédées de compétitions préparatoires, qui prépareront mieux les lutteurs aux compétions fondamentales, à  savoir national et internationales. Pour nombres d’observateurs, la réussite de ce tournoi, est un combat gagné par la Fédération malienne de lutte. Une instance qui, depuis 2006, se bat pour booster la discipline sur l’ensemble du territoire national. Selon Sinaly Traoré il est impossible de relever le niveau de la discipline sans au préalable procéder à  la mise sur pied d’un championnat national. Manque de moyens Toute fois, Sinaly note que le Mali est à  ses débuts dans la pratique de la lutte sportive. Il est donc prématuré de comparer le niveau des lutteurs maliens à  celui de certains pays qui pratiquent la discipline depuis déjà  des lustres. « Mais, nous devons nous mettre au travail ». C’’est une question de moyen. Mais là  o๠le bas blesse, C’’est le manque de moyens. La discipline souffrirait du manque de moyen. Interrogé par nos soins, Me Sinaly Togola, qui a arbitré les matchs, a reconnu que le niveau des jeunes compétiteurs était moyen. « Le niveau est acceptable mais pas très élevé ». Pour lui, les lutteurs maliens ont beaucoup à  faire encore sur le plan endurance, et sur le plan technique, des aspects indispensables dans la discipline. En outre, dit-il, seul la multiplication des combats au niveau de chaque lutteur aidera à  rehausser les niveaux, et du coup une bonne technique de combat.