Libération d’otages au Mali : les aveux tardifs d’IBK …

« « J’aurais préféré mille fois le garder en prison » ! C’’est en marge du Forum sur la Paix et la Sécurité de Dakar, les 15 et 16 décembre, que le président malien, Ibrahim Boubacar Keita, a lâché cette petite phrase qui a fait mouche. Une fois de plus, IBK, s’est exprimé sur les ondes d’une chaà®ne internationale. Et C’’est un nouveau prétexte à  polémiquer, après la libération de Serge Lazarevic en échange de la relaxe de Mohamed Ali Ag Wadoussène, responsable de la mort d’un surveillant de prison malien. Des associations de défense des droits de l’homme s’étaient ensuite indignées, et avaient tiré la sonnette d’alarme, mettant à  cause, la faiblesse des autorités maliennes et l’impunité judiciaire au Mali. Mais IBK semble bel et bien s’assumer dans cette opération d’échanges de prisonniers, qui a outré l’opinion malienne ; « ce n’est pas un déni de justice ». De libérer des terroristes ? Quant à  Lazarevic, précise le chef de l’Etat malien : « ce n’est pas seulement » parce que la France a envoyé ses soldats au Mali en janvier 2013 pour stopper l’offensive des groupes affiliés à  AQMI, C’’est aussi parce « qu’on n’a pas le droit de garder en captivité, entre les mains d’un groupe terroriste », un innocent. Serge Lazarevic était détenu depuis trois ans par une katibat d’Aqmi. Il avait été enlevé dans la ville de Hombori, au nord du Mali. Et pour rassurer l’opinion, déjà  choquée, le président promet de traquer ces djihadistes en fuite, dont la position actuelle, n’est très certainement pas « inconnue » des services secrets amis… Pourquoi libérer des terroristes pour ensuite les traquer, voilà  qui interloque l’opinion… En outre, si le ministre de la justice, Mohamed Ali Bathily, sur les ondes d’une autre chaà®ne internationale, très regardée des Maliens, a plus ou moins, admis que l’échange avait bien eu lieu entre Serge Lazarevic et Wadoussène et ses complices, il n’en fallait pas plus pour agiter les « grins » et autres réseaux sociaux, sur la difficulté du gouvernement à  communiquer clairement ou du moins, à  accorder ses violons sur une affaire de cette gravité. Ne pas communiquer est une forme de communication comme le fait la France dans cette affaire. Mal communiquer et tout le travail de confiance au sommet est sapé. Les autorités maliennes s’assument-elles devant le peuple malien? Ou se justifient-elles en permanence devant les alliés internationaux et notamment, la France, à  qui le Mali, ne sera jamais assez reconnaissant, de l’avoir libéré du joug des terroristes et autres djihadistes, un 13 janvier 2013 à  KonnaÂ