Idriss des « Tassouma Woyo » invente le  » Minicassé « 

Idriss est présentement « l’ambianceur » de l’émission de téléréalité Ministar, sur la chaà®ne panafricaine Africable. Il fait danser tous les artistes que les enfants imitent lors des compétitions, en plus des enfants eux mêmes et des animatrices. De la Côte d’Ivoire au Mali Ce natif du Wassoulou est le deuxième fils d’une famille de huit enfants. Il est né le 29 Mai 1978 à  Abidjan (Côte d’Ivoire). Ni son père ni sa mère n’étant griot, Idriss a eu beaucoup de mal à  imposer son amour pour la danse et la musique. Fils d’un conducteur de gros porteur et d’une ménagère, le père d’Idriss tenait à  ce que son fils emprunte le même chemin que lui refusant ainsi de l’envoyer à  l’école. C’’est grâce aux différentes interventions de sa tante, qu’il réussira à  rentrer à  l’âge de 10 ans à  l’école. Avec un retard de 3 ans. Ils seront obligés de diminuer son âge avec un nouvel extrait de naissance o๠il est stipulé qu’il est né en 1981. Idriss se cachait pour jouer de la percussion avec ses amis. « Face au refus catégorique de mes parents de faire de la musique, J’ai complètement stoppé toute activité musicale pour me consacrer à  mes études. Et pour couronner le tout, mon père me fera venir au Mali, afin que je puisse mieux étudier selon lui et loin de tout ce qui pourrait me distraire », explique t-il. Création du Tassouma Woyo  » C’est lorsqu’il est arrivé au Mali en 1996, que Idriss embrassera totalement une carrière musicale. Il adhère à  l’Association des élèves et étudiants maliens, née en Côte d’Ivoire. Ils jouaient tous les soirs au djembé après les cours. Donc, C’’est de là  qu’est parti l’idée de création du groupe  » Tassouma Woyo » constitué de 8 membres au départ. Mais petit à  petit, quelques uns ont commencé à  se retirer du groupe et au finish, le groupe n’est constitué aujourd’hui que de 4 membres. D’o๠vient le Tassouma Woyo ? Ce nom leur est venu après les remarques d’un vieil homme qui leur a dit après une prestation : « votre feu ne fait que couler. Partout o๠vous allez, vous mettez le feu et ce feu là  touche tout le monde. » Tassouma signifiant ‘feu’ en bambara. C’’est ainsi que le nom est venu en remplacement de leur nom initial ‘’les woyo dream choC’’’.  » Yapéguè Original », vive le Zabantchi ! Le 19 décembre 2002, le 1er album de 6 titres des Tassouma Woyo, enregistré à  Yeleen production, intitulé « Yapèguè Original » sort dans les bacs. Le morceau phare de cet album, sera ‘’Zabantchi ». Le Zaban est un fruit cultivé dans la région de Sikasso, le fruit étant très dur, on est obligé de le tenir entre les deux mains et le mettre entre les jambes pour l’ouvrir. Secondo, la position d’un jeune célibataire qui en dormant, met les mains entre les jambes et s’incline. Ils se taquinaient comme ça entre eux et C’’était parti pour une nouvelle danse. Devenue nationale. Tout le monde, petits, grands, jeunes et vieux, est mordu par le virus du « Zabantchi ». Après cette danse, il y a eu le  » Zabantchi Cellulaire », « le Mamoutou », « le Sabobara ». Le second album sortira le 5 octobre 2005, avec 8 titres, à  Yeleen production également. Le 3e album du groupe sortira au mois de décembre prochain. Par ailleurs, Idriss a obtenu sa maà®trise en Sciences de l’éducation à  la faculté des lettres, langues, arts et sciences humaines (FLASH) cette année. Il est aussi l’un des chorégraphes vedettes de l’émission Ministar et suscite beaucoup de bonheur au niveau des tous petits, surtout qu’il a inventé pour eux une nouvelle danse : le Minicassé ! Rien que ça. A découvrir sur les écrans d’Africable.