DEF 2015 : Un taux national en baisse (33%)

Les résultats du DEF 2015 sont tombés. Contrairement à  2014, les examens n’ont pas souffert des fraudes massives qui ont émaillé l’année précédente et crée un véritable seisme au sein du département de l’éducation Nationale. L’affaire avait tellement choqué que l’ancienne ministre Jacqueline Nana Togola avait dû être relevée de son poste à  l’époque. « Mais cette année, confie Mohamed Sokona, Chef de cabinet, au département, la sensibilisation semble avoir marché puisque le constat est celui du changement de comportement ». Ce qui pourrait expliquer la baisse du taux national de 42,27% pour 2014 à  33% cette année, révélant le niveau réel des lycéens, candidats au DEF. Du reste, de tels taux montrent qu’il y a encore beaucoup à  faire pour élever le niveau de l’école malienne. Taux par académie Voici les taux par académie et selon les chiffres du département de l’Education Nationale. En regardant ces chiffres, on se rend compte que les régions du Nord, comme Gao, Mopti ou Tombouctou qui dépasse toutes les autres régions avec (61,63%) ont un bien meilleur résultat. Bamako, rive droite, 30,90% Rive gauche : 36,97% Bougouni 25,45% Dioila 18,24% Douentza 42,85% Gao, 42,85%% Kati,38,66% Kayes, 24,90% Kita, 27,58% Koulikoro: 34% Koutiala 25,98% Mopti : 45,95 Nioro 35,21% San 3231% Ségou 25?40% Sikasso 32?36% Tombouctou 61,63% Des candidats ont aussi composé en Mauritanie avec un taux de 59,55%

Résultats du DEF 2011 : encore la cata !

Les résultats du DEF 2011 ne valent pas cette année avec un taux de réussite de 32,99% contre 32,96% en 2010 et 64% en 2009. Les quelque chanceux qui ont réussi peuvent s’estimer heureux d’avoir échappé à  l’hécatombe. Après la fraude et les fuites de sujets qui ont entaché les épreuves du 8 juin 2011, l’attente des résultats avait fait naitre chez les candidats beaucoup d’inquiétude, les élèves craignant des mesures rigoureuses de correction chez les enseignants. Depuis les résultats du DEF 2009 (64%), les candidats ont vu le taux de réussite baisser, cela depuis l’introduction, en application des recommandations du forum national sur l’éducation de nombreuses matières comme la géographie, l’éducation physique et sportive (EPS), la biologie, l’éducation civique et morale (ECM). Cette chute massive du taux de réussite au DEF a poussé les candidats à  mieux appréhender les épreuves. Malheureusement, les résultats n’ont pas été au rendez-vous. Car le DEF 2011 a donné un taux de réussite presque identique à  celui de l’année dernière, c’est-à -dire 32,99 % contre 32,96 en 2010 soit une infime augmentation de 0,03%. Malgré le résultat, certaines écoles privées ont fait exception avec un taux de réussite de 100%. C’’est le cas de l’école privée SIM, du quartier Boulkassoubougou avec un effectif de 62 élèves de 9è tous admis au DEF. Comparativement à  certaines écoles publiques, le taux a chuté comme d’habitude. A Koulikoro, la deuxième région administrative du Mali, le groupe scolaire Emile Delassus Camara (EDC) n’a enregistré que 3 admis sur plus 200 élèves répartis en classe de 9è. Une fois de plus, les résultats catastrophiques du DEF 2011 révèlent les défaillances du système éducatif malien, qui n’a pas su éviter la fuite des sujets cette année. Il est temps d’agir !

Santé de la reproduction au Mali : améliorer les performances

Renforcement sanitaire Lundi, s’est tenue dans la salle de conférences du département de la santé une séance de travail entre le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré et l’Honorable Beverly J. Oda, Ministre de la Coopération internationale du Canada. Oumar Ibrahim Touré a d’abord remercié le Gouvernement Canadien, pour la considération portée sur le Mali, en vue d’assister à  la prestigieuse rencontre des Ministres au Développement du G8, tenue du 27 Avril au 2 Mai 2010 à  Halifax au Canada. Une rencontre au cours de laquelle le Ministre de la santé du Mali a représenté ses pairs Ministres de la santé des pays africains, et porté la voix de l’Afrique sur un sujet figurant parmi les grandes priorités du vieux continent. Il s’agit de la santé de la mère et de l’enfant. Le Ministre de la santé dira : «Â Comme je vous l’ai dit au Canada, nous ambitionnons de réduire le ratio de mortalité maternelle de 464 à  146 pour 100.000 naissances vivantes, et le taux de mortalité néonatale de 46 à  20 pour 1.000 naissances vivantes d’ici 2015. Nous voulons également augmenter la prévalence contraceptive de 7% à  20% d’ici 2015, offrir un paquet de service adéquat à  chaque enfant de 0 à  5ans, assurer la continuité des soins des nouveau-nés jusqu’à  l’âge de 5 ans, poursuivre l’extension de la prévention de la transmission mère-enfant et mettre l’accent sur la recherche en santé de la reproduction. De même, nous entendons interrompre la circulation du polio-virus sauvage importé, à  travers l’organisation d’une campagne de ratissage au cours du mois d’octobre 2010. Une campagne dont les coûts opérationnels s’élèvent à  1 million 600 mille dollars US. » Le Canada s’engage auprès du Mali Il convient de signaler que l’organisation de ces journées nationales de vaccination contre la poliomyélite en octobre prochain, est d’une importance capitale pour les pays de l’Afrique de l’Ouest. «Â A ce niveau, je dois signaler l’engagement politique affiché par les autorités de notre pays, singulièrement le Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré. Et cela est le gage d’un succès indéniable, en faveur de l’interruption définitive du poliovirus sauvage. », dira Oumar Ibrahima Touré. l’Honorable Beverly J. Oda a adressé ses vives félicitations à  notre pays, pour les innombrables efforts sanitaires réalisés. Elle a manifesté son grand intérêt pour la campagne de ratissage prochaine. Elle dira qu’une fois rentrée au Canada, elle finalisera les modalités d’intervention de son pays dans cette campagne. Le ministre de la santé a enfin adressé la profonde gratitude et la reconnaissance sincère du Gouvernement de la République du Mali au Gouvernement Canadien, pour l’ensemble des appuis financiers et techniques consentis au profit de la santé des maliennes et des maliens.

Lèpre : le Mali a atteint le seuil d’élimination fixé par l’OMS

1954 date de la 1ère journée mondiale contre la lèpre Initiée pour la première fois en 1954, la journée mondiale des lépreux est célébrée dans 137 pays à  travers le monde. Elle a pour but d’obtenir que les malades de la lèpre soient soignés comme tous les autres malades et guérir les bien-portants de la peur absurde et parfois criminelle qu’ils ont de cette malade et de ceux qui en sont atteints. La célébration de la journée mondiale de la lèpre est l’occasion de faire le bilan de l’évolution de la lutte contre la maladie, mais aussi de réfléchir sur les perspectives d’amélioration des conditions de vie de ces nombreux malades de la lèpre, que sont les plus pauvres parmi les pauvres. La fondation Raoul Follereau à  la hauteur de la lutte Grâce à  la dynamique partenariale de la fondation Raoul Follereau, de l’organisation mondiale de la santé et du ministère de la Santé, le Mali a atteint le seuil d’élimination de la lèpre selon les critères définis par l’OMS. Le président de l’Union malienne Raoul Follereau, Goulou Moussa Traoré a porté à  la connaissance du public que plus de 500 malades de la lèpre ont obtenu des parcelles à  usage d’habitation et beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui chez eux. Il a lancé un appel fraternel à  tous et à  toutes pour cultiver davantage la cohésion, la solidarité entre tous les malades afin qu’ils puissent jouer valablement et dignement leur rôle dans le développement économique, social et culturel du Mali. Goulou Moussa Traoré a félicité tous ceux qui ont contribué financièrement, matériellement et moralement à  la réussite de cette fête d’amour, de partage et de solidarité. Régression lente mais réelle des cas de lèpre Pour le ministre de la Santé, Oumar Ibrahim Touré, la régression du nombre de nombreux cas de lèpre a été lente mais réelle pendant les 10 dernières années. De 800 en 2000, elle est tombée à  346 en 2009. Quant à  l’ampleur de la maladie, à  la fin du 4ème trimestre 2009, le ministre dira que 405 malades de la lèpre, anciens et nouveaux cas confondus ont été enregistrés pour une population totale couverte de 13 millions d’habitants. Ce qui équivaut à  un taux de 0,31 cas de lèpre pour 10.000 habitants, quand on sait que le seuil d’élimination fixé par l’OMS est moins d’un cas pour 10.000 habitants. Oumar Ibrahim Touré a signalé que les proportions d’enfants et d’infirmes, qui traduisent l’importance de la transmission et le retard dans le diagnostic de la maladie parmi les nouveaux cas sont largement au-dessous de 10%. Selon lui, ces résultats ont été acquis parce que 900 centres de santé communautaires et 56 centres de santé de référence offrent des services lèpre à  plus de 60% des populations. Pour le ministre de la Santé, s’il est vari que la lèpre a significativement reculé, il reste également évident que la maladie n’est pas totalement terminée dans sa forme médicale, encore moins dans ses conséquences sociales. C’’est pourquoi, il a indiqué qu’il sera procédé au renforcement du dépistage et du traitement correct des cas dans un système de soins intégrés, à  la poursuite des actions spécifiques imaginées au niveau communautaire, et négociées avec les partenaires locaux pour contourner les obstacles naturels à  l’accès des populations aux centres de santé existants. ATT voisin des lépreux Le président de la République, ATT, dans son interview accordée à  la presse, a déclaré « Depuis mon arrivée au pouvoir, J’ai participé à  toutes les fêtes de la journée mondiale de la lèpre. J’ai vécu avec les lépreux dans le même quartier pendant des années avant que je sois président. Je les connais et ils me connaissent aussi. Donc je leur dis, ceux qui sont malades, qu’ils ne sont pas seuls. Nous allons tout faire pour apporter notre soutien afin de lutter cette maladie. » ATT a salué le gouvernement à  travers le ministère de la Santé, l’association Raoul Follereau, la directrice du projet Raoul Follereau, Bénédicte De Charrette, l’OMS et tous les partenaires pour leur engagement à  la lutte contre la lèpre au Mali.

Taux d’analphabétisation en Afrique : le Mali reste l’un des plus mauvais élèves

Effort des autorités Conscient de cette réalité, les autorités maliennes se sont engagées dans un processus de reforme du système éducatif malien. Dans ce sens, l’éducation non formelle (ENF) a été inscrite dans le programme décennal pour le développement de l’éducation (PRODEC) dont les objectifs visent à  réduire le taux d’analphabétisme par le développement du système éducatif sur les plans du formel et du non formel. C’’est pourquoi, à  travers le ministère de l’éducation, de l’alphabétisation et des langues nationales, il a été décidé de commémorer la journée pendant une semaine au Mali. Le thème retenu cette année sur le plan national est « alphabétisation, un passage incontournable pour un développement durable ». C’’est dire que l’alphabétisation est considérée comme un facteur de développement pouvant apporter les changements indispensables dont les communautés ont besoin. Apres Bandiagara, le Mali à  l’instar de la communauté internationale a commémoré la journée internationale de l’alphabétisation. Le thème choisi cette année sur le plan mondial est « pouvoir de l’alphabétisation » l’événement vise a valoriser l’alphabétisation en tant qu’outil de promotion social et de lutte contre la pauvreté. Le défi à  relever Le défi à  relever reste aujourd’hui la qualification de la jeunesse, une qualification qui demeure une des pierres angulaires de la politique du Mali et un élément clé du Projet de Développement Economique et Social (PDES) et une préoccupation constante du président de la République. Emploi des jeunes La problématique de l’emploi des jeunes, axe stratégique sensible de développement, trouvera une réponse appropriée à  travers les offres de services de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle en général. C’’est dans ce cadre que le président de la République, Amadou Toumani Touré, profitant de la conférence régionale africaine sur l’alphabétisation tenue à  Bamako en septembre 2007 a instruit l’élaboration et la mise en œuvre d’un programme vigoureux d’alphabétisation. Fruit de la concertation des principaux acteurs, ce programme a été élaboré en vue d’assurer une réelle promotion de l’Alphabétisation et de l’Education Non Formelle. Booster l’éducation non formelle Le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales fait chaque année, à  l’occasion du 8 septembre, Journée Internationale de l’Alphabétisation, le plaidoyer de l’Education Non Formelle à  travers des activités d’information et de sensibilisation. C’’est dans le même sens qu’il a aussi initié des prix d’encouragement pour soutenir les néo-alphabètes, la presse, la communauté et les ONG ou Associations pour leur action en faveur de l’alphabétisation. Par ailleurs au Burkina Faso, la réduction de la pauvreté en général et le développement endogène en particulier réside dans l’organisation de campagnes d’alphabétisation (formation/sensibilisation). Et au Sénégal la politique d’alphabétisation vise cette année « une mutualisation des expériences. Le ministère de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales fait chaque année, à  l’occasion du 08 septembre Journée Internationale de l’Alphabétisation, le plaidoyer de l’Education Non Formelle à  travers des activités d’information et de sensibilisation. C’’est dans le même sens qu’il a aussi initié des prix d’encouragement pour soutenir les néo-alphabètes, la presse, la communauté et les ONG ou Associations pour leur action en faveur de l’alphabétisation. Par ailleurs au Burkina Faso, la réduction de la pauvreté en général et le développement endogène en particulier réside dans l’organisation de campagnes d’alphabétisation (formation/sensibilisation) . Et au Sénégal la politique d’alphabétisation vise cette année « une mutualisation des expériences.

Le bac 2009 fait peu d’heureux au Mali

Cette année, ce sont 17 154 candidats qui ont décroché leur passeport pour les études supérieures sur un total de 49 170 présents. Un taux de réussite mitigé Le bac 2009 n’aura fait que peu d’heureux cette année, avec un taux de réussite de 34, 89 % dans les filières classiques. Quant au bac technique, le taux d’admission est de 65,51 %. Selon les résultats publiés le mardi sur 49 170 candidat au bac classique seuls 17 154 ont décroché le précieux sésame. Un taux en deçà  de celui de 2008. Pour les épreuves du bac technique, sur un total de 1148 candidats ayant composé, 712 ont été admis. En langues et littérature, sur 10802 candidats, 6119 ont décroché leur diplôme. Le taux d’amission est 56,65%. Pour la filière science humaine 7943 candidats sont passés sur 26504, soit taux de 29,97%. Les sciences biologiques ont enregistré un taux de 20,93% avec 8403 candidats. Quant aux sciences exactes le taux d’amissions est de 38,51%. Au bac technique, sur 194 candidats en MTGC(filière), 39 ont été admis, 20,10% sur 831 candidats en MTE(filière), 646 ont été admis. Enfin 67 admis ont été enregistrés sur les 123 candidats qui ont composé en MTI. L’Académie de Koulikoro en tête En ce qui concerne les régions, C’’est l’Académie de Koulikoro qui vient en tête avec 47,76% d’admis sur les 4837 candidats qui ont effectivement composé. Ensuite vient la région de Sikasso ou sur 6588 candidats, 244 Sont passé, soit un taux de 37,25% suivi de Mopti, 36,46% pour un effectif de 3102 candidats. l’académie de la rive droite a enregistré un taux de 35,59% avec 13 831 candidats. Quand à  l’académie de Ségou, elle s‘est taillée un taux de réussite de 34,28% avec ses 3206 candidats. Suit l’académie de la rive gauche avec un taux de d’admission de 32,43% les région de Goa et Kayes sont les dernières au classement avec respectivement un taux de réussite de 23,36 et 19,19%. Nous avons approché un responsable du centre de correction de la rive gauche pour un jugement sur les résultats. « La correction s’est déroulée normalement dans la transparence ». Concernant la chute du taux d’admission cette année, il a préféré donner sa langue au chat. Pas de « repêchages » cette année… Un autre enseignant du lycée Fily Dabo Sissoko déplore qu’il n’y ait pas de repêchages comme les années précédentes, ce qui explique le faible taux d’admission. « Comparativement à  l’année dernière les élèves ont été repêchés jusqu’à  8 de moyenne. Pour les candidats malheureux, il leur reste à  reprendre une année. Et d’autres ont réussi. Dans cette famille de Badianlan, un quartier de la commune II de Bamako, deux jumeaux ont décroché le bac. « Nous sommes tous heureux d’avoir eu le bac. C ‘est le passeport pour les études supérieures !

Le Mali, un pays enclavé à l’urbanisation galopante

Cette révélation a été faite par le Directeur de la Division de la coopération technique et régionale de l’Onu Habitat, lors d’un atelier d’évaluation de la stratégie nationale de logement. Le Mali compte en 2009, 4,3 millions de citadins soit 1/3 de la population totale estimée à  13 millions. Ceci explique qu’environ, 2,9 millions soit les 2/3 de la population urbaine du Mali vivent dans les zones d’habitat précaires. Selon Daniel Biau, Directeur de la division de la coopération technique et régionale de l’Onu Habitat, la croissance urbaine du Mali entre 2005 et 2010 est estimée à  4,83% par an. « Ce taux annuel est parmi les plus faibles de l’Afrique de l’ouest, mais le taux de croissance urbaine du Mali s’élève à  32%, un chiffre supérieur à  celui des autres pays enclavés de la sous région, comme le Burkina (19,5%)et le Niger 16,5% ». Malgré cette croissance de l’urbanisation, les grandes villes du Mali restent confrontées à  certains nombres de problèmes. Le cas de la ville de Bamako La capitale malienne compte 1,7 million d’habitants, et les principales villes du pays sont déjà  confrontées à  d’énormes problèmes qui se traduisent par une insuffisance des infrastructures de base, un taux de chômage élevé surtout parmi les jeunes, un accroissement de la pauvreté urbaine, le développement de l’insécurité en milieu urbain etc… N’oublions pas le taux d’accès à  l’eau potable dans les centres urbains, évalué en 2006 à  34,5 % à  Bamako. Il a été démontré que les consommations spécifiques restent parfois éloignées de l’objectif de 20 litres par jour par personne. Un autre problème à  souligner est le taux d’accès des populations à  un assainissement adéquat : en 2006, ce taux s’élevait à  6% en milieu rural en tenant compte des standards de qualité « améliorée » Ce taux d’accès en milieu urbain est de seulement 16%(18%à  Bamako). Défis à  relever  » Les défis à  relever sont importants et nécessitent d’importants moyens techniques, humains et financiers qui peuvent être mobilisés à  condition d’impliquer tous les partenaires du secteur, y compris les populations elle mêmes », a suggéré Daniel Biau. C’’est pourquoi, il a souhaité que les acteurs intervenant dans ce domaine mènent une réflexion en profondeur, et diagnostiquent sans complaisance les maux qui entravent le développement urbain durable du Mali. Reste aussi à  identifier les potentialités et opportunités, que représente l’urbanisation maà®trisée. A noter que l’expérience d’ONU Habitat à  travers le monde, a montré que le facteur limitant l’amélioration des conditions de vie et d’habitat, est l’absence de volonté politique pour résoudre la question de façon durable et à  grande échelle.