Case Sanga : La renaissance est elle possible?

Depuis 2011, l’émission-vedette Case Sanga connait des difficultés. Manquant de moyens, de soutiens et de partenaires, les organisateurs ont du mal à faire face aux coûts de réalisation. Mais ils se disent prêts à recommencer dès que toutes les conditions seront réunies.

Case Sanga est une émission de téléréalité initiée par Fanaday Entertainment, une structure évènementielle, en 2007. « Marqués par les émissions de téléréalité sur le continent européen, nous nous sommes dits pourquoi ne pas être le pionnier de ce concept au Mali, ainsi que dans la sous-région ? », déclare Ander Baba Diarra, Directeur associé chez Fanaday Entertainment et opérateur culturel. Grâce à plusieurs responsables politiques et culturels de l’époque, le concept Case Sanga a vu le jour, pour détecter et donner de la visibilité aux artistes en herbe. « Il y a tellement de talents cachés au Mali, qui manquent d’espace pour s’exprimer», souligne Ander Baba Diarra.

Cette jeune émission n’a pu réaliser que trois éditions, dont la première en 2007 et la deuxième en 2008. Après une pause, la troisième édition a pu se tenir en 2010 grâce à la forte implication de la Première Dame de l’époque.

De 2011 à nos jours, les gens ne cessent de s’interroger sur la situation de Case Sanga. Fanaday Entertainment a voulu faire renaître l’émission en 2017, mais par manque de fonds les choses n’ont pas bougé. « Case Sanga n’appartient plus à Fanaday, c’est devenu un patrimoine malien. Si tout le monde se dit que Case Sanga est à lui et que cela peut faire bouger les choses, nous sommes partants », explique l’opérateur culturel.

Certains anciens de Case Sanga, comme Mamadou Dembélé, Pamela Badjogo et Cheick Siriman Sissoko, ne retiennent de cette émission que des beaux souvenirs. Ils disent tous que Case Sanga a été pour eux la première expérience qui leur a permit d’être connus à travers par le monde. « Case Sanga a été le socle de ma carrière musicale, une opportunité que je n’oublierais jamais », dit Cheick Siriman Sissoko.

« Pour pérenniser Case Sanga, il faut une forte implication de l’État et des partenaires financiers, comme dans certains pays voisins », conseille Mamadou Dembélé dit Dabara. Si toutefois Case Sanga recommence, Pamela Badjogo annonce que ce sera pour elle un plaisir d’aider ses organisateurs. « Je voudrais qu’il y ait des Case Sanga en musique, comédie, théâtre… Tout seul on ne peut rien faire. Quand on n’est pas assisté par l’État et des sponsors, il est difficile pour nous, opérateurs culturels, de réaliser nos rêves », conclut Ander Baba Diarra.

Top Model Mali : la téléréalité au sommet de la mode

Top Model Mali (TMM)est un avant tout un concours. La première édition s’est déroulée en 2011 et a réuni pendant un mois 32 jeunes filles et garçons. Ces derniers ont suivi des cours de mannequinat, de sport, de photo et ont participé à  des défilés dans des cadres variés. Ces enseignements leur ont été dispensés par des professionnels dans leurs disciplines respectives qui bénéficient eux aussi d’une tribune pour démontrer leur savoir-faire. à€ l’issue de cette période, deux d’entre eux ont été élus « Top Mannequin ». l’objectif de TMMest de découvrir des mannequins parmi des jeunes gens âgés de 15 à  26 ans et de les mettre en lumière. « Ils rencontrent des professionnels de la mode, de la publicité, de la photo. Ils sont remarqués par les agences de mannequins » explique Tahara Touré, promotrice de l’agence Tom Event.« Le métier de mannequin n’est pas bien perçu au Mali.à€ travers l’émission, on essaie de faire comprendre au public malien que c’est un métier comme les autres. Nous voulons aider ces jeunes à  réaliser leur rêve», poursuit Mme Touré. Mais depuis sa création, Top Model Mali a su faire évoluer son concept pour devenir également une émission de téléréalité. Pour l’édition 2015, le dispositif est donc encore plus ambitieux. La saison se déroule sur 3 mois et les émissions sont diffusées sur la TM2. Les séances de formation et les prises de vues sont filmées et diffusées lors des « quotidiennes ». Le public est invité à  prendre part aux primes et à  chaque diffusion, un vote est organisé, à  l’issue duquel des candidats sont éliminés. Débutée en juillet, la saison prendra fin le 3 octobre prochain avec la victoire de deux mannequins, un garçon et une fille, qui auront l’opportunité d’entamer une carrière professionnelle. « Ce n’est pas évident d’organiser ce type d’évènement. Les annonceurs ne suivent pas toujours » déplore la promotrice qui « continue parce que la promotion de la culture passe aussi par des ressources humaines professionnelles ».

Manyamagan, épisode 3 : les couples s’affirment

Le public est venu nombreux ce mardi 28 juin pour suivre le 3è enregistrement de l’émission de téléréalité Manyamagan. A l’issue du jeu de questions réponses, le couple N°6 s’est hissé en 1ère position avec 24 points tandis que le N° 2 prend la dernière position avec seulement 12 points. Sitôt la mise la place terminée, l’émission pouvait commencer sous la direction des ses 2 animatrices vedettes, Oumou Diarra et Aiché Baba Keita de l’ORTM. Entretemps, l’assistance a pu visualiser deux projections, l’une sur les sponsors officiels de Manyamagan et l’autre sur une prestation de comédiens sur la politique. Questions-réponses Le temps fort de l’émission aura été la phase question o๠les six couples ont été invités à  répondre à  trois séries de questions. Toutes les questions étaient relatives à  l’environnement pour ce 3è prime. La première se libellait comme suit : Sur chaque 100 Km2 au Mali, combien d’espace est occupé par le désert ? La réponse, qui est 65 Km2, a été correctement donnée par le couple 4. La deuxième question était de savoir combien d’hectares couvre la forêt au Mali ? Aucun des couples n’a pu donner la bonne réponse. Combien d’hectares de forêts disparaissent chaque année au Mali ? La réponse à  cette question n’était pas non plus connue des couples. Au finish, le couple 6 a arraché la première position du classement avec 24 points. Le couple 3 s’est taillé 20 points, et le couple 5. Les couples 1, 4 et 2 se trouvent eux en très mauvaise posture puisqu’ils ont été nominés. Il faut noter que le couple 1 a bénéficié 18 points, suivi du couple 4 avec 16 points et ensuite le couple 2 qui n’a eu que 12 points. Ils auront forcement besoin du suffrage des téléspectateurs. l’émission a été meublée par des intermèdes musicaux animés par l’artiste Massaran Kouyaté dite « La Mass ». Selon le réalisateur de Manyamagan, Alioune Ifra N’Diaye, par ailleurs Co-promoteur de l’émission, aucun indice n’est donné aux candidats. «Â Je suis le seul à  connaà®tre véritablement les questions. Nous utilisons les questions pour attirer l’attention des uns et des autres sur les problématiques de développement du Mali. Ce sont des problématiques liées à  l’être humain, son environnement politique, social, culturel…Petit à  petit on y arrive. Comme je dis, C’’est un processus à  long terme. Nous ferons en sorte qu’à  deux ou trois éditions, nous atteignions véritablement le niveau d’exigence que demande cette forme d’émission ».

Manyamagan : c’est parti pour la 3è édition

L’un des objectifs phares de Mayanmagan c’est de permettre aux couples de prendre leur envol dans la vie. Ses organisateurs et leur différents partenaires n’ont pas lésiné sur les moyens pour réhausser la qualité de la production. L’enregistrement hier de cette première émission a débuté par une petite projection, laquelle a rappelé les temps forts de la 2ème édition de Mayanmagan qui a eu pour marraine la première dame du Mali, Mme Touré Lobbo Traoré. Rappelons que la présente a jeté son dévolu sur Mme le premier ministre, Cissé Mariam Kaidama. Il est 19h :00. l’émission a été animée par Aiché Baba Keita et Oumou Diarra dite «Â Dieman ». Les animatrices ont d’abord rappelé les critères qui ont prévalu à  l’élection. Elles ont procédé à  la présentation de chacun des 6 couples. Pour permettre au public de pouvoir les distinguer, un numéro a été attribué à  chaque couple. C’est ainsi que le couple Lancine Sangaré (boucher) et Oumou Traoré (vendeuse de poissons) portent de n°1, le n°2 est attribué à  Fousseini Traoré (mécanicien) et Sayon Camara (infirmière). Le couple de Amadou Sanogo (tissérand) et Madina Diallo (menagère) porte le n°3. Le n°4 a été attribué à  Ibrahim Tékété (blanchisseur) et Fatoumata Sogodogo (tailleur), le n°5 est revenu à  Moussa Diallo (mécanicien) et Hawa Cissé (menagère). Enfin, Oumar Traoré (ouvrier) et Binta Coulibaly (Bônne) se feront distinguer par le n°6. Ce qui reste particulier au niveau de ces couples C’’est que ce sont les femmes qui ont proposé à  leur mari d’y participer. En effet, toutes y voient un avenir meilleur pour leur couple. l’émission aura duré 1 heure. Tous les enregistrements de l’émission se feront à  Blonba. Ainsi, les grands formats de l’émission seront diffusés tous les mercredi soir à  partir de 22 heures, et rediffusés les dimanches à  17 heures. Les petits formats cependant paraà®tront sur les écrans tous les jours. Le public devra voter pour le couple de son choix en utilisant les numéros suivants : 37475 et 35353. Blonba et Spirit Mcann Erickson ont promis au couple qui récoltera le maximum de SMS, la rondelette somme de 1 millions de F CFA et 500 000 F CFA pour leur « Founè » (griot). Le couple qui arrivera 2ème aura 750 000 F CFA plus 300 000 F CFA pour leur « Founè ». Quant au 3ème, lui bénéficiera 500 000 F CFA et 200 000 F CFA pour son « Founè ». Il est prévu pour le 4ème 300 000 F CFA et 150 000 F CFA pour leur « Founè ». Les couples qui arriveront 5ème et 6ème bénéficieront respectivement 200 000 F CFA (et 100 000 F CFA pour leur « Founè ») et 100 000 F CFA ( et 50 000 F CFA pour leur « Founè »). En outre, des lots à  usage d’habitation seront mis en jeux. Rappelons que Manyamagan est une initiative de Blonba en partenariat avec l’Agence Spirit Mcann Erickson et l’Office des radios télévision du Mali (Ortm). En guise de sponsors officiels, cette 3ème édition a retenu Malitel, les Usines Stone, Bramali, Vitable, Foutagaz…Quant aux partenaires, ils sont aussi nombreux avec votre site d’information préféré, journaldumali.com.

Manyamagan 3 : C’est parti pour les couples de l’année 2011 !

Initié par Blonba en partenariat avec Spirit communication et l’Ortm, l’émission de téléréalité « Manyamagan » lancera sa troisième édition le mercredi 14 juin prochain après le journal télévisé de 20 heures sur l’Ortm. En prélude à  ce lancement, les organisateurs de l’émission de téléréalité étaient face à  la presse. Sidi Danioko, Manager de Spirit Communication était accompagné de Alioune Ifra N’Diaye, PDG de Blonba. L’émission «Â Manyamagan » est le fruit d’une synergie entre Blonba (qui prend en charge les productions) et Spirit Communication qui s’occupe du volet commercial et marketing. Selon Sidi Danioko, l’émission est plus que jamais le porte étendard de la culture malienne. Elle met ainsi en valeur la culture sur différents volets dont principalement l’éducation, la famille, la société… Selon Mr Danioko, ces différentes valeurs culturelles se doivent d’être promus à  travers des vecteurs clés comme la télévision. « Notre objectif est de permettre aux différents couples de jouer pleinement leur rôle dans la société à  commencer par leurs familles « . La présente édition a pour marraine (« Den Ba ») Mme le premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaidama, alors que la deuxième édition avait choisi pour marraine ( « Den Ba ») la première Dame Mme Touré Lobbo Traoré. L’ensemble du programme, selon Alioune Ifra N’Diaye, sera réparti en 32 numéros de 6 minutes chacun diffusés sur l‘ORTM. « Nous poursuivrons avec le même élan professionnel et avec la même ligne éditoriale… ». A noter que l’émission sera diffusée tous les mercredi après le journal télévisé de 20 heures sur l’Ortm et présentée par Aiché Baba Keita et Oumou Diarra dite Diéman. Et cela à  partir du mercredi 14 juin prochain. Pour le compte de la présente édition, 100 couples sont inscrits parmi lesquels 60 ont été sélectionnés. A l’issue des différentes tournants de l’émission, 6 couples seront retenus comme ce fut le cas pour les éditions précédentes. Notons que les 6 couples qui sont arrivés en tête l’année dernière, ont tous bénéficié de lots et le couple gagnant d’une maison offerte par la première dame et plusieurs autres présents et la célébration de leur mariage civil.

Case Sanga III : L’animateur Amkoullel claque la porte !

Selon nos informations, c’est tout simplement un problème de sous. Les organisateurs, à  savoir Papa Ouane et Ander Baba Diarra, n’ont pas respecté les clauses du contrat qui les lient avec Amkoullel. C’est pourquoi, le jeune rappeur a décidé de claquer la porte depuis quelques jours. En d’autres termes, il n’est plus l’animateur du public show et des quotidiennes de l’émission. C’est finalement Dj 6 Cyril qui assure l’intérim. Compte tenu des rumeurs qui circulent actuellement à  travers la ville pour dire que l’animateur est malade ou il est en voyage, Amkoullel a finalement décidé de faire éclater la vérité. « Aujourd’hui, j’ai décidé de parler parce que les organisateurs de Case Sanga sont en train de dire aux gens que je suis malade ou que je suis en voyage. C’est faux. Je suis bien à  Bamako. C’est juste un problème de principe. Vous savez, quand on travaille avec des gens, il faut toujours respecter ses engagements. C’est ce que j’ai fait. Malheureusement, ces gens ne veulent pas respecter leurs engagements vis-à -vis de moi. Au début de Case Sanga, Ander et Papa m’ont fait savoir que le montant que j’ai demandé pour l’animation était trop élevé. Ils m’ont dit qu’un projet de financement a été remis à  Lobbo Traoré. J’ai dit que ça marche. Ce sont eux-mêmes qui ont fixé mon salaire. Nous avons commencé à  travailler jusqu’au 15 octobre 2010. Après, je leur demandé de me payer par quinzaine au lieu de me payer mensuellement. C’est ainsi que j’ai animé la première tranche sans problème. Et pour avoir la seconde tranche, cela a été très dur pour moi. Finalement, ils ont payé. Pour le troisième payement, je n’étais pas seul, plusieurs autres personnes réclamaient leur argent notamment les techniciens, les caméramens…C’était devenu sérieux. L’équipe de réalisation change à  chaque public show. Je ne voulais pas gâter l’image de cette émission qui est bien suivie au Mali et à  l’extérieur. C’est pourquoi, je me suis toujours calmé en attendant de trouver une solution idoine pour mon cas. Mais trop c’est trop. « Je ne peux pas travailler et qu’on ne me paye. Finalement, j’ai commencé à  bouder les quotidiennes. Là  aussi, c’est grâce au public que je suis revenu parce que les organisateurs avaient commencé à  mentir sur moi en faisant répandre la fausse rumeur selon laquelle je suis malade. Alors que ce n’est qu’un problème d’argent. La pomme de discorde se trouve au niveau du payement du 15 novembre au 1er décembre. On ne peut travailler et accepter que Papa et Ander ramassent les sous sans nous payer. Alors qu’il y a chaque jour de nouveaux sponsors pour l’émission » nous a confié Amkoullel.

3ème édition de Case Sanga: Plus que neuf candidats dans la case

Il n’en reste que 9 Initiée par le groupe Fanaday production piloté par Ander Baba Diarra et Pape Wane, en partenariat avec la chaà®ne de télé Africable, la troisième édition de l’émission de téléréalité Case Sanga attire les foules. Cette émission a pour objectif principal de détecter de jeunes talents africains. Elle met en compétition, une dizaine de jeunes artistes à  Bamako (Mali), à  travers des phases éliminatoires. Après le succès des deux premières éditions, les initiateurs ont amélioré le concept et ont ouvert la compétition à  des candidats d’autres pays. Ainsi pour cette édition, les 11 candidats viennent de 9 pays dont le Mali. Il s’agit de la France, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Niger, du Bénin, du Burkina Faso et du Sénégal. Chaque pays envoie un représentant et le Mali qui est le pays hôte, en a trois. Quelques jours après le début de la compétition, la candidate du Bénin a quitté la compétition pour des raisons familiales. La compétition mais aussi le show Tous les jours, passent des ‘quotidiennes’ présentées par l’animateur de l’émission, le célèbre rappeur malien Amkoullel. Rappelons que ce dernier était présent à  la seconde édition également. Lors de ces quotidiennes sur Africable, les prestations de quelques candidats sont présentés aux téléspectateurs. Puis une fois par semaine, se tient le public show à  l’issue duquel, quatre candidats sont nominés comme étant les maillons faibles. Parmi ceux-ci, un sera éliminé par le jury. Les nominés de cette semaine sont le C4 du Niger, les C11 et C8 du Mali, puis le C7 de la France. Le vote du public sauvera l’un des candidats, un autre restera après avoir été choisit par les habitants de la case et le troisième devra compter sur les membres du jury pour espérer rester dans la course. Outre la compétition qui met bien souvent les nerfs des candidats à  rude épreuve, Case Sanga est aussi une fête de la musique. Grand ambianceur devant l’Eternel et galvaniseur hors pair des foules, Amkoullel met toute la soirée le feu dans la salle avant et après les prestations des candidats. Il a même créé lors de la seconde édition, un pas de danse que tout le monde a repris. Cette année, il est accompagné par le célèbre DJ Cyril, spécialiste des animations dans les night club da la capitale. Amkoullel et DJ Cyril font donc leur show pour faire bouger le public de la grande salle Bazoumana Sissoko du palais de la culture. Plus 3000 spectateurs assistent au spectacle toute les semaines. A côté de ce duo, l’orchestre de l’instrumentiste malien Baroubléni tient le public en haleine tout au long du spectacle et accompagne également les artistes en herbe lors des différentes prestations. Rendez vous la semaine prochaine pour connaitre l’éliminé (e) de la semaine et les quatre prochains maillons faibles de la compétition. Notons que l’émission est diffusée tous jours sur Africable.

Téléréalité : Case Sanga 3 revient sur Africable, 9 pays pour la phase finale

Les concepteurs de l’émission, Ander Baba Diarra et Pape Ouane étaient face à  la presse, le mercredi 23 juin, à  l’hôtel Salam pour parler de la tenue prochaine de la saison III la Case Sanga. Pour cette édition, l’innovation majeure est qu’en plus du Mali, huit pays (France, Sénégal, Burkina Faso, Guinée Conakry, Niger, Côte d’Ivoire, Togo, Bénin) seront représentés pour la phase finale plus la mascotte. Case Sanga et le cinquantenaire Placée sous le signe du cinquantenaire et de l’intégration, le coût total de la réalisation de l’émission est estimé à  plus 265 millions de FCFA. Pour le PDG de Fanaday Entertainment, Ander Baba Diarra, Case Sanga III est conçue pour les jeunes artistes comme les précédentes saisons avec comme rêve d’évoluer pour devenir des artistes confirmés. Elle offre un plateau d’or aux jeunes artistes en herbe pour exprimer leur savoir-faire, leur capacité de créativité, de travail en équipe dans un esprit d’unité et d’intégration. « Case Sanga est également un moyen d’épanouissement du Mali et des de pays africains partenaires. C’est une opportuinité pour les jeunes de réussir dans le domaine de la musique, d’apprendre et de se former afin de faire de leur passion un métier. Ceci est possible grâce à  la compétition, aux cours dispensés par les professeurs et aux échanges avec les artistes professionnels reconnus » a-t-il ajouté. Le Secrétaire général d’Africable, Zoubéirou Maà¯ga a rassuré que comme dans les précédentes émissions, Africable déploiera des moyens techniques et humains considérables pour la satisfaction et le divertissement de millions de téléspectateurs dans les pays de l’Afrique de l’ouest et au-delà  de l’Afrique.

Ministars 2 : les » graines de star » sont de retour sur Africable

Réussite de la première édition On se rappelle que pendant les dernières vacances scolaires, la chaine panafricaine Africable a initié pour la première fois, une émission pour les tous petits. l’émission Ministar a donc connu un franc succès, et cela, tant chez les enfants que les adultes. Animée par les deux charmantes animatrices notamment la chanteuse Astan Kida, affectueusement appelée ‘tata Astan’ et sa complice Rokia Koné ‘tata Rokia’ pour les enfants. Mais, il y aura une animatrice de plus cette année ‘tata Touti’, qui les a accompagné tout au long de la 1ère édition. Rappelons que ministar fait suite à  Case-sanga qui était réservé auX plus âgés. Ainsi après l’engouement suscité par l’émission au sein des téléspectateurs, l’initiateur et non moins directeur d’Africable, Mr Ismaà¯la Sidibé a jugé normal de continuer l’émission. Notons que le calendrier est élaboré en fonction de la disponibilité des enfants, autrement dit, pendant les trois mois de vacances allant de juillet à  septembre. Il est fait ainsi pour ne pas perturber la bonne tenue de l’année scolaire d’autant que les organisateurs de mini-star ont pour principe, d’encourager les enfants à  étudier à  l’école sans que leur carrière de star n’influe négativement sur eux. 330 enfants déjà  inscrits en deux semaines Le chouchou des enfants, Aboubacar Sangaré dit Tom, indique qu’en seulement deux semaines, il y a plus de 330 enfants inscrits pour les présélections. Parmi ce grand nombre, seuls 10 seront choisis pour disputer les primes. Ainsi à  partir du 6 juillet, commencera la première quotidienne qui consiste à  faire chanter les enfants devant des milliers de spectateurs du Palais de la culture Amadou Hampâté Bah de Bamako. Elle sera ensuite diffusée sur les ondes d’Africable. Montrer les couleurs de la musique malienne Les critères de sélection sont assez simples. Il faut que les enfants soient âgés de 7 à  12 ans et qu’ils n’aient jamais produits d’albums. Le plus important reste cependant le texte vocal qui retient le plus grand nombre de points. Lors de la première édition, il y a avait 10 candidats dont un garçon. A la question de savoir si l’équité genre sera respecté entre les deux sexes cette années, le producteur et réalisateur de l’émission Tom Sangaré nous explique que « l’essentiel pour nous, C’’est de montrer la couleur de la musique malienne. Nous savons tous que cette couleur est beaucoup plus féminine et nous n’y pouvons rien. C’’est ce qui explique la supériorité numérique des filles face aux garçons. Mais à  ministar, nous ne sommes pas dans cette logique, nous somme là  pour prendre les meilleurs et C’’est tout. » Le jury ne change pas Au cours de la première édition, il y avait quatre membres du jury. Le 5e qui devait être selon Tom Sangaré, le metteur en scène et professeur d’art dramatique au conservatoire de Bamako, Massamou Wélé Diallo n’était pas toujours sur place. Raison pour laquelle, il a été finalement décidé de laisser le jury à  quatre pour un suivi efficace des enfants. Cependant, l’un des jurys, notamment N’Tchi Doumbia est décédé au cours de cette année 2010, il sera donc remplacé par le chanteur et musicien Idrissa Soumahoro. Les cinq jurys de l’édition 2010 sont entre autres : Le comédien et acteur de cinéma malien Kardjiké Laà¯co Traoré (président du jury), sa femme Mariam Bamba (comédienne), Idrissa Soumahoro, Siaka Dama et Lamine Sylla. Remerciements aux maliens de l’extérieur Ministar 1 a beaucoup séduit les Maliens de la diaspora à  travers le monde entier. « Beaucoup nous ont d’ailleurs exprimé leur joie et leur intérêt pour l’émission ». Tom Sangaré tient personnellement à  les remercier pour « leur soutien indéfectible ». Certains appelaient régulièrement les enfants au téléphone, d’autres faisaient des transferts d’argent pour les soutenir et les aider à  maintenir le cap. » Il informe qu’en ce qui concerne les votes pour la 2e édition, les téléspectateurs de France et d’Espagne pourront voter très probablement. Rien n’est encore sûr comme il l’indique, mais C’’est en bonne voie. Un budget prévisionnel de 100 millions de FCFA Mr Sangaré explique que l’année dernière, ils se sont lancés dans l’aventure sans penser aux éventuelles retombées économiques de l’émission. Il affirme que les retombées se chiffrent à  zéro (0) francs FCFA. l’essentiel selon lui, C’’était de montrer les graines de la culture malienne et les faire connaitre au-delà  de nos frontières. Il confesse que « le PDG d’Africable, Mr Sidibé, a financé l’émission sur fonds propres. » Le budget de la première édition se chiffrait à  100 millions de francs, idem pour cette année. Cette somme sert à  financer toutes les dépenses effectuées durant les 3 mois de l’émission. Tom Sangaré précise qu’il y a huit personnes dans l’orchestre qui travaillent 7/7, des professeurs de chant, de musique, des formateurs, des costumiers, des coiffeurs, les animatrices et tout le staff technique à  entretenir. Il indique que l’année dernière ils ont été soutenus par les différents artistes imités par les enfants. Le finaliste empochera 1 million de FCFA, le 2e ira avec 750 000 FCFA, et le 3e aura 500 000 FCFA. Suivi et encadrement des enfants Chacun des 10 enfants de la première édition, sont suivis et encadrés par Africable. Ils accompagneront les membres du jury de cette seconde édition parce que comme l’explique Mr Sangaré, ils ont tenu à  être présents tout au long des spectacles afin de revivre le bonheur passé. Ils bénéficient de cours de chants, de danse, et d’occupation scénique afin de perfectionner leur art. En ce qui concerne le côté étude, leurs bulletins de notes sont régulièrement et minutieusement suivis par le producteur Tom. Il indique qu’il est important que les enfants fassent de meilleurs cursus scolaires et plus tard, universitaires.

Téléréalité : 200 millions de francs pour ‘Magnamaga 2’

Qu’est-ce que‘Magnamaga’ ? Le mot ‘Magnamaga’ est un terme bambara désignant la vielle dame chargée de s’occuper de l’éducation de la nouvelle mariée pendant les deux premières semaines du mariage. La nouvelle mariée apprend toutes les techniques et recettes que doit connaitre une femme au foyer, afin de retenir et séduire le mieux possible, son homme. Mais dans l’actuelle société malienne, les « Magnamaga » ne sont pas forcément veilles. Elles peuvent être juste un peu plus âgées que la mariée. C’’est dans le souci donc de préserver cette valeur culturelle de notre pays, que l’initiateur de l’émission, Mr Alioune Ifra N’diaye, a eu la fabuleuse idée de la créer. Les couples choisis sont en général ceux qui n’ont pas les moyens financiers de célébrer leur mariage. Pour la promotion des mœurs et coutumes du Mali l’émission Magnamaga vise la promotion de la culture malienne et donne un coup de main, à  de jeunes couples nécessiteux. Ainsi, en 94 émissions et une vingtaine de grands formats, les couples seront soumis à  des séries de questions censées les départager. Ces questions porteront essentiellement sur le ménage et tout ce qui tourne au tour. Sans oublier les questions relatives aux divorces, précisément en 2009. Mr N’diaye explique qu’à  l’issue du casting, six couples seront retenus pour le concours. Et la particularité sera qu’aucun d’entre eux, ne doit être marié civilement. Les fiançailles et mariages religieux étant tolérés. Sur ces six couples de départ, trois lauréats seront choisis. Les mariages de ces heureux gagnants seront célébrés aux frais de la structure Blonba, en collaboration avec l’agence de communication Spirit MacCann. Signalons que chaque couple est accompagné de son founè (griot chargé de faire les louanges du couple et qui les accompagne partout). Tout le monde y gagne Le couple gagnant remportera une somme de 3 millions de FCFA plus une maison offerte par la première dame, Mme Touré Lobbo Traoré. Leur founè quant à  lui, empochera 1 million de FCFA. Le 2e couple aura 1 million 500.000 FCFA et son founè, 750.000 FCFA. Le 3e, 1 million de FCFA et son founè, 500.000 FCFA. Alioune Ifra indique par ailleurs que cette 2e édition touchera les vrais problèmes actuels du ménage. Elle sera basée sur la gestion du ‘Kognominan'(le trousseau de mariage) et l’actuel code des personnes et de la famille ». Une particularité non négligeable est à  signaler, C’’est la promotion de la monogamie, une chose qui ne peut que plaire aux femmes maliennes. Magnamaga, il faut le dire, est une émission socio-éducative qui conscientise et sensibilise la jeunesse malienne sur les réalités du couple dans notre société. l’émission de cinq mois a débuté le 18 février dernier, elle s’achèvera jusqu’au 25 juillet prochain.

Ministar : l’émission des « graines de star » sur Africable

Ministar est l’émission de télévision qui déchaà®ne les passions des téléspectateurs juniors de la chaà®ne du continent Africable, depuis un mois maintenant Pour la première fois, en cinq ans d’existence, Africable initie une émission de téléréalité en faveur des enfants. Sur une multitude d’enfants présélectionnés, une dizaine ont été retenus pour disputer les différents « primes shows ». Et pendant lesquels les jeunes graines de stars, se livrent à  des prestations scéniques de chants et de danses. La téléréalité pour les tous petits Les dix lauréats dont un seul garçon, ont été présentés pour la première fois au public, le samedi 25 juillet 2009 lors du premier prime time, à  la Cité des enfants de Bamako. Ministar est présentée par la célèbre griotte malienne et non moins défenseur des enfants Astan Kida et l’animatrice de télé Rokia Koné. Les enfants sont encadrés par des spécialistes de la musique malienne, un chorégraphe, et une équipe dynamique chargée de leur encadrement socio-éducatif au quotidien. Signalons que les  » primes time » se déroulent tous les samedis au Palais de la culture Amadou Hampathé Bâh et sont ensuite diffusés sur Africable, le dimanche à  partir de 17h. à€ l’issue de chaque prime, deux candidats sont nominés. Au prime suivant, l’un des deux nominés est éliminé. Les enfants sont notés comme suit : Les votes par sms, additionnés aux points du jury sont ensuite totalisés pour faire la moyenne. Le vote par sms compte à  60 % et celui du jury à  40 %. Chaque candidat a un numéro : K1, K2, K3 etc… Ils s’appellent Sata Samaké, Oumou Kouyaté, Lala Kouyaté, Moriba Traoré, Wassa Coulibaly, Souadou Babily Kanouté, Salimata Kouyaté, Djessou Diawara, Nassira Diarra, Fatoumata Traoré. Ils ont entre 8 et 14 ans et sont tous scolarisés. Plus que six candidats en lice Samedi dernier, a eu lieu le cinquième prime de Ministar. Les candidats ne sont plus qu’au nombre de six. De leurs début à  maintenant, on constate une nette amélioration au niveau des interprétations. Ils sont très assidus et se perfectionnent dans leurs imitations. Certains parmi eux sont enfants de célèbres artistes maliens et interprètent les chansons de leurs parents. On peut citer Mabara Soumano, Fati nationale, Ami Sacko… entre autres. Le lauréat 2009 de Ministar empochera le rondelette somme de 1 millions de FCFA en plus de nombreux petits lots d’accompagnement. Alors, qui de Mabaro Soumano ou d’Ami Sacko remportera la finale, à  moins qu’une mini graine de star, ne vienne tous les détrôner…