Titi, c’est fini!

C’’est sur sa page Facebook que celui que le monde entier surnomme « Titi » a annoncé sa retraite en tant que joueur professionnel. Il va devenir consultant pour une chaà®ne de télévision anglaise. A 37 ans, C’’est une nouvelle page qui s’ouvre dans la vie du champion du monde 98. « Après 20 ans, j’ai décidé de prendre ma retraite du football professionnel. à‡a a été une expérience incroyable […]. Il est temps pour moi d’emprunter une autre voie et je suis heureux d’annoncer que je reviens à  Londres et rejoins Sky Sports ». « Titi » ne quitte en effet pas le monde du foot. Il sera consultant pour la télévision sportive anglaise. « Ce fut un voyage incroyable », ajoute Henry, en remerciant ses anciens clubs de Monaco, de la Juventus Turin, d’Arsenal et du FC Barcelone. Le joueur a fini sa carrière en championnat nord-américain, qu’il quitte avec la frustration de n’avoir pas remporté la coupe avec une élimination en demi-finale face aux New England Patriots, fin novembre. Il y aura cependant marqué, depuis son arrivée en 2010, 51 buts en 122 matchs, avec 41 passes décisives. « J’espère que vous avez autant pris de plaisir à  me regarder que j’en ai pris à  jouer, rendez-vous de l’autre côté », conclut l’ancien N.14 d’Arsenal sur sa page Facebook. Titi retrouvera des journalistes avec qui ses relations n’ont pas toujours été des plus sereines, notamment après cette fameuse main volontaire contre l’Irlande qui avait qualifiée l’équipe de France pour le Mondial-2010 en Afrique du Sud.

Thierry Tanoh quitte Ecobank

La crise semble perdurer au sein de la direction du groupe Ecobank. Un conseil d’administration qui se tenait le 11 mars au Cameroun, a décidé du départ du directeur général du groupe bancaire panafricain, Thierry Tanoh. Ce dernier était sous pression depuis de longs mois. Incompétent pour diriger Ecobank? Thierry Tanoh et Ecobank, était arrivé à  Ecobank en juillet 2012 après plus d’une décennie à  la Société financière internationale (IFC, Groupe Banque mondiale). Son arrivée avait alors été saluée par la filiale du Groupe Banque mondiale comme « un signe clair de la reconnaissance des réalisations de IFC en Afrique au cours du mandat de Thierry Tanoh comme vice-président pour la région, et l’expertise qu’il apportera à  sa nouvelle position de marché « . Mais moins de deux ans plus tard, la transition au sommet d’Ecobank se solde par un terrible échec. Le passage de relais entre Arnold Ekpe, le précédent directeur général, et Thierry Tanoh s’est très mal passé et le premier a quitté son poste quelques mois avant la date prévue. L’Ivoirien quant à  lui s’est très rapidement retrouvé confronté à  la plus grave crise de gouvernance connue par Ecobank depuis sa création dans les années 80. Il a été mis en cause en août 2013 par l’une de ses adjointes, Laurence do Rego, qui l’accusait notamment de ne pas disposer des compétences nécessaires pour diriger un groupe bancaire panafricain mais aussi d’avoir voulu manipuler les comptes financiers pour 2012 et avoir tenté de céder à  bas prix des actifs non stratégiques d’Ecobank. Celle-ci a été suspendue de ses fonctions mais la mise en cause a initié une crise qui n’est toujours pas terminée. Albert Essien, présentement directeur général adjoint du Groupe et administrateur exécutif pour la Banque d’Investissement et des Grandes Entreprises, remplace Thierry Tanoh. Il avait il y a quelques semaines, avec quelques autres dirigeants du groupe, appelé au départ du désormais ex-patron d’Ecobank.

Cameroun: Thierry Michel Atangana est libre!

Thierry est libre, enfin ! Il est en ce moment à  l’ambassade de France au Cameroun o๠il se repose. C’’est en ces termes que Honorine Ewodo, la petite sœur de l’ex prisonnier s’est exprimée ce matin pour nous confirmer la nouvelle que Me Charles Tchougang a donné aux journalistes tard dans la soirée de lundi 24 février 2014. Jusqu’en fin de journée lundi, on ne savait pas si ça le ferait. On lui a signifié dans la journée qu’il allait rentrer en cellule car il avait encore de la paperasse à  signer. Et donc, quand je l’ai eu vers 18H, il m’a dit si grand jour il y’a, ce sera sans doute mercredi. Mais je pense que les autorités ont voulu éloigner la foule de curieux et de journalistes qui campaient au Sed ces derniers temps. Plus tard, il a été transporté à  la résidence de l’ambassade de France au Cameroun et peu après 21H, il nous a envoyé le texto confirmant qu’il était libéré. Faisant éclater notre joie ! Au micro de RFI, son fils Eric a eu les mêmes mots : C’est vraiment beau. On a tellement dû se battre pour obtenir sa libération, et ce soir, enfin, on a la certitude qu’il est à  l’ambassade, c’est un énorme soulagement. C’’est un énorme poids qui tombe. C’’est vraiment magnifique ce qui est en train de se passer. Pour des raisons de sécurité, Me Tchougang, un des conseils camerounais de l’ex prisonnier, n’a pas pu le rencontrer, mais il a eu la confirmation de la libération. Il a ainsi pu informer les journalistes alors qu’il se trouvait devant la résidence de Christine Robichon, ambassadrice de France au Cameroun. En France o๠il est attendu dans les prochains jours, ses proches et son comité de soutien s’organisent. Notamment son avocat Me Dupond Moretti qui devrait donner une conférence de presse dans les prochains jours. Emprisonné en 1997 pour des faits présumés de détournements de fonds dans un projet de fonds routiers, Michel Thierry Atangana avait introduit un recours le 04 octobre 2012 suite à  la décision du Tribunal de Grande Instance de Yaoundé qui le condamnait à  20 ans de prison. Le 17 décembre 2013, le pourvoi en cassation introduit par ses conseils a été rejeté par les juges de la Cour Suprême, épuisant de ce fait les recours juridiques. Ne restait alors que la grâce présidentielle qui est arrivée avec le décret présidentiel du 18 février 2014. Ce texte a été signé dans la mouvance de la célébration du cinquantenaire de la Réunification du Cameroun. Le droit de grâce du chef de l’Etat est reconnu par la Constitution du 18 janvier 1996 qui dispose en son article 8, alinéa 7, que le président de la République : « exerce le droit de grâce après avis du Conseil supérieur de la magistrature ». Titus Edzoa a aussi été libéré lundi 24 février 2014.

Libération des otages : une petite lueur d’espoir dans le Sahel

Le président nigérien Mahamadou Issoufou serait l’un des artisans acharné de la libération des 4 otages français, Thierry Dol, Marc Féret, Daniel Larribe et Pierre Legrand enlevés le 16 septembre 2010 à  Arlit au Niger. Mais il a le triomphe modeste. Si François Hollande a annoncé cette bonne nouvelle, les questions demeurent quant aux conditions de libération de ces 4 hommes, détenus depuis près de trois ans. Nul n’ignore la barbarie et l’intransigeance des dirigeants d’Aqmi, dont l’un des leaders Abou Zeid, avait été tué lors de l’opération Serval. Nul ne peut aussi oublier, l’immense carnage du site gazier d’In Amenas en Algérie, il y a quelque mois, o๠l’une des plus puissantes katibats d’Aqmi avait mené l’opération, sacrifiant combattants et victimes. Qu’a t’il bien se passer pour que ces fous du désert laissent partir 4 otages, français de surcroà®t, et sans aucune rançon ? Cette libération profite t-elle de la réorganisation de la branche du groupe terroriste affaiblie par l’intervention des français ? Abou Zeid vivant, les 4 otages auraient-ils eu la vie sauve ? « Il peut ne pas y avoir eu de rançons mais des compensations données à  des négociateurs impliqués dans la libération des otages, et il faut quand même que les ravisseurs y trouvent une contrepartie. Ce qui est sûr, c’est que le gouvernement est tenu au secret sur cela… », précise Slimane Zeghidour, spécialiste de la question. Des négociateurs auraient particulièrement été impliqués dans la libération, le touareg Mohamed Akotey et Jean-Michel Chéreau, ex-adjoint du renseignement militaire et actuel directeur de protection du groupe Areva. D’après nos confrères d’Afrik.com, le groupe Areva aurait payé pour la libération des quatre français. « Une somme qui se chiffre en millions d’euros ». Les négociateurs percevraient eux aussi d’importantes sommes, 20% à  50% du montant de la rançon. On le sait les Français travaillaient activement à  cette libération parfois en étroite corrélation avec certains groupes armés du Nord qui affirmaient détenir des informations sur les otages, enlevés au Niger, mais détenus dans l’Adrar des Iforas au Nord du Mali. En plus de l’opération Serval et de Panthère pour débusquer les terroristes de leurs grottes, n’oublions pas que nos amis français recherchaient aussi leurs otages, en faisant de ces montagnes hostiles, leur chasse gardée. L’opération Hydre, est-elle aussi en lien avec cette libération ? Mais si nous sommmes loin de la compromission d’ATT, n’oublions pas que les djihadistes, même s’ils laissent partir 4 otages, n’ont certainement pas dit leur dernier mot…

Tribune : Douentza est-elle tombée ?

Bien que je ne sois pas toujours d’accord avec les orientations de ce journal et certaines approximations (Douentza, ville du sud du Mali !!!) mais on y trouve quand même pas mal d’informations. Ce matin, j’appelle un ami tamashek, résident à  Douentza, avec qui j’ai eu l’occasion de travailler plusieurs fois en 91 et en 2006 et que je rencontre régulièrement dès que dépasse Mopti pour me rendre dans le nord du pays. Sitôt le téléphone décroché il me demande de mes nouvelles, de la famille, alors que je m’attendais à  peine à  pouvoir le joindre. Il me rassure tout de suite. Effectivement le Mujao est venu hier pour désarmer les milices de jeunes, milices d’auto-défense de la ville mises en place depuis quelques temps. En fait, me dit-il, le Mujao et Ansar Dine viennent très régulièrement à  Douentza et c’est même un des rares cercles du Nord qu’ils ne contrôlent pas vraiment. Des discussions ont eu lieu hier entre les responsables de la ville et les islamistes et tout le monde est tombé d’accord (mais la ville de Douentza avait-elle le choix ?). Aucun coup de feu n’a été tiré. La situation est calme et ne correspond pas à  celle d’une ville prise d’assaut. Pourtant, la situation n’est pas aussi simple que ce qu’il me laisse entendre au premier abord. Le Mujao et Ansar Dine comptent bien imposer une certaine « rigueur » religieuse. IIs ont de l’argent, beaucoup d’argent, et c’est ce qui manque le plus aujourd’hui à  Douentza alors que les projets et programmes ce sont retirés, que la rentrée scolaire est proche (aura-t-elle lieu?) et que les fonctionnaires ont déserté la ville. Il n’y a plus d’électricité et le service public de l’eau est assuré par une association. Comment ne pas se laisser tenter, pour de l’argent, en dénonçant quelqu’un ? Il y a des « espions » dans la place et les jeunes ont intérêt à  se tenir tranquille me dit-il, le danger est là . Si la « prise » de la ville de Douentza n’en est pas vraiment une puisque, de fait, il semble bien que les islamistes y allaient et venaient comme chez eux, c’est un pas de plus dans le contrôle du nord et, bientôt, du centre du pays. Comme me le rappelle mon ami avec un peu d’ironie, nous attendons la fin des discussions à  Bamako… En tout cas, c’est pas facile. Rédigé le 02 septembre 2012 à  12:03

Africains, la solution au développement durable se trouve dans nos poubelles

Pour impulser une croissance verte inclusive et stimuler la création des milliers d’emplois verts nécessaires à  l’insertion professionnelle du demi-milliard d’âmes que constitue la jeunesse africaine, orientons nos analyses et prospectives sur le contenu et le volume de nos POUBELLES. Telle serait l’une des pistes de réflexion de la deuxième édition du forum international des pionniers de la RSE et de la croissance verte inclusive en Afrique que la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie et l’Institut Afrique RSE organisent le 21 et 22 novembre 2012 à  Tunis. En effet la première journée sera consacrée aux stratégies de croissance verte inclusive pour la réduction de la pauvreté et opportunités de green business en Afrique. Selon le rapport What a Waste : A Global Review of Solid Waste Management, l’Afrique Subsaharienne et MENA (Moyen-Orient Afrique du Nord) représentent respectivement 5 et 6 % de la production mondiale des déchets solides dans le monde. Par jour l’Afrique produit environ 169 tonnes de déchets. Mais en 2025 la population urbaine sera de 518 millions d’habitants avec une production de déchets qui passera à  0,85 kg par personne. Ce qui donne un total journalier de 441 tonnes de déchets. Pour MENA la production annuelle va passer de 1,1 kg/personne/jour à  1,43 pour un total de 369 tonnes / jour pour les 257 millions de personnes en zone urbaine en 2025. La prise en compte des résidus urbains très en amont des politiques publiques de planification urbaine et de développement durable du territoire est particulièrement intéressante en Afrique pour plusieurs raisons. Solutions vertes La première est financière. l’élimination des déchets, basée principalement sur la mise en décharge, représente généralement l’un des postes budgétaires les plus importants pour les collectivités territoriales africaines. Or la mise en place de filières de tri sélectif et de valorisation est économique plus rentable à  moyen terme. La deuxième est industrielle. La gestion durable des déchets présente plusieurs opportunités de création d’éco-entreprises de collecte et de recyclage. Ce qui offre des possibilités d’insertion sociale aux jeunes africains (les 15-24) dont la population va passer de 133 millions de personnes au début du siècle à  246 millions en 2020. Et comme le rappelle le Bureau International du Travail, les emplois verts doivent être décents. Plusieurs milliers d’africains travaillent déjà  dans le secteur informel de l’élimination des déchets. Il est donc important de formaliser ce secteur d’activité. Une quatrième raison est l’orientation du modèle d’industrialisation de l’Afrique. Dans une stratégie globale, la limitation de la quantité de déchets, renvoie au mode de production et de fabrication des biens et services. La réduction à  la source pousse à  l’innovation et au recours à  certaines notions nouvelles comme l’économie circulaire, l’éco-conception, l’économie de la fonctionnalité et l’écologie industrielle. De plus les flux et la nature de déchets sont des indicateurs des modes de consommation. La cinquième raison est la production d’énergie. Selon le rapport de la Banque Mondiale, la poubelle africaine est composée majoritairement de déchets organiques (57 % en Afrique Subsaharienne et 61 % en MENA). Il y a donc des opportunités pour la production d’énergie pour la cuisson ou pour soulager le réseau électrique des villes souvent confronté à  des délestages réguliers. Enfin le couplage santé – environnement est très fort sur le continent. Une gestion efficace des déchets permettra non seulement de limiter les pollutions mais favorisera aussi l’amélioration du cadre de vie et la situation sanitaire. La plupart des décès en Afrique sont causés par les maladies vectorielles (paludisme, fièvre jaune, etc.) dont la prolifération est fonction de la salubrité urbaine. Une attention particulière devrait également être portée aux Déchets d’à‰quipements à‰lectriques à‰lectroniques (DEEE). D’après le rapport de l’ONU, DEEE ? O๠en sommes-nous en Afrique la consommation intérieure est à  l’origine de la majorité (jusqu’à  85 %) des DEEE en Afrique de l’Ouest. l’ONU a focalisé son analyse sur cinq pays : Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Libéria et Nigeria. Il en ressort que 650 000 à  1 000 000 de tonnes de déchets électroniques issus de la consommation intérieure sont produits chaque année et doivent être gérés afin de protéger la santé et l’environnement de la région. Au final la gestion des déchets est un indicateur de performance des politiques publiques des gouvernements locaux. D’après la Banque Mondiale « une ville qui ne parvient pas à  gérer efficacement ses déchets est rarement capable de gérer des services plus complexes, comme la santé, l’éducation ou les transports. l’amélioration de cet aspect est l’un des moyens les plus efficaces de renforcer la gestion municipale dans son ensemble. » Pour trouver les solutions durables au développement de l’Afrique et enclencher une dynamique de croissance verte inclusive, fouillons dans nos POUBELLES.

Transfert : Thierry Henry débarque à New York

C’est désormais officiel, Thierry Henry jouera cette saison aux USA. Annoncée depuis de longues semaines, l’ancien attaquant des gunners d’Arsenal a signé mercredi un contrat de plusieurs années aux New York Red Bulls. Toutefois la durée et le montant du contrat n’ont pas été officialisés. « Il s’agit d’un nouveau chapitre excitant dans ma carrière et dans ma vie », a déclaré le champion du monde (1998) et d’Europe (2000) sur le site internet officiel du club. Le plaisir de jouer A New York, Henry espère ainsi retrouver le plaisir de jouer et surtout de gagner: « Je suis un compétiteur, je n’aime pas perdre, que ce soit en compétition ou en jouant avec des amis. Je ne dis pas que nous allons remporter tous nos matchs, mais je vais faire tout ce que je peux pour qu’on les gagne. Mon unique but ici est d’aider le club à  obtenir son premier titre de champion. » Transféré en grande pompe d’Arsenal o๠il était idolâtré -meilleur buteur de l’histoire du club londonien- au Barça à  l’été 2007, Henry a vécu une dernière saison délicate chez les Blaugrana, confronté à  l’éclosion du jeune Pedro, préféré par Guardiola en attaque. Henry devrait fouler la pelouse de la Red Bull Arena pour la première fois le 22 juillet, lors d’un tournois d’exhibition face aux Totteham Spurs. Un beau palmarès Henry, révélé à  Monaco (1993-1998, champion de France 1997) avant d’exploser à  Arsenal (1999-2007, champion d’Angleterre en 2002 et 2004 notamment) a tout gagné au Barça ( La Ligue des champions, La Super coupe d’Europe et le Championnat du monde des clubs en 2009 et 2010 notamment), il s’inscrit dans la lignée d’autres grands joueurs en signant à  New York au crépuscule de sa carrière. Avant lui, Pelé, Franz Beckenbauer, Lothar Matthà¤us ou encore Youri Djorkaeff ont choisi de terminer leur carrière sur l’autre rive de l’atlantique.