Recours à la science pour renforcer la résilience des agriculteurs africains

Un consortium d’acteurs a lancé, sous l’égide du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf), le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture en Afrique ex-Pilier 4 (PDDAA-XP4), axé sur la science pour renforcer la résilience des agriculteurs au climat.Financé par l’Union européenne et lancé le 12 novembre dernier, le PDDAA-XP4 aidera le Coraf et ses partenaires à tirer parti de la science, des technologies et des innovations, pour faire progresser les objectifs de productivité alimentaire.

« Ce projet est conçu pour déployer la science et l’innovation pour arriver à une transformation inclusive, durable et adaptée au climat, de l’agriculture et des systèmes alimentaires connexes en Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré le Dr Abdou Tenkouano, Directeur exécutif du Coraf cité par le texte.

Le consortium d’acteurs de mise en œuvre comprend le Forum pour la recherche agricole en Afrique (Fara), le Forum africain pour les services consultatifs agricoles (Afaas), l’Association pour le renforcement de la recherche agricole en Afrique de l’Est et du Centre (Asareca) et le Centre de Coordination de la Recherche et du Développement Agricoles pour l’Afrique Australe (CCARDESA).

Le PDDAA-XP4 est administré par le Fonds international de développement agricole (Fida).

« (…) l’objectif du PDDAA-XP4 est de contribuer à la mise en œuvre de l’Agenda 2030, en particulier l’objectif 2 (zéro faim), l’objectif 5 (égalité des sexes), l’objectif 10 (réduire les inégalités), l’objectif 12 (consommation responsable) et l’objectif 13 (lutter contre le changement climatique), ainsi que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et la Déclaration de Malabo », a expliqué de son côté, Dr Malu Ndavi, Spécialiste technique mondial en chef du Fida.

Le montant total du don de quatre ans est d’environ 30 millions d’Euros pour tous les partenaires d’exécution, avec un cofinancement potentiel du Fida et d’autres organisations.

Le PDDAA-XP4 fait partie du projet Développement de l’Innovation Intelligente grâce à la Recherche en Agriculture (en anglais, Development Smart Innovation through Research in Agriculture, DeSIRA), une initiative de l’Union européenne.

Une organisation de journalistes africains appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité

L’Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) appelle la justice togolaise à faire la lumière dans l’affaire Ferdinand Ayité, directeur de publication d’un journal, impliqué dans un procès suite à un écrit sur de présumés détournements sur les commandes du pétrole au Togo. »L’UJPLA exhorte  la justice togolaise, à  tout mettre en œuvre,  en toute indépendance et en toute impartialité judiciaire, pour la manifestation de la vérité dans cette affaire », indique une déclaration de l’organisation signée par son président, Noël Yao.  

L’organisation note avoir d’ailleurs appris l’assignation devant le tribunal correctionnel de Lomé  le 12 juillet 2020 de son membre (1er Commissaire aux comptes), le journaliste togolais Ferdinand Ayité, directeur de publication du journal l’Alternative.

Le procès fait suite à  la publication d’un dossier consacré aux détournements sur les commandes du pétrole depuis plusieurs années par certains membres du CSFPPP ( Comité de suivi et de fluctuations des prix des produits pétroliers). 

L’UJPLA qui a pour objectif la sécurité des journalistes et la promotion de la liberté de la presse en Afrique, assure suivre de près le déroulement de ce procès et se tient aux côtés du confrère Ferdinand  Ayité et du journal « l’ Alternative » qu’il dirige.

L’organisation appelle les autorités togolaises à « veiller à la sécurité  du confrère Ferdinand Ayité contre qui ce procès est engagé », conclut la déclaration faite à Abidjan le 8 octobre 2020, par son président, le journaliste Ivoirien, Noël Yao. 

Togo : la nouvelle Première ministre décline sa feuille de route

La Première ministre togolaise, Victoire Sidemeho Tomegah-Dogbé, nommée depuis dix jours à ce poste, ambitionne de relever cinq défis avec son gouvernement.La première femme chef du gouvernement au Togo n’a pas perdu trop de temps depuis sa nomination. Après la passation de service le même jour avec son prédécesseur, Komi Selom Klassou, elle s’est rendue vendredi dernier à l’Assemblée nationale pour présenter la politique générale du gouvernement. Elle se décline en cinq axes ou défis principaux devant placer le Togo sur les marches de l’émergence, selon l’Agence togolaise de presse (ATOP).

Il s’agit du renforcement du marché public, de la digitalisation de l’économie nationale et de toutes les structures étatiques, de l’augmentation de l’investissement privé, du renforcement du positionnement du Togo en tant que hub et de l’efficacité de l’action publique.

Lors d’une réunion hier mardi avec ses nouveaux collaborateurs, Mme Tomegah-Dogbé a donné des instructions pour l’atteinte de ces objectifs, assurant qu’ils permettront d’anticiper sur les crises à venir. 

Ainsi, elle a invité chacun à adopter un esprit patriotique et d’équipe, à être disponible et communicatif avec les agents. Elle a en outre insisté sur la ponctualité, l’inclusion, la convivialité, le respect de la hiérarchie, la déontologie et la loyauté.

Pour sa part, elle se dit à la fois animée de sentiments d’humilité et d’engagement au regard des multiples défis qui attendent le pays. Il faut que la Primature soit effectivement la locomotive de la mise en œuvre de la vision du chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a-t-elle insisté.

Au Togo, ce mois est d’octobre est dédier au concept « consommer local ». C’est dans ce sens que la Première ministre a également demandé à ses interlocuteurs de faire la promotion du label « Made in Togo ». Elle leur a notamment exprimé son souhait de les voir s’habiller en tenue traditionnelle les vendredis.

Le nouveau gouvernement togolais est composé de 33 ministres dont onze femmes. Quatorze nouvelles entrées sont notées, dont le président de l’université de Lomé, Komla Dodzi Kokoroko, à la tête du ministère des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’artisanat. 

Edem Kokou Tengue, jusque-là directeur général de la filiale togolaise de Maersk Line, devient ministre de l’Economie maritime. Essozimna Marguerite Gnakadè est de son côté la nouvelle minsitre des Armées, un poste stratégique rattaché à la présidence de la République ces dix dernières années.

Certains ministres du défunt gouvernement, comme Sani Yaya, Robert Dussey, Gilbert Bawara, Cina Lawson, Damehame Yark et Payadowa Boukpessi, sont également reconduits.

Par ailleurs, de nouveaux départements ministériels voient le jour : Transports routiers, ferroviaires et aériens ; Economie maritime, Pêche et Protection côtière ou encore Désenclavement et Pistes rurales.

Togo : Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé nommée Premier ministre

Le président togolais Faure Gnassingbé a nommé lundi 28 septembre Premier ministre Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé.La consécration. Proche collaboratrice du chef de l’Etat avec lequel elle travaille depuis plus de dix ans, Mme Tomégah-Dogbé, 60 ans, devient avec sa nouvelle nomination la première femme à diriger un gouvernement dans la République du Togo.

Elle remplace à ce poste Komi Selom Klassou et a d’ailleursofficiellement pris fonction, le même jour, au cours d’une cérémonie de passation de service à la Primature.

En poste depuis 2015, son prédécesseur avait déposé, le 25 septembre dernier, la démission de son gouvernement. Le remaniement était attendu au Togo, sept mois après la réélection pour un quatrième mandat de Faure Gnassingbé, mais son annonce a été retardée par la pandémie de coronavirus. Le nom de Victoire Sidémého Tomégah-Dogbé revenait alors parmi les potentiels successeurs de Komi Selom Klassou.

Jusque-là, elle cumulait les fonctions de directrice de cabinet du président avec celles de ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes.

Décrite comme discrète, elle diplômée en économie à l’université du Bénin, actuelle université de Lomé, avant de rejoindre, en 1998, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

Mère de trois filles, le nouveau Premier ministre devrait composer rapidement sa nouvelle équipe et prononcer, ce 1er octobre, son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale.

Togo: lancement des travaux de la plateforme industrielle d’Adétikopé d’un coût de 130 milliards FCFA

Les travaux de construction de la plateforme logistique et industrielle d’Adétikopé, située au nord de la ville de Lomé, connaît un démarrage effectif et devrait être opérationnelle dès janvier 2021 (phase 1), indique un communiqué transmis mardi à APA.D’un coût d’investissement de plus de 130 milliards de Fcfa, cette plateforme comprend une zone industrielle et des services logistiques intégrés de classe mondiale, au service de l’industrialisation de l’Etat du Togo.

Ce lancement intervient à la suite de la signature d’un partenariat, le 8 juillet 2020, entre la République togolaise et Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), entreprise spécialisée dans le développement de parcs industriels à haute valeur ajoutée.

Arise Integrated Industrial Platforms (IIP), ayant pour actionnaires Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd., via la création de la PIA (Plateforme industrielle d’Adétikopé), l’entreprise en charge du développement de cette plateforme.

Située au nord de Lomé, à environ 27 km du port de la capitale togolaise, cette plateforme de 400 hectares sera développée en deux phases. PIA a la charge de la conception, du financement, de la construction et de la gestion de cette zone industrielle intégrée.

Ce projet devrait permettre la transformation des richesses naturelles locales et leur export. D’un investissement total de plus de 130 milliards F CFA (soit 200 millions d’euros), la plateforme vise à  offrir un cadre propice à l’implantation d’usines en vue de la transformation des produits locaux.

Parmi les nombreux services logistiques de cette plateforme, l’on peut énumérer un parking d’une capacité de 700 camions, un parc pour le stockage de conteneurs d’une capacité de 12 500 EVP, un entrepôt pour charger, décharger et transférer les conteneurs.

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé comprendra également une zone de 200 000 m2 dédiée aux autres activités logistiques, un espace de stockage du coton et d’autres matières premières ainsi que des routes et emprises routières. Elle devrait permettre à  terme de générer 35 000 emplois directs et indirects.

Pour Alain Saraka, directeur de la stratégie d’ARISE IIP et IS  « cette plateforme va permettre d’industrialiser de nombreux secteurs d’activité togolais, à l’instar du secteur agricole (coton, anacarde, soja, riz, sésame etc.) en créant des rouages performants qui permettront la transformation locale des matières premières et ainsi l’exportation de produits manufacturés qui généreront d’importants revenus pour le pays ».

Pour sa part, M. Sani Yaya, ministre togolais de l’Economie et des finances, a soutenu que dans un contexte international morose marqué par l’impact économique de la Covid-19, le lancement des travaux de PIA, une plateforme industrielle dédiée aux investisseurs locaux et étrangers, démontre une fois de plus l’attractivité de l’économie togolaise. 

« Dotée d’une infrastructure moderne et de services logistiques multimodaux intégrés, nous nous réjouissons du développement de cette infrastructure de pointe, l’un des projets phares du PND 2018-2022, qui deviendra sans aucun doute l’un des vecteurs essentiels de la politique d’industrialisation entamée par le Togo », a ajouté M. Sani Yaya. 

La Plateforme Industrielle d’Adétikopé (PIA) est issue notamment d’un partenariat entre la République togolaise et Arise IIP. Selon le délai d’exécution, cette plateforme dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2021 pour ce qui concerne la phase 1. 

Arise IIP est une joint-venture entre Africa Finance Corporation (AFC) et Olam International Ltd (Olam). Elle est spécialisée dans les zones industrielles intégrées et son portefeuille comprend actuellement GSEZ, GDIZ, PIA et SAG.

Togo: opposants et religieux espionnés par les autorités (médias)

Les voix discordantes du pouvoir du président Faure Gnassingbé au Togo ont subi à leur insu des « infections de leurs smartphones » au cours de l’année 2019, ont révélé lundi des médias étrangers.Selon une enquête du journal français Le Monde et du quotidien britannique The Guardian, le régime togolais a utilisé un logiciel ultra-sophistiqué pour cibler des religieux catholiques, des militants de la société civile et des opposants politiques.

Les deux journaux affirment avoir identifié jusqu’à présent six Togolais dont les téléphones portables ont été infiltrés par le logiciel Pegasus, commercialisé par la société israélienne NSO Group.

Cette arme numérique vendue aux Etats est conçue « officiellement pour lutter contre le terrorisme et la grande criminalité ». Mais le Togo en fait une autre utilisation selon Le Monde et The Guardian.

Le logiciel permet de géolocaliser une personne, de lire ses messages et mails, ou de prendre le contrôle de sa caméra et de son micro. Ces personnes expliquent avoir reçu un message d’alerte de la messagerie WhatsApp, pour les en informer.

Porte-parole de l’organisation Togo Debout, David Dosseh affirme à RFI ne pas avoir reçu ce type de message, mais avoir été informé par une ONG qu’il était sur écoute. Il n’est pas surpris, mais regrette que les ressources du pays soient employées dans ce cadre.

« D’après ce qu’on m’apprend, ce sont des logiciels vraiment très puissants qui sont utilisés pour espionner les simples citoyens que nous sommes. Cela suppose beaucoup de ressources derrière. Pourquoi dépenser autant d’argent, ces ressources pouvaient certainement être utiles à autre chose, dans d’autres domaines comme la santé, comme l’éducation, comme l’agriculture, etc., des choses qui sont particulièrement en difficulté aujourd’hui au Togo ? », s’interroge-t-il dans ce média.

Les autorités togolaises n’ont pas encore réagi à ces accusations qui rajoutent une couche dans « l’acharnement » qu’elles feraient à leurs opposants.

A la mi-juillet 2020, l’avocat d’Agbéyomé Kodjo, candidat arrivé deuxième à la présidentielle de février remportée par le chef de l’État sortant, annonçait qu’un mandat d’arrêt international avait été délivré contre son client.

L’opposant avait refusé de se présenter à une convocation de la justice le 10 juillet, assurant dans une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux qu’il « craignait pour sa vie ».  Le procureur de la République du Togo, Essolissam Poyodi, a confirmé qu’un « mandat d’arrêt international » avait été lancé à son encontre depuis cette date.

Mais pour Me Darius Kokou, dans Jeune Afrique, « c’est un acte d’acharnement de plus contre Agbéyomé Kodjo », qui vit désormais dans la « clandestinité au Togo ».

Le Groupe BCP fait un don de 50 millions FCFA au Togo pour lutter contre la Covid-19

Les filiales du Groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, notamment la Banque Atlantique, GTA Assurances et GTA Assurances Vie, ont fait un don d’un coût total de 50 millions FCFA au Fonds national de solidarité Covid-19 du Togo pour lutter contre cette pandémie, rapporte un communiqué transmis mercredi à APA.Ce don est constitué d’un chèque de 15 millions FCFA et d’équipements sanitaires à savoir des atomiseurs, des combinaisons complètes, des thermomètres frontaux, des caches nez, du gel hydro alcoolique, d’une valeur de 35 millions  FCFA.

Cet appui du Groupe BCP a été réceptionné par  Dzossou Kodzo Kassamada, le Conseiller du Premier Ministre togolais en présence de messieurs Daniel Abdou Galadima, Jean-Marie Tessi et Claude Gbikpi respectivement directeurs généraux de Banque Atlantique, GTA Assurances et GTA Assurances Vie.

Le don des filiales du Groupe BCP au Togo fait partie d’une enveloppe globale de 750 millions  FCFA consacrée à la lutte contre le Coronavirus (Covid-19) dans les pays de présence du Groupe bancaire en zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et en République de Guinée, rappelle le communiqué. Le Groupe BCP est l’une des premières institutions bancaires du Maroc et est présent dans 32 pays dans le monde.

Covid-19 : La CEDEAO va plancher sur les moyens de faciliter le commerce

Le Comité ministériel de coordination de la CEDEAO pour les transports, la logistique, la libre circulation et le commerce se réunit le 12 juin 2020 pour valider les recommandations sur la facilité du commerce et la circulation des biens et services pendant la période Covid-19.La réunion virtuelle examinera également des lignes directrices utiles sur la lutte contre le coronavirus en ce qui concerne les fournitures transnationales.

Le Comité ministériel évaluera également la large présentation des experts afin de donner le résultat de leurs délibérations et le soutien souhaité.

Selon une déclaration de la Commission de la CEDEAO publiée à Abuja, les principaux documents à adopter lors de la rencontre sont notamment les rapports de la précédente réunion d’experts ainsi que le projet de directives de la CEDEAO sur la facilité des échanges.

« La réunion comprendra également une présentation sur la situation épidémiologique en Afrique de l’ouest et les questions de transport, de logistique et de commerce liées à la lutte contre le coronavirus par le Directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS).

« Un communiqué reprenant l’ensemble des recommandations sur la voie à suivre concernant les questions abordées devrait être adopté à la fin de la réunion », indique le document.

Togo : décès de l’ancien Premier ministre Apollinaire Yaovi Agboyibor

Apollinaire Yaovi Agboyibor, avocat et ancien chef de gouvernement du Togo, est décédé samedi dans la capitale française, à l’âge de 77 ansActeur majeur de la vie politique togolaise, le défunt est dépeint comme l’artisan du barreau moderne du pays, à l’origine de la création de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Il est également le fondateur du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), parti qu’il a dirigé de 1991 à 2008 avant d’en devenir le Président d’honneur. En septembre 2006, il succéda à Edem Kodjo, décédé il y a quelques semaines, à la Primature en tant que Chef du gouvernement jusqu’en décembre 2007.

En outre, Yawovi Agboyibo avait à son actif quelques ouvrages : Encyclopédie juridique pour l’Afrique (1982) et Combat pour un Togo démocratique (1999). 

Togo: la Covid-19 provoque une mutinerie à la prison de Lomé

Le calme est revenu à la prison civile de Lomé, plus grand centre pénitentiaire du Togo, après l’éclatement mardi matin d’une mutinerie par des détenus, en raison de la pandémie de la Covid-19.Le mouvement d’humeur a causé des dégâts matériels importants, obligeant les gardes pénitentiaires à faire usage de gaz lacrymogènes pour le maîtriser, selon le site Republicoftogo.

Les prisonniers se disent inquiets de la propagation du virus et demandent leur libération ou leur placement dans une autre prison.

Mais d’après RFI, tout a commencé lundi quand des détenus de la maison d’arrêt ont refusé d’accueillir de nouvelles personnes déférées. Elles ont dû être ramenées dans les brigades. Pour cause : 19 cas positifs de la maladie au coronavirus ont été détectés dimanche sur 283 détenus testés. C’est ainsi, pris de peur, qu’ils ont posé ces conditions pour se mettre à l’abri de la contamination.

Toutefois, souligne le directeur de l’Administration pénitentiaire, Akibou Idrissou, il est hors de question de parler de libération. Il a assuré que des dispositions sanitaires très rigoureuses sont mises en place depuis l’apparition de la pandémie, tout nouvel arrivant étant placé en quarantaine.

Par ailleurs, 1000 détenus en fin de peine ont recouvré la liberté il y a quelques semaines pour désengorger les établissements.

Selon RFI, les conditions d’incarcération au sein de la prison de Lomé, « un vieux bâtiment colonial », sont régulièrement dénoncées. Censée n’accueillir que 600 détenus, elle compte aujourd’hui plus de 1500 détenus.

En outre, c’est dans cette maison d’arrêt que se trouve Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du président Faure Gnassingbé, qui y purge ses 20 ans de réclusion pour atteintes à la sureté de l’État depuis plus de 10 ans. Selon le média français, Kpatcha Gnassingbé aurait été exfiltré ce matin pour une destination inconnue.

Togo : Une présidentielle sans suspense ?

Ce 22 février 2020, les Togolais seront appelés aux urnes pour l’élection présidentielle. Sept candidats, dont Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, sont en course pour briguer la magistrature suprême du pays.

En mai 2019, les députés togolais avaient voté une révision constitutionnelle, qui permet non seulement à Faure Gnassingbé de se représenter en 2020 et 2025, mais aussi de bénéficier d’une immunité à vie « pour les actes posés pendant les mandats présidentiels ».

Selon plusieurs observateurs, les dés pour cette élection sont déjà jetés et, sauf très grande surprise, Gnassingbé devrait être réélu pour un quatrième mandat. Et la surprise pourrait avoir pour nom Agbéyomé Kodjo.

Ancien Premier ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale du temps de Gnassingbé Eyadéma, Agbéyomé Kodjo a basculé dans l’opposition en 2008, année où il a créé un parti politique. Ce n’est pas au nom de sa formation « le Mouvement patriotique pour la démocratie et le développement » (MPDD) qu’il est candidat, selon une mini présentation de lui sur BBC Afrique, mais porté par « la dynamique » de plusieurs partis.

Il compte surtout sur l’appui de l’Archevêque émérite de Lomé, Mgr Fanoko Kpodzro, initiateur des discussions qui ont conduit à sa désignation comme « candidat de l’opposition ».

B.S.H.

Togo: GTA Assurances équipe deux écoles primaires en blocs sanitaires

GTA Assurances, une filiale du groupe Banque centrale populaire ( BCP) du Maroc a offert deux blocs sanitaires entièrement équipés aux écoles primaires publiques d’Assahoun et de Kévé gare, deux localités de la préfecture de l’Ave à une cinquantaine de kilomètres de Lomé au Togo, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.« A travers ce don, GTA Assurances matérialise son engagement en faveur de l’éducation permettant à plus de 400 enfants de bénéficier d’un cadre scolaire salubre. Ces installations visent également à améliorer de façon substantielle les conditions de travail au sein de ces deux établissements», explique le communiqué.

 La remise de ce don, précise le texte,  fait suite à la signature de convention qui s’est tenue le 08 février 2019 entre MM.Tawuim Titora, Secrétaire Général représentant le Ministre togolais en charge de l’Enseignement primaire, M. Theo Awity, Président du Comité de développement à la base de la préfecture de l’Ave et M. Jean-Marie Koffi Tessi, Directeur général de GTA Assurances. 

Créée en 2001, GTA Assurances est spécialisée dans l’assurance des dommages et de la santé. Filiale du Groupe BCP du Maroc, GTA Assurances fournit depuis plus de 18 ans, des solutions de la protection de responsabilité et des biens ainsi que la couverture maladie aussi bien pour les personnes physiques que les entreprises.

Football : Emmanuel Adebayor quitte Istanbul Başakşehir

L’attaquant togolais Emmanuel Adebayor (1m90 pour 75 kg) a annoncé ce jeudi sur sa page officielle Facebook, son départ d’Istanbul Başakşehir (Turquie) à un an du terme de son contrat.« Le club et moi-même sommes arrivés à un accord mutuel et avons décidé de se séparer. Tous ces souvenirs et ces moments drôles que nous avons eus, resterons toujours frais dans mon esprit », a notamment indiqué Emmanuel Adebayor.

En ce qui concerne son avenir, l’avant-centre est resté évasif. « Pour l’instant, je vais continuer à travailler dur et à profiter de mes vacances avec les amis et la famille », a-t-il déclaré.

Adebayor a été recruté par Istanbul Başakşehir en janvier 2017. Cette saison, l’Epervier n’a pas survolé le championnat turc qu’avec seulement 3 buts inscrits en 19 matchs. L’année précédente, le natif de Lomé a fait trembler les filets à 15 reprises en 30 rencontres avec le club de la rive nord.

Ballon d’Or africain en 2008, Emmanuel Adebayor a porté la tunique de grands clubs européens comme le Real Madrid, Arsenal, Manchester City ou encore Tottenham.

Agé de 35 ans, il a annoncé, en avril dernier, sa retraite internationale après la non-qualification du Togo à la Coupe d’Afrique des Nations Egypte 2019.

Ouverture à Lomé du premier forum économique Togo-Union européenne

Le président togolais Faure Gnassingbé a lancé, jeudi à Lomé, le premier forum économique Togo-Union européenne axé sur le thème : « Bâtir des relations économiques durables et pérennes entre le Togo et l’UE ».Cette rencontre « est une occasion supplémentaire de nous féliciter de la qualité de notre partenariat », a déclaré le chef de l’Etat à l’endroit des participants, ajoutant que « le rendez-vous de ce jour apparaît comme une heureuse réminiscence, au regard de la place privilégiée que tient Lomé notre capitale dans la relation de coopération entre l’Europe et nos États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique ».

De l’avis du chef de l’Etat togolais, ce forum est la meilleure traduction de la convergence de vues entre la Commission européenne et son gouvernement « sur la nécessité de consolider nos liens, en œuvrant ensemble à promouvoir davantage l’investissement et la création d’emplois, en vue de soutenir la croissance ».

Faire en outre mention du Plan national de développement (PND 2018-2022) dont le financement constitue l’un des enjeux de cet évènement, Faure Gnassingbé  a rappel que ce nouveau cadre de référence du gouvernement du Togo requiert un investissement d’au moins 4 622 milliards de F CFA (7 milliards d’euros), dont 65 % à mobiliser auprès du secteur privé.

« A travers la mise en œuvre du Plan national de développement, nous visons une profonde transformation économique pour accélérer la croissance et promouvoir un développement inclusif » a-t-il dit.

« Depuis quelques années, nous avons eu recours à l’investissement public pour répondre à nos objectifs de modernisation de l’économie, avec un accent sur la réhabilitation de nos infrastructures. Cela a produit, dans une mesure appréciable, l’effet escompté, en nous permettant de maintenir un taux de croissance stable », a poursuivi Faure Gnassingbé.

Désormais, a-t-il conclu, « nous voulons faire plus et mieux, en nous tournant vers le secteur privé dont les leviers restent, en définitive, plus efficaces pour soutenir le développement des secteurs porteurs ».

Co-organisé par les deux parties, le forum prend fin demain vendredi et regroupe, officiellement, près de 400 participants dont un peu plus de 150 entrepreneurs européens.

                                                                                  

Le Togo lance la construction d’une centrale thermique coûtant 77 milliards FCFA

Le Premier ministre togolais, Sélom Komi Klassou, a lancé mercredi soir à Gbétsogbé-Baguida, à environ 15 km au sud-est de la capitale Lomé, les travaux de construction d’une centrale thermique de 65 MW pour un coût de 77 milliards de FCFA.Dénommé « Kékéli Efficient Power », le projet va porter la capacité de production propre du Togo à plus de 200 MW, contre une demande nationale actuelle de 230 MW, selon le ministre des Mines et des Energies, Marc Ably-Bidamon.

Les travaux de construction sont confiés au groupe espagnol Grupo TSK (EPC), comme annoncé précédemment par le gouvernement.

Pour un coût de 77 milliards de FCFA, le projet est financé à 30% par Togo Invest et le groupe industriel Eranove. Ce dernier avait obtenu, l’an dernier, la concession pour le design, le financement, la construction, la mise en service, l’exploitation, la maintenance et le transfert en fin de concession de la centrale.

Le solde du financement sera assuré par une levée de fonds conduite par la BOAD, la banque ouest africaine de développement et le groupe bancaire Oragroup.

Selon Touré Tia Mansour, le Directeur général de Kékéli Efficient Power, la réalisation de ce projet est le fruit d’une collaboration solide entre les grandes entreprises européennes et l’État togolais. « Plus de 250.000 foyers vont bénéficier de cette énergie additionnelle », a-t-il indiqué.

UFOA-B/ Football-Dames: le Ghana assure sa qualification pour les 1/2 finales en corrigeant le Togo (6-0)

Le Ghana a validé son ticket pour les 1/2 finales de la 2è édition du tournoi de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA)-B de football Dames, en étrillant, vendredi, au Parc des Sports de Treichville, le Togo (6-0) en match comptant pour la deuxième journée de la poule A.Les Togolaises, après avoir résisté en première mi-temps en ne  concédant qu’un but dans le temps additionnel (45è+2), a littéralement  explosé après la pause.

De fait, Mavis Owusu  (78è et 86ê), Kusi Alice (50è, 67ê sur pénalty) et Grâce Asantewaa (75è)  ont ajouté cinq autres buts après que Mukarama Abdulai ait ouvert le  score en première mi-temps (1-0; 45è+2).

Avec ce succès, le Ghana emmené par Mavis Owusu désignée meilleure joueuse du match, continue l’aventure pour les demi-finales. 

Le deuxième de la poule A opposera la Côte d’Ivoire au Sénégal, en début de soirée.

Togo : les élections locales prévues le 30 juin prochain

Les élections locales togolaises auront finalement lieu le 30 juin 2019 sur toute l’étendue du territoire national d’après un décret dont APA a reçu copie ce jeudi.Selon le décret lu mercredi soir à la Télévision nationale (TVT), la révision des listes électorales se déroulera du 16 au 18 mai. La campagne électorale est, quant à elle, prévue du 14 au 28 juin. 

De son côté, le président de la République Faure Gnassingbé a déclaré, le 26 avril dernier, qu’« avec les élections locales à venir, une étape importante sera franchie pour la participation citoyenne et la représentativité démocratique à la base ». 

Par conséquent, le chef de l’Etat a estimé qu’il faut saisir « l’occasion de ce rendez-vous très attendu pour effectuer un saut qualitatif dans la gestion des affaires publiques, en imprimant aux collectivités territoriales une dynamique nouvelle, au plus près des réalités de chaque milieu ».

En outre, M. Gnassingbé a indiqué qu’« il est important, à l’issue de ce scrutin, que l’exercice des responsabilités locales reflète la diversité des talents et compétences nationales et réponde aux attentes des populations ». 

Au Togo, les dernières élections locales remontent en 1987.

La presse électronique se prête aux commentaires sur les législatives

Au lendemain des élections législatives du 20 décembre 2018, la presse électronique se livre au jeu des commentaires, relayant à ce propos les sorties des acteurs politiques.« Législatives 2018 : une erreur selon la coalition, le pouvoir fonce pour la nouvelle assemblée », titre Togobreakingnews.

« On votait jeudi au Togo pour le compte des élections législatives. Le scrutin rejeté par la principale Coalition de l’opposition togolaise s’est déroulé dans un calme, que d’aucuns justifient par les appels au boycott. Mais ce qui est constant, au vu de la constatation sur le terrain, il y a eu une faible affluence dans les centres de vote », écrit le site.

« Une situation qui réjouit le regroupement des 14 partis politiques de l’opposition qui qualifie les élections de jeudi d’une erreur à corriger par la mise en place d’un autre processus électoral. Mais le pouvoir ne l’entend pas de cette oreille. Le ministre Gilbert Bawara reconnait un « désintérêt des citoyens pour les scrutins », comme dans d’autres pays africains, mais annonce la mise en place de la nouvelle assemblée nationale », poursuit le site, rappelant que « toute la journée de jeudi, Lomé avait le visage d’une ville morte » et que « la situation n’est pas meilleure dans les autres villes ou régions ».

« Un scrutin de la honte », affiche Icilomé en titre, citant le Front Citoyen Togo Debout, un collectif d’organisations de la société civile. « Le boycott des élections législatives du 20 décembre 2018 par les populations togolaises est salué par le Front Citoyen Togo Debout (FTCD) », écrit le site qui publie en intégralité un communiqué du FCTB.

« Bravo à toi Peuple Togolais. En ce 20 décembre 2018, Tu as su avec honneur et dignité exprimer ton refus de l’inacceptable. Tu as démontré avec intelligence aux yeux des partenaires bilatéraux et multilatéraux ta volonté de te défaire de ce régime inique qui a érigé la corruption et la duplicité en mode de gouvernance », lit-on dans le texte.

Le même site informe que le taux de participation est estimé à moins de 5%, selon la coalition des 14 partis politiques de l’opposition.

« La C14 n’est pas le meilleur des comptables », répond Republicoftogo.

En effet, « selon la coalition de l’opposition (C14), le taux de participation à l’élection législative ne dépasse pas 5% », rappelle le confrère. « On ignore d’où elle sort ce chiffre concernant un scrutin qu’elle a boycotté. Dans leur logique, les opposants pourraient même parler de 1 ou 2% », commente le site d’informations.

Le même site informe, par ailleurs, que « les 8.498 bureaux de vote ont fermé hier à 16h (TU) », et que « le dépouillement a immédiatement commencé ».

« En effet, dans chaque bureau, les bulletins doivent être recomptés plusieurs fois pour éviter les erreurs sous le contrôle des représentants des différents partis politiques. Ils sont ensuite transmis avec les résultats aux Céli (Commission électorales locales) avant d’être centralisés au siège de la Commission électorale à Lomé pour d’ultimes vérifications. Le dispositif est lourd et compliqué, mais c’est le prix à payer pour un scrutin irréprochable », explique-t-il.

Législatives togolaises: début du dépouillement des bulletins de vote

Le dépouillement des bulletins de vote des législatives togolaises tenues, ce jeudi 20 décembre 2018, a déjà commencé dans plusieurs centres de vote de Lomé, a constaté APA.Plus de 3 millions d’électeurs étaient appelés au vote pour le compte des élections législatives pour élire, au total, 91 députés sur les 856 candidatures réceptionnées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Débuté dès 7h GMT, le scrutin a pris fin dans plusieurs centres visités par APA. À la mi-journée, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Kodjona Kadanga, avait indiqué  que « tout se déroule normalement ».

« Les élections d’aujourd’hui constituent un coup pour rien. Les Togolais ont montré aujourd’hui qu’ils sont souverains », avait déclaré pour sa part la coordinatrice de l’opposition sur une radio locale, commentant la faible mobilisation des populations.

« Les Togolais ont préféré la guerre froide. Ils ont choisi de résister en restant chez eux. Le régime doit comprendre que le vote de ce jour est une erreur », avait-elle ajouté.

Selon la loi électorale, la CENI a six jours donner les résultats provisoires à valider par la Cour constitutionnelle dans huit jours au plus tard. 

 

Togo : l’opposition rejette un projet de réformes constitutionnelles soumis au parlement

L’opposition togolaise a de nouveau rejeté, mercredi soir, le projet de réformes constitutionnelles soumis à la Commission des lois de l’Assemblée nationale.D’après Me Isabelle Ameganvi, présidente du groupe parlementaire de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), principal parti d’opposition, la proposition faite par le gouvernement n’était ni le texte de l’expert de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ni celui que l’exécutif avait initialement envoyé.

En effet, a-t-elle indiqué, l’émissaire du gouvernement a invité les parlementaires à passer en revue séance tenante les deux textes pour en sélectionner des articles devant constituer un nouveau texte qui fera l’objet d’un vote. Selon Isabelle Ameganvi, l’opposition a refusé d’être « complice de cette mascarade ».

Le texte proposé par l’expert de la Cedeao prévoit, en son article 59, que « nul ne peut exercer plus de deux mandats présidentiels, ni ne peut proroger son mandat pour quel motif que ce soit ».

Mais la mouvance présidentielle souhaite une profonde modification de cet article pour offrir la possibilité à Faure Gnassingbé, l’actuel chef de l’Etat, de briguer deux nouveaux mandats à compter de 2020.

Maranatha FC toujours leader de la D1 togolaise

Maranatha FC a conservé sa place de leader du championnat togolais de football malgré son match nul (0-0) face à Gbikinti de Bassar à l’occasion de la 8ème journée, disputée mercredi.Le leader qui avait corrigé, lors de la précédente journée, l’AS OTR par 3 buts à 0, est suivi par Sara FC. Cette formation n’a pas encore joué son match de la 8ème journée de la 1ère division togolaise.

Gomido, tenu en échec sur ses propres installations par Anges FC (1-1), complète le podium de tête.

Pour sa part, Gbohloe-Su des Lacs reste lanterne rouge du classement, juste derrière Asko de Kara.

Tous les résultats :

Gomido 1-1 Ange, Asck  1-1 Koroki, Gbikinti  0-0 Maranatha, Foadan 1-0 Tg Port, Semassi 3-2 Asko ? Gbohloe-Su 0-0 Dyto

Le classement provisoire :

1-Maranatha 14 pts+3, 2-Sara 13 pts+3 (-1M), 3-Gomido 13 pts+3, 4-Semassi 13 pts+0, 5-Dyto 11 pts+1, 6-Asck 11 pts+1, 7-Foadan 11 pts+1, 8-Koroki 11 pts+1, 9-Gbikinti 10 pts+1, 10-Otr 10 pts -1 (-1M), 11-Togo Port 9 pts+0, 12-Anges 9 pts-4, 13-Asko 8 pts-4, 14- Gbohloe-Su 6 pts-4

Exemption de visa diplomatique et de service entre le Togo et le Gabon

Le ministre des Affaires étrangères du Togo, Robert Dussey a annoncé sur son compte Twitter avoir signé, ce mercredi à New York, un accord d’exemption de visa diplomatique et de service avec les autorités gabonaises, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies.Cette initiative, selon les autorités togolaises, vise à favoriser l’integration sur le continent. Par ailleurs, les deux pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques ayant conduit à l’organisation, fin juillet 2018 à Lomé, d’un sommet conjoint entre la CEDEAO que prédisait encore le Togolais  Faure Gnassingbe et la CEEAC présidé par le président gabonais Ali Bongo Ondimba.

Il faut noter que le Togo a signé ce même accord, en avril et mai 2018, respectivement avec le Qatar et le Maroc.

Togo: Un émissaire de la CEDEAO consulte les protagonistes du dialogue politique

Le général béninois, Francis Behanzin, Commissaire des affaires politiques, paix et sécurité de la Cedeao, a rencontré jeudi à Lomé, des délégations des protagonistes du dialogue politique.Annoncée quelques jours plus tôt par la presse locale, cette rencontre vise à faire le point de la situation dans le pays, quelques jours après le dernier round du dialogue politique tenu le 27 juin 2018, sous la conduite de Nana Akufo-Affo et d’Alpha Condé, les facilitateurs mandaté par la CEDEAO.

« Tout reste à faire. Il y a 57 personnes encore détenues. Le gouvernement dit avoir libéré 19 personnes, mais en réalité, 12 avait déjà fait l’objet de libération provisoire de manière judiciaire. Donc, c’est en réalité sept personnes seulement qui ont été libérées depuis le passage des Chefs d’Etat à Lomé », a déclaré Jean-Pierre Fabre, chef de file de l’opposition, au sortir de sa rencontre avec l’émissaire de la CEDEAO.

La présidence togolaise avait annoncé, mardi 17 juin dernier, avoir accordé la grâce présidentielle la veille à sept détenus dans le cadre des manifestations depuis août 2017, et la libération provisoire de 12 autres.

«Ces mesures témoignent une fois de plus de la volonté manifeste du président de la République, premier Magistrat du pays, de poursuivre les initiatives visant l’apaisement de la situation sociopolitique et la préservation de la concorde nationale, gages de tout développement», avait commenté la direction de l’information et de la communication de la présidence dans son communiqué.

Lors de leurs travaux du 27 juin 2018 à Lomé, les facilitateurs avaient plaidé pour la poursuite des mesures d’apaisement, après avoir salué la libération d’une vingtaine de détenus quelques jours plus tôt.

La nouvelle menace de l’opposition disséquée par la presse togolaise

La nouvelle menace de manifestations brandie par la coalition des 14 partis de l’opposition togolaise alimente, ce mercredi, les sites d’informations.« Adjamagbo annonce d’intenses manifestations avant la décision de la CEDEAO », titre Togobreakingnews, informant dès les premières lignes de son article que « la coalition des 14 partis politiques de l’opposition togolaise compte intensifier la lutte tout ce mois de juillet à l’issue duquel les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO formuleront des propositions de sortie de crise au Togo. »

A cet effet, écrit le portail, « Brigitte Adjamagbo-Johnson, la coordinatrice du regroupement a appelé les partisans de l’opposition à rester mobilisés pour répondre massivement au prochain appel à manifester qui ne devrait pas tarder ».

A l’issue de leur rencontre avec le pouvoir togolais et la coalition des 14 partis politiques de l’opposition, poursuit le site, Nana Akufo-Addo et Alpha Condé, les facilitateurs de la crise togolaise ont estimé que les autorités devraient permettre à l’opposition de tenir les manifestations, y compris dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé.

D’après Togobreakingnews, « l’opposition compte saisir cette perche pour éprouver le gouvernement de Sélom Klassou » et annonce de nouvelles séries de manifestations « dans ce mois de juillet ».

Par ailleurs, informe le journal, Brigitte Adjamagbo-Johnson, invite le gouvernement à prendre des dispositions à cet effet.

Icilome s’intéresse également au sujet, et sur son site internet, titre : « La Coalition des 14 appelle la diaspora à intensifier les actions ». Des actions « en vue de l’achèvement de la lutte pour un Togo démocratique et prospère ».

Pour cela, renchérit le site, l’opposition demande à la diaspora de resserrer ses rangs pour « une unité d’action lui permettant d’assumer jusqu’au bout sa responsabilité » dans le combat pour « mettre fin à cinquante et un ans de règne par une même famille ».

Citant un communiqué de la coalition, le portail écrit qu’« en dix mois de combat, de sacrifices et de détermination à l’unisson », l’opposition a ébranlé le régime togolais « qui a perdu de sa superbe et démontré au monde entier sa soif de démocratie et de bien-être ».

Et de rappeler que le peuple togolais dans toutes ses composantes « exige le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes électorales y compris le vote de la diaspora et le déverrouillage des institutions. »

A ces exigences, souligne le journal, se sont ajoutés la libération sans condition des détenus arbitrairement détenus pour avoir osé dire non à la mal gouvernance politique et économique qui dure depuis cinquante ans, la levée de l’état de siège illégal dans les villes de Mango, Bafilo et Sokodé et enfin le droit de manifester sur toute l’étendue du territoire.

Togo : pouvoir et opposition d’accord pour prolonger le mandat des députés

Le gouvernent togolais et l’opposition se sont mis d’accord, mercredi soir à Lomé, au terme d’une rencontre avec les présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée pour la prolongation du mandat des députés.A Lomé pour la poursuite des discussions, les Présidents Nana Akufo-Addo du Ghana et Alpha Condé de Guinée se sont félicités « de l’accord entre les parties (pouvoir et opposition, Ndlr) pour la poursuite des activités du parlement conformément à la constitution au-delà de l’échéance prévue », informe un communiqué lu par Jean-Claude Brou, président de la Commission de la CEDEAO.

« Durant cette période, les préparatifs des élections restent suspendus, étant entendu qu’il est souhaitable que ces élections se tiennent avant fin novembre 2018 », a-t-il ajouté.

Dans un communiqué publié le 12 juin 2018, la Cour constitutionnelle avait demandé à la Commission électorale et au gouvernement de prendre les dispositions qui s’imposent pour organiser les élections législatives avant fin 2018, rappelant au passage que le mandat des députés prend fin le 19 août prochain.

En réponse, l’opposition avait dénoncé une « manipulation partisane et inacceptable » de son président.

Togo : tenue d’une table-ronde sur la stratégie nationale d’électrification

Les autorités togolaises ont lancé, mercredi à Lomé, une table-ronde des bailleurs de fonds et investisseurs pour la stratégie d’électrification.Selon Abass Absoulaye, le directeur général de l’Energie, cette rencontre a pour but de « présenter aux partenaires techniques et financiers la stratégie d’électrification du Togo élaborée par le gouvernement à travers l’Agence togolaise d’électrification rurale et des énergies renouvelables ».

Elaboré par le ministère des Mines et de l’Energie, le document décrit la feuille de route pour l’atteinte de l’objectif d’électrification du Togo. Le pays souhaite notamment atteindre 100% d’ici à 2030, contre de 47%, selon le dernier rapport sur les progrès énergétiques.

Il s’inscrit, par ailleurs, dans le Plan national de développement en cours d’élaboration par le gouvernement.

Togo : des morts dans l’effondrement d’un immeuble à Lomé

Un immeuble de 6 étages s’est écroulé, vendredi après-midi au grand marché de Lomé, faisant au moins 2 morts et plusieurs blessés, selon le premier bilan.Situé en face du centre culturel allemand Goethe Institute, le bâtiment dénommé St David abrite plusieurs bureaux et magasins.

Pour l’heure, aucune réaction des officiels n’est encore annoncée sur le sujet. La police avait quadrillé les artères du site, avant l’arrivée du maire de la ville qui n’a fait aucune déclaration.

Principal marché du Togo, le grand marché de Lomé est l’un des plus animés de la sous-région.

Togo : faible bilan de la prise en charge des victimes des violences politiques

Seules 67 victimes des violences politiques survenues au Togo entre 1958 et 2005 ont bénéficié d’une prise en charge médico-psychologique à ce jour, a révélé le Haut-Commissariat à la Réconciliation et au Renforcement de l’Unité Nationale (HCRRUN)Présentant vendredi à Lomé, un bilan à mi-parcours des activités de l’institution qu’elle dirige, Awa Nana-Daboya, la présidente explique que « le HCRRUN s’était donné pour objectif d’épuiser au cours de cette première phase, les 137 victimes de 2005 telles que recensées par la CVJR (Commission Vérité, Justice et Réconciliation, Ndlr) ».

A en croire l’ancienne présidente de la Cour de justice de la CEDEAO, par ailleurs Médiatrice de la République, « les raisons de ce nombre étant simplement dues à l’état de vulnérabilité très prononcée de certaines victimes; un état de vulnérabilité constitué de pathologies importantes et nécessitant une attention particulière et soutenue à accorder aux victimes ».

Et d’annoncer la poursuite des activités de la prise en charge psycho-médicale et l’indemnisation des victimes vulnérables entamées en décembre 2017.

Mis en place depuis 2014 par le président de la République, le HCRRUN  vise à mettre en œuvre les recommandations de la CVJR dont les travaux ont porté sur les violences à caractère politique subies par les populations entre 1958 et 2005.

Togo : début des travaux du comité préparatoire pour le dialogue politique

Le comité préparatoire du dialogue politique au Togo a entamé ce jeudi à Lomé, ses travaux pour définir, entre autres, la composition des participants et l’agenda des discussions devant mettre un terme à la crise politique que connait le pays depuis aout 2017.Annoncé depuis quelques jours par la médiation, ce comité est composé des délégations du parti présidentiel, Union pour la République (Unir), et de la coalition des 14 partis politiques de  l’opposition, assistées des ministres Payadowa Boukpessi de l’administration territoriale et Gilbert Bawara de la fonction publique.

La délégation de la formation politique de Faure Gbassingbe est composée d’Aklesso Atcholé, secrétaire général, de Djigbodi Tsegan, la trésorière et de Kanka Malick-Natchaba, le président du mouvement des jeunes du parti.

Du côté de l’opposition, on note la présence de Ouro-Dikpa Tchatikpi, conseiller du président du Parti national panafricain (PNP), de Jean Kissi, secrétaire général du Comité d’action pour le renouveau (CAR) et d’Eric Dupuy, conseiller du président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC).

Chapeauté par la médiation du Ghana, ce comité devra également discuter du cas personnes  faisant l’objet de détention provisoire dans le cadre de l’affaire des incendies des marchés de Kara et de Lomé, et des manifestations publiques organisées depuis le 19 aout 2017.

Togo : le gouvernement veut réserver au moins 20 % des marchés publics aux jeunes et aux femmes

Le gouvernement togolais veut réserver au moins 20 % des marchés publics aux jeunes et aux femmes entrepreneurs, a-t-on appris samedi, de source officielle.Cette décision, explique le communiqué du conseil des ministres du  1er février, « va apporter des solutions efficaces à la problématique du chômage et à l’amélioration du niveau de vie de nos concitoyens notamment celui des jeunes et des femmes ».

Elle concerne les jeunes entrepreneurs dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans, promoteur d’une entreprise légalement créée, et les femmes entrepreneurs sans limite d’âge, « de nationalité togolaise et exerçant sur le territoire national ».

 « Sur la base d’une évaluation, ce taux pourrait être revu à la hausse sur proposition du ministre de l’économie et des finances », promet-on.

Le décret instituant cette mesure gouvernementale précise, par ailleurs, les dispositions réglementaires à la mise en œuvre de cette mesure qui vise « une meilleure intégration des jeunes et des femmes dans la vie active ».

Il s’agit, en effet, d’une mesure annoncée par le chef de l’Etat lors de sa présentation des vœux à la nation, mercredi 3 janvier.

« La jeunesse togolaise dont le dynamisme et l’engagement doivent être soutenus et accompagnés sera au cœur des interventions de l’Etat », avait-il déclaré.