Inter de Milan bat TP Mazembe en finale de la Coupe du Monde des Clubs

Après le championnat, la Coupe et la Supercoupe d’Italie et la Ligue des champions de l’UEFA, C’’est le cinquième titre des Milanais cette année. Logiquement annoncé comme le Petit Poucet de cette rencontre, Mazembe ne semble pourtant pas perdu dans le grand jardin du Zayed Sports City. Au contraire, les Corbeaux balisent le chemin vers la gloire lorsque Miala Nkulukuta frappe depuis l’aile droite, mais au-dessus (10′). Malheureusement pour les champions d’Afrique, ce ne sera que l’arbre qui cache la forêt. Car un autre Africain joue dans le camp d’en face, un certain Samuel Eto’o, qui adresse une passe lobée parfaite à  Goran Pandev. Le Macédonien remporte son face à  face avec Muteba Kidiaba d’un petit extérieur du gauche (13′, 0:1). La première graine de la victoire est plantée. Elle devient rapidement une belle plante lorsqu’Eto’o se trouve à  la conclusion d’un centre en retrait de Javier Zanetti. Son tir à  ras de terre bat Kidiaba pour la deuxième fois en quatre minutes, alors qu’il n’avait encaissé aucun but en deux matches (17′, 0:2). Il se montre en revanche impérial devant Diego Milito, parti à  la limite du hors jeu (24′). Ce sauvetage redonne du courage aux Congolais et Dioko Kaluyituka donne un coup de hache pour tenter d’entailler la confiance de l’Inter. Mais Julio Cesar se couche sur sa frappe à  ras de terre (32′). Deuxième encoche lorsque le centre de Mulota Kabangu file devant les bois italiens sans que Kaluyituka ne puisse réagir (36′). Heureusement pour les Corbeaux, Milito entretient le suspense malgré lui en mangeant la feuille lors d’un deuxième face-à -face avec Kidiaba (43′). l’Inter termine sa récolte Après avoir repris des forces, les Congolais reviennent décidés à  montrer de quel bois ils se chauffent, mais le coup franc direct de Kabangu est renvoyé par le mur intériste (49′). Comme en première période, l’Inter se montre patient, prend le temps de construire ses actions et en récolte presque les fruits. Maicon déborde côté droit mais touche du bois (60′) tandis que Milito continue sa vendange personnelle en ratant une tête à  bout portant (61′). Mazembe répond par une frappe du capitaine Kazembe Mihayo, mais Julio Cesar veille au grain (62′). Le TP remet ça peu après et C’’est cette fois Mukok Kanda, entré à  la pause, qui parvient à  frapper dans une forêt de jambes, mais Lucio écarte le danger (64′). Les bruyants supporters congolais s’enflamment encore Kaluyituka hérite d’un bon ballon, mais il manque son dribble devant le portier brésilien (75′). l’attaquant des Corbeaux se met encore en évidence à  la réception d’un centre de Kabangu, mais Julio Cesar a encore le bon réflexe, avant d’être suppléé par Ivan Cordoba (80′). Ce qui devait arriver arrive, le roseau milanais plie sans rompre, et Mazembe reçoit le retour de bâton. A peine entré en jeu, le Français Jonathan Biabiany hérite d’un ballon de Dejan Stankovic par-dessus la défense, élimine Kidiaba et finit le travail (85′, 0:3). La moisson milanaise est terminée et Javier Zanetti peut tranquillement aller soulever son cinquième trophée de l’année. Après deux Coupes intercontinentales en 1964 et 1965, les Nerazzurri montent sur le toit du monde pour la troisième fois et succèdent au FC Barcelone.

TP Mazembé: L’exploit historique!

TP Mazembe sur el toà®t du monde Qui l’eut crut ? l’Afrique aura désormais une légende de plus et pas des moindres! Le Tout Puissant Mazembe est depuis hier la première équipe du continent à  jouer une finale de la coupe du monde des clubs.Impérial face aux Sud-américains du Sporting Club Internacional Porto Alegre du Brésil, les Corbeaux ont exploité leur réalisme. Deux splendides buts œuvres de Patou KABANGU à  la 53e minute et Alain KALUYITUKA à  la 86e minute ; une enroulé du numéro 11 qui ne donnera aucune chance au gardien brésilien regardant sans arguments comment la balle mourait au fond des filets et à  5 minutes de la fin, le numéro 15 d’un passement de jambes exceptionnel tire puissamment dans l’angle fermé de RENAN pour un deuxième but anéantissant les espoirs des Brésiliens à  la découverte de la magique équipe du TP Mazembe. Derrière ce réalisme des Corbeaux d’Afrique, le Sporting Club Porto Alegre aura bien possédé la balle, bénéficier les occasions les plus tranches, ignorant que le dernier rempart du TP Mazembe, le gardien Robert KIDIABA pouvait à  lui seul démontrer sa classe en stoppant net toutes tentatives adverses. Faire briller les couleurs du continent En attendant de connaà®tre leur adversaire de samedi, qui sera le vainqueur de la rencontre Inter Milan-Seongnam Ilhwa, les Corbeaux savouraient leur réussite. A commencer par leur gardien Robert Kidiaba, auteur hier de plusieurs parades déterminantes en première période, alors que le score était encore nul et vierge. Et dire que l’international congolais avait décidé de raccrocher les gants l’an passé à  pareille époque, après son expulsion face à  Auckland City. Mais le grand Robert a finalement rempilé pour le plus grand bonheur du Tout Puissant, et du public, qui a pu admirer sa célébration spectaculaire des buts de son équipe. « Je voulais effacer ce mauvais souvenir et aider mon équipe plutôt que la pénaliser. Mais il ne faut pas retenir les performances d’un joueur. C’’est une équipe soudée et bien préparée qui a réalisé cet exploit. Nous sommes fiers de porter haut les couleurs de l’Afrique », a déclaré Kidiaba à FIFA.com après la rencontre. « On imagine que tout le peuple congolais, et J’espère africain, est derrière nous, comme tout le continent a soutenu le Ghana en Afrique du Sud. l’Afrique devait vivre une grande année 2010, mais la Coupe du monde a été un peu décevante pour les équipes africaines. Mais le Ghana nous a montré la voie. Nous sommes désormais en finale et la Coupe nous tend les bras. On espère avoir le bras assez long pour l’attraper », a conclu le portier. Sans sombrer dans le triomphalisme, son entraà®neur, Lamine Ndiaye, ne disait pas autre chose. Arrivé en septembre dernier pour remplacer Diego Garzitto, le technicien sénégalais a transformé un club poussif en phase de poules de la C1 en machine de guerre. « C’est quelque chose de spécial pour nous. Nous sommes ici pour représenter l’Afrique. Par conséquent, je suis sûr que toute l’Afrique sera fière de notre travail. Nous avons cru en nos chances. En remportant cette demi-finale, nous avons démontré que nos joueurs avaient un niveau très élevé. C’est une victoire formidable. C’est magnifique pour les joueurs, pour le peuple congolais et pour l’Afrique. Tout le continent peut être fier de cette équipe », a déclaré l’ancien sélectionneur des Lions de la Teranga après la rencontre.