11 septembre : un anniversaire qui déclenche les tensions religieuses

On se souvient encore de ces deux tours jumelles fumant et s’effondrant en plein coeur de New York, après avoir été percutées par deux avions terroristes et faisant près de 3000 victimes américaines. Al Qaeda, l’organisation, dirigée par Ossama Ben Laden apparaissait alors comme la menace suprême. Mais aujourd’hui, c’est le Pasteur Terry Jones, originaire de Floride, qui déclenche à  nouveau la polémique « islamophobe » en promettant de brûler le Coran, parallèlement, la tension est montée en Afghanistan du côté des « fous de Dieu » et o๠sont encore massées des troupes américaines dont le retrait n’est toujours pas terminé. Musulmans et chrétiens se regardent désormais en chiens de faience aux USA. Obama appelle à  la sérénité A l’époque o๠les tours s’effondraient, jamais le Coran, le livre saint des Musulmans, ne s’était autant vendu. L’opinion voulait en avoir le coeur net, mais l’islamophobie est montée d’un cran aux Etats-Unis, et les amalgames de toutes sortes déclenchant, non plus une guerre froide, à  l’instar des années 50, mais une guerre contre l’axe du mal, un terme de Geroges Bush, président de l’époque et qui déclencha la riposte contre les Talibans. Le spectre des vieilles croisades, remonte encore une fois à  la surface à  cause de l’extrémisme d’un homme qui promet de brûler le Coran, puis se ravise, agitant l’opinion internationale. Cette affaire s’inscrivait notamment dans le cadre de la construction d’une mosquée près de Ground Zéro o๠s’élevaient les tours jumelles. Mais pour freiner toute xénophobie et dérives, Barack Obama, le président Américain est très vite monté au créneau :  » Et je ferai tout mon possible tant que je serai président des Etats-Unis d’Amérique pour rappeler aux Américains que nous formons une nation sous le regard de Dieu, et que nous appelons peut-être Dieu par des noms différents, mais nous demeurons une nation », a t-il déclaré hier vendredi devant la presse. Eviter les tensions religieuses « C’est souvent dans de tels moments que certains essaient d’instiller de l’amertume, de nous diviser sur la base de nos différences, de nous aveugler sur ce que nous avons en commun», a relevé le président américain. «Ne nous laissons pas la peur nous définir, mais l’espoir que nous nourrissons pour nos familles, notre pays, et pour un avenir meilleur», a également déclaré Barack Obama, par crainte des méfiances collectives qui agitent le Moyen Orient et les pays arabes. Il faut la vision éclairée d’un dirigeant pour apaiser les esprits, juge un observateur politique. Et Barack Obama a ce don particulier. Malgré tout, la tension demeure notamment en Afghanistan. « Alors qu’Obama jouait l’apaisement, des talibans afghans ont diffusé samedi à  Kandahar un communiqué affirmant que les Etats-Unis ont échoué à  restaurer la paix en Afghanistan et qu’ils n’ont désormais plus d’autre option que de se retirer sans conditions. Le texte, signé de l’ «Emirat islamique d’Afghanistan», du nom de l’ancien régime taliban de 1996 à  2001, estime que la «mauvaise politique américaine» crée «l’instabilité politique, économique et sécuritaire de l’Afghanistan, de la région et même de l’Amérique elle-même », informe le Figaro. Une journée de commémoration Barack Obama doit se rendre samedi au Pentagone pour une cérémonie en hommage aux près de 3.000 victimes des attentats de 2001 au cours desquels quatre avions de ligne avaient été détournés. Le vice-président Joe Biden est lui attendu à  New York pour une cérémonie solennelle. Chaque année, lors de cette cérémonie, des survivants des attentats lisent à  voix haute les noms des victimes. Des minutes de silence sont observées à  l’heure o๠les avions se sont écrasés contre les tours jumelles et de nouveau quand celles-ci se sont effondrées. La première dame des Etats-Unis, Michelle Obama, et Laura Bush, épouse de l’ex-président George W. Bush, devaient de leur côté rendre hommage aux victimes du vol 93 qui s’est écrasé en Pennsylvanie.

Artisanat Malien : signature d’une convention entre le Mali et le Gabon

Cette convention signée au ministère de l’artisanat et du ministre, sous la présidence du ministre N’Diaye Bah, entre dans le cadre de la promotion des produits artisanaux du Mali au Gabon. Parmi ces produits, les textiles, les peaux et cuirs etc.. Acte qui concrétise les liens d’amitié et de fraternité entre les deux pays. Un bel exemple de fraternité inter-Etats Les deux parties s’engagent à  promouvoir et à  encourager les échanges dans le domaine de l’artisanat, tout en impliquant les administrations nationales de l’artisanat, les opérateurs privés et organisations professionnelles. Pour sa part, le Mali s’engage à  assurer la société gabonaise, un accompagnement technique et faciliter l’accès aux informations et toute forme d’assistance possible. Tout cela, en vue de la promotion et de la pérennisation des activités artisanales du Mali au Gabon. Le directeur du CNPA, Mr Samba Thiam explique «Â que C’’est action vise à  permettre une collaboration réciproque entre les opérateurs maliens et gabonais. Nous nous engageons tous, à  étendre nos domaines de partenariat, en vue de réaliser d’atteindre des objectifs communs. Et ce, dans la perspective d’ouvrir le marché gabonais aux produits maliens. » Le directeur associé de la société Atlantic Trading and Consulting, Mr Moussa Coulibaly quant à  lui, espère que «Â cette collaboration sera fructueuse aussi bien pour la société gabonaise que pour le CNPA. Mais aussi et avant tout, pour les artisans puisque après tout, la finalité est d’arriver à  ouvrir le marché du Gabon aux artisans maliens. » Par ailleurs, cette société s’engage à  s’investir pour trouver des partenaires pour l’artisanat malien et à  mettre à  la disposition de la partie malienne, l’agenda des opportunités d’affaires, en termes de salons et de foires artisanales organisés au Gabon. Signalons que la convention d’Accord de neuf (9) articles est entrée en vigueur dès sa date de signature, notamment, le 22 janvier 2009. Un secteur qui ne tarit pas de richesse et de diversité Le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mr N’diaye Bah s’est félicité de cet accord de plus, après la dernière convention signée avec la société espagnole ‘la casa du Mali’, il y a de cela quelques mois. l’artisanat malien commence à  se faire une place de choix au-delà  des frontières du pays. Il est reconnu et apprécié partout grâce à  sa diversité et à  sa grande richesse qui en fait son charme et sa beauté.