À la découverte du centre culturel TUMAST

Cette coopérative est une structure d’appui promotionnel et un tremplin pour l’épanouissement socio-économique et culturel de toutes les communautés particulièrement celles du nord Mali. Elle mène des actions telles que des spectacles et expositions promotionnels des jeunes artistes et artisans. Les spectacles sont l’occasion pour les artistes en herbe d’être découverts ou repérés par des producteurs ou des manager qui sont prêts à  les soutenir par la suite. « Quand un artiste en herbe vient au centre, nous essayons de faire sa promotion pour qu’il soit découvert afin qu’il puisse se perfectionner grâce au soutien des producteurs » explique Mohamed Ossade, président du Conseil d’administration. Ils sont nombreux, les groupes de musiciens ou artistes qui sont par Tumast. Il y a entre autres Tamikrist, Leila Gobby, Terakaft, Imarhane, Amanar, etc. « Tumast n’est pas un lieu de production de spectacle mais un lieu de promotion des artistes. Son but est de valoriser et de vulgariser la culture touareg dans la diversité en créant un brassage entre toutes les régions du Mali » poursuit le président du Conseil d’administration. Manque de moyens Malgré la volonté de promouvoir les artistes et artisans, les moyens font souvent défaut. « Quand une structure n’a pas les moyens ou de solides partenaires, elle a des problèmes pour mener à  bien ses activités. Ne disposant pas de nos propres instruments, nous sommes obligés de les louer pour que les jeunes apprennent à  jouer » indique M. Ossade. Les seules sources de revenus sont la cotisation des membres de la coopérative et les recettes tirées des soirées culturelles dont les 70% pour le soutien des artistes et les 30% répartis entre le centre et le personnel de soutien. La coopérative à  travers Tumast nourrit beaucoup d’ambitions. Elle prévoit la création d’un café culturel et littéraire, d’une médiathèque pour les étudiants et hommes de culture, d’un pôle de formation et d’orientation des artistes et artisans vers des créneaux porteurs, et la formation des femmes sans qualification et des jeunes filles déscolarisées à  un corps de métiers, etc.