Philippe Dacoury Tabley : « La politique est entrain d’entrer à la banque »

Les dessous d’une démission attendue Cela devait être une des mesures phares de ce sommet de Bamako. Philipe Henry Dacoury Tabley a été limogé de son poste de gouverneur de la BCEAO. Sous la pression de chefs d’Etat ouest-africains réunis en sommet à  Bamako le gouverneur de la banque centrale des Etats d’Afrique de l’ouest, proche du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo, a démissionné samedi. Selon le communiqué final des chefs de ‘l’Etat de l’union économique et monétaire ouest africaine Philippe-Henry Dacoury-Tabley a présenté sa démission de lui-même. Le même communiqué indique qu’Alassane Ouattara, reconnu comme le président de la Côte d’Ivoire par la communauté internationale, devait désigner un candidat au poste de gouverneur de la BCEAO. Il était reproché à  M. Dacoury-Tabley de ne pas avoir appliqué une décision de l’UEMOA datant du 23 décembre lui intimant de donner à  Alassane Ouattara tous les pouvoirs de gérer au nom de son pays les affaires liées à  cette institution et à  la BCEAO. Une telle décision signifie en particulier que M. Ouattara et ceux qu’il a désignés sont les seuls habilités, au nom de leur pays, à  avoir accès aux comptes ivoiriens de la banque centrale ouest-africaine. Or, de 60 à  100 milliards de francs CFA ont été décaissés par la BCEAO en faveur du régime Gbagbo depuis cette date. Toute chose qui a provoqué l’ire des chefs d’Etat qui ont décidé de faire partir le gouverneur. Se disant déçu par cette décision des chefs d’Etat, Philipe Henry Dacoury Tabley a déclaré que l’incompréhension a pris le pas sur l’union. Lors d’une interview accordée aux journalistes, quelques minutes après qu’il ait rendu sa démission, le désormais ex-gouverneur a donné des détails sur les circonstances qui ont conduit à  la présente situation. Des difficultés insurmontables et un climat délétère à  la Banque « Le 23 décembre 2010, le président de la conférence des chefs d’Etat a demandé une réunion extraordinaire du conseil des ministres de l’Union à  Bissau, à  l’effet de se prononcer sur les événements en Côte d’Ivoire. A la Bcéao, durant un mois, nous avons résisté aux appels incessants, aux pressions qui nous demandaient de nous prononcer sur la validité de l’élection de tel candidat. Nous nous sommes dit que la Banque centrale n’est pas un organe politique, n’a pas à  proclamer les résultats d’une élection. Le 23 décembre, le conseil des ministres a pris la décision politique de reconnaà®tre Alassane Ouattara comme président légitime de la Côte d’Ivoire. Dès cet instant, la Banque centrale qui est un organe de l’Union a pris acte de la décision et s’est inscrite dans l’application de cette décision. Nous avons à  partir de là  écrit au gouvernement légitime pour qu’il nous envoie des représentants dans les organes de la Banque centrale. Ce qui a été fait. Cependant, l’action concernant la signature au sein de la Banque centrale des nouvelles autorités, a rencontré des difficultés majeures liées à  la situation sécuritaire et au fait que le pouvoir en place détient toujours l’ensemble des rouages de l’Etat. Dans ces conditions, il était parfaitement impossible à  la Banque centrale d’appliquer la totalité des décisions prises par le conseil des ministres à  Bissau. La Banque n’est pas la seule institution dans ce cas. […] A ce stade, il nous a été demandé certaines requêtes parce que le pouvoir légitime ne comprenait trop pourquoi s’arrêter à  ces difficultés. On a donc demandé que je limoge mon directeur national. J’ai indiqué qu’il a fait son travail et qu’il m’était difficile de le limoger […] Le 17 janvier, J’ai à  nouveau fait un rapport intérimaire pour indiquer les difficultés rencontrées sur le terrain et le soutien absolu qu’il convient de donner à  la Banque centrale pour qu’elle puisse appliquer effectivement sur le terrain les décisions de Bissau. On m’a répondu que ces difficultés étaient si énormes qu’il fallait les rapporter à  la conférence des chefs d’Etat. Ce qui nous vaut notre présence. J’ai fait un rapport à  la conférence. J’ai indiqué ces difficultés qui sont liées à  des questions sécuritaires. Parce que vous ne pouvez pas vouloir appliquer des décisions qui vont à  l’encontre d’un pouvoir qui est encore en place. Les décisions s’appliquent avec l’assentiment des uns et des autres. Nous ne pouvons pas exécuter les décisions alors que ceux auprès de qui l’on doit les exécuter y sont totalement hostiles. Voilà  les difficultés que nous avons relevées. Face à  l’incompréhension de ces explications, face au fait que les uns et les autres n’arrivent pas à  bien saisir ce qui s’est réellement passé o๠ce qui se passe réellement sur le terrain, nous avons accepté la démission qui nous a été demandée. » « J’espère que les jours à  venir ne seront pas sombres pour l’UEMOA « Je voudrais dire que je suis profondément attristé pour l’institution que J’ai servie pendant 35 ans. Il y avait mieux à  faire que ce qui a été fait. Je reste attaché à  cette institution. Je crois à  l’Union monétaire et J’espère que les jours à  venir ne seront pas sombres pour elle. Et que nous pourrions commencer cet idéal d’intégration que nous avons commencé. Il est indispensable de le consolider. J’y tiens énormément. C’’est la seule tristesse que J’ai eu en rendant la démission qui m’a été demandée. Parce que la politique est en train de rentrer à  la Banque centrale » a-t-il dit pour conclure. A signaler que sa position comme gouverneur de la BCEAO, poste qu’il occupait depuis deux ans, était en outre devenue intenable au lendemain des sanctions qui lui ont été infligées vendredi dernier par l’Union européenne (UE), à  savoir, interdiction de voyager et gel de ses avoirs. Il est venu s’ajouter à  la liste de près de 90 personnes, dont Laurent Gbagbo lui-même, frappées par ces sanctions. Sa démission forcée représente une victoire pour le camp d’Alassane Ouattara qui était représenté à  Bamako par son Premier ministre Guillaume Soro, seul à  représenter également la Côte d’Ivoire.

Intégration régionale : les bons points du Mali

Le Mali représente dans l’espace Uemoa l’un des pays pivots de l’intégration sous régionale. Bamako, sa capitale, a régulièrement accueilli les sommets de chefs d’états et de gouvernement de l’Union, pour débattre des grandes questions sur le développement économique des 8. Nous sommes en 2011. Il s’agit aussi de redéfinir les modèles de gouvernance politique et qui influeront inévitablement sur la croissance économique des états. La crise ivoirienne, plus que jamais, pose cette question en tant que pays clé de la zone pour les échanges économiques. Depuis sa création en 1994, l’Uemoa entend pérenniser ses actions et influer véritablement sur la marche du continent en impulsant des politiques régionales auxquelles concourent les états membres : Intégration, économique et sociale, libre circulation des biens et des personnes et des services, harmonisation des politiques financières, des taxes douanières et commerciales. Dans cet ensemble économique et financier, la compétition est ouverte pour les pays, et la force économique des uns tire la croissance et les investissements des autres, avec des indicateurs à  la hausse, tandis qu’un ralentissement impactera négativement sur le reste des états membres. l’impact réel de la crise ivoirienne Elle a été le principal sujet de la conférence qui vient de s’achever à  Bamako. l’économie de la Côte d’Ivoire représentant environ 45% du PIB de la zone. N’eut été cette crise, précisait Soumaila Cissé, président de la commission de l‘Uemoa, les 8 enregistreraient 0,5 à  1% de croissance en plus. Le taux de croissance de l’année 2010 s’établissant à  4,3% avec une prévision de 4,5% pour 2011. La conférence des chefs d’états a donc été l’occasion d’appréhender l’impact d‘une crise dont l‘issue reste incertaine et a déjà  provoqué des exodes de population, en ralentissant le processus d‘intégration. Par ailleurs, la question sécuritaire a été évoquée et le respect des institutions de l’Union en Côte d’Ivoire comme la Bourse régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) dont le siège se trouve à  Abidjan. Par ailleurs, des garanties ont été accordées aux opérateurs économiques pour le transit des marchandises dans l’Union. Et si ATT, le président malien, a appelé à  une sagesse de la classe politique ivoirienne, l’Union a précipité la démission de Philippe Henri Dacoury Tabley, désormais ex gouverneur de la BCEAO, une décision coup de poing, au profit d’une nouvelle nomination d’Alassane Ouattara, président plébiscité par l’Union. Mais si la Côte d’Ivoire, reste une épine dans le talon de l’Uemoa, la médiation africaine (UA-CEDEAO) n’a pas encore donné de résultats probants, et le Mali demeure un bon élève de l’Union, avec une forte volonté d’intégration. Les bons points du Mali dans l’espace Uemoa La crise ivoirienne profitera t’elle aux investissements du Mali ? Il serait prématuré de l’affirmer même si le Mali, enregistre un taux de croissance de 5,8 %, se plaçant en tête, contre 3% pour la Côte d’Ivoire et 2,8% pour le Bénin, le taux le plus bas… Bon élève. Un modèle de gouvernance politique. C’’est plutôt l’avis des experts de l’Union sur le Mali. Grâce aux programmes de développement entrepris. Dans trois ans, le pays abritera le siège du nouveau parlement de l’Uemoa, un ensemble architectural, dont le financement s’élève à  plus de 15 milliards de francs CFA. En outre, pour accélérer la libre circulation des personnes à  l’intérieur de l’espace, des conventions ont été signées pour équiper les postes frontières, notamment à  la frontière Mali-Burkina Faso, le bitumage de tronçons routiers au Mali, entre Gao et Douentza par exemple, l’aménagement de zones agricoles dans l’office du Niger et prochainement, le Visa unique, qui devrait faciliter le déplacement dans la zone. Un projet dont Rui Duarte Barros, l’un des commissaires de l’Ueoma, a rappelé l’importance, et l’harmonisation devrait voir le jour courant 2011. l’intégration monétaire constitue également un enjeu majeur dont la concrétisation future ajoutera aux chantiers de l’Uemoa. Et la personnalité de Soumaila Cissé, dont le mandat à  la tête de la Commission de l‘union, prorogé exceptionnellement à  Mars 2011, aura sans doute aidé le Mali à  obtenir ces bons points. Booster davantage l’intégration régionale, économique, monétaire et la bonne gouvernance politique, C’’est à  ça que servent les ensembles comme l‘Uemoa, en dotant les états d’une légitimité supplémentaire, au-delà  des souverainetés nationales. Et dans la géopolitique actuelle, marquée par le terrorisme et le vent des révolutions démocratiques, des crises de leadership, l’Uemoa a un véritable rôle à  jouer dans l’Afrique du 3è millénaire.

Guillaume Soro: « Tout vaut mieux que la guerre »

Plusieurs sujets ont été évoqués au cours d’une conférence donnée par Guillaume Soro, après la clôture du 15ème Sommet des Chefs d’Etat de l’UEMOA o๠il représentait Alassane Dramane Ouattara. A commencer par la démission du gouverneur de la BCEAO, l’ivoirien Philipe Henri Dacoury Tabley. Ce dernier, malgré les instructions du nouveau président reconnu par la CEDEAO et la quasi-totalité de la communauté internationale, a débloqué plusieurs dizaines de milliards de FCFA au bénéfice du Président sortant Laurent Gbagbo. Il a annoncé à  Bamako avoir démissionné « à  la demande » des Chefs d’Etat. Pour Guillaume Soro, l’argent « détourné » par Dacoury Tabley ne servait pas au développement de la Côte d’Ivoire mais à  acheter des armes et payer les salaires de mercenaires engagés par le camp Gbagbo. Ces mercenaires sont responsables, selon lui, des exactions contre les civils qui ont fait plus de 250 morts depuis début décembre. Le sommet a demandé au président Ouattara de proposer un candidat pour achever le mandat du gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. En attendant, l’intérim est assuré par le premier vice-gouverneur Jean-Baptiste Compaoré, de nationalité burkinabé, jusqu’au prochain sommet extraordinaire à  Lomé (Togo), fixé ‘’avant la fin du premier trimestre de l’année ». En ce qui concerne l’intervention armée envisagée pour déloger Laurent Gbagbo, Guillaume Soro, partisan depuis le début de la crise de la manière forte, trouve qu’elle doit être rapide pour « abréger les souffrances des populations et préserver des vies humaines ». « Tout vaut mieux que la guerre », a-t-il déclaré. Alassane Ouattara ne veut pas prendre le pouvoir dans un bain de sang. Le problème selon Soro, C’’est que Laurent Gbagbo ne comprend que le langage de la force. A ceux qui craignent une dégradation du climat sécuritaire et le déclenchement d’une guerre civile en cas d’intervention étrangère, il répond « mais, la Côte d’Ivoire est déjà  en état de guerre et il faut « arrêter ça ! ». Selon lui, la CEDEAO est tout à  fait habilitée à  organiser cette action armée. « Il y a même jurisprudence, avec la Sierra Léone, o๠l’intervention a permis de ramener la paix et de lancer le processus de démocratisation du pays » a-t-il déclaré. « Cela s’appelle la force légitime » qui autorise l’organisation sous régionale à  intervenir au nom du droit d’ingérence. Les médiations successives ayant échoué, l’option militaire fait son chemin. Le Premier Ministre a d’ailleurs fait ces derniers jours le tour des pays « pacifistes » pour tenter de les convaincre. « Gbagbo sait que ses jours sont comptés ». Pour conclure, Guillaume Soro a remercié le Mali pour sa solidarité, le Mali dont les ressortissants paient un lourd tribut à  la crise ivoirienne. « Ce n’est pas ça l’image de la Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté.

L’Uemoa à Bamako ce samedi :Le sommet de tous les enjeux

Qui représentera la Côte d’Ivoire ? Selon le Commissaire de l’Uemoa, Rui Duarte Barros, la conférence se penchera sur des résolutions permettant de redresser les économies de certains pays touchés par les affres de la crise ivoirienne. C’est le cas du Mali qui connait une flambée des prix de ses denrées de première nécessité. Mais, la question d’actualité qui s’invitera sans doute à  cette réunion, C’’est la Côte d’Ivoire et la situation qui y prévaut depuis plus de 50 jours maintenant. Les pays de la sous-région, réunis au sein de la CEDEAO ont décidé de suspendre la Côte d’Ivoire de leurs instances. Ils brandissent depuis une menace d’intervention armée pour chasser Gbagbo du pouvoir. Il sera question de savoir si, les mêmes ou presque, cette fois-ci au niveau de l’Union Monétaire vont adopter les mêmes positions. La Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest devra afficher une ligne directrice claire en ce qui concerne la signature à  reconnaitre au compte d’Abidjan. Et bien entendu, tout le monde a hâte de savoir qui sera présent. Peu sûr que l’un ou l’autre des deux présidents ivoiriens fasse le déplacement. Mais, le camp Ouattara a d’ores et déjà  annoncé que le Premier Ministre Soro sera présent à  Bamako. Le président Gbagbo a annoncé dans une interview qu’il avait été invité par ses pairs mais qu’il ne pourra faire le voyage « à  cause de son agenda chargé, occupé notamment par les négociations » avec le camp adverse. Le mandat de notre compatriote, Soumaà¯la Cissé à  la tête de la commission de l’UEMOA tire vers sa fin. A Bamako, on saura certainement qui est candidat à  sa succession, des bruits de couloirs et des conciliabules annonçant déjà  en lice, le Niger, le Burkina Faso et même le Sénégal. Vers plus d’intégration En attendant, en prélude à  la conférence des chefs d’Etats, prévue à  Bamako ce samedi, un atelier a été organisé (du 18 au 21) sur le bilan de la mise en œuvre des chantiers du processus d’intégration de l’Uemoa. Il s’est tenu à  l’Hôtel Al Farouk, autour de plusieurs thématiques. A cet atelier, meublé par 10 communications, il a été question de la mise en place du nouveau cadre harmonisé des finances publiques des Etats membres de l’Uemoa. Ce volet a trait non seulement à  la responsabilité des gestionnaires, mais aussi au calendrier de mise en œuvre des reformes. Une communication a porté sur le visa communautaire, la facilitation du transport et le transit routiers. M Ibrahim Tamponé, commissaire au transport de l’Uemoa, a évoqué des pistes pour la résolution des problèmes du secteur du transport ainsi que le transit routier inter-états. Il est également question depuis un certain temps de la mise en place d’une union douanière. L’atelier s’est également penché sur cet aspect avec la présentation faite par M. Christophe Joseph Marie Dabire sur le concept de la libéralisation des échanges commerciaux, les tarifs extérieurs communs et les difficultés de mise en œuvre de l’union douanière. La clôture de l’atelier a été marquée par la cérémonie officielle de signature de retro-cession des financements du Fonds de développement de l’Energie (FDE) par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest.

Programme qualité de l’Uemoa : Optimiser la performance des entreprises

àŠtre conforme aux normes pour être compétitif Le contexte de mondialisation et d’ouverture totale des marchés a exacerbé les exigences relatives à  la qualité. Conscient que ces contraintes constituent de véritables obstacles pour les pays en voie de développement, l’Uemoa a initié un vaste programme dénommé « Qualité ». Ce programme participe à  la protection de la santé et de la sécurité humaines, animales et végétales. L’initiative a été saluée par les Etats membres de l’Union, particulièrement le Mali dont plusieurs entreprises bénéficient de la certification. La CEDEAO a obtenu a obtenu de l’Union européenne le financement du programme Qualité Afrique de l’Ouest. Ledit programme a pour objectif global de contribuer à  une intégration graduelle de la région ouest africaine à  l’économie mondiale en renforçant l’intégration économique régionale et le commerce à  travers un appui à  la Commission de la CEDEAO, la Commission de l’Uemoa. Il vise aussi à  renforcer la compétitivité des entreprises et d’assurer la conformité aux règles internationales du commerce et aux règlements techniques, en particulier les accords de l’Organisation mondiale de la commerce à  travers l’établissement et/le renforcement d’infrastructures nationales et régionales d’appui en matière de qualité, et la fourniture de service de normalisation, de métrologie, d’évaluation de la conformité et d’accréditation conformes aux standards internationaux. Le Programme dénommé « Qualité Uemoa- Phase 2 (PQ2) » pour les Etats membres de l’Uemoa est doté d’un budget total de 6 000 000 soit environ plus de 3 milliards F CFA. Les bonnes élèves maliennes Certaines entreprises du Mali, dont la Compagnie malienne de développement textile (Cmdt), Koumalim SA, et le Laboratoire technologique alimentaire (LTA), ont reçu la visite du groupe de groupe de journalistes qui visitaient les chantiers et réalisations de l’Uemoa. La CMDT a été la toute première étape de la visite. Les journalistes y ont été accueillis par le directeur général adjoint de la CMDT, Sissoko Salif, et ses collaborateurs, dont le responsable de la cellule qualité. Selon M. Sissoko, le programme Qualité de l’Uemoa a été très bénéfique pour son service. En effet, la CMDT s’est dotée d’une cellule qualité appuyée par l’Uemoa depuis 2003. Le programme a permis à  la société d’optimiser ses dépenses et recettes au niveau l’usine 4 à  Koutiala et la Direction commerciale. En effet, la démarche qualité de la CMDT est couronnée par la certification par l’Uemoa. L’Uemoa appuie la CMDT à  travers la formation des ressources humaines. Le programme qualité, selon le chef de la cellule Qualité de la CMDT, bénéficiera aux autres unités industrielles de la CMDT. Ensuite, c’était au tour du PDG de Koumalim SA, Amadaou Sylla, de recevoir les journalistes. Situé dans la Zone industrielle de Bamako, cette unité industrielle spécialisée dans la fabrication du cube Maggi, s’est engagée dans la démarche Qualité de l’Uemoa depuis plus de 5 ans. En même temps, elle est engagée dans le Programme de restructuration et de mise à  niveau des entreprises. Selon M. Sylla, Koumalim SA n’a jamais négligée les aspects d’hygiène et de sécurité dans la fabrication de son produit. Ce qui lui a valu d’être certifiée plusieurs fois par l’Uemoa et même d’autres structures de certification. Rappelons que la certification est une démarche volontariste permettant d’acquérir une reconnaissance internationale et le renforcement de la performance.

UEMOA : De nouveaux aménagements à l’office du Niger

Tout est fin prêt l’information a été donnée lors d’un point de presse animée par le directeur de l’agence d’exécution des travaux d’infrastructures et des équipements ruraux (AGETIER) cette semaine à  Ségou. C’’était dans le cadre du voyage de presse organisé par l’UEMOA du 13 au 23 décembre à  l’intérieur du Mali pour montrer les réalisations de l’Union. Après avoir rendu la dune verdoyante au septentrion du Mali et réalisé plus de 350 forages, l’UEMOA aménage, à  travers l’AGETIER, 9114 ha du casier de Kandioura dans l’office du Niger. Selon le directeur de l’Agence Tiecoura Coulibaly le montant total de la convention est de 1674 697 500 FCFA. Et le montant total des engagements sur la convention est de 596 698 175 FCFA. En ce qui concerne l’exécution des marchés la phase de la passation des marchés, celle-ci est déjà  est terminée. Pour la mise en œuvre de la convention, M. Coulibaly a expliqué que l’agence a lancé une consultation restreinte internationale le 11 juin 2008 pour la sélection d’un consultant international en vue d’effectuer les études d’aménagement de tous de 9 114 ha dans le casier de Kandioura dans la zone office du Niger. Après cette phase, ils ont procédé à  la réalisation des études. Une zone au potentiel jusqu’ici sous-exploité Selon ces études, la zone du Kouroumary présente un climat de type soudano sahélien, caractérisé par l’alternance de saisons marquées : une saison pluvieuse de juin à  octobre et une plus longue divisée en une saison fraiche de novembre à  janvier, mise à  profit pour pratiquer le maraichage, et une saison chaude (février à  mai) au cours de laquelle les exploitations cultivent le riz de contre saison . Avant cela, une étude sociologique avait permis de détecter les différents problèmes sociaux et les besoins de la localité Kandiourou. Quatorze (14) villages et hameaux se trouvent dans ou à  proximité du futur casier et sont directement concernés par le projet. Ils sont composés de 589 familles qui représentent une population totale de 7 185 habitants. Cette population pratique essentiellement l’agriculture et l’élevage, de manière extensive et cela dans des conditions défavorables de sous-équipement et de dépendance au climat. La rentabilité de l’agriculture traditionnelle est donc faible et elle n’assure guère la survie physique des résidents. Sur le site même du futur casier, on ne trouve que 6 villages et hameaux pour une population totale de 1 750 personnes. Les travaux de prospection pédologique menés dans la zone ont révélé une extrême complexité spatiale résultant d’une longue évolution géomorphologique: sept unités cartographiques distinctes ont ainsi été mises en évidence au sein du périmètre. Les travaux de l’aptitude des sols à  l’irrigation a conduit à  distinguer quatre classes d’aptitude à  la culture du riz irrigué : les sols moyennement aptes, les sols marginalement aptes, les sols conditionnement inaptes et enfin les sols pratiquement inaptes. A l’issue de ce travail d’évaluation des aptitudes, la superficie brute cultivable du casier de Kandiourou- au sens pédologie du terme a été estimée à  8480 ha, dont près de 5500 ha sont aptes à  la culture du riz irrigué. Pour finir, le directeur a assuré que le fond disponible pour le démarrage des travaux.

Uemoa : le développement à travers l’implantation de forages

Toucher du doigt les réalisations de l’UEMOA Une caravane de presse a visité les réalisations dudit programme. Partie de Bamako le 15 décembre dernier, la délégation visitera les importantes réalisations de l’UEMOA dans notre pays. Elle a commencé par Ségou par l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public ruraux (Agetier). C’’est cette structure qui a été désigné comme maitre d’ouvrage délégué du programme d’hydraulique villageoise au Mali. La délégation a été accueillie par le Directeur administratif et financier de l’Agetier, Moà¯se Kamaté, qui a expliqué les termes de la convention qui lie sa structure à  l’Uemoa. Il s’est agit de faire le point sur la mise en œuvre du Programme d’hydraulique villageoise au Mali. Ainsi, rappelle-t-il, l’Agetier est la première agence du réseau « Africatipe » à  avoir signé, depuis 2006, une convention avec l’Uemoa. Avec un coût de plus de 4 milliards F CFA, le programme prévoit 350 forages à  Mopti et Tombouctou. Ainsi hier, à  167 km de Mopti, sur la région de Gao, la délégation a pu visiter la station d’hydraulique villageoise de Falembougou dans le cercle de Douentza. Avec un débit de 5000 m3/h, ce site est une réalisation de l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt ruraux qui profite actuellement à  plus de 700 ménages. Au bénéfice des populations Le responsable du programme hydraulique villageoise de l’Uemoa, Djimé Soumaré, a indiqué que les retombées pour l’Uemoa étaient nombreuses et profitaient surtout aux populations nécessiteuses de points d’eau potables. Sur l’axe Douentza-Tombouctou, la délégation a pu visiter également le forage de Kara dans la commune rurale de Débéré. Avec un débit de 16, m3/heure, ce forage bénéficie à  tout un village jadis confronté à  la pénurie d’eau potable.

Tourisme dans l’Uemoa : Plus de 475 milliards de F CFA de recettes en 2008

Un secteur en plein essor qui gagnerait à  être encadré Les rideaux sont tombés vendredi dernier sur le séminaire régional sur la Politique commune de tourisme au sein de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africane. A cette occasion, le Commissaire chargé du département du territoire communautaire, des transports et du tourisme a révélé qu’en 2008, le secteur touristique avait généré plus de 475 milliards dans l’espace UEMOA. Bâtie sur la volonté des Etats, la politique touristique de l’Uemoa vise à  faire de l’espace communautaire « un marché régional intégré, attractif, offrant des produits touristiques de qualité, diversifiés, visibles et compétitifs sur le marchés émetteurs ». C’est le président de la Fédération des Organisations patronales de l’Hôtellerie et du tourisme des pays de l’Espace-Uemoa qui a planté le décor de la cérémonie. Racine Sy, puisque C’’est de lui qu’il s’agit a profité de l’occasion pour dévoiler tout l’arsenal que les professionnels du secteur privé entendent jouer. A l’en croire, il s’agit désormais pour les professionnels du secteur, de positionner l’Union en pôle régional de développement touristique attrayant et accessible au marché international des voyages… Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes Selon le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, N’Diaye Bah, l’adhésion du Mali à  cette politique permettra de faire jouer au secteur touristique tout son rôle dans le développement. « Cette nouvelle stratégie de développement du tourisme donnera une nouvelle impulsion à  ce secteur, et lui permettra de créer plus de richesse », a-t-il indiqué. Le tourisme est un secteur extrêmement sensible qui exige beaucoup de professionnalisme. Pour attirer les touristes, nous devons leur proposer une offre à  valeur ajoutée, basée sur les valeurs de civilisation, la culture. Cette offre doit être en phase à  la fois avec la demande nationale, communautaire et internationale», a défendu M. Tamponé. Selon les chiffres de 2008,les arrivées de touristes internationaux sont estimées à  942 millions, dont 46 millions en Afrique. Dans l’espace UEMOA, il y a environ 1,6 millions d’arrivées de touristes. Le tourisme emploie environ 215 000 personnes dans l’espace communautaire qui compte huit pays : Bénin, Burkina, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Guinée Bissau, Sénégal et Togo.

Tournoi de l’UEMOA : Les Aigles visent le titre

C’’est une certitude ! Le championnat malien n’est pas dépourvu de joueurs talentueux. Il faut juste laisser aux locaux la chance de s’exprimer et leur faire confiance. Mais faudrait–il aussi que les joueurs croient eux mêmes d’abord à  leurs grandes potentialités et travaillent dur comme des morts de faim, pour se hisser à  la hauteur de tout le bien qu’on pensent d’eux. Avec l’agonie du tournoi de l’UFOA, celui de l’UEMOA dont la 4e édition va se disputer du 7 au 14 novembre au Niger, est une aubaine pour les joueurs des championnats locaux de l’espace monétaire communautaire pour préparer leur avenir de joueurs professionnels ou frapper à  la porte de leur sélection nationale fanion. C’’est dans cet esprit que la version locale de l’Equipe du Mali, drivée par Mory Goà¯ta et Fanyeri Diarra, se rend demain à  Niamey pour disputer la 4e édition du tournoi de l’Union économique monétaire de l’Afrique de l’Ouest. Il s’agit désormais de se fixer un objectif et de maintenir ce cap pour les troupes du sélectionneur Goà¯ta, qui entreront en lice dès lundi face aux éléphants ivoiriens double détenteurs du trophée, avant d’en découdre avec les « Gaà¯ndés » du Sénégal, champions sortants, le mercredi et de boucler la phase de groupe par les Ecureuils béninois. Le Mali a toutes les chances d’y parvenir, car elle dispose d’un effectif d’une grande richesse bâti sur une fondation composée par les quatre piliers de la sélection junior : Mohamed Oumar Konaté, Cheick Fantamady Diarra, Kalifa Coulibaly et Amara Konaté. Au sortir des deux rencontres amicales contre l’ASB, (0-1) et le COB, (2-1), le technicien Mory Goà¯ta semble avoir trouvé les 20 mousquetaires qui auront pour mission de faire flotter très haut le drapeau du Mali dans le ciel du stade Général Seyni Kounché. Avec une telle pléthore de talents à  sa disposition, et une envie à  hisser le football malien à  sa vraie place, le duo Mory et Fanyeri sait qu’une mauvaise prestation des partenaires du capitaine Soumbeyla Diakité, dans cette 4e édition, ne lui serait pas pardonnée. « C’’est très simple. Nous devons faire un très bon résultat, C’’est notre priorité », annonce Mory Goà¯ta. « Cette compétition, au de là  de son aspect sportif, renferme aussi des saveurs politiques. Je pense que si l’on participe à  une compétition, C’’est dans l’espoir d’aller au bout. Cela devrait toujours être le cas. Deux de nos adversaires de la poule B, ont gagné au moins une fois la coupe. Il s’agit de la Côte d’ivoire, (2007 et 2008) et du Sénégal, (détenteur du trophée). Nous sommes en début de saison, les joueurs vont certainement avoir des problèmes pour atteindre le niveau escompté. C’’est pourquoi, Fanyeri et moi avons consacré les premières semaines de préparation sur la mise en condition physique de la troupe. Nous avons pu combler les insuffisances physiques. Maintenant il s’agit de connaitre aussi dans quelles dispositions techniques, tactiques et physiques nos adversaires se rendront à  Niamey », a ajouté Mory Goà¯ta. C’’est à  un véritable chalenge que sont conviés les deux gardiens locaux de l’équipe fanion, Soumbeyla Diakité et Adama Keà¯ta, au stade Seyni Kountché de Niamey, Abdoulaye Diakité ayant décidé de décliner la sélection en équipe nationale. l’attitude du keeper Diakité est d’autant plus surprenante que ce dernier était proposé pour être le capitaine du groupe. l’international junior Mohamed O. Konaté et Mohamed Camara seront les derniers remparts d’une équipe malienne qui devra en principe briller par sa solidité défensive. Alors que les Morimakan Koà¯ta, Idrissa Traoré, Hamidou Dégoga, Moustapha Kondé, Amadou Diamoutené, devront saisir de toute évidence, l’opportunité que leur offre ce tournoi, pour démontrer leurs immenses talents d’inspirateurs de jeu. Les deux autres internationaux juniors, Kalifa Coulibaly et Cheick Fantamady Diarra, doivent confirmer tout le bien que le monde sportif malien pense d’eux. Le pays organisateur, le Niger va évoluer dans le groupe A, en compagnie de la Guinée, du Togo et du Burkina Faso. Selon nos informations, les Nigériens sont en train de mettre les petits plats dans les grands pour faire de cette édition un succès total. Le président de la Commission de l’UEMOA, notre compatriote Soumaà¯la Cissé avait indiqué, au lancement de cette initiative que le but visé par la coupe de l’Intégration est de « créer un espace de brassage et de partage entre la jeunesse de nos huit Etats ». La Liste des 20 Soumbeyla Diakité, Adama Keà¯ta, Abdoulaye Youssouf Maà¯ga, Mohamed Oumar Konaté, Amara Konaté, Mohamed Camara, Youssouf Doumbia, Modibo Mariko, Issa Traoré, Mahamadou Mariko, Soumaila Sidibé, Lamine Diawara, Idrissa Traoré, Hamidou Dégoga, Morimakan Koà¯ta, Guimballa Oulé Tounkara, Kalifa Coulibaly, Cheick Fantamady Diarra, Amadou Diamoutnéné et Moustapha Kondé. Entraineurs : Mory Goà¯ta et Fanyeri Diarra.

Performances économiques dans l’UEMOA : le Mali et le Togo à la traine

Tous les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), à  l’exception du Mali et du Togo, ont connu, au cours du deuxième trimestre 2010, une amélioration de la conjoncture économique. C’’est du moins ce que révèle la note de conjoncture trimestrielle de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans sa note trimestrielle de conjoncture dans l’Uemoa. Cette note est relative aux grandes tendances économiques et monétaires dans les Etats membres de l’Union (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo). Il ressort que la conjoncture économique dans les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) s’est améliorée au deuxième semestre de l’année 2010 par rapport à  la même période de l’année 2009. Cependant, le niveau général des prix à  la consommation révèle une hausse en variation annuelle. La Bceao contribue en offrant de la liquidité aux établissements de crédit. Faut-il souligner que cette amélioration intervient dans un environnement économique mondial marqué par un démarrage vigoureux des pays émergents, une bonne orientation de l’activité économique aux Etats-Unis et une évolution de l’activité contrastée selon les pays de la zone euro. « Cette évolution favorable de la conjoncture est essentiellement soutenue par le secteur des services marchands. Au cours de la période sous revue, une évolution favorable de la conjoncture est observée dans tous les pays, à  l’exception du Mali o๠la situation économique s’est dégradée et du Togo o๠la conjoncture serait défavorable », explique la note semestrielle. Cependant, le niveau général des prix à  la consommation dans l’Uemoa montre une hausse, en variation annuelle, dans le prolongement de la tendance observée au premier trimestre 2010, constate-t-on. Ainsi, le taux d’inflation dans l’Uemoa s’est établi, en glissement annuel, à  1,7 % en juin 2010 contre 0,5 % en mars de la même année. Dans le domaine monétaire, la Bceao a, dans sa politique, continué à  soutenir les établissements de crédit en leur offrant de la liquidité dans le cadre de ses adjudications régionales. Macro-économie bancaire En outre, la Banque centrale a procédé à  des opérations hebdomadaires et mensuelles d’injection de liquidité sur le marché monétaire ouest-africain. Il s’y ajoute que les taux d’intérêt débiteurs ont connu une baisse en juin dernier. Ainsi, les taux d’intérêt débiteurs hors prêts au personnel des banques s’est fixé à  8,10 % en juin contre 8,70 % trois mois plus tôt. « Ce mouvement baissier des taux débiteurs n’est pas uniquement saisonnier, puisque le niveau général des taux se trouve, en juin 2010, à  plus de 60 points de base en dessous du niveau enregistré à  la même période de l’année passée. La diminution des taux d’intérêt est imputable essentiellement à  l’assouplissement des conditions débitrices des banques au Burkina, en Côte d’Ivoire, au Mali et au Sénégal », lit-on dans la note de conjoncture. On note aussi une hausse des nouveaux crédits bancaires (hors prêts à  l’Etat et personnel des banques) de 4,5 % en juin. Les nouveaux dépôts, poursuit-on, ont connu une hausse de 23,1 % au cours de ce mois, comparé à  la même période en 2009. En faisant une comparaison, les données disponibles à  fin mars 2010 à  celles de fin décembre 2009, on remarque que la situation monétaire de l’Uemoa est caractérisée par une hausse de la masse monétaire, « induite par la dégradation de la position nette des gouvernements ». Selon la note de conjoncture, les avoirs extérieurs nets ont enregistré un recul. « En perspective, la tendance haussière de l’inflation devrait se poursuivre au troisième trimestre 2010. Le taux d’inflation en glissement annuel se situerait à  1,3% à  fin juillet, 1,5% à  fin août 2010, ainsi qu’en fin septembre 2010 ». Ces performances et prévisions interviennent dans un contexte de reprise de l’activité économique mondiale qui s’est poursuivie au deuxième trimestre 2010, mais qui devrait rester « atone, fragile et, surtout, inégale ». Dans les pays environnants comme le Nigeria et le Ghana, on constate la même tendance baissière. Si les projections du Fonds monétaire international (Fmi) laissent espérer une remontée du taux d’inflation en moyenne dans les pays avancés à  1,5 % en 2010 contre 0,1 % en 2009, elles tablent, en revanche, pour les pays d’Afrique subsaharienne, sur des projections en moyenne à  8,0 % en 2010 contre 10,6 % en 2009. Et pourtant…le Mali dispose d’instruments La Stratégie de croissance accélérée (SCA) au mali place la barre très haut en fixant l’objectif de croissance à  8% cette année.Le développement économique d’un pays se mesure à  l’aune de ses ambitions pour le futur. C’est fort de cette leçon, que notre pays a placé la barre très haut de ses perspectives de croissance annuelle dans le document cadre de sa Stratégie de croissance accélérée (SCA), qui est une déclinaison pratique du Cadre stratégique pour la croissance et la réduction de la pauvreté (CSCRP), qui s’étend sur quatre ans (2007-2011). Le CSCRP se distingue de son aà®né le Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté (CSLP) par ses axes d’intervention pour réduire de façon considérable, les limites de la pauvreté et accélérer les progrès vers la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD). Un taux légèrement supérieur à  celui du CSCRP, qui a fixé le seuil annuel à  7% l’an pour la période 2008-2012, tout en assurant le maintien de la stabilité macro-économique et la poursuite des réformes structurelles. Mais cette perspective a été légèrement contrariée par celle fixée par les experts du Fonds monétaire international (FMI) qui ont ajusté la croissance attendue à  4,3% pour cette année 2009. Toutefois le plan annuel se déclinant de la SCA (plan d’opérationnalisation 2009) ne faiblit pas. Ainsi, soutenue par la croissance du secteur agricole, le plan opérationnel ambitionne de réaliser un taux de croissance de 14,5% dans le secteur primaire o๠il est attendu une participation à  hauteur de 37,5% au Produit intérieur brut (PIB) avec une contribution de 5,2% à  la croissance. La relance du secteur coton et l’amélioration de la production vivrière demeurent le facteur déterminant de la croissance au Mali.

Sécurité Bancaire : La BCEAO met en place une centrale des incidents de paiement

C’’est officiel la Centrale des Incidents de Paiement (CIP) de l’UEMOA vient d’être lancée à  Bamako. Elle a été mise en place par la Banque Centrale en étroite collaboration avec les banques et établissements. Il s’agit d’une base de données régionale qui permet de centraliser et de diffuser des informations sur les incidents qui surviennent à  l’occasion des paiements par chèques, cartes bancaires, billets à  ordre et lettres de change, dans les Etats membres de l’UEMOA. Cette centrale participe à  l’assainissement du cadre dans lequel ces moyens de paiement sont appelés à  jouer un rôle de premier plan dans le règlement des transactions courantes et commerciales. Considérée comme un instrument de détection des délinquants financiers, la CIP offre aux commerçants, entreprises et opérateurs économiques un moyen d’éviter la manipulation de l’argent liquide, en privilégiant les paiements par chèque, carte bancaire et effets de commerce en toute quiétude. Elle permettra de résoudre le problème des personnes qui essaient de duper les banques en émettant de faux paiements, de lutter contre l’émission de chèque sans provision, l’utilisation des cartes bancaires ou chèques volés, falsifiés ou contrefaits, l’émission de chèque sur un compte clôturé. Révolution technologique La CIP-UEMOA listera les personnes physiques et morales frappées de l’interdiction d’émettre des chèques ordinaires et d’utiliser des cartes de paiements interbancaires. Consultable par serveur vocal, Internet et SMS, la centrale confère aux banques le pouvoir de faire leur propre police en matière de chèque sans provision. Ainsi, grâce à  ce dispositif, les populations peuvent utiliser en toute sécurité les instruments de paiement (chèque, carte, effet de commerce) en bénéficiant d’une protection légale garantissant le pouvoir libératoire de ces moyens de paiement. Rappelons qu’il existe trois (3) modes pour consulter la régularité d’un chèque ou d’une carte bancaire : le serveur vocal, l’Internet et sms etc…

Perspectives économiques 2010 : le Mali maintient sa croissance

Prévisions optimistes Malgré les dérèglements causés par la crise économique, le Mali peut se frotter les mains. C’est du moins, ce que révèle le rapport annuel de l’Uemoa sur les perspectives économiques. En cette année, les principaux facteurs qui pèsent sur les perspectives macroéconomiques de l’Union sont liés au rythme d’apurement des arriérés de paiement intérieur, à  la faiblesse de l’impact que la reprise économique dans les pays industrialisés aura sur la demande internationale adressée aux pays membres de l’Uemoa, ainsi que sur l’évolution des flux financiers en direction des Etats membres. Selon les experts de la Bceao, la plupart des pays membres enregistreraient les incidences positives d’une campagne agricole 2010/2011 satisfaisante, de même que la consolidation de la demande que laissent entrevoir les importants travaux de construction d’infrastructures engagés par le passé. La croissance économique attendue cette année dans l’espace Uemoa est de 4, 1% contre 3, 7% en 2009, soit 1, 4% d’augmentation. Ainsi l’activité économique devrait être soutenu par une orientation favorable de la production vivrière, la vigueur de la production minière, ainsi que l’essor des bâtiments et travaux publics. Le taux d’inflation moyen ressortirait à  2,2%, en accélération par rapport à  son niveau de l’année 2009, mais en deçà  du plafond de 3,0% établi par le Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité entre les Etats membres. La situation des finances publiques laisserait un déficit budgétaire, hors dons de 5, 7% en retrait de 0, 6% par rapport au niveau atteint en 2009, sous l’effet de la baisse de la progression des dépenses courantes. Les échanges extérieurs seraient marqués par une augmentation du déficit du compte des transactions courantes, hors dons. Rapporté au PIB, le déficit extérieur courant hors dons ressortirait à  6, 4% en 2010, en augmentation de 0, 4% comparativement à  l’année dernière. Ainsi, le solde global de la balance de paiement serait excédentaire de 60,0 milliards, soit une baisse de 477,0 milliards par rapport à  celui de 2009. Malgré cet environnement incertain, le rapport précise que le Mali maintient le cap de la relance. Des innovations structurelles Les perspectives économiques en 2010 s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre par le gouvernement malien, d’une politique économique et sociale axée sur le renforcement des actions relatives à  la diversification de la production et à  la lutte contre la pauvreté. Il est prévu notamment la poursuite des reformes structurelles, en particulier celles du secteur de l’électricité et de l’eau. Aussi, la filière coton avec l’achèvement du processus de privatisation de la Compagnie malienne de développement du textile (CMDT). L’adoption d’un nouveau code des investissements et la mise en œuvre d’un programme d’appui à  la réforme du secteur financier sont également attendues en 2010. Avec le troisième programme de crédit d’appui à  la stratégie de réduction de la pauvreté, conclu en mai 2009 avec la Banque mondiale, la croissance économique au Mali devrait atteindre un taux de 4,9% en 2010 contre 4,2% en 2009, soit une hausse de 0,7%. L’activité économique serait soutenue principalement par le secteur tertiaire, dont la contribution à  la croissance ressortirait à  2,1% points contre 2,0 points en 2009. La contribution du secteur secondaire à  la croissance augmenterait de 0,8 point d’une année à  l’autre, en s’établissant à  0,9 point en 2010. Dans ce secteur les industries manufacturières devraient connaitre un regain d’activité. Il est aussi prévu une performance du secteur des BTP.Pour ce qui est des principaux indicateurs macroéconomiques, le rapport révèle qu’en matière des finances publiques, le montant des recettes devrait d’élever à  757,2 milliards de F cfa en amélioration des 32,5 milliards F cfa de 2009. Il faut dire que cette hausse sera essentiellement due au regain de dynamisme de l’activité économique ainsi qu’au renforcement des mesures administratives visant à  accroitre l’efficacité des services fiscaux.

HANDI Forum-UEMOA : Les états s’engagent autour de la problématiques des handicapés

Le handicap est une réalité mondiale. Mais à  l’heure o๠certaines facilités sont déjà  accessibles aux handicapées dans le monde, en Afrique,le quotidien des personnes handicapées est loin d’être évident. Souvent marginalisées, ces personnes vivent un écart social avec le reste des bien-portants ! l’objectif de cet atelier est donc de sensibiliser sur les droits des personnes handicapés et leur meilleure intégration dans les sociétés africaines. Elles sont bien sur confrontées à  la pauvreté, à  l’exclusion, à  la précarité etc.. L’Uemoa en ligne de front Le programme sous régional de l’Uemoa s’intéresse donc à  la question, parmi ses nombreuses prérogatives. Le programme Sous régional socio-économique d’intégration des personnes handicapées(PSIPH) s’inscrit dans cet objectif.  » Cet atelier est important dasn la lutte contre toutes les formes d’exclusion de marginalisation des personnes handicapées, cela afin de réduire les écarts et d’atteindre les OMD en 2015″, a déclaré Moctar Ba, président de la FEMAPH, la fédération Malienne des personnes handicapées. Un participant ivoirien à  l’atelier, Mr Alex Ignacio, représentant des étudiants handicapés de son pays, propose lui la création d’un Ministère pour les personnes handicapées. Mais avant tout, il est essentiel que cette catégorie de personnes connaisse ses droits, ait accès à  l’information, aux textes comme la Convention Internationale relative aux droits des personnes handicapées. Cette accessibilité à  l’information, souligne le participant du Burkina Faso, n’est pas seulement physique, mais aussi intellectuelle. Et quel serait donc le rôle des collectivités pour mettre en place les politiques préconisées par l’UEMOA pour les personnes handicapées ? Le plan Sratégique de l’UEmoa Il s’agit par l’entremises des experts, de convaincre, de peser sur les états, pour qu’ils agissent en faveur des handicapés. Cela sur un programme de 3 ans, de 2010 à  2013. Il s’agira de pourvoir aux ressources matérielles dans tous les pays de l’Uemoa pour les handicapés. l’organisation d’un atelier sous-régional sur les avantages des TIC pour les handicapés ! Les techniques de plaidoyer, en faveur de l’application des textes de promotion des personnes en situation de handicap. La question du financement C’est bien évidemment le nerf de la guerre. Les sources de financement, de ces programmes (pour prendre en compte la dimension droits des personnes handicapées, leur leadership et leurs besoins dans les politiques nationales ), ainsi le rôle du financement est crucial dans cet atelier. Jusqu’à  quel hauteur les étas pourront-ils financer ces programmes pour les handicapés, là  est aussi la question, indique un participant! Petit détail: les hotesses de l’Uemoa présentes à  l’atelier, sont pour certaines, handicapées, et vêtues des couleurs de l’Union, un petit pas déjà  pour intégrer les Personnes handicapées, de la base au sommet, à  tous les processus les concernant… Cet atelier dont la cérémonie d’ouverture aura lieu au centre International de conférence de Bamako ce mardi, en présence du chef de l’atat est chapeauté par le Ministère du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées et l’UEMOA.

Système LMD dans l’espace UEMOA : Où sont passés les 40 Milliards Fcfa de l’Etat malien ?

Au lieu d’être investi pour les besoins de l’enseignement supérieur, les fonds remis par l’Uemoa aux autorités maliennes auraient été investis dans « les poches » des autorités maliennes. Selon nos sources, l’argent, au lieu d’aller au trésor public pour permettre son utilisation efficiente, a été gobé depuis le sommet. Et depuis, aucun bruit.Aujourd’hui, il a fallu que la crise universitaire éclate et s’attise pour que le voile soit levé sur cette affaire. En effet, la matérialisation du système LMD se devait d’être accompagné de moyens financiers colossaux. Raison pour laquelle, les autorités de l’Uemoa n’ont nullement lésiné sur les moyens pour ce faire. Avec cette importante manne financière, nombreux sont-ils les pays qui ont pu lancer la machine LMD. Aujourd’hui, grâce à  cette partition de l’institution sous régionale, les pays comme le Niger et le Burkina ont pu se stabiliser, et sont de plein pied dans l’application du système LMD. Mal lancé, le système fait déjà  des victimes au Mali Lancée il y’a à  peine 3 ans dans les pays de l’espace UEMOA, l’application du système LMD au Mali, prend des proportions très inquiétantes. Outre les profonds bouleversements apportés dans l’ordonnancement pédagogique de nos grandes écoles, le système est fortement décrié par des étudiants qui, visiblement, se voient sur les chemins de « l’abattoir ». Pour, dit-on, redorer son blason naguère terni, l’enseignement supérieur du Mali a jeté son dévolu sur ce nouveau système conçu sous la coupole des 8 pays de l’espace l’UEMOA. En effet, C’’est le souci d’uniformiser le niveau éducatif des pays de la sous région qui sou tend cette décision politique majeure. Le hic, C’’est qu’au Mali, son application tourne autrement : un véritable cauchemar pour enseignants et ses étudiants. « l’Etat malien s’est précipité dans un système auquel il n’est point préparé, les étudiants non plus n’y étaient pas préparés », regrette un membre du Conseil supérieur de l’éducation (ayant requit l’anonymat). « En soi, le système LMD n’est pas mauvais », indique-t-il. Mais fallait-il que les autorités maliennes réunissent les conditions nécessaires à  son application. Compte tenu du niveau très bas des étudiants maliens, le système LMD serait d’un apport significatif dans le rehaussement du niveau de l’université malienne. Le hic est que depuis l’amorce de la mise en œuvre du système LMD, les autorités maliennes n’ont initié les enseignants à  ce système que sur la base de piteux ateliers de formation, et de fallacieux discours. Application difficile au Mali Après une ébauche chaotique au niveau de la Flash et de l’Ena, l’application du système LMD au niveau de l’Eni et la Fast n’est pas gagnée. Quant aux professeurs de l’Eni, eux n’ont mis la main à  « la patte » qu’à  la faveur d’un atelier de formation organisé à  Koulikoro en septembre dernier. Dans tous ces établissements ci-dessus cités l’on déplore un profond chamboulement dans l’ancien système. Tous les compartiments de la formation en sont affectés. A la Fast par exemple, nombres de filières de la Fast n’ont pas de correspondant direct à  l’Eni. Selon les témoignages de certains étudiants de l’Eni, « Nous étudions des matières qui n’ont rien à  voir avec celles aux quelles on a eu affaire à  la Fast. Or, les disciplines de l’Eni doivent être une suite logique de celles étudiée à  la Fast. Ici, nous sommes en rupture net avec ce que nous avons appris à  la Fast ». Approché par nos soins, le Pr. Abdoulaye Traoré, directeur adjoint de l’Eni a indiqué que la mise en œuvre du système LMD n’est pas sans répercussion sur les l’ancien système. En effet, le système LMD prône un système modulaire scindé en deux semestres bien rempli. Excédés par cet état de fait, certains enseignants ne savent ou se limiter dans dispensation des cours. Pis, ils sont le plus souvent confus dans leurs programmes initiaux. Par ailleurs, le système leur demande un surplus d’effort qui fait qu’ils ont même soumis des revendications pour l’amélioration de leurs conditions de travail. Entre le marteau et l’enclume ! Avait-il, l’Etat malien, été contraint d’embrasser le nouveau système ? O๠alors, devrons nous comprendre qu’il n’avait nullement le choix de tenir tête à  une convention sous régionale, de surcroà®t, devant ses pairs chez la plupart desquelles, le niveau de l’éducation surplombe parfaitement celui du Mali. « Nous n’avons pas été, au préalable, préparés à  ce système qui nous demande beaucoup d’étoffer nos programme de cours initiaux ». C’’est précisément en 2006 que le système Licence Master Doctorat (LMD) a vu le jour. En effet, d’ici à  2011 les 8 Etats de l’UEMOA devront inéluctablement basculer dans ledit système. Avec des débuts d’application difficiles, le système a du mal à  avoir droit de cité chez des étudiants étrillés par les affres du langoureux système éducatif malien. Adopté à  une période ou le système éducatif malien périclitait de jour en jour, le système LMD se voulait donc un véritable espoir pour non seulement le Mali, mais aussi, les Etats de la sous région. A tout point de vue, ledit système était perçu comme un véritable palliatif. Parlant de reforme du système éducatif, les autorités maliennes n’ont jamais manqué de venter les « mérites » du système LMD dans le dispositif universitaire. Mais de là  à  s’apercevoir que ce sont les autorités eux-mêmes qui contribuent vraisemblablement à  faire perdurer la crise, en faisant écran à  l’application du système LMD. Il y a véritablement de quoi désespérer !

Mali : L’intégration Africaine est-elle en marche ?

L’intégration Africaine, voilà  la nouvelle donne de ce siècle, en tout cas, un processus nécessaire pour les pays Africains, en l’occurence, les 8 pays de l’espace Uemoa, dont fait partie le Mali. Mais l’intégration n’est pas qu’économique ou monétaire, elle est aussi humaine et sociale… Intégration Humaine En matière d’intégration, il faut le dire, de nombreux facteurs entrent en compte. Il y a d’abord l’intégration humaine, ai je envie de dire, le brassage des peuples, une volonté de se connaà®tre les uns et les autres, malgré les différences de culture, de langues ou géographiques, l’envie de dépasser les clivages ethniques qui ont trop souvent divisé nos peuples et crée des conflits de pouvoir. L’intégration Africaine, c’est d’ailleurs le cheval de bataille de la Caravane de l’Intégration Africaine initié par la Chaà®ne de télévision Africable ou l’idée d’aller à  la découverte des autres peuples, jusque dans les recoins et villages de l’Afrique. Le Mali, on le sait compte beaucoup d’étrangers et est vu comme une terre d’accueil, en témoigne Béatrice Adowe, la présidente des femmes béninoises du Mali.  » Depuis que je vis au Mali, je n’ai pas eu de problèmes pour m’intégrer dans cette société ». Voilà  une bonne chose. A tel point que chaque année la Fédération des communautés africaines du Mali organise de nombreux évènements à  cet égard. L’intégration, à  double visage L’intégration découle aussi d’une certaine ouverture d’esprit, d’une envie de connaà®tre l’autre, d’un esprit lié au voyage, à  la découverte. Il n’est pas donné à  tout le monde de vivre cette intégration et il est malheureux de constater que l’Intégration Africaine ne va pas dans les deux sens. Si de nombreux européens s’intègrent avec grâce et bonheur en terre africaine, il n’en est pas de même pour nos frères Africains, en terre d’Europe ou ailleurs. On ne compte plus les expulsions de France, les vols charters qui reviennent pleins de Maliens honteux et qui n’auront même pas eu l’infime espoir de s’intégrer dans une société française, encore trop fermée. On n’oublie pas non plus les immigrés refoulés sur les côtes espagnoles et qui finalement ne cherchaient qu’une manne économique, au moyen d’un intégration temporaire et qu’on leur a refusé. Quelle intégration pour l’Afrique ? Intégration, quel sens donner à  ce mot hors du contexte Africain? C’est pourquoi elle doit être renforcée en terre Africaine. C’est le crédo de l’Uemoa, de la chaà®ne Africable, des communautés africaines, de tout ce qui font de l’Unité Africaine, une force, un levier de développement. Après l’intégration Humaine, viendra l’intégration économique (elle a déjà  commencé), l’intégration des frontières autrefois tracées par les colons à  Berlin, (le visa Unique est déjà  un instrument), l’intégration sociale (le brassage des cultures, le métissage des peuples une réalité) et aussi l’intégration monétaire (elle est en marche), bref, l’intégration d’une Afrique Unie et forte qui ne cherche qu’à  prendre sa place dans le concert des Nations. Unis, nous sommes forts, divisés, nous mourrons. C’est pour contribuer à  ces idéaux que chaque année, la semaine de l’Intégration Africaine, se tient au Mali. Une intégration symbolisée par le monument de la Tour de l’Afrique, visible à  l’entrée de Bamako. Mais cette intégration viendra aussi de la jeunesse, pleine d’espoir, d’initiatives, la jeunesse Africaine. Et si l’intégration commence d’abord par soi même puis l’autre, ne sommes-nous pas tous des citoyens Africains ?

Conférence des ministres de l’UEMOA : vers un observatoire sous-régional de l’emploi

La rencontre s’est terminée sur des notes d’espoir quant à  la réduction du taux de chômage dans les pays de l’Uemoa. Objectif : réduite le taux de chômage de l’uemoa Après 2 jours d’intenses travaux, les participants ont adopté un communiqué final. Entre autres, ils ont recommandé aux Etats membres de créer des services dédiés à  la statistique au niveau des Ministères en charge du Travail, de l’Emploi et de la Formation professionnelle. En outre, les ministres se réjouissent de l’annonce faite par la Commission Uemoa, d’accorder son soutien aux observatoires nationaux de l’emploi et de la formation professionnelle et d’appuyer les démarches liées à  la recherche de financement de l’Observatoire sous régional de l’Emploi et de la Formation Professionnelle. Un observatoire sous régional de l’emploi et de la formation professionnelle Après avoir tiré les leçons des précédentes rencontres, notamment celles de Ouagadougou en 2004 et 2009, et d’Abidjan en 2009, les ministres ont décidé de la création d’un Observatoire sous Régional de l’Emploi et de la Formation professionnelle. En outre, ils ont adopté le projet de renforcement des systèmes d’information sur le marché du travail dans les pays de l’Uemoa comme approche en vue de disposer à  terme, d’informations fiables sur l’Emploi. Aussi, les ministres ont décidé de la mise en place d’un cadre de concertation dénommé : « cadre de concertation des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle » de l’espace Uemoa. En effet, le Cadre de concertation est un instrument de coordination qui a pour but de renforcer la coopération et la collaboration en vue de rendre plus efficientes les politiques nationales et sous régionales en matière d’emploi et de formation professionnelle. Il a pour objectifs de contribuer à  une meilleure coordination des activités des structures nationales de promotion de l’emploi et de la formation professionnelle, de faciliter la création de structures communes inter Etats ou sous régional, de susciter l’initiative et favoriser la poursuite et la mise en œuvre de politique et stratégies concertées, de faciliter le parage, la diffusion et la valorisation des meilleures pratiques contre le chômage, le sous emploi et le manque de qualification professionnelle… Par ailleurs, la conférence a adopté un document intitulé « la déclaration de Bamako pour l’Emploi et la Formation professionnelle ». Dans ce document, les ministres ont décidé de confier la présidence du cadre de concertation à  tour de rôle à  chacun des ministres pour un mandat d’un an. A noter que la cérémonie de clôture de la conférence était présidée par le ministre Ibrahima NDiaye, en présence du Dr. Fernando Gomes, président du Conseil des ministres de l’Uemoa.

Conférence des Ministres de l’Uemoa : Combattre le chômage des jeunes

La cérémonie d’ouverture officielle de la conférence des ministres en charge de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace Uemoa, s’est tenue ce matin dans la grande salle du Centre international de conférence de Bamako, sous la haute présidence du chef de l’Etat malien, Amadou Toumani Touré. Sous l’emprise des délégations venues des 8 pays membres de l’Uemoa (dont le Mali), la gigantesque salle a refusé du monde. Plateforme des collectivités de l’Uemoa Dans son mot de bienvenue, le maire du district a indiqué que la présente conférence se tient au moment que la rencontre des pouvoirs locaux de l’Uemoa. Cette rencontre, a-t-il indiqué, a pour objectif la création d’une plate forme des collectivités de l’Uemoa. Il signalera que les collectivités locales constituent un gisement d’emploi qui faut explorer pour promouvoir l’emploi local et enclencher le developpement local ». Prenant la parole au nom du président de la Commission de l’Uemoa, Jerome Bro n’a pas caché sa satisfaction quant à  la tenue d’une conférence du genre. Toute fois, croit-il, ce ne sera pas une rencontre de plus. L’OIT impliqué Invité spécialement à  prendre part aux travaux, le représentant de l’Organisation internationale du travail (OIT), François Murangira, s’est exprimé dans un long discours. Pour lui, l’Emploi et la Formation professionnelle sont deux thématiques inséparables qui constituent aujourd’hui les plus grands défis du continent africain. « l’emploi et la lutte contre la pauvreté doivent être au centre des priorités des politiques économiques des pays africains. Dans la mise en œuvre de cet agenda, le Bureau international du travail développe avec les pays un programme par pays de travail décent (PPTD) », dit-il. Pour lui, l’un des problèmes auxquels sont confrontés les Etats africains dans l’élaboration des politiques et programmes nationaux en matière d’emploi et de réduction de la pauvreté est celui de l’absence d’informations et d’indicateurs fiables et à  jour sur l’emploi et la formation professionnelle. « La conjugaison de nos efforts au niveau des organisations sous régionales et au niveau des autres partenaires techniques et financiers devra nous aider à  aller de l’avant. La conférence devra produire une plateforme d’action qui conduira le plus rapidement possible à  la mise en œuvre du projet de renforcement des systèmes d’information sur le marché du travail ». Sécuriser le marché de l’empli dans la zone Uemoa Le ministre de l’Emploi du Mali, Ibrahima NDiaye, dans son allocution a signifié la toute la pertinence d’une démarche sous régionale pour partager le besoin de coopération et de mutualisation des expériences, des savoirs et des ressources. Pour lui, il est impérieux pour l’Afrique, singulièrement subsaharienne, d’offrir au marché du travail le personnel et les cadres techniques et administratifs dont il a besoin. Le président Att, dans ses propos a instruit les Etats membres de l’Uemoa de sortir des sentiers battus et de faire preuve de beaucoup d’imagination en ce qui concerne l’emploi et la formation professionnelle. « La complexité, l’ambiguà¯té du problème d’emploi doit nous conduire à  harmoniser nos politiques. Aujourd’hui, plus que jamais, il nous faut passer à  l’action. ». En outre, le président de la République a insisté sur l’approche : adéquation formation et emploi. Rappelons que la conférence de Bamako est une initiative de concertation, de partage et d’échange entre les premiers responsables desdépartements de l’emploi et de la formation professionnelle de l’espace Uemoa. Elle durera deux jours.

Emploi et Formation professionnelle dans l’Uemoa : une conférence s’ouvre à Bamako

En prélude à  la Conférence des ministres en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle de la zone Uemoa, qui s’ouvrira mardi dans la capitale malienne, les experts des pays qui composent l’Union se sont rencontrés ce matin dans la salle de banquet du CICB. Promouvoir l’emploi dans l’espace Uemoa La cérémonie qui était placée sous la présidence du ministre malien de l’Emploi, Ibrahima NDiaye, s’est déroulée en présence du représentant de l’Uemoa, Brehima. D’entrée de jeu, le ministre NDiaye s’est réjouit du choix porté sur le Mali pour abriter une rencontre consacrée à  l’union des forces, celle du savoir et du savoir faire. Pour lui, l’union recherchée des compétences, est de faire face à  la crise de l’emploi qui frappe la jeunesse, les familles et les Etats. En effet, dit-il, la crise de l’emploi réduit considérablement les immenses efforts, les investissements consentis par les Etats. Malgré tout, faut-il rappeler que des résultats remarquables ont été atteints sur le front de la scolarisation, c’est-à -dire l’objectif de l’éducation pour tous. « Avec plus de 1/3 du budget, la scolarisation dépasse 80% au Mali et dans la plupart des Etats de l’Uemoa. Pour le ministre, la persistance du chômage, celui des jeunes et particulièrement les diplômés sans emploi met en relief des faiblesses notoires du système éducatif et la part des ressources consacrées à  l’éducation. Engagement des gouvernements des états membres de l’Uemoa Convaincus que la situation du manque d’emploi est assimilée à  un problème de sécurité nationale capable d’être une menace à  la stabilité et à  la paix sociale, les Gouvernements respectifs de l’Uemoa se sont assignés à  faire de cela une priorité. Chacun des pays a engagé des réformes, mobilisé des ressources importantes et initié de nouveau programme importants. Toutefois, indique-t-il, les efforts consentis et les résultats obtenus par le Mali sont encourageants mais loin d’être suffisants pour endiguer le mal. Education et formation professionnelle De l’avis de Ibrahima NDiaye, dans la foulée de l’Education pour tous, le moment est venu d’engager le combat pour l’accès de tous à  la formation professionnelle qu’ils soient urbains ou ruraux, du formel ou de l’informel, du public ou du privé. « Les pays les plus riches du monde ont bâti leur avance à  partir du niveau technique et technologique de leurs entreprises et non à  partir de l’abondance de leurs matières premières. La création et l’innovation à  partir de la recherche ont eu raison de ceux dont les ressources humaines sont demeurées de moindre qualité ». Ce qui fait croire au ministre que « nous demeurons malheureusement pauvres parce que nous manquons de ressources humaines satisfaisantes qualifiées capables de leadership dans les domaines techniques et technologiques ». Aux yeux de ministre NDiaye, la rencontre de Bamako, vient poser les premiers jalons d’une reprise, d’une rectification pour le renouveau africain. Stratégie sous régionale Le représentant de la Commission de l’Uemoa, Brehima Tounkara, a pour sa part, démontré la pertinence d’une approche régionale dont la finalité est de bâtir une stratégie gagnante contre le chômage et le sous emploi qui frappe la sous région. En outre, dira-t-il, le combat pour la promotion de l’emploi décent ne saurait être gagné dans la sous région, sans la mise en place d’un outil à  même de produire et de diffuser l’information pertinente sur l’évolution de la situation professionnelle. Mr Tounkara a ensuite fait part de la réalisation d’observatoires au sein de la commission de l’Uemoa, qui permettront d’encourager le partage mutuel des bases de données nationales sur l’emploi et la formation professionnelle dans l’espace. A noter que la Conférence de Bamako a été précédée du Forum sur la formation professionnelle et à  l’enseignement technique, qui s’est déroulé en octobre 2009 à  Abidjan.

UEMOA, une nouvelle étape dans la marche de l’intégration : Le discours d’ ATT

A cette occasion, le président de la République, Amadou Toumani Touré, président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA s’est adressé au pays membres de l’Union. Dans ce message, le chef de l’Etat explique l’esprit et le sens de la réforme. Nous vous proposons le texte intégral de l’intervention. « Message du président Touré à  l’occasion de l’entrée en vigueur des réformes institutionnelles de l’UMOA et de la BCEAO. » « Chers concitoyens de l’Union monétaire ouest-africaine, Mesdames, Messieurs, A compter de ce jeudi 1er avril 2010, la réforme institutionnelle de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) entre en vigueur. En effet, le Traité de l’UMOA, adopté par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement le 20 janvier 2007, a été ratifié par l’ensemble des Etats membres et les instruments de ratification transmis à  la République du Sénégal, Etat dépositaire. En cette importante circonstance, permettez-moi d’exprimer à  leurs excellences messieurs, les chefs d’Etat des pays membres de l’Union, ainsi qu’aux parlements nationaux, mes vives félicitation pour avoir permis la ratification de ce traité. Par cet acte, les pays membres de l’Union réaffirment leur engagement, de consolider les acquis de l’intégration monétaire et de continuer à  agir dans la solidarité, pour relever les défis de la mondialisation. Chers concitoyens de l’Union monétaire ouest-africaine, l’architecture institutionnelle de l’UMOA, mise en place en 1973, a permis d’atteindre des résultats appréciables, en termes de stabilité monétaire et de financement du développement. Cependant au fil du temps, il est apparu nécessaire de rationaliser notre organisation, pour l’adapter aux mutations de l’environnement, marquées au cours des dernières décennies par l’accélération du processus de libéralisation financière et de globalisation de l’économie. La réforme institutionnelle qui entre en vigueur aujourd’hui, répond en particulier au souci de bâtir une Banque centrale dotée d’outils de travail et de normes conformes aux standards internationaux, et apte à  relever les défis de l’intégration sous-régionale et de la mondialisation. Avec l’entrée en vigueur des nouveaux textes, les différents chantiers entrepris par la Banque centrale depuis la fin des années 1980, notamment en matière : * de politique monétaire et de financement de l’économie, * de supervision bancaire et de modernisation des systèmes de paiement, s’insèrent désormais dans un cadre institutionnel rénové leur permettant d’atteindre plus efficacement leurs objectifs.Ainsi, la réforme donne à  l’UMOA et à  la BCEAO les moyens de renforcer la crédibilité et l’efficacité de leurs actions. Cette réforme permettra à  l’UMOA et à  la BCEAO, J’en suis persuadé, de contribuer davantage aux efforts de développement de nos Etats à  travers la mise en œuvre d’une politique monétaire visant un objectif fondamental de stabilité des prix, propice à  la préservation de la valeur de la monnaie et de la compétitivité de nos économies, ainsi qu’à  la réalisation d’une croissance saine et durable. Aussi, je lance un vibrant appel à  nos concitoyens, aux institutions communautaires de l’Union, ainsi qu’à  nos partenaires techniques et financiers, afin que tous ensemble, nous œuvrons pour la réussite de cette réforme, qui marquera une nouvelle étape décisive dans la marche de nos pays, vers un espace économique intégré et plus solidaire ».

25ème session du Comité Interparlementaire de l’UEMOA : le secteur privé et les armes chimiques au centre des débats

l’examen des avancées enregistrées dans la mise en œuvre des chantiers communautaires et du processus d’intégration sous-régionale est l’objectif principal de cette 25ème session ordinaire du Comité Interparlementaire (CIP) de l’UEMOA qui se tient présentement à  l’hôtel Laico Amitié de Bamako. Rapport annuel La présente session ordinaire de l’année intervient après la 14ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA qui regroupe des parlementaires du Bénin, du Burkina Faso, de Cote d’ivoire de la Guinée Bissau, du Mali, du Sénégal et du Togo. Aussi, l’évènement fera le compte rendu des travaux de la 24ème session qui s’est tenue à  Cotonou du 1er au 12 août 2000, le rapport annuel sur les activités du CIP présenté par le président du Comité, l’élection du président du Comité, l’élection du président du CIP, les autres membres du bureaux des sous comités.Par ailleurs, la session fera une présentation du Rapport annuel de la Commission de l’UEMOA sur le fonctionnement et l’évaluation de l’Union par le président de la Commission, une communication sur les activités de la Chambre Consulaire régionale et sur les activités de l’organisation sur l’interdiction des armes chimiques, des armes chimiques, des informations sur l’Etat d’avancement de la construction du parlement et des questions d’actualité portant sur la situation sociopolitique dans les Etats membres. Intégration régionale En outre, au cours de cette 25ème session ordinaire, le Comité Interparlementaire de l’UEMOA fera le bilan des activités de l’année précédente, examinera avec le président de la Commission de l’UEMOA les avancées enregistrées dans la mise en œuvre des chantiers communautaires et du processus d’intégration sous régionale. l’intérêt des députés membres du CIP-UEMOA portera également sur les activités du secteur privé, en tant que moteur de l’économie sous régionale à  travers une communication du président de la Chambre consulaire régionale de l’UEMOA. Un autre sujet important sur lequel les députés vont se pencher, C’’est l’interdiction des armes chimiques qui fera l’objet d’une communication. Le Comité entre également en rapport avec les huit (8) parlements nationaux. Pour le compte de l’UEMOA, il procède à  l’observation des élections dans les pays de l’espace et intervient dans le processus de leur stabilisation sociopolitique, à  travers des initiatives de prévention et de règlement des crises par le conseil parlementaire pour la paix, structure créée en son sein. Rappelons que, depuis mars 1998, le Mali abrite le siège du Comité interparlementaire de l’UEMOA. La capitale malienne abritera également de futur parlement de l’Union dont la première pierre a été posée lors de la 14ème session de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement, le 20 février de cette année.

Le nouveau Parlement de l’UEMOA aura son siège à Bamako

Un cout de 15 milliards de FCFA Le président ATT en compagnie de Soumaila Cissé, président de la commission de lUEMOA ont procédé le 20 février à  la pose de la première du nouveau siège de l’institut parlementaire de l’UEMOA. Il est situé sur la route de Kati, près du centre émetteur. Ce joyau est un ensemble homogène de huit entités avec une autonomie pour chacune d’elles. Sa conception épouse la morphologie du site. Etendu sur une surface de 22 176 m2, le nouveau siège du parlement de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine comporte des espaces commerciaux et des hébergements (hôtel des députés). Il se compose des bureaux pour le président, les présidents des groupes parlementaires ; les questeurs et secrétaires élus, les présidents de commissions ; les directeurs administratifs et 130 bureaux pour les députés. Ce joyau coûtera à  l’Union la coguette somme de 15 milliards de francs pour une durée d’exécution de trois ans. à€ la cérémonie de la pose de la 1ère pierre, le maire de la commune III, Abdoul Kader Sidibé a indiqué que cet acte est un symbole fort de l’intégration et de la solidarité. Pour lui, sa commune est déjà  au C’œur de l’intégration. Un geste symbolique Pour Oundé Toulema, président du Comité interparlementaire de l’Uemoa (CIP), le parlement de l’Uemoa illustre la volonté des autorités de l’Union de conférer un rôle important aux populations dans le processus d’intégration et l’édification de l’espace communautaire. « Nous espérons que cet investissement déclenchera un nouvel élan dans le renforcement de l’intégration et que les populations de la sous-région appellent de tous leurs vœux ». Pour ATT, président en exercice de l’Uemoa, C’’est toujours le Mali qui est à  l’honneur. Selon lui, la pose de la première pierre est un geste simple mais fort: « Il fallait une volonté et cette volonté vient de la commission dirigée par Soumaila Cissé ». Le président en exercice de l’Uemoa a remercié l’ensemble des chefs d’Etat de l’Union pour la concrétisation de cet important projet.

3 questions à Irina Bokova, Directrice Générale de l’Unesco

Son coeur bat pour l’Afrique Agée de 58 ans et mère de deux enfants, le C’œur de cette dame bat pour l’Afrique. Elle a animé un point de presse en marge de la conférence de l’Uemoa et cette bulgare d’origine n’a cessé de déclarer sa priorité pour l’Afrique au cours de son mandat : « Vous le savez, l’Afrique est une priorité de l’UNESCO. Au cours de mon mandat à  la tête de cette organisation, je compte fermement redynamiser notre action en ce sens. J’ai d’ores et déjà  crée un « groupe de travail » qui s’appuie sur l’expertise du secrétariat afin qu’il m’apporte des idées nouvelles pour améliorer l’impact, la visibilité et l’efficacité de notre collaboration avec les pays du continent africain ». Et ajouter: «J’attends une évaluation de la situation existante ainsi que des propositions pour que la priorité Afrique » appariasse plus clairement dans nos activités. En réponse à  la question relative à  l’accompagnement de notre pays le Mali par l’UNESCO, la directrice générale répond que l’UNESCO interviendra dans l’éducation primaire, supérieure et professionnelle au Mali. « Nous interviendrons dans ces domaines, car l’éducation professionnelle permet d’ouvrir rapidement le marché d’emploi aux étudiants, le projet de la bibliothèque virtuelle initié par l’UNESCO va aider aussi la formation des enseignants ». UEMOA-UNESCO: meme objectif pour l’Afrique Quant à  la question relative aux grands axes de la coopération UEMOA- UNESCO, Irina Bogova répond que l’objet de son premier déplacement en Afrique subsaharienne se situe dans le cadre de cette coopération : « C’’est ailleurs dans le cadre de cet accord de coopération, que l’UEMOA a institué, pour les années 2010-2011, une commission mixte réunissant nos deux organisations. Elle permettra de dresser un bilan de nos actions, de définir les meilleurs moyens de renforcer le programme « priorité Afrique ». « Sans cesse nous chercherons à  nouer d’autres partenariats pour consolider notre action en faveur du développement en Afrique. » Pour finir, la Directrice générale a souligné que l’UNESCO intervient dans le domaine de la communication : « la liberté d’expression, les medias indépendants et pluralistes, la libre circulation des idées et l’accès à  l’information et au savoir, à  travers les nouvelles technologies sont des conditions essentielles pour assurer la transparence, la responsabilisation et la bonne gouvernance »

Bamako, capitale de l’intégration régionale

En matière d’intégration régionale, Bamako la capitale du Mali fait exemple. Cette semaine, Le Forum de Bamako bat son plein avec pour thème « le défi alimentaire, la faim sur le continent, cinquante après » et reçoit des visiteurs du monde entier, des intellectuels et conférenciers de toute l’Afrique. Une véritable émulation a saisi Bamako : «C’est incroyable, j’ai l’impression que tout se passe ici », lance une journaliste béninoise accréditée pour le Sommet de l’UEMOA prévu le 20 février à  Bamako. « L’effervescence est là  et une réunion des journalistes Africains et européens, se tient afin d’appréhender les concepts de l’UEMOA, cet espace économique et monétaire Ouest-Africain, crée en janvier 1994 à  Dakar. Depuis, chaque année, une session ordinaire et parfois extraordinaire, se tient dans l’une des villes africaines à  l’instar de Ouagadougou, de Niamey ou de Dakar, partout ou l’intégration régionale et économique fait son chemin. Le président de la commission de l’UEMOA est le malien Soumaila Cissé. Un espace économique et monétaire harmonisé Au sein de l’Uemoa, il s’agit d’instaurer un espace économique intégré et harmonisé, autour d’une monnaie unique qu’est le Franc CFA; il s’agit aussi de promouvoir la libre circulation des biens et des personnes et des marchandises dans l’espace UEMOA composé de huit pays: Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Pour cela, le chantier du visa unique est en cours et relayé par les responsables de l’institution basée à  Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso. Une véritable communication s’est mise en place, de pair avec les actions de l’OPA, l’observatoire des pratiques anormales sur les axes de circulations routières. C’est aussi pour éviter toutes ces tacasseries administratives des usagers et voyageurs de l’espace UEMOA, que Rui Duarte Barros, le commissaire chargé du département du développement social et culturel, a récemment effectué une tournée au Mali pour sensibiliser les uns et les autres à  la question du Visa Unique. La réunion de Bamako Cette rencontre annuelle aura pour but de revoir le fonctionnement de l’institution, et de ses organes afin de promouvoir certains chantiers de l’intégration régionale cités plus haut. La conférence se penchera aussi sur les rapports d’activité 2009 de la BCEAO, la banque centrale des états de l’Afrique de l’Ouest et de la BOAD, la banque Ouest-Africaine de développement sur les conséquences de la crise économique et financière, de même que l’état d’avancement de l’Initiative régionale pour l’énergie durable parmi d’autres dossiers… Cette 14è session ordinaire des chefs d’états et de Gouvernements de l’UEMOA enegistrera la présence de la nouvelle Directrice générale de l’Unesco, la Bulgare Irina Bokova. Une journée intense et qui permettra de tracer de nouveaux axes en matière d’intégration régionale !

3è Finale du Tournoi UEMOA : Les lions du Sénégal domptent le Niger

3è finale du Tournoi UEMOA La particularité de cette compétition est que, C’’est seulement les joueurs locaux évoluant dans les 8 pays de l’UEMOA qui sont concernés. La convivialité était à  son comble au stade de Cotonou. Cette affiche consacrait le terme de la 3ème édition du tournoi de l’UEMOA. C’’est le troisième duel qui oppose ces deux équipes. En effet, lors des 2 éditions précédentes, le Niger et le Sénégal se neutralisent. Le premier l’a emporté en 2007 par le score de 3 buts à  2. Et en 2008, le Sénégal s’est imposé par le score de 2 à  1. Le Niger n’a pu résister longtemps, bien qu’il ait entamé le match avec beaucoup de détermination pour emporter le trophée sous régional. Le match a débuté sans trop de pression. Les nigériens sont restés concentrés dès l’entame du match mais n’ont pas su créer les occasions franches devant les buts sénégalais. Jeu au coude à  coude Farouchement déterminés à  l’emporter, les deux équipes ont âprement disputé la partie. Mais au finish, C’’est le Sénégal qui gagne la bataille. Plusieurs fois, les tentatives nigériennes ont été déjouées par la partie sénégalaise. Le bloc défensif sénégalais a plusieurs fois contré l’offensive des attaquants nigériens. Ce n’est qu’à  la 30ème que l’attaquant sénégalais a ouvert le score sur un coup de tête dans les 18 mètres. l’équipe nigérienne avait besoin d’un recadrage profond qui n’a malheureusement pas vu le jour. A la 70ème, les Lions du Sénégal ont vu leur deuxième but refusé par l’arbitre. Sans quoi, les choses seraient devenues plus compliquées pour le Niger. Les failles laissées par la défense nigérienne ont été à  la base du but et des multiples tentatives sénégalaises. Les Lions favoris Sur le papier, les observateurs avaient tout de même annoncé un avantage certain des Lions du Sénégal. Ce sacre démontre une fois de plus la présence du football Sénégalais en Afrique. Mais la grosse surprise est que le Sénégal ne participera pas à  la phase finale de la coupe d’Afrique 2010. A noter que les deux finalistes sont arrivés à  la tête de leur groupe. Ce qui leur a valu de disputer la finale de cette 3ème édition du tournoi de l’UEMOA. Le Tournoi UEMOA est sanctionné par deux trophées. Le premier de la compétition empochera le pactole de 5 millions de F CFA.

Bénin : Coup d’envoi du Tournoi de football de l’UEMOA

La coupe de l’intégration Treize matches seront au menu de la 3ème édition du tournoi de football de l’Union économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), et qui se disputera à  partir de ce dimanche à  Cotonou et à  Porto-Novo. Ainsi, le coup d’envoi de cette édition du tournoi de l’UEMOA) sera donné aujourd’hui. La particularité de la Coupe de l’intégration réside dans le fait qu’elle concerne uniquement les joueurs évoluant dans le championnat africain. Deux trophées sont  mis en jeu. A Cotonou, il s’agira pour les équipes de compétir dans leurs poules respectives pour prétendre au prestigieux trophée. Le groupe du Mali est relevé avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Burkina. Le groupe du Mali Pour Makan Cissé, grand admirateur du football au Mali, C’’est une poule décisive . «Â A mon avis, ce sont les meilleures équipes du tournoi qui se retrouvent dans cette poule. Mais on les connaà®t quand même pour les avoir rencontrées dans d’autres championnats». Une compétition réservée uniquement aux joueurs évoluant dans les championnats locaux et réunissant les huit pays partageant l’espace monétaire de l’UEMOA. l’espace UEMOA regroupe huit états membres, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Mali, la Guinée Bissau, le Sénégal et le Togo. Le programme des matchs et les lieux Les 8 équipes se livreront pendant dux jours un véritable festival du ballon rond. Au Stade de l’Amitié de Cotonou Dimanche (Groupe A) : Bénin – Togo ; Niger – Guinée Bissau Lundi (Groupe B) : Sénégal – Burkina Faso ; Côte d’Ivoire – Mali Mardi (Groupe A) : Niger – Togo ; Guinée Bissau – Bénin Mercredi (Groupe B) : Sénégal – Mali ; Burkina Faso – Côte d’Ivoire Jeudi (Groupe A) : Au Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo : Bénin – Niger Vendredi (Groupe B) : Stade de l’Amitié de Cotonou : Mali – Burkina Faso Stade Charles de Gaulle de Porto-Novo : Côte d’Ivoire – Sénégal Dimanche (Finale) : Stade de l’Amitié de Cotonou 1er Groupe A – 1er Groupe B Une flopée de trophées Institué en 2007 au Burkina Faso par le président de la Commission de l’UEMOA, Soumaila Cissé, le tournoi de l’UEMOA comporte deux trophées. Le premier, dit Trophée de l’Intégration , est décerné au vainqueur de la compétition. Il comporte un trophée doublé d’une somme de 5 millions de francs CFA et 25 médailles en or. Le second trophée, décerné à  l’équipe la plus fair play, est offert par le président en exercice de la conférence des Chefs d’Etats et de gouvernement de l’UEMOA. Il comporte, outre le trophée, une enveloppe de 2 millions de francs CFA. Le finaliste malheureux reçoit la somme de 2 millions de francs CFA plus 25 médailles en argent.

UEMOA NET–COM : « Les réseaux numériques sont les nouveaux outils du développement économique »

Pourquoi UEMOA NET-COM ? Monsieur Oumar Sidibé, le Commissaire général du Salon explique « dès sa 1e édition tenue au Niger en décembre 2008, UEMOA NET-COM s’est fixé pour objectif d’accueillir tous les experts et spécialistes des Technonogies de l’Information et de la Commmunication (TICS) de l’espace UEMOA, de favoriser l’échange, la réflexion, et la rencontre entre tous les acteurs et professionnels du secteur. Le salon se tient au centre International de conférence de Bamako » Ces salons sont organisés, afin de permettre au pays de l’espace, d’être plus compétitif au niveau international. « La pression des marchés, le besoin de plus en plus affirmé de transparence et d’information, l’ouverture grandissante de l’entreprise vers l’extérieur, l’évolution des législations de l’UEMOA », nous imposent, selon Monsieur Sidibé, d’accroà®tre sans cesse l’efficacité et la richesse de notre système d’information, de communication et de gestion. Madame Diarra Mariam Flantiè Diallo, Ministre de l’Information et de la Communication, se réjouit de la tenue de ce salon à  Bamako (Mali). l’enjeu majeur de ce salon, est selon elle, de sensibiliser les principaux acteurs de la société de l’information, sur les enjeux, les défis et opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication. « Le salon UEMOA NET-COM, relève de cette dynamique de sensibilisation dans l’esprit du plan d’action du sommet mondial sur la société de l’information, et des résolutions de Kigali sur le Sommet « Connecter l’Afrique », tenu en 2007 », déclare Madame le ministre. Cet événement, selon elle, donne l’occasion de réaffirmer l’engagement politique du gouvernement malien, de réduire le fossé numérique et l’appartenance du pays, à  la société des TICS. Elle estime qu’« à  l’image du rôle joué par le pétrole à  l’heure de la révolution industrielle, les réseaux numériques sont devenus aujourd’hui, les nouveaux vainqueurs du développement économique et des flux financiers. » Les pays participants sont le Mali, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, puis la France et les Etats Unis en tant que partenaires. Chaque pays est venu avec au moins 5 entreprises. Chacune de ces entreprises fait la promotion et le marketing de ses produits. Des participants s’expriment Samba Soukouna, Directeur commercial de CFAO technologies Mali , explique « notre structure est créatrice de solutions de nouvelles technologies. Notre premier devoir est faire en sorte que ces TIC se développent au Mali. » Ce salon permet à  son avis, d’être dans le bain des TIC, qui ne peuvent que permettre le développement du pays. « Les TIC sont un secteur incontournable aujourd’hui, il faut donc que tout le monde s’y mette. à‡a fait avancer les affaires et obtenir plus de gains. » Denis Kasala représente la société SAGE en France . Il est responsable du développement des activités de la société sur le Mali. La société Sage est basée sur l’édition de logiciels de gestion et a des représentations au Mali depuis 15 ans. 420 entreprises maliennes gèrent quotidiennement leurs activités avec Sage. « Il était donc important pour nous d’être présent à  Bamako. Ceci est un espace qui pourra aider les entreprises sur place, à  optimiser leurs produits avec lesquels ils travaillent quotidiennement. », déclare Monsieur Denis qui estime que ce salon est un rassemblement important pour tous les participants. Richard Ayé est Directeur de la société expert Africa en Côte d’Ivoire Il explique « Nous sommes à  notre première participation au salon et on est là  en tant qu’exposants, pour faire connaitre nos produits, parmi lesquels : des solutions de sécurité informatique et des solutions d’accélération d’application. » UEMOA NET-COM est selon Monsieur Ayé, un espace très important dans la mesure o๠le monde des TICS peut présenter dans la sous-région, des offres de produits et solutions dont ils disposent. Il pense que « cela va dynamiser le secteur dans tout l’espace UEMOA. Comparativement à  la Côte d’Ivoire, je peux dire que le Mali est en chantier au plan informatique. Il y une certaine avancée. Surtout quand on voit ce qui est entrain de se faire petit à  petit, on a de très bonnes raisons de penser que le Mali ira très loin en matière de technologie », confesse-t-il. Richard Ayé incite l’ensemble des acteurs du marché, à  comprendre que l’informatique est aujourd’hui, l’outil qui peut leur permettre d’atteindre des objectifs de croissance et de productivité. « Il faut donc absolument investir dans les TICS de nos jours.», ajoutera-t-il en guise de conclusion. Ayi Nedjimi est le Directeur général du groupe EGILIA , un groupe français. Il explique que C’’est une société de formation professionnelle en informatique et en management. « Nous travaillons de plus en plus avec des acteurs d’Afrique de l’Ouest, C’’est ce qui explique notre présence à  ce salon. » Il trouve le salon très intéressant dans la mesure oà¹, il réunit des acteurs de différents pays africains. Et cela, autours d’un même axe qui est celui de la communication et des nouvelles technologies. « On peut donc trouver des exposants qui vont travailler dans la télémédical, qui est une branche très intéressante. Puisqu’on va retrouver à  la fois une partie médicale et, une autre sociale et humaine. Et à  côté de ça, on va trouver des exposants un peu plus classiques, qu’on va retrouver autours des télécoms. C’’est un Salon pluridisciplinaire mais, toujours autours des TICS. C’’est ce qui fait le charme de l’événement». Ce Salon permet de rencontrer selon lui, des acteurs au même endroit, sur un même site, de manière simple et centralisée.

UEMOA : Un visa unique pour tous les pays bientôt disponible

La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui se tient à  l’hôtel Radisson, était placée sous la présidence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Maà¯ga Sina Damba, représentant son homologue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Elle s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Almamy Ibrahim Kouréà¯chi. Le président du Comité interparlementaire de l’institution sous régionale, Oundé Touléma, et plusieurs responsables de l’Uemoa étaient également présents. Le visa UEMOA : J- 3 La réunion de Bamako constitue la phase opérationnelle de la mise en application de l’unicité du visa dans l’espace Uemoa. Plus d’une cinquantaine d’experts venus de toute l’union plancheront, durant une semaine, sur les voies et moyens devant aboutir à  une communion des visas Uemoa. ATT, président en exercice de l’UEMOA La rencontre survient au moment o๠notre pays, en la personne du président de la République Amadou Toumani Touré, assure la présidence en exercice de l’Union. Le représentant de la Commission de l’Uemoa, Ruis Duarté Barros, a au nom de l’ensemble des membres des organes de l’organisation sous-régionale, remercié les autorités et l’ensemble du peuple malien pour l’hospitalité dont ils font l’objet depuis leur arrivée en terre malienne. Intégration et Libre Circulation des biens et des personnes La nomination par ses pairs du président Amadou Toumani Touré à  la tête de l’Uemoa constitue, de son point de vue, une preuve de l’engagement de notre pays pour l’intégration sous régionale. « Le pays, a-t-il noté, a été, est et continue d’être un pionnier de l’intégration tant au plan sous régional que continental. C’est donc en toute confiance que nous engageons cette nouvelle dynamique du processus d’intégration de notre sous région par la mise en place d’un visa communautaire ». Bamako, a-t-il ajouté, amorce une première étape de suppression des frontières intra-communautaires . Dans cette optique, les résultats des travaux favoriseront l’échange d’informations utiles à  l’identification des visas délivrés par chacun des à‰tats membres de l’Uemoa. à€ ce titre, a indiqué Rui Duarté Barros, la rencontre mettra à  disposition des outils d’application de reconnaissance mutuelle. Il a, par ailleurs, appelé à  l’expérimentation complète de ce mécanisme de reconnaissance mutuelle afin de faciliter le passage au visa unique

Coupe UEMOA : l’intégration par le ballon rond

La cérémonie de tirage au sort des deux poules qui disputeront la coupe de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’est déroulée la semaine dernière au Bénin, le Mali évoluera dans la poule B. Le Mali dans le groupe B Les Aigles du Mali sont classés dans le groupe B en compagnie du Sénégal, du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, détentrice du trophée. Dans la poule A, le pays hôte du tournoi, le Bénin aura maille à  partir avec le Togo, le Niger et la Guinée Bissau. Le match d’ouverture du tournoi est prévu pour ce week-end à  Cotonou. A l’instar des deux précédentes éditions, la compétition se déroulera sous forme de championnat (aller simple) et les deux premiers du groupe se qualifieront pour la finale. Lancée en 2007 par la Commission de l’UEMOA que préside le malien Soumaà¯la Cissé, la coupe UEMOA met aux prises les joueurs évoluant dans les championnats d’Afrique. Autrement dit, les joueurs expatriés ne peuvent participer à  ce Tournoi dit de l’intégration. Une compétition de haut niveau Il faut signaler que la première édition de cette compétition s’est jouée il y a deux ans au Burkina Faso. Elle fut remportée par la Côte d’Ivoire contre l’équipe nigérienne, par un score sans appel de 2-0. Lors de la 2ème édition à  Bamako, les Eléphants « B » étaient face aux Aigles « B » de Stephen Keshi. Ces derniers l’ont remporté au cours de la séance de tirs au but (6-5). l’équipe malienne qui avaient commencé la compétition avec de réelles chances de succès, en battant la Guinée Bissau 6-0, échouait ainsi pour la deuxième fois d’affilée face à  la Côte d’Ivoire qui avait éliminé notre pays au Burkina Faso lors de la dernière journée des matchs de poule. Or, un simple match nul suffisait aux notres, pour se qualifier pour la finale. Ainsi, ils ont perdu face à  la Côte d’Ivoire par le score de 2-0. Par la suite, en finale, les éléphants ont ravi la vedette (2-0) à  l’équipe du Niger (en tête du groupe « B » devant le Sénégal, le Burkina Faso et le Togo). l’année dernière à  Bamako, la Côte d’Ivoire avait timidement commencé la compétition, mais les joueurs du technicien Georges Kouadio ont usé d’une véritable démonstration de force au fil des rencontres et n’ont pas tremblé le 9 novembre face aux Aigles « B » soutenus par près de 50.000 supporters. Cependant, les aigles et éléphants se retrouveront dès les matches de poule au bénin. La Côte d’Ivoire et le Mali favoris ? Selon des observateurs de la scène sportive, le Mali et la Côte d’Ivoire font figure de favoris du groupe. Mais il faut signaler que toutes les 8 équipes prétendent remporter le précieux trophée. Les Etalons sont en quête de rachat après leur échec à  domicile lors de l’édition inaugurale, tout comme le Sénégal tombé l’année dernière face à  cette même sélection ivoirienne. C’’est dire que de belles empoignades se profilent à  l’horizon de cette troisième édition de la coupe UEMOA.

Inondations : la solidarité Africaine fait parler d’elle

Le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Sénégal, et la Côte d’Ivoire, ont chacun enregistré de fortes pluies dernièrement. Entraà®nant ainsi des destructions de plusieurs habitations. C’’est face à  ces tristes phénomènes que certains dirigeants, et organismes non gouvernementaux (ONG), secteurs privés, et sociétés civiles, se sont donnés la main pour débloquer des fonds, afin de venir en aide aux victimes des eaux. Des aides en espèces et en vivres ont également été distribuées. L’UEMOA s’implique à  hauteur de 250 millions de francs La commission de l’Union économique et monétaire ouest-Africaine (UEMOA), ayant son siège à  Ouagadougou, au Burkina Faso (le pays des hommes intègres) a elle aussi été victime de ces inondations. Avec la perte de certaines de ses archives. Malgré cet état de fait, elle procède depuis le début des phénomènes, à  des soutiens financiers. Elle a remis la somme de 20.000.000 de FCFA à  l’Etat burkinabé et 250.000.000 de FCFA au Mali. Son aide sera bientôt élargie au Niger et au Sénégal. Solidarité inter-Etats Par ailleurs, la Côte d’Ivoire a remis 500.000.000 de FCFA au pays des hommes intègres. Signalons que le Burkina Faso est le pays ayant enregistré le plus dégâts avec une dizaine de morts et près de 150 000 sinistrés. Les ministres ont d’ailleurs sacrifié un mois de salaire pour venir en aide aux sinistrés du pays. Sans oublier les dons de certaines ONG et donateurs individuels. Quelque soit la grandeur ou la grosseur d’une marmite, elle aura toujours un couvercle à  sa taille Une citation du roi du reggae mondial, l’ivoirien Alpha Blondy qui veut dire par là  que, les africains se soutiendront toujours quelque soit l’ampleur des problèmes. Ce dicton soninké vient conforter les dires de Blondy : « Lorsqu’il y a le feu dans la concession de ton voisin, aide-le à  l’éteindre. Si non, les flammes après avoir détruits la sienne, réduiront ta maison en un tas de cendre. Tu n’aura alors que tes yeux pour pleurer.» C’’est devenu presque une habitude, un geste spontané et naturel que d’aider ses proches dans les moments difficiles. Toujours se dire que ce qui arrive à  l’autre, peut aussi nous arriver un jour ou l’autre. Solidarité Africaine Les Africains ont démontré une fois de plus, un point essentiel de la richesse de notre tradition, ‘’ la solidarité ». Les soutiens continuent à  venir de partout sur le continent. Même à  l’intérieur des pays, certaines victimes de ces inondations se sont faites héberger par leurs parents, leurs amis ou voisins. Et les Etats ont mis à  leur disposition, des logements provisoires. Le temps de la reconstruction des bâtiments détruits risquent certainement de prendre du temps. La solidarité est un geste simple mais important dans les rapports humains. Elle permet de raffermir les liens et créer des sentiments étroits entre les uns et les autres. Vive l’Afrique !

Rapport OPA : des conclusions accablantes pour le Mali

Le rapport est le résultat de la période du 1er avril au 30 juin 2009. Cette rencontre s’est déroulée dans les locaux de l’Hôtel Kempeski ce mardi 15 septembre. Tracasseries routières l’évaluation concernait les corridors Tema (Ghana) – Ouagadougou, Ouagadougou-Bamako et Lomé- Ouagadougou. Mais celui de Ouagadougou- Bamako a été jugé le plus difficile pour les transporteurs et les chauffeurs. Les tracasseries routières se sont accentuées en ce 2ème trimestre de 2009, qui consacre le 8ème rapport de l’OPA sur le corridor Bamako-Ouagadougou. Prélèvements illicites La baisse des activités de transport sur le même corridor semble avoir renchéri les taux des prélèvements illicites qui passent de 1631 FCFA au Togo à  11 400 FCFA au Mali aux 100km. Le nombre de poste de contrôle n’est pas épargné. Il varie entre 2 au Togo, au Burkina Faso et au Ghana et 7 au Mali. Le niveau élevé des prélèvements illicites est essentiellement imputable au Mali, qui avec 49 250 FCFA par voyage (dont 17 545 FCFA rien que sur le contrôle de la surcharge), bat le triste record des perceptions les plus élevées par pays et par corridor au cours d’un voyage, loin devant le Burkina Faso qui sur le même corridor enregistre 9980 FCFA de perception illicites par voyage. Les taux de prélèvements illicites sont rendus plus élevés par les extorsions consécutives à  l’application sur deux des trois corridors, de la réglementation sur la charge à  l’essieu et sans délivrance de reçus aux conducteurs dont les camions contreviennent à  la réglementation. Il faut rappeler que l’OPA sur les axes routiers a été mis en place en 2005 conjointement par l’UEMOA et la CEDEAO avec l’appui financier de l’Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) et du Programme des Politiques de Transport en Afrique Subsarienne ( SSATP) de la Banque Mondiale. La partie technique est assurée par le Centre Ouest Africain pour le Commerce. Donc, l’objectif visé est la bonne gouvernance routière sur les axes routiers d’Afrique de l’Ouest. En plus des corridors cités plus haut, le programme doit s’étendre sur d’autres corridors comme Bamako-Dakar, Niamey-Cotonou et Ouagadougou-Abidjan.