Election ivoirienne : retour à la candidature unique

C’’est désormais chose faite, Dr Alassane Ouattara (ADO) est le candidat unique qui représentera le RHDP (Rassemblement des Houphouà«tistes pour la Démocratie et la Paix) pour la présidentielle d’octobre 2015. Le chemin aura été long pour le chef d’Etat ivoirien en fonction depuis le 4 décembre 2010 dont le mandat pourrait être renouvelé à  l’issu des échéances électorales prochaines. L’appel de Daoukro En effet, le 17 septembre dernier Henry Konan Bédié (HKB), président du PDCI recevait ADO à  Daoukro o๠il a appelé les structures de son Parti ainsi que les autres formations politiques membres du (RHDP) a favoriser la candidature unique du Dr Alassane Ouattara à  l’élection Présidentielle de 2015 pour le compte du RHDP. Par cette déclaration, dite « Appel de Daoukro » Henri Konan Bédié (80 ans) avait à  la fois clos un suspense qui aura tenu les Ivoiriens en haleine pendant plusieurs mois et conduit le bureau politique du PDCI-RDA à  prendre la décision d’organiser un congrès extraordinaire. Objectif, abroger la résolution du 12ème Congrès relative à  la présentation d’un candidat et confirmer l’adhésion des militants à  l’Appel de Daoukro. Un appel qui aura été à  la hauteur des attentes avec 98,84% de voix sur 3 787 votants ce samedi 28 février au Palais des Sports de Treichville. l’enjeu du plébiscite d’Alassane Ouattara au congrès extraordinaire A huit mois du scrutin l’actuel président de la Côte d’Ivoire est le seul déclaré de son parti, Rassemblement des Républicains (R, allié du PDCI dans la majorité. Cette position hautement stratégique est favorable à  ADO qui souhaiterait briguer un second mandat de cinq ans. Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent en 2020 est la promesse qu’a faite Alassane Dramane Ouattara dès le début de son quinquennat. l’ex directeur du département Afrique du FMI, Alassane Ouattara est sans nul doute en bonne voie de concrétiser un rêve ; celui de faire de la Côte D’ivoire un maillon fort de l’Afrique de l’Ouest. Un objectif qui semble être intrinsèquement lié à  la prochaine échéance électorale.

Monnaie unique, la CEDEAO n’est pas prête

La naissance de ECO était prévue pour le mois de janvier 2015. Mais les citoyens de la CEDEAO vont devoir prendre encore attendre avant de brandir leur monnaie unique. Celle-ci devait couvrir tous les pays, y compris ceux qui n’utilisent pas le CFA comme le Nigéria (Naira), le Ghana (Cedis) ou encore la Guinée Conakry (franc guinéen). Une rencontre du comité technique en charge de la mise en place de la monnaie ECO s’est déroulée le 14 juillet à  Lagos au Nigeria. Il y a été constaté, comme en 2010, que la plupart des pays ne pourraient pas être en adéquation avec les critères de convergence nécessaire à  la mise en place d’un tel régime Le FCFA encore là  pour un moment La fin du CFA, ce ne sera donc pas demain. Pour le comité technique, la difficulté est le nombre de points de convergence nécessaires à  la mise en place de ce régime de monnaie unique. Il s’était dans le passé déclaré résolu à  les réduire de 11 à  6. Désormais seulement trois points sont indispensables et dans certains cas ils ont été allégés. La convergence exige désormais que les pays affichent un déficit public de moins de 3%, un niveau d’inflation inférieur à  10% et à  moins de 5% à  l’horizon 2019, et enfin des réserves extérieures pouvant soutenir 5 mois d’importations. Les trois autres critères plus souples, sont un ratio dette/PIB de 70%, des avances de trésorerie des banques centrales ne finançant pas le déficit budgétaire à  plus de 10% et une variation du taux de change nominal de 10% maximum. Des critères allégés donc mais toujours difficiles à  remplir pour bien des pays de la sous-région qui doivent faire face à  une conjoncture économique marqué par la hausse au niveau global des coûts de l’énergie et un tissu productif assez faible. Pour leurs parts, les pays de l’UEMOA n’ont aucune marge de manœuvre avec leur monnaie liée à  l’euro. Malgré tout, les membres du comité, se veulent optimiste. Ils ont d’ores et déjà  Âœuvré en faveur de la mise en œuvre en janvier prochain du Tarif extérieur commun. La libre circulation des biens et des personnes sera également réalité grâce à  des textes adoptés lors du dernier sommet de la CEDEAO à  Accra la semaine dernière. Le projet de création d’une zone monétaire unique de l’Afrique de l’Ouest est un projet politique. Il date de 1983 quand les Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté ont lancé de nombreuses initiatives dans le but de créer une zone monétaire unique en Afrique de l’Ouest.

Session unique à la Flash : Pour les étudiants, il n’en est pas question!

Toujours redoutée par les étudiants, la session unique apparait comme une arme à  double tranchant. Les motivations des étudiants à  rejeter cette forme d’évaluation tient principalement au fait qu’elle minimise leurs chances de passer en classe supérieure. Pour manifester leur désaveu, ils n’ont pas manqué d’initiatives pour afficher leur désaccord. La marche pacifique qui s’est déroulée il y a quelques jours s’inscrivait dans ce cadre. Mohamed El bechir Simaga, 1ère année Histoire : Je pense qu’on perd notre temps dans la protestation. La direction de l’école ne va pas fléchir. On n’a pas le choix. Sirantou Diallo, Maitrisard en aménagement : C’est vrai que la session unique n’est pas une bonne chose pour nous. Mais j’invite mes camarades à  mettre la pédale douce. Je sais que personne d’entre nous n’acceptera la session unique. Mamadou Cissé, étudiant en Licence Philosophie : Jamais nous n’accepterons d’aller vers la session unique. Ce n’est pas de notre faute si l’année universitaire a été tronquée. Nous ne pouvons pas continuer à  être les éternelles victimes du système éducatif actuel. Il faut que ça change! Boulan Traoré, Maitrisard en sociologie : Pourquoi vouloir nous emmener à  l’abattoir. Nous ne le méritons pas! C’est le système qu’il faut remettre en cause, sans oublier le comportement irresponsable des enseignants qui, à  tout bout de champ déclenchent des périodes de grève. Aujourd’hui il est temps que gouvernants, étudiants et enseignants accordent leurs violons et s’assument. Fanta Maà¯ga, étudiante en bilingue (Anglais, Allemand): Je crois qu’il est temps résister face à  certaines situations dans le milieu universitaire. Nous avons pendant longtemps été traités comme le dindon de la farce dans cet établissement. Il est temps de sortir nos muscles pour que les choses ne restent pas telles, étant entendu que nous avons notre partition à  jouer en tant que premiers acteurs.

UEMOA : Un visa unique pour tous les pays bientôt disponible

La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui se tient à  l’hôtel Radisson, était placée sous la présidence du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Maà¯ga Sina Damba, représentant son homologue des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Elle s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Artisanat et du Tourisme, Almamy Ibrahim Kouréà¯chi. Le président du Comité interparlementaire de l’institution sous régionale, Oundé Touléma, et plusieurs responsables de l’Uemoa étaient également présents. Le visa UEMOA : J- 3 La réunion de Bamako constitue la phase opérationnelle de la mise en application de l’unicité du visa dans l’espace Uemoa. Plus d’une cinquantaine d’experts venus de toute l’union plancheront, durant une semaine, sur les voies et moyens devant aboutir à  une communion des visas Uemoa. ATT, président en exercice de l’UEMOA La rencontre survient au moment o๠notre pays, en la personne du président de la République Amadou Toumani Touré, assure la présidence en exercice de l’Union. Le représentant de la Commission de l’Uemoa, Ruis Duarté Barros, a au nom de l’ensemble des membres des organes de l’organisation sous-régionale, remercié les autorités et l’ensemble du peuple malien pour l’hospitalité dont ils font l’objet depuis leur arrivée en terre malienne. Intégration et Libre Circulation des biens et des personnes La nomination par ses pairs du président Amadou Toumani Touré à  la tête de l’Uemoa constitue, de son point de vue, une preuve de l’engagement de notre pays pour l’intégration sous régionale. « Le pays, a-t-il noté, a été, est et continue d’être un pionnier de l’intégration tant au plan sous régional que continental. C’est donc en toute confiance que nous engageons cette nouvelle dynamique du processus d’intégration de notre sous région par la mise en place d’un visa communautaire ». Bamako, a-t-il ajouté, amorce une première étape de suppression des frontières intra-communautaires . Dans cette optique, les résultats des travaux favoriseront l’échange d’informations utiles à  l’identification des visas délivrés par chacun des à‰tats membres de l’Uemoa. à€ ce titre, a indiqué Rui Duarté Barros, la rencontre mettra à  disposition des outils d’application de reconnaissance mutuelle. Il a, par ailleurs, appelé à  l’expérimentation complète de ce mécanisme de reconnaissance mutuelle afin de faciliter le passage au visa unique

Ahmadou Abdoulaye DIALLO, Ministre de l’industrie, des Investissements et du Commerce

Au lendemain du lancement du Rapport «Doing Business 2010 », le ministre de l’industrie, des investissements et du commerce, Ahmadou Abdoulaye Diallo nous livre un bilan de la situation de l’investissement au Mali, en appui avec l’API, l’Agence pour la promotion des Investissements. Ahmadou Abdoulaye DIALLO a le verbe facile et l’éloquence maà®trisée. Et C’’est au ministère, qu’il nous a reçu pour évoquer les réformes entreprises par le Mali en matière de création d’entreprises et de renforcement d’un environnement industriel plus souple et simplifié. JournalduMali.com : Le rapport Doing Business 2010 a évoqué les progrès effectués par le mali en matière de création d’entreprises, notamment le Guichet Unique, ce qui lui a permis de remonter de 6 points dans le classement ? Quelles sont les autres réformes ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Nous travaillons sur 10 indicateurs, la création d’entreprise, le permis de construire, l’embauche de travailleurs, le transfert de propriété, l’accès au crédit, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et impôts, le commerce transfrontalier et l’exécution des contrats et la fermeture d’entreprise. Les progrès sont visibles surtout au niveau l’opérationnalisation du Guichet Unique, inauguré depuis les 29 avril 2009 et qui a permis de simplifier les procédures administratives. Nous sommes passés de 11 à  7 étapes de création d’une entreprise et de 26 jours à  72h au maximum. JournalduMali.com : Quel est le coût aujourd’hui pour l’entrepreneur ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Il y a aujourd’hui un coût d’environ 16%, ce qui est moins qu’avant. Prenons l’obtention du permis de construire, un décret à  été revu et nous avons un plan d’action qui aujourd’hui enlève certains projets d’une catégorie particulière. Par exemple pour établir qu’une construction n’a pas d’impact environnemental, les taux d’études ont été revus à  la baisse, il était de 5% auparavant. Aujourd’hui, ces frais d’étude n’ont plus d’impact ainsi que les intérêts intercalaires. On a aussi réduit les frais de branchements ( téléphone, internet ) de 99 à  30 jours. Donc l’assiette de calcul a été considérablement réduite. JournalduMali.com : Oui mais pour ça, il faut faire appel à  des sociétés privées pour certains services intermédiaires, comme le téléphone ou l’internet, qu’est-ce que vous leur dà®tes à  ces sociétés ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Ils ont une mission de service public. Et ils doivent respecter les délais qui ont été fixés et nous sommes en concertation avec eux pour assurer cela. Une fois qu’on est d’accord sur les délais, chaque partie doit respecter son engagement. Certaines licences ont été concédées par l’état à  des sociétés privées et elles doivent respecter leur engagement. Je prends l’exemple du code de procédure civile et commerciale ou le commerce transfrontalier, qui a subi des réformes. On peut aussi signaler la protection des investisseurs et la libre transférabilité des capitaux. JournalduMali.com : Quel impact a le guichet unique sur des entrepreneurs maliens basés à  l’étranger ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Le guichet unique agit uniquement sur les entrepreneurs maliens ou étrangers et qui veulent investir au Mali, créer leur entreprise en territoire malien. Il permet aujourd’hui de simplifier la procédure de création d’entreprise, qui était longue et fastidieuse avant. JournalduMali.com : Pour revenir au rapport Doing Business 2010, quels sont les objectifs pour le classement 2011 ? Vous avez évoqué le médiateur du crédit ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Il y a des réformes factuelles, mais d’autres prennent du temps, donc, nous y réfléchissons. Quant au médiateur du crédit, C’’est une idée en gestation. Ce serait de créer un homme ou une femme, qui connaà®t très bien le crédit, un ancien banquier par exemple et qui serve d’intermédiaire entre les institutions de crédit et les entrepreneurs pour un dialogue positif. Aujourd’hui, nous n’avons pas beaucoup de banques, le taux de bancarisation est très faible. Et les quelques banques qui sont là  imposent leur diktat et ce n’est pas normal. Aujourd’hui, il n’y a pas de gestion des risques et quant on leur demande de faire des dossiers d’investissements, elles ne savent pas. Donc, il faudrait quelqu’un qui aide les banques à  faire ces dossiers d’investissement et à  les comprendre et si on arrive à  atteindre la moitié des dossiers rejetés, ce sera ça de gagné. JournalduMali.com : Ne pensez-vous pas que l’état devrait créer un fonds d’investissements pour favoriser les financements et les investissements ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : On est entrain de le faire. D’ici peu de temps, on va créer un fond national d’investissements et un fond de garanties pour le secteur privé. Ce sera un fond basé sur le capital risque, et qui sera un levier de financement bancaire. JournalduMali.com : Quel est le délai pour la création de ces deux fonds ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Honnêtement, je souhaitais le faire pour le 30 juin 2009, mais J’ ai perdu mon pari. Mais cela fait partie des choses essentielles à  poursuivre. On envisage aussi le crédit bail et les innovations technologiques. JournalduMali.com : O๠en est la nouvelle zone industrielle de Dialakorobougou ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : On y travaille. Le schéma de financement n’est pas totalement bouclé. Il faudra peut être lever des fonds sur le marché financier ou des structurations de facilité bancaire. La société de gestion et d’intermédiation financière du Mali nous a donné un mandat d’intermédiation financière. Il y a aussi des sociétés qui nous accompagnent sur la construction d’infrastructures pour favoriser les PME directement. JournalduMali.com : Quels sont ces partenaires ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Ce sont des maliens, en partenariat, avec des chinois, de indiens notamment. JournalduMali.com : Dans quelles filières en particulier ? Ah Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Les matériaux de construction qui sont des filières très importantes. JournalduMali.com : Les chinois viennent souvent avec leur matériaux, leurs ciments, leurs ouvriers, et l’économie malienne n’en profite pas vraiment, outre les ouvrages qui vont rester ? Est-ce qu’il y a réellement un transfert de technologie qui s’opère ? Ah Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Si, si le Mali en profite. Déjà  prenez la valorisation de la ressource humaine. Vous savez la technologie est universelle. Pour la cimenterie par exemple, nous avons un projet de construction et un besoin de 64 milliards de francs de financement, financés aux 2/3 par les banques maliennes, à  savoir Ecobank ou BDM. Alors vous voyez, on ne compte pas que sur les étrangers. Si je prends l’exemple du troisième pont, les chinois travaillent avec des ingénieurs maliens, donc, il y a un transfert qui s’opère tout de même. JournalduMali.com : Si on prend l’exemple du champ Malibya, 100 000 hectares de terres concédés à  la Libye, dans la zone Office du Niger, et géré par les libyens, on voit beaucoup des étrangers sur le projet ? Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Dans un projet, il y a un tout ! Il ne faut pas être effrayé de voir une forte densité d’étrangers. Il faut d’abord entrevoir une ressource naturelle qu’on va transformer. Pour le projet Malibya, il y une surface de terre, qui est là  et qui n’a jamais pu profiter aux maliens, et on va grâce à  cet apport des libyens, produire du riz en quantité ! Un riz destiné à  la consommation locale. Donc, si il y a des infrastructures à  réaliser, même par des investisseurs étrangers, elles restent dans le pays. JournalduMali.com : Qui nous dit que le riz va vraiment être consommé par le marché local ? Ah Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Bon, une partie de ce riz produit, sera aussi certainement exporté. Mais nous bénéficierons des devises tirées de ces exportations. JournalduMali.com : La Chine plus que le Mali attire beaucoup d’investisseurs, en imposant des règles, de transfert de technologies, que le marché local soit favorisé. Est-ce que cela est systématique pour le Mali ? Est-ce contractuel ? Ah Ahmadou Abdoulaye DIALLO : Bien sur! Nous imposons les mêmes règles aux investisseurs ! Je prends le cas de la nouvelle sucrerie Nsukala, le Mali va prendre 40% et la Chine 60% ; Et le transfert de technologie se fait, mais il nous faut des ressources humaines de qualité ! JournalduMali.com : Pour finir, quels sont les autres projets d’investissements ? Ah Ahmadou Abdoulaye DIALLO : On a la cimenterie de Diamou o๠nous voulons produire 800000 tonnes de ciment la première année, 900000 tonnes la deuxième année et atteindre 1 millions de tonnes en 2012 ; Nous espérons débuter pour le 22 septembre 2010. Il y a aussi la cimenterie de Hombouri, là  aussi, on est très avancé. l’objectif est d’y produite 500000 tonnes de ciment pour le 31 décembre 2009 ; Plus deux autres projets sucriers, Nsukala et Sosima pour 2012, avec une production de 350 000 tonnes de sucres par an, dont la moitié est destinée à  l’exportation. Mais cette production devrait avoir une incidence sur le prix du sucre et sa baisse, et cela à  partir du moment o๠ces unités seront en production ! Nous envisageons aussi des projets dans les Phosphates naturels, pour les engrais. N’oublions pas aussi les projets d’agriculture à  Alatona, à  Malibya etC’… On envisage même de faire un centre High Tech dans la zone industrielle de Dialakorobougou pour favoriser les nouvelles technologies… Vous voyez, nous avons beaucoup de projets qu’on aimerait réaliser avant 2012

Inauguration du GUICHET UNIQUE pour la promotion des Investissements au Mali

L’API Mali est un établissement public à  caractère administratif créé en 2005 et placé sous la tutelle du ministère de l’industrie, des investissements et du commerce. Elle a pour mission d’encourager le développement des investissements directs et de contribuer à  la planification et à  la régulation des zones industrielles. l’API Mali à  travers son guichet unique, offre un point d’entrée unique pour toutes les procédures de création d’entreprises, d’assistance aux investisseurs et de délivrance d’agréments au code des investissements au Mali. Qu’est ce que le guichet unique ? Le guichet unique est un guichet de facilitation qui permettra à  l’investisseur d’accomplir en un seul et même lieu, toutes les formalités liées à  la création de son entreprise. Il a pour mission de faciliter les procédures administratives pour la création d’entreprises. Réduire les coûts et les délais d’obtention des autorisations d’exercice et demandes d’agrément au code des investissements. Faciliter les formalités déclaratives à  travers le ( NINA ) l’obtention du Numéro Unique d’Identification Nationale. l’ouverture du guichet unique s’inscrit dans un vaste programme de réformes du climat des affaires au Mali initié par le gouvernement à  travers l’API Mali et son ministère de tutelle. Ce programme vise des investissements étrangers et nationaux. En collaboration avec les départements ministériels concernés, l’opérationnalisation du guichet unique sera suivie de réformes telles que la suppression de la procédure d’enregistrement des statuts , la relecture du code des investissements et l’élimination de l’obligation de notification systématique à  la Direction Nationale de l’Assainissement ET du contrôle de la pollution et des nuisances(DNACPN) faite aux entreprises en création. Monsieur Amadou Abdoulaye Diallo, Ministre de l’industrie, des Investissements et du commerce explique : ‘Le guichet unique est une réponse aux préoccupations constantes du gouvernement puisqu’il est d’abord et avant tout, un instrument au service du secteur privé, considéré comme le vecteur de la croissance économique au Mali, le développement rural étant son moteur. En effet, en un seul lieu et avec un seul interlocuteur, il est désormais possible de créer une entreprise en 72h. Cela permet la transparence dans les procédures administratives et les coûts liés à  la création d’entreprise et la possibilité pour les investisseurs de s’immatriculer au registre de commerce du crédit mobilier(RCCM) sur la base d’une déclaration sur l’honneur et sous réserve de la présentation du casier judiciaire dans un délai de 2 mois. » Le directeur général de l’API-Mali, monsieur Mansour Haidara précise : ‘l’objectif recherché est rendre la vie plus simple au secteur privé. Très bientôt il y aura des réformes visant à  l’amélioration et l’obtention du permis de construire, à  la facilitation des impôts, aux transferts de propriétés… On a décidé de commencer avec le guichet unique parce qu’on suppose que C’’est la première étape dans le parcours d’un investisseur. »Il explique que l’API réduit le temps sans affecter les moyens financiers avec l’aide des notaires qui ont bien évidemment accepté de jouer le jeu avec tous départements techniques. ‘Sans les impôts et le ministère des finances, on n’aurait pas pu faire cela. Sans le Ministère de la justice, on n’aurait pas pu avoir un représentant du registre du commerce. C’’est donc un travail o๠tout le monde a participé pour la réussite de l’agence. » Le premier ministre Modibo Sidibé, président de cérémonie à  procédé à  la coupure du ruban. Il déclare : ‘ Créer des entreprises dans un délai aussi court et dans le même lieu, dans le même espace, je crois que C’’est un enjeu qu’il fallait remporter, ce qui est fait. Je tient donc à  féliciter tous ceux qui de près ou de loin, on contribuer à  la réalisation de ce projet. Nous allons continuer donc à  faire la promotion du Mali en temps que destination des investissements. »