Classement des universités africaines : l’hégémonie sud-africaine…

l’Afrique du Sud est le seul pays africain à  figurer dans le cénacle des pays émergents regroupés au sein des Brics (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud). La nation arc-en-ciel vient de démontrer qu’elle n’y a pas usurpé sa place. La preuve par son rang honorable dans le classement des meilleures universités africaines. Les cinq premières places sont trustées par les universités du pays de Jacob Zuma. Il s’agit dans l’ordre des Universités de Cape Town, d’Afrique du sud, de Prétoria, de Stellenbosch et du Witwatersrand. A citer également l’université de Rhodes, la meilleure en matière de journalisme chez Mandela et qui réunit chaque année près de 600 journalistes africains à  Grahamstown lors d’une rencontre de Highway Africa. Domination des universités anglophones Le classement est ainsi dominé par les universités anglophones, arabes et maghrébines. Les Universités francophones sont faiblement présentes dans le présent classement. La sensation est sénégalaise cette année. En effet l’Université Cheick Anta Diop de Dakar arrache la 15ème place, soit la première place en Afrique francophone. Le Sénégal se classe 15ème soit la première place. Elle quitte la 28ème à  la 15ème place. l’université de Ouagadougou occupe la 37ème place. l’université de Bamako, comme beaucoup d’universités francophones, est introuvable dans le classement. Tout comme en Afrique subsaharienne, le Ghana figure en très bonne place. Une question de moyens L’université el Azhar en Egypte est aussi dans le monde arabe, l’une des universités les plus côtées. Le classement est décrié par les universités des pays d’expression française. Celles-ci se plaignent des critères retenus pour le classement au plan mondial. En effet les critères sont plus liés à  la visibilité des universités notamment la qualité des sites web des universités. L’université virtuelle de Nairobi mérite aussi d’être citée pour les innovations technologiques qu’elle apporte, avec son campus virtuel numérique. On constate donc que les universités anglophones sont mieux loties que les francophones. Les auteurs du classement vont de l’idée que le l’internet est le moyen efficace pour la diffusion des connaissances.