Présidentielle : Seck Oumou Tall active son réseau pour Soumaila Cissé

Elle est l’une des rares femmes maliennes qui a su s’imposer dans un environnement politique dominé par les hommes. Seck Oumou Sall a choisi son camp en apportant son soutien à  l’URD. Elle amène dans son sillage un réseau de 157 associations, l’ANNIA (« la volonté » en sonrhai), dont elle est la marraine. Séduits par le parcours de Soumaà¯la Cissé « ANNIA se doit de mieux informer et d’éduquer la population sur la vie de la nation. A cet effet, il est donc appelé à  participer activement au processus électoral de 2012 et d’œuvrer pour la pérennité des acquis démocratiques au Mali. », a souligné la présidente de l’ANNIA Hardiatou Bah lors du lancement du réseau le 14 février 2012 au CICB de Bamako. Si autant d’associations ont choisir de soutenir la candidature de Soumaila Cissé à  travers Seck Oumou Sall, c’est en raison des « qualités incontestables sur l’échiquier politique national » de la marraine , a-t-elle ajouté. Des compliments qu’elle a également adressé au candidat de l’URD. « De la CMDT à  l’Uemoa, en passant par le secrétariat général de la présidence de la République et les ministères de l’économie et des finances, de l’équipement, de l’aménagement du territoire et de l’environnement, nous avons pu mesurer les actes posés par vos soins pour mettre le Mali, notre cher pays au rendez-vous du développement », l’a-t-elle flatté. Une minute de silence à  la mémoire des soldats tombés Apres avoir observé une minute de silence à  la mémoire des soldats tombés dans le Nord du Mali, Seck Oumou Sall a remercié les membres du réseau pour lui avoir accordé leur confiance. « Ce meeting témoigne de l’adhésion de l’ANNIA à  la candidature de Soumaà¯la. ANNIA ne ménagera aucun effort pour atteindre son objectif : le palais de Koulouba, a-t-elle annoncé en ajoutant que la motivation qui anime la mobilisation de ces hommes et femmes vient du fait que Soumaà¯la Cissé est un homme pragmatique qui dispose d’atouts appropriés et de la force morale nécessaire pour diriger le Mali. » Requinqué par ce nouveau soutien, le président de l’URD Younoussi Touré a salué « le statut, l’envergure et le sérieux de la marraine Seck Oumou Sall », qui sont selon lui des raisons de croire à  la crédibilité du réseau ANNIA. Il a rappellé qu’elle en est à  son deuxième mandat à  la tête de la commune urbaine de Goundam. « Une performance », a-t-il lancé.

Ségou « by night » ou le temple de la joie…

Ségou, cité religieuse et traditionnelle, est-elle en train de perdre son âme ? Un tour dans les bars et autres lieux de plaisir suffit pour se rendre compte que l’alcool, le tabac et d’autres plaisirs rythment la vie des jeunes soit-disant branchés de la ville. Un maquis très prisé A l’occasion d’une mission avec la jeunesse de l’URD dans la cité des Balanzans, je me suis permis une balade nocturne avec mes camarades dans les bars et maquis. L’occasion de découvrir la vie nocturne de Ségou, peu de temps avant le début du célèbre Festival sur le Niger (14 au 19 février). Première étape dans un maquis très prisé de la ville, o๠je tombe sur les « oiseaux de la nuit ». Nous prenons place dans un coin de la salle. Dans l’obscurité, les habitués du coin s’ennivrent. Autour d’une petite table mes compagnons cherchent à  oublier la fatigue du trajet. Une dame potelée se dirige vers nous et nous demande de lui acheter une bière fraà®che. Dans la salle d’autres femmes se faufilent entre les clients pour attirer l’attention des uns et des autres. Pendant ce temps un de nos compagnons engage la conversation avec une de ces femmes. Robe moulante et ventre dodu Vers 1 heure du matin une femme géante fait son entrée, vêtue d’une robe moulante qui couvre à  peine sa poitrine et ses cuisses. Notre conversation s’arrête brusquement à  la vue de cette femme de joie. Je ne peux m’empêcher de regarder avec dépit et rage cette grande dame lorsque, quelques minutes plus tard, elle n’hésite pas un seul instant à  accepter l’offre d’un homme au vendre dodu qui la rejoint. Comme bien d’autres autour de nous, je finis par admettre que cette femme ne fait rien d’autre que son travail. Ne les appelle-t-on pas professionnelles du sexe ? Ces vendeuses de plaisirs ne voient que leurs sous. C’’est peut-être le seul moyen pour elles de subvenir à  leurs besoins et à  ceux de leur famille. Comme le dit l’adage, « ventre affamé n’a point d’oreilles». Je me promène à  travers la ville jusque tard dans la nuit. Le froid glacial qui s’abat sur la ville ne me pas fait cadeau. Après avoir observé diverses scènes de débauche, d’alcoolisme et de tabagisme, pratiqués par des couches très fragiles de notre société, j’ai pensé à  cette génération de jeunes qui sautent trop tôt dans le cercle de tous les vices, mains et pieds liés. La pauvreté conduit beaucoup de nos sœurs à  la debauche.

Soumaila Cissé 2012 : Les jeunes de Mopti contribuent pour la caution

Le jeudi dernier, C’’est le tout Djenné qui est sorti accueillir les membres du bureau national de la jeunesse URD.Dans cette ville emblématique de la région de Mopti, les jeunes de la section du parti de la poignée des mains ont pu mobiliser des centaines de jeunes militants et sympathisants. En effet, la délégation n’est pas en terrain inconnu. Au nombre des interventions, figurait en bonne place celle du président d’honneur Sékou Touré de la section de Djenné, très connu dans la ville sainte. Il a tenu à  assurer Dr Madou Diallo et sa délégation la victoire de Soumaila Cissé dans la ville bénie. « Ici, Djenné o๠reposent les saints, l’URD est la première formation politique» a-t-il déclaré. « La preuve, nous avons élu les deux députés du parti. Sur 12 conseillers municipaux nous avons 8(huit) élus URD sans oublier que le président du conseil de cercle est de l’URD » ajoutera le vice président de la section des jeunes du parti à  Djenné. Les jeunes offrent 1 900 000FCFA pour la caution Fière et satisfaite de cette visite du bureau national, la jeunesse de Djenné a remis une somme de 550 000 comme contribution à  la caution que devra payer le candidat Soumaila Cissé. A Douentza, les jeunes se sont dit déjà  prêts à  verser leur contribution. Et pour joindre à  l’acte à  la parole, Sidi Cissé secrétaire général de la section des jeunes a remis une somme 450 000 FCFA au chef de la délégation. La délégation s’est ensuite rendue à  Téninkou ,ville majorité de peuhls , o๠elle a rendu une visite de courtoisie aux autorités administratives, religieuses et traditionnelles ainsi qu’à  certaines familles autochtones. Le président de la section des jeunes Baba Sow confie que le cercle de Téninkou est un important bastion électoral pour Soumaila Cissé. C’’est sans doute la seule formation ici, affirme –t-il. Ici aussi, les jeunes ont mis la main à  la poche. Baba Sow remettra une somme de 900 000FCFA à  Docteur Madou Diallo pour leur contribution au paiement de la caution du candidat investi par l’URD . Mopti. Dans la salle de conférence du stade Barema Boucoum, la délégation a enregistré un chapelet des revendications des jeunes. Il s’agit entre autre les problèmes du chômage, le tourisme frappé par la crise du nord, et enfin l’école malienne. Dans la Venise malienne Abdramane Niang vice président de la section des jeunes a rassuré la délégation du versement de leur contribution . «La jeunesse URD est une jeunesse responsable, nous savons bien que le candidat a les moyens de payer sa caution, même certains jeunes d’entre nous peuvent payer sa caution, mais nous voulons faire participer tous les jeunes de l’URD à  montrer leurs engagement» dit –t- il. Le candidat, Soumaila Cissé, lors de la 10 ème conférence régionale à  Djenné a apprécié cette tournée de la jeunesse URD . Et salue l’engagement de la jeunesse à  collecter sa caution à  la présidentielle. « l’engagement de la jeunesse m’impose des résultats » a déclaré Soumaila Cissé. A rappeler que la tournée nationale du mouvement des jeunes de l’union pour la république et la démocratie(URD) visait à  recenser les problème , les préoccupations et recommandations, mobiliser les jeunes à  verser la caution du candidat Soumaila Cissé , un engagement pris par la jeunesse lors de l’investiture du candidat A l’allure o๠vont les choses, la caution du candidat risqué d’être payé en totalité par la jeunesse du parti, définitivement engagée aux côtés de Soumaà¯la Cissé.

Présidentielle 2012 : Soumaila Cissé en pélerinage à Djenné

A quelques mois de la présidentielle au Mali, les candidats sont en quête d’électeurs et de militants. Les leaders de l’Union pour la République et la démocratie(URD) se trouvaient eux dans la Venise malienne. Il est 11 heures 15 minutes lorsque l’aéronef s’immobilise sur le tarmac de l’Aéroport international de Mopti. La foule était si dense à  l’accueil qu’il était difficile pour le candidat et sa femme Assan Traoré, de se frayer un chemin, à  leur descente de l’avion. Il fallait serrer la main de tous ces militants, fans et sympathisants pour former une haie d’honneur. Une colonne de quarantaine véhicules ont pris la direction de la ville de Mopti pour respecter la traditionnelle visite de courtoisie des autorités religieuses et traditionnelles. Le cortège s’est ensuite dirigé vers Djenné avec une escale un escale à  Sofara. A Djenné , Soumaila Cissé et sa forte délégation ont reçu accueil populaire au bord du fleuve Bani. Arrivée dans la ville au style architectural mythique (Djenné) le chef du village a reçu Soumaila dans son vestibule. Octogénaire de son état , le chef du Village a accompagné Soumaila Cissé par des bénédictions. Le candidat s’est ensuite rendu chez l’imam. Manifestement enthousiaste, le dignitaire religieux a béni le candidat : « Ici à  Djenné, le pouvoir est une bénédiction, je formule le vœu afin que Dieu vous accorde sa grâce dans la course vers Koulouba ». Appel à  la Paix et à  l’Unité C’’est ainsi que la délégation s’est rendue à  la place de l’indépendance pour la cérémonie de clôture de la 10e conférence régionale des sections. l’annonce de la rentrée de l’enfant de Niafounké a provoqué un véritable embouteillage dans la ville. Emu par ce public venu de toutes les communes de Djenné pour l’accueillir, le candidat investit de l’URD s’est dit très honoré: « Je suis de Djenné, parce qu’elle est la ville jumelle de Tombouctou, ma région natale ». « On ne peut parler du Mali sans parler de Djenné et Tombouctou . Ce sont des villes plus connues à  l’extérieur que le Mali lui-même. Je suis venu me confier aux sages de Djenné ». Soumi s’est dit conscient des problèmes de la ville de Djenné. Selon lui, rien ne vaut la paix : «Â  Le Mali, C’’est le Mali. Et J’appelle les maliens à  la paix et l’unité». La conférence régionale de section de la région de Mopti recommande la mise en place des coordination régionales et locales pour les élections générales de 2012. s’y ajoute le choix judicieux des délégués des bureaux de vote et leur formations , la mise en place d’une bonne stratégie campagnes pour gagner des élections. Et puis la conférence recommande de soutenir le président de la république pour son projet de reforme constitutionnelle et mobilise le population à  dire OUI au referendum. La cérémonie a de clôture de la conférence a enregistré des adhésions d’une cinquantaine des conseillers municipaux venus des autres formations politiques. Modibo Fofana

La jeunesse URD dans la venise malienne…

Bandiagara, Bankass, Djenné, Douentza, Koro, Ténékou et Youwarou, autant d’étapes à  parcourir pour maintenir les militants de l’URD mobilisés. Conduite par Madou Diallo, Président du bureau national des jeunes de l’URD, la mission est par ailleurs, composée de Timothée Daou, 1er vice président, Mamadou N Maiga, 3è vice-président Moussa Sey Diallo et Mme Habibatou Traoré secrétaire adjointe de la promotion des jeunes. l’étape de la région de Mopti a commencé par un bain de foule matinal à  Bankass. En effet, sortis depuis le matin de bonheur, les militants et responsables du parti de la poignée de main du cercle de Bankass ont décidé d’affronter le froid pour attendre les membres du bureau national. Un accueil de taille a été réservé à  la délégation à  quelques kilomètres de la ville. Comme à  l’accoutumée, la délégation a rendu visite aux autorités administratives religieuses et traditionnelles avant de se rendre au conseil de cercle pour la conférence de section. D’après Docteur Madou Diallo, cette sortie des jeunes s’inscrit dans le cadre de la tournée nationale du bureau national des jeunes URD.  » Lors de l’investiture du candidat Soumaila Cissé, la jeunesse avait pris l’engagement de sillonner les 55 sections du Mali afin de recenser leurs problèmes et leurs préoccupations . Aussi nous nous sommes engagés à  payer la caution du candidat à  l’élection présidentielle pour montrer notre engagement et dévouement pour la cause du parti ». « La candidature de Soumaila a été réclamée par la jeunesse. Il est votre candidat ». S’adressant à  la délégation de Bamako, Aliou Guindo vice président des jeunes URD de Bankass, a rassuré la délégation que les jeunes de Bankass ont déjà  entrepris des actions de sensibilisation auprès des militants pour leur expliquer les programmes du candidat et sa vision pour le Mali. Pour sa part, le secrétaire général de la section a profité de cette occasion pour demander au Tout Puissant d’aider à  ce que les élections soient crédibles, transparentes et apaisées et consacrent Soumaila Cissé. l’Etape de Koro et Bandiagara A Koro, bastion électoral, le parti a gagné le pari de la mobilisation. Après la visite de courtoisie chez l’imam, le pasteur, le chef du village et le préfet, la délégation a été conduite au centre de jumelage Queven. Les jeunes et les femmes du parti rivalisaient d’ardeur pour réserver un accueil à  leurs hôtes. « Nous sommes très honorés de la qualité de l’accueil qui nous a été réservé. On peut compter sur la section de Koro vue l’engagement et la mobilisation des jeunes d’ici ». « Le problème de l’emploi des jeunes constitue une bombe à  désamorcer impérativement », a précisé Madou Diallo paraphrasant son candidat. Hamidou Sanogo, nouvel adhérent à  l’URD est lui inspecteur des finances : « Nous avons adhéré à  l’URD parce que nous croyons en Soumaà¯la Cissé. Nous sommes conscients que l’URD est un parti d’avenir pour les jeunes. Nous resterons mobilisés et déterminés jusqu’à  l’élection de Soumaà¯la Cissé à  la magistrature suprême de l’Etat ». Par ailleurs, la présidente du mouvement des femmes a offert à  la délégation un pagne de dogon. Le cercle de Bandiagara a bouclé cette première journée de l’étape de Mopti. Afin de sortir victorieux de la présidentielle prochaine, les missionnaires ont demandé à  l’ensemble des jeunes de s’inscrire sur les listes électorales, de retirer leurs cartes d’électorales et surtout, de voter au moment venu. La délégation a quitté Mopti sur des promesses fermes faites par les jeunes de Bandiagara, Bankass et Koro. Douentza tenekou et Mopti sont les prochaines étapes.

Politique : Oumou Seck Sall change de camp

Convoitée par les partis politique depuis sa démission du parti du Développement économique et de la Solidarité(PDES) au mois d’octobre 2011, Mme Seck Oumou Sall, brave maire de Goudam a choisi le camp de Soumaila Cissé pour s’assurer un avenir politique meilleur au Mali. A moins de 4 mois du 1er tour de l’élection présidentielle, prévu le 29 avril prochain, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) de Soumaà¯la Cissé vient de réaliser une belle prise avec l’arrivée de Mme Seck Oumou Sall et ses compagnons dans leurs rangs. Suite à  leur démission fracassante du Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes), Mme Seck Oumou Sall et ses compagnons avaient été approchés par plusieurs formations politiques et autres candidats à  l’élection présidentielle. Après quelques mois de réflexion, ils ont choisi leur nouvelle formation politique. l’information est tombée au cours du week-end. La très populaire maire de la commune urbaine de Goundam, Mme Seck Oumou Sall a décidé, avec ses compagnons, de militer désormais à  l’Union pour la République et la Démocratie (Urd). Cette décision de militer dans le parti de la poignée des mains est le fruit de larges concertations que Mme Seck Oumou Sall avait engagées avec ses compagnons depuis leur départ du Pdes. Compte tenu de leur poids politique, Mme Seck et ses compagnons renforceront sans nul doute l’assise de l’URD dans le cercle de Goundam. Avec ces arrivées dans leur rang, il faudra que les militants de l’Urd se donnent la main. Et cela conformément à  l’idéal qui a toujours inspiré les premiers responsables de ce parti. Militante engagée, femme de forte conviction, Mme Seck est toujours fidèle à  sa ligne de conduite qui est de rester fidèle aux idéaux du président Amadou Toumani Touré. A l’URD, la maire de la commune urbaine de Goundam et ses fidèles compagnons s’attèleront à  aider à  la matérialisation des vœux présidentiels de Soumaà¯la Cissé. Oumou Sall, la personnalité la plus influente à  Goudam A rappeler Oumou Sall faisait partie des premières militantes, qui ont porté le PDES sur les fonts baptismaux et implanté ses structures au nord du pays. Elle est une personnalité influente du parti dit présidentiel, créé pour soutenir et accompagner les actions du Président de la République, Amadou Toumani Touré. A Goundam, une ville qui fait office de chef lieu de cercle, et qui est un point névralgique de la région de Tombouctou, la bataille fait rage entre partisans des deux tendances d’un même parti politique. C’’est une bataille de positionnement au PDES qui serait à  l’origine de ce clash. Le maire de Goundam, par ailleurs responsable du parti et le député de Goundam ne s’entendaient plus depuis la désignation par la direction du PDES du député Oumar Boury Touré dit Billy pour être le point focal de Goundam. Une pétition avait été ouverte à  Goundam pour recueillir la signature des militants avec comme conclusion que la maire de Goundam Oumou Sall Seck était plus populaire que son rival et que ce dernier ne pouvait s’arroger le leadership local du parti.

Soumaila Cissé : «Un bon dirigeant doit avoir la confiance des plus vulnérables»

C’’est le propos du candidat Soumaila Cissé lors de sa visite chez les membres de l’union malienne des aveugles (UMAV) hier mercredi le 4 janvier 2012 au siège à  Faladié. Le candidat de l’Union pour la République et la Démocratie(URD) s’est rendu chez ses amis de longues dates. En effet, depuis 2002, une relation d’amitié s’est tissée entre Soumaila Cissé et les membres de l’union malienne des aveugles(UMAV). La mobilisation était donc au rendez-vous, les militants de l’URD de la commune VI ayant profité de cette occasion poru sortir massivement accompagner leur camarade pour sa visite . l’éclat de la cérémonie était rehaussé par les belles prestations de l’orchestre de l’UMAV et du couple chanteur, Amadou et Mariam. Arrivé sur les lieux accompagné par une forte délégation, Soumaila Cissé a tout d’abord visité la société de productions des aveugles(SPRAV). Dans cette société, les handicapés visuels fabriquent de la craie et font aussi de la menuiserie. Le président de l’UMAV M. Moumine Diarra en prenant la parole s’est tout d’abord réjoui de la présence personnelle de Soumaila Cissé parmi eux et s’est dit réconforté par ce qu’il a qualifié de geste humaniste de celui-ci. Selon le président de l’UMAV, le développement d’un pays se mesure en grande partie à  travers la solidarité des autorités envers les personnes handicapées. Cette vision existe, à  n’en point douter, chez leur ami Soumaila Cissé, dira-t-il. Le président de l’UMAV, le directeur de l’UMAV et le représentant des travailleurs de l’UMAV, ont tour à  tour évoqué les problèmes de l’institution qui portent sur la formation des jeunes aveugles, afin qu’ils puissent jouer leur partition dans l’éducation de la nation, sur la dotation de l’UMAV d’un lycée, sur la mise en place d’une unité de fabrication des lunettes pour les handicapées de la vue, sur l’appui à  apporter à  l’UMAV dans sa lutte contre les maladies de l’œil , sur les voies et moyens de trouver une solution à  la concurrence que les produits importés font à  ceux fabriqués par l’UMAV. Visiblement très enthousiaste, Soumaila Cissé s’est dit fier des membres de l’UMAV car ils ont préféré le travail à  la mendicité. Selon lui tous les maliens doivent se mettre en tête que ce pays ne se développera jamais sans leur contribution, comme l’ont déjà  compris les pensionnaires de l’UMAV. Un bon dirigeant dit-il doit avoir la confiance des couches les plus vulnérables. Le candidat de l’URD dans ses propos, a assuré les membres de l’UMAV d’inscrire dans son projets les préoccupations des handicapées.

Koulikoro a reçu la jeunesse URD

A la tête d’une imposante délégation, le Dr Madou Diallo président du bureau national de la jeunesse a été accueilli à  Koulikoro et Banamba le mercredi 28 décembre. l’objectifs étaot de recenser les problèmes des sections , de prendre les préoccupations en compte afin de proposer des solutions. En outre Il s’agit d’inviter les jeunes à  payer la caution du candidat Soumaila Cissé , un engagement pris par la jeunesse lors de l’investiture du candidat. C’’est dans une liesse populaire que la délégation a été accueillie à  Banamba , ville sainte de la région de Koulikoro. Apres la visite des chefs religieux traditionnels et administratifs, la délégation s’est rendue au quartier général (QG) du parti URD. Là -bas, la détermination des militants a été sans limites. La preuve, les habitants de Banamba ont gardé l’affiche de campagne de Soumaila Cissé de 2002. La fidélité des militants de Banamba au candidat Soumaila n’a pas bougé d’un iota, a noté Madou Diallo : « Nous sommes heureux de fouler le sol de Banamba , une ville sainte, ou l’on retrouve toutes nos valeurs sociétales. C’’est Banamba qui a été choisie pour débuter notre tournée de la deuxième région administrative du Mali ». Le président des jeunes est revenu sur les principaux objectifs de la visite . D’après lui, cette visite s’inscrit dans le programme d’activité du bureau national des jeunes. « Lors de l’investiture du candidat Soumaila Cissé, nous avons pris l’engagement de sillonner les 55 sections du Mali afin de recenser les problèmes et les préoccupations. Les différentes inventions ont porté sur le chômage, l’école, l’insécurité alimentaire etc… A noter que la délégation a enregistré l’adhésion du secrétaire général de la section CNID de Kiban. Miss Koulikoro plaide pour sa ville Koulikoro a accueilli la délégation dans la maison du peuple dans une atmosphère festive pour la conférence de section. l’intervention de miss Koulikoro, Kadiatou Doumbia, militante engagée de l’URD a galvanisé le public : « Je suis de l’URD avant d’être miss. Je demande à  la délégation de mettre Koulikoro au C’œur de ses priorités. Depuis l’HUICOMA que est en faillite, Koulikoro vit une descente aux enfers. Le chômage, l’emploi des jeunes, l’école malienne, sont de véritables désastres à  Koulikoro. Je crois au parti URD, je crois en Soumaila Cissé qui peut être la solution pour Koulikoro. La visite s’est poursuivie à  Kangaba jeudi matin . Conduite par Madou Diallo délégation était composée , de 5 vice président Moussa Sey Diallo, Ousmane Kelly secrétaire général , Abdoulaye Baba Touré secrétaire administratif adjoint, Modibo Doumbia , Bella Guindo chargé des questions électorales , Ibrahim Boré chargé de communication , Habibatou N Traoré 3 eme secretaire chargée au developpement et à  la promotion des jeunes, Modibo Doumbia premier secrétaire adjoint au développement et à  la promotion des jeunes, Soumaguel Cissé, 1 er chargé de communication et aux NTIC.

Soumaila Cissé :  » Les hommes politiques maliens n’écoutent pas les jeunes « 

Le candidat naturel de l’Union pour la république et la démocratie (URD) à  l’élection présidentielle de 2012 est enfin libre ! Libre d’engager une campagne électorale sans précédents pour remporter la magistrature suprême. Cette campagne est-elle celle de la dernière chance pour Soumi après la dernière défaite en 2007 ? L’ex président de la Commission de l’UEMOA se veut confiant, serein, après 8 ans passé à  la tête de l’institution monétaire et un parcours international sans faute, qui devra servir son ambition ultime, celle de diriger un Mali prospère qui a aujourd’hui a besoin de renouveau. Fondant sa campagne sur la jeunesse, cette force vitale mais confrontée à  toutes sortes de maux, le candidat Cissé juge utile d’écouter les jeunes et les femmes tout en consolidant le parti URD 2è force politique du Mali après l’Adema. Tirant les leçons de son parcours politique, Soumaila Cissé qui a confié sa campagne à  l’agence DFA Com base celle-ci sur trois piliers : l’éducation, les nouvelles technologies et la bonne gouvernance. Entretien Journaldumali.com : Vous êtes enfin libre de toute contrainte et à  Bamako depuis quelques jours, dans quel état d’esprit êtes-vous pour aborder la campagne de l’URD pour 2012 ? Soumaila Cissé : Je suis très heureux d’être à  Bamako, heureux de retrouver les miens, ma famille, mes amis. C’est un véritable retour aux sources après 8 ans passés à  l’extérieur. Cela a été une mission très longue et difficile mais aussi une expérience enrichissante. Nous avons fait le bilan et je suis satisfait des résultats obtenus à  l’Uemoa. Journaldumali.com : Certains candidats ont déjà  commencé à  parcourir l’intérieur du pays. Quel est votre plan de campagne immédiat ? Soumaila Cissé : Je ne fais pas ma campagne en fonction des autres candidats, nous sommes en démocratie et chacun a le droit de pouvoir s’exprimer dans ce pays. A notre niveau, nous sommes mobilisés avec les militants, la société civile de même qu’avec les partis amis qui nous soutiennent. Lors de notre campagne, nous allons être plus proches des gens, les écouter, écouter les maliens d’ici, de l’extérieur, vous savez les idées viennent de partout, l’agenda sera très chargé mais je serai à  l’écoute des uns et des autres. Journaldumali.com : Vous semblez confiant sur la cohésion du parti URD, ne craignez-vous des scissions, une rupture, Younoussi Touré vous soutiendra t-il jusqu’au bout ? Soumaila Cissé : Younoussi est un allié, il est le président du parti URD et la ligne pour nous, c’est de rester forts et unis. L’URD est en ordre de bataille pour 2012, les associations de soutien, les jeunes, les femmes. L’élan qui nous anime pour le Mali va au delà  du parti et je suis persuadé que nous resterons unis jusqu’au bout. Journaldumali.com : Quelles leçons tirez-vous des élections précédentes pour aller au bout de la victoire cette fois ? Soumaila Cissé : Vous savez depuis 1992, nous nous remettons en cause, après une longue expérience au niveau national mais aussi international. Depuis la CMDT jusqu’à  la création du parti, il y a eu tout un processus. L’URD est un parti qui a des messages forts à  véhiculer aujourd’hui avec une trajectoire montante sur l’échiquier politique malien. De 2002 à  aujourd’hui, nous nous sommes hissés à  la 2è place sur plus de 100 partis politiques au Mali. Donc des leçons, j’en tire tous les jours. Vous savez le monde a changé et il faut adapter le message aux défis de la jeunesse malienne. Journaldumali.com : Justement, la jeunesse ne constitue t-elle pas un slogan de campagne très séduisant pour tout candidat à  l’heure actuelle ? Soumaila Cissé : Pas seulement un slogan. Les problèmes de cette jeunesse sont réels, tangibles. 60% des maliens ont moins de 20 ans et cette jeunesse doit être engagée, être capable de prendre son avenir en main et surtout être au coeur du développement de notre pays. Elle est aujourdh’ui confrontée à  l’immigration, au trafic de drogue, au chômage, donc il faut pouvoir lui assurer un avenir demain, c’est primordial. Nous mettons aussi l’accent sur les femmes,notamment les discriminations liées au sexe, parce que leur rôle est grand, il devient de plus en plus important dans le développement du pays. Journaldumali.com : Si vous êtes élu, comment comptez-vous résoudre la crise de l’éducation et de l’emploi que d’autres n’ont pas su régler jusqu’à  ce jour ? Soumaila Cissé : La première erreur des hommes politiques maliens, c’est qu’ils n’écoutent pas les jeunes. Je vous l’ai dit plutôt, je suis là  pour écouter et les solutions doivent venir des jeunes eux mêmes, qui sont plus informés que l’ancienne génération. Il y a une intelligence qui n’est pas valorisée et qui devrait pourtant impulser les choses. Plus de créations d’entreprises, appuyer les jeunes, les former, augmenter les services, promouvoir les nouvelles technologies. Il nous faut créer des opportunités, de l’espoir chez ces jeunes, les slogans seuls ne suffisent pas ! Pour l’école, il est clair que l’avenir de nos jeunes est hypothéqué au Mali. Contrairement aux idées reçues, les jeunes veulent s’en sortir et ne passent pas leur temps dans les grins. Il y’a des solutions pour cette jeunesse, je pense au micro-crédit, aux financements parallèles, pour créer des opportunités. La question cruciale, c’est comment changer les mentalités, parce que le monde change et il nous faut adapter les choses à  l’évolution de ce monde. Journaldumali.com : Le président ATT a engagé une réforme constitutionnelle qui divise la classe politique et la société civile, pensez-vous que cette réforme était nécessaire, voire urgente à  quelque mois des élections générales ? Soumaila Cissé : La réforme a été proposée et votée à  l’assemblée nationale. La consitution malienne a ses aspects positifs mais elle a montré ses limites et la réviser fait partie du jeu démocratique. Les réformes sont bonnes pour diriger une société d’hommes. Journaldumali.com : Venons en au problème crucial de la sécurité dans le Nord Mali, comment résoudre ce probème qui engage la souveraineté nationale ? Soumaila Cissé : L’insécurité dans le Nord est un problème réel qui perturbe la vie sociale des maliens. Il y a bien sûr plusieurs façons d’attaquer ce problème en impliquant tous les acteurs. Le désert du Sahara est vaste, il faut travailler avec les pays concernés, dynamiser la coopération sous régionale, à  nous de trouver les moyens de lutter contre le terrorisme et les trafics liés à  ce fléau. Journaldumali.com : Etes-vous plutôt pour l’option militaire ou la négotiation face aux prises d’otages sur notre sol ? Soumaila Cissé : Vous savez, les meilleurs guerres finissent toujours par des négotiations. Les deux aspects de la chose doivent être mis en avant. Cette question n’est pas un problème du Nord mais du Mali d’abord. Nous sommes une nation et nous devons faire face à  la situation. Journaldumali.com ] : Qu’avez-vous à  dire sur l’affaire des forages fictifs de l’Uemoa au Sénégal, et qui engage un montant d’environ 5 milliards ? Votre successeur à  l’Uemoa devra aussi en répondre ? Soumaila Cissé : Les forages sont réels. Il y a eu plus de 450 forages au Mali. Au total près de 3000 forages pour envion 32 milliards de francs FCA. Nous avons toute la documentation pour ça à  l’Uemoa et le reste n’est que spéculation. Une conférence de presse est prévue pour édifier l’opinion dessus. Journaldumali.com : Soumaila Cissé, comment voyez-vous le Mali dans 50 ans ? Soumaila Cissé : Je vois le Mali comme un pays émergent o๠les ressources naturelles permettraient le développement, grâce à  l’agriculture et aux mines. Un pays o๠les affaires seront dynamiques avec des grands capitaines d’industries, des success-story à  la malienne. Sur le plan social, le Mali sera un pays o๠les jeunes prendront leur avenir en main, un pays o๠l’intégration et l’acceptation de l’autre seront encore plus grandes, un pays carrefour en Afrique de l’Ouest. Je reste optimiste car même si la situation sociale peut être difficile, le potentiel économique de ce pays peut contrebalancer cela. Pour moi le développement du pays se base sur 3 piliers essentiels : – L’éducation et par extension, la culture, la formation, la professionnalisation etc… – Les technologies nouvelles, grâce auxquelles des étapes peuvent être sautées, je pense à  la multiplication des services, aux techniques d’insémination en matière d’agriculture etc… – Enfin, la bonne gouvernance, les règles de vie pour régir une société, la lutte contre la corruption, les règles de gestion publique, sans lesquelles tout développement est compromis. Journaldumali.com : Soumaila Cissé, pour finir, les changements climatiques sont au coeur de l’actualité, en témoigne le sommet de Durban, qui vient de s’achever. D’après vous quelle doit être la posture de l’Afrique ? Soumaila Cissé : Elle doit se mobiliser. Je pense surtout à  la plantation d’arbres, un combat crucial pour lutter contre la désertification. Il faut un vrai programme à  ce niveau qui implique tous les corps habillés, gendarmerie, police, société civile, citoyens. J’ai l’habitude de dire qu’il faut sauver l’homme, mais il faut également préserver le terreau sur lequel nous vivons. La barrière verte est une belle initiative mais surtout, nous devons agir vite sur le terrain pour ne pas perdre notre capital.

Jeunesse URD : La tournée continue à Kayes et Bafoulabé

Les populations de ses deux localités sont sorties massivement pour accueillir la jeunesse du parti URD. Le premier cercle du Mali a ainsi reçu la délégation en provenance de Keniéba mercredi tard dans la nuit. C’’est vers 1 heure du matin à  Mahina, à  6 km de Bafoulabé que les jeunes filles et garçons formèrent la haie d’honneur pour réserver un accueil chaleureux au président de la jeunesse URD, le Dr Madou Diallo et aux autres membres du bureau national des jeunes. Après avoir rendu visite aux autorités administratives et traditionnelles, une conférence de section a eu lieu dans un centre d’animation au C’œur de la ville. Cette conférence de section des jeunes a donné lieu à  un rappel des objectifs de la mission qui s’articulent autour de trois points : Echanger avec les structures du parti, recenser les problèmes et propositions de solution et enfin appeler les jeunes à  payer la caution du candidat Soumaila Cissé. Le président des jeunes, Boubacar Magassa dans la traditionnelle adresse de bienvenue a indiqué que le parti se portait bien dans leur localité. Il a ajouté que les préparatifs de la campagne étaient à  pied d’œuvre. « Nous avons un seul objectif , assurer une victoire éclatante au candidat Soumaila Cissé avant de souligner les problèmes financiers et les moyens de transports qui les handicapent dans leurs activités. La délégation de son coté a rassuré les jeunes avant de les appeler à  aller au-delà  des conflits internes pour se donner la main . « Nous avons été émus de voir ces jeunes à  1 heure du matin nous accueillir à  Bafoulabé ici, votre détermination pour le parti est sans limite ». Kayes, la démonstration de force Dans l’après midi , la délégation poursuivit sa mission dans la cité des rails. C’’est une véritable démonstration de force que les jeunes de la première région ont montré à  la délégation. Un long cortège des motos et véhicules a accompagné la délégation jusqu’au carrefour des jeunes après un tour de la ville. Sur les banderoles et les t-shirt on pouvait lire «Soumaila Cissé, la jeunesse s’engage avec vous ! ». Dans une salle riche en couleurs , les membres de la délégation , une fois de plus ont été présentés aux jeunes militants du parti de la poignée de main. Le président de la section des jeunes de Kayes a galvanisé les jeunes à  se démarquer de la politique du thé et des t-shirt, pour une politique qui donne l’espoir à  la jeunesse. Cet espoir n’est autre que l’enfant de Nianfunké. Sous le coup de l’émotion, le président de la jeunesse de Kayes, a affirmé qu’ils se battront corps et âmes pour les présidentielles à  venir. La vice présidente du mouvement des femmes Saran Koné a encouragé les jeunes à  s’engager pour payer la caution du candidat Soumaila Cissé. Pour eux, la jeunesse constitue le peuple dans sa majorité. Et avec un tel engagement à  soutenir Soumaila, rien ne pourra plus l’arrêter pour atteindre le point culminant de Bamako (Koulouba). « Nous avons été accueillis avec tous les honneurs dans la cité des rails. Nous avons quitté chez nous , et ici à  Kayes nous avons senti que nous sommes chez nous. Nous sommes réconfortés pour cet accueil triomphal » a rappelé le chef de délégation. Le président du bureau national des jeunes revient sur les objectifs de la mission(voir ci-dessus). Le choix de Kayes n’est pas fortuit, car cette région a eu le mérite d’être choisie en première position. Ensuite il appela les jeunes à  redoubler d’ardeur pour une victoire éclatante de Soumi en 2012 avant d’ajouter que la candidature de Soumi a été réclamée par la jeunesse pour servir son pays après un loyal service rendu à  la tête de l’UEMOA . Des séries de témoignages des jeunes ont porté sur le chômage et la faillite de l’école . En définitive la délégation a enregistré pendant son passage à  Kayes l’adhésion de Boubacar Keita du Cnid à  l’URD . Le jeune employé du commerce dans la commune rurale de Falémé a plié ses bagages avec ses camarades pour le parti de l’unité.. la mission se poursuit à  Yelimané et Nioro du Sahel.

Kita et Kéniéba : Mobilisation de masse pour la jeunesse URD

Cette visite de la jeunesse URD à  l’intérieur du pays, a pour objectif d’échanger avec les structures de l’intérieur, en même temps de recenser les préoccupations et les propositions de la jeunesse URD. Cette tournée fait suite à  l’engagement du bureau national des jeunes à  payer la caution du candidat Soumaila Cissé à  la présidentielle 2012, ainsi le président des jeunes a demandé aux localités visitées de se mobiliser pour la cause. Madou Diallo était accompagné de son 1er vice président Timoté Daou, son 5è vice président, Moussa Sey Diallo, et Abdrahamane Diarra, secrétaire général du Bureau. Kita en grandes pompes Située à  environ 180km de Bamako, Kita, la capitale de l’arachide a servi d’étape initiale à  la jeune délégation. Le président de la section des jeunes de Kita, Mandjou Maiga a précisé dans son discours de bienvenue que de 2009 à  nos jours, la nouvelle section jeunesse renouvelée en avril 2008 a participé à  toutes les conférences de section du parti. Le Dr Madou Diallo a remercié les militants pour leur accueil et leur mobilisation : « C’’est Kita que nous avons choisi pour commencer cette visite de terrain. Nous avons vu une mobilisation sans précédent». Pour lui, le candidat Soumaà¯la Cissé a mis la jeunesse au C’œur de ses priorités. Si l’URD est la 2e force politique du pays en termes d’élus à  l’issue des dernières élections, « on peut affirmer avec fierté que notre Parti est la première force politique actuellement si l’on tient compte des fusions et adhésions massives enregistrées tous les jours », rappelle Madou Diallo. Signalons qu’un jeune opérateur économique s’est même déplacé de France pour accueillir le bureau national de jeunes dans sa ville natale, Kita. Mohamed Fofana estime donc que l’initiative est salutaire pour la cause d’un homme dont la réputation dépasse les frontières du Mali. La conférence de section a été conclue par les sages conseils de l’honorable Bobo Tounkara, ancien député de Kita : « Le succès du parti URD s’explique par la qualité des hommes qui l’ont crée avec détermination ». Kéniéba : la présidente du Mouvement des femmes du PDES vire à  l’URD A Kéniéba, situé à  environ 240 km de Bamako, l’URD a gagné dans ses rangs la présidente du mouvement des femmes du parti PDES. Cette adhésion à  l’URD a été annoncée lors de la conférence de section que le Docteur Madou Diallo a animé. Dans une salle archicomble, le président des jeunes, Hadi Drabo et son vice président Doudou Keita ont réaffirmé leur soutien indéfectible au parti. Ils n’ont pas manqué de souligner les problèmes auxquels la jeunesse est confrontée à  Kéniéba. Financement et dotation des moyens de déplacement qui posent des sérieux problèmes au fonctionnement du parti. La campagne continue…

 » L’Urd est un parti d’ingrats… », dixit Marcelin Guenguéré

Dans le jeu politicien, bien des situations peuvent se retourner contre un parti, et endiguer la marche vers ses objectifs. Ce n’est pas l’Urd qui dira le contraire, d’autant que ce parti, à  quelques encablures des élections générales de 2012, continue d’enregistrer des départs de militants pour des raisons diverses. Le cas le plus récent et embarrassant est celui de l’incontournable Marcellin Guenguéré. Membre fondateur du parti de la poignée des mains, Marcelin Guenguéré était certainement le plus jeune parmi ceux là  qui ont levé l’ancre de l’Urd et en ont guidé ses premiers pas. Ainsi, C’’est avec l’Urd, véritablement, qu’il a choisi, depuis 2004, pour se positionner à  visage découvert dans le paysage politique. En procédant à  ce choix politique, l’homme y voyait certainement le spectre de lendemain meilleurs pour ce jeune parti devenu très tôt la 2ème force politique, tant ses idéaux étaient justes et nobles. Mais hélas !, dit-il. Ce parti est tombé de son piédestal foulant au pied ses idéaux de départ. «Â Les raisons qui ont prévalu à  la création de l’Urd ont été carrément delaissées. Pourtant, nous y avions mis tout notre capital, nos moyens matériels et humains, pour que le parti soit ce qu’il est aujourd’hui. Malheureusement, des hommes se sont emparés le parti comme si C’’était leur patrimoine personnel ». L’URD ne répond plus aux aspirations Sans y aller avec le dos de la cuillère, Marcelin Guenguéré estime que l’Urd ne répond plus à  ses aspirations. Il dit être fier de quitter ce parti, la tête haute : «Â je ne dois rien à  ce parti. Bien au contraire, C’’est lui qui me doit. C’’est un parti d’ingrats. Le mérite n’est pas récompensé ». Contrairement à  certains observateurs, Marcelin estime que l’Urd est loin d’être favori dans la course de 2012. Il sonne la fin du règne de cette gent de partis (dont l’Urd) qui au lieu de convaincre les électeurs par des programmes volontaristes et engagés, à  défaut se livre à  l’impérieux exercice de l’achat des consciences. «Â Je pense véritablement que C’’est un parti qui en déclin. Car il sont très nombreux ces militants à  être partis, bien d’autres sont sur le départ ». En tout cas, ces révélations tombent comme du cheveu dans la soupe de Soumaà¯la Cissé. Ce candidat qui tient à  2012 comme à  la prunelle de ses yeux. Revirement à  la CODEM s’agissant de son revirement à  la Codem, Marcelin révèle que cela découle d’un choix politique mûrement réfléchi. La « Codem est un parti d’avenir de justice o๠le militant se sent respecté et traité au même pied d’égalité que les autres. Ceci dit, il n’est pas utilisé comme une marionnette. C’’est un parti qui ne compte que sur ses militants, et le militant ne compte d’abord que sur lui-même. La Codem C’’est vraiment le parti qui donne la chance à  tout le monde de s’exprimer et de s’affirmer. Le Mali n’a besoin de tout ceux qui ont les mains sales. En 2012, nous avons des hommes d’Etat, des Hommes charismatiques, qui parlent moins et qui sont efficaces… ». Plus que jamais, il pense que C’’est l’heure pour les jeunes de sortir des sentiers battus et d’affirmer leur leadership politique. «Â Jeunes, ressaisissons-nous et choisissons parmi nous-mêmes les décideurs de ce pays », a-t-il lancé. Parlant de 2012, M Guenguéré pense que C’’est l’année de l’argent : «Â l’argent volé », dit-il. «Â Notre argent va nous revenir. Sur ce, J’invite les électeurs à  voter en leur âme et conscience pour le candidat qui va mettre ce pays sur les rails. Même s’ils auront été courtisés par les détenteurs d’argents sale ». Concernant le calendrier électoral défini mercredi dernier par le Gouvernement, M. Guenguéré a émis le vœu de voir les élections municipales couplées au 2ème tour des législatives. Cela, dit-il, pourrait non seulement concourir à  la diminution du coût des élections, mais également à  la création du Sénat.

Afrobasket 2011 : la jeunesse URD galvanise l’équipe nationale

Une forte délégation de la jeunesse de l’Union pour la République et la Démocratie, URD, a rendu visite à  l’équipe nationale féminine de basketball du Mali à  «Â l’Hôtel Marigot » de Badalabougou. C’’était ce jeudi 29 septembre en présence du président de la Fédération malienne de basketball et de plusieurs responsables sportifs maliens. Conduite par son président Dr Madou Diallo, la délégation de jeunes URD était ainsi venue exprimer aux porte-drapeaux du Mali leurs encouragements pour les performances déjà  réalisées, et l’accompagnement de la jeunesse à  l’équipe face aux futures épreuves. Au cours de cette visite, la jeunesse du « parti de la poignée de main » a remis une enveloppe d’un million de francs CFA aux joueuses maliennes. « Il s’agit d’une somme symbolique », précise le président des jeunes URD, le Dr Madou Diallo. Pour qui, la somme n’est que la marque d’une expression de bonne volonté et de reconnaissance pour leur engagement à  porter haut les couleurs du Mali. « Depuis plusieurs années, vous faà®tes la fierté du sport malien. Nous pensons que la jeunesse, que nous constituons, avons le devoir de vous supporter jusqu’au bout de cette compétition » a ajouté Dr Madou Diallo. Qui plaide pour la promotion du basket dans notre pays. Les joueuses et leur encadrement technique, qui ont apprécié la marque de soutien et d’encouragement, ont pris l’engagement de mettre tout en œuvre relever le défi. « Notre ambition est de représenter valablement les couleurs de notre pays. Nous le ferons à  n’importe quel prix », ont assuré l’équipe nationale et son encadrement. Duel aujourd’hui face aux Cameroun Organisée par la Commission de la zone Afrique de la Fédération internationale de basket-ball amateur africain (FIBA-Africa), l’Afrobasket est une compétition de haut niveau africain. Elle se déroule jusqu’au 2 octobre, avec deux Poules. La Poule A comprend le Mali (vice-championne) la Côte d’ivoire, la Tunisie, le Ghana, la RD Congo et le Mozambique tandis que la Poule B regroupe le Sénégal (championne en titre) la Guinée, l’Angola, le Nigéria, le Cameroun et le Rwanda. Notre équipe nationale qui s’est classée première de sa poule devra affronter aujourd’hui le Cameroun en quarts de finale. Ce sera au « Stade du 26 mars » à  18 heures. D’ores et déjà , de nombreux observateurs ne se font de doute sur les chances du Mali. Aux meilleurs moments de sa forme, le Mali a battu successivement la Tunisie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la République démocratique du Congo, et le Mozambique. Vice-championne et championne en titre, le Mali et le Sénégal, sont, selon plusieurs analystes, les deux grands favoris de cette 22ème édition de l’Afrobasket féminin. Les deux formations sont dans la bonne dynamique pour réaliser un parcours sans faute, analysent les chroniqueurs. Qui prédisent un duel Mali-Sénégal le 2 octobre prochain en finale. Bonne chance aux aigles Dames !

2012 : Et c’est parti Soumi !

Soumaila Cissé est depuis ce dimanche 18 septembre 2011 le candidat officiel de l’Union pour la République et la Démocratie pour les présidentielles 2012. Avec une cérémonie d’investiture en grandes pompes, il faut le dire, le brillant économiste a impressionné une salle comble, avec un discours éloquent. Une cérémonie qui avait des allures de victoire présidentielle. Sauf qu’il s’agissait du premier pas, avant la campagne qui promet d’être passionnante. Mais Soumaila Cissé n’est pas un homme pressé. Il est même très patient. Président sortant de la commission de l’UEMOA, il a pris tout le temps nécessaire pour revenir à  Bamako et prendre les choses en mains. C’est d’abord au milieu de la foule de militants qu’il s’est assis, modeste, après avoir serré des centaines de mains. Puis, il a fallu monter sur l’estrade, aux côtés des officiels, de Mme Cissé et de Younoussi Touré, le président de L’URD. Les religieux étaient aussi de la partie, représentés par le prêcheur Ousmane Chérif Haà¯dara et l’Imam Mahmoud Dicko, du Haut Conseil Islamique du Mali. Pour les officiels venus de l’étranger, il y avait Cellou Dallein Diallo, l’ancien premier ministre guinéen, Seyni Oumarou, ancien premier ministre nigérien. Etaient aussi de la fête Ousmane Issoufou Maiga et Modibo Keita, tous deux anciens premiers ministres du Mali pour accompagner l’enfant de Niafunké. Au delà  de ces grandes figures, les partis invités du Mali et ceux de l’extérieur ont répondu à  l’invitation du candidat fraà®chement investi. On notait la présence de l’UMP, parti du Président français Nicolas Sarkozy, de la Ligue démocratique du Sénégal (LDS), de l’UPR de Mauritanie, l’ UFDG de Guinée, la CDP du Burkina Faso. Une investiture à  caractère international avec des représentations des Etats-Unis, du Brésil, de la Grande Bretagne, de la République Tchèque ou encore d’Afrique du Sud etc… et qui témoignent des relations que le candidat Soumaila Cissé a tissé partout dans le monde. Les formations politiques maliennes étaient également représentées; il y avait entres autres Adema, le RPM, Yéléma ou la CODEM etc… Soumaila Cissé :  » Je dois mes 30 ans de carrière à  trois grands fils de ce pays » Cette investiture marque le début de la campagne présidentielle pour Soumaila Cissé et son parti … Selon Younoussi Touré, président du parti, le processus de désignation du candidat a été conduit démocratiquement. C’’est la conférence nationale du Samedi 17 qui a entériné le choix de Soumaila Cissé. « Face aux enjeux actuels et aux défis du futur, notre pays a besoin d’un homme aux ambitions grandes », a souligné Younoussi Touré. Eloquent, Soumaila Cissé s’est adressé à  la foule avec passion : « En me choisissant parmi tous les dignes et valeureux militants de l’Urd pour être votre candidat à  l’élection présidentielle, J’ai conscience de la lourde responsabilité. Votre choix, je l’accueille et je l’accepte en toute humilité, J’exercerai le pouvoir, avec la seule volonté de servir le Mali, l’Afrique et le Monde », a déclaré Soumaila Cissé devant ses militants. Le candidat est revenu sur les grandes lignes de son «Programme pour un Mali nouveau» qui vise à  relever les défis de l’emploi des jeunes, la responsabilisation des femmes, le développement économique et social du pays, la sécurité, la consolidation de la décentralisation, l’intégration régionale, l’éducation et la culture, la santé, la bonne gouvernance, la justice. Le candidat de l’Urd n’a pas oublié de remercier ses mentors, notamment trois grands fils de ce pays, à  savoir, feu Dr Bouba Sy, le Président Alpha Oumar Konaré et le Président Amadou Toumani Touré. « Aujourd’hui plus qu’hier, je suis grâce à  ces deux illustres Présidents, mieux outillé pour porter le Mali sur les voies de l’émergence. Aussi pour moi, il n’est pas question de rupture, encore moins d’une double rupture. Il s’agit d’une continuité que J’assume comme un double héritage que je valoriserai avec engagement et patriotisme». Les témoignages des militants et sympathisants de l’URD l’ancien Premier ministre de Guinée Cellou Dalein Diallo a jugé pertinente la désignation de Soumaila Cissé candidat, parce que ce dernier selon lui est humble, a le sens de l’amitié et de la responsabilité. « Je suis sûr qu’en souhaitant bonne chance à  mon ami et frère, je souhaite aussi bonne chance au Mali », a-t-il dit pour conclure son adresse. Pour l’ancien Premier ministre nigérien Seyni Oumarou : « On peut tout reprocher à  Soumaila Cissé mais on ne peut nier qu’il est compétent, intègre, digne et brillant », qui souhaitera au candidat la victoire en 2012. l’une des interventions qui a marqué la salle, C’’est celle du représentant du parti l’UM de France. ll s’est adressé au candidat en ces termes : « Le seul parti ami de l’Ump au Mali, c’ est l’URD. Vous êtes l’homme de la situation, nous serons à  vos cotés le jour de votre investiture le 8 juin prochain ».

URD : Un avant-gout de l’investiture de Soumaila Cissé

En prélude à  l’événement, le directeur de la communication de l’URD, Modibo Camara a animé une conférence de presse au siège national du parti. Partout en ville, les affiches de la première conférence nationale d’investiture du parti sont visibles. l’événement va se dérouler en deux phases: Samedi consacrera les assisses statutaires du parti réservées exclusivement aux délégués venus des 8 régions du Mali, de l’Afrique et du Monde. Ils sont plus de 400 délégués y compris ceux de la France, du Burkina Faso, du Sénégal, de la Guinée Conakry, de la Côte d’Ivoire à  participer à  cet évènement Pour la journée de dimanche, deux événements auront lieu. Il s’agit de l’accueil chaleureux que les militants réserveront à  Soumaila Cissé à  10 heures le matin. Le meeting est lui prévu à  15 heures au Palais de la culture de Bamako. A ce meeting, sont attendus d’anciens premiers ministres, des ministres, des haut responsables de l’Etat et cadres de la sous région. La couverture médiatique sera aussi à  la hauteur de l’évènement, promet le Directeur de la communication. Jeudi, Soumaila Cissé a été accueilli dans une liesse populaire à  l’aéroport Bamako Sénou avant d‘être conduit devant le Palais de la Culture. Là , il a remercié le président Amadou Toumani pour avoir porté son choix sur lui en tant que Commissaire du Mali à  l’UEMOA. Soumaila Cissé a aussi remercié les militants du parti pour leur fidélité et leur engagement constant en faveur du parti.

URD : L’heure est venue pour Soumaila Cissé !

Nu doute que Soumaila Cissé porte-étendard de l’Union pour la république et la démocratie doit piaffer d’impatience pour son investiture officielle à  l’élection présidentielle de 2012. Son arrivée est annoncée au Mali jeudi, après de bons et loyaux services rendus à  l’UEMOA. Cette première conférence nationale d’investiture de l’URD enregistrera plus de 300 délégués provenant des régions et pays de la sous-région. s’y ajouteront des centaines de femmes et de jeunes qui viendront témoigner leur soutien. Lors de cette assise statutaire, siègeront les secrétaires généraux des sections de l’intérieur et de l’extérieur et leurs représentants par ordre de préséance, les présidents des sections des mouvements de femmes et des jeunes, les députés du parti de la poignée de main (emblème de l’URD). Les conseillers nationaux du parti, les 67 membres du bureau exécutif National(BEN), les 33 membres de la commission nationale de contrôle financier, les 39 membres de la commission nationale de conciliation et d’arbitrage. Les trois ministres, Abdoul Wahab Berthé, Salikou Sanogo et Amadou Cissé, membres du Bureau Exécutif National du parti, prendront également part à  la conférence nationale. Les émissaires des partis « Amis » de l’URD en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Burkina Faso au Togo en Guinée Bissau, au Niger, en Guinée-Conakry… de même que les partis amis au Mali sont également invités comme observateurs.  Une conférence pour un coût annoncé de 18 millions Les organisateurs de cette conférence nous apprennent que 18 millions ont été prévus pour l’organisation de ces assisses : « Il faut prendre en charge le transport aller-retour des délégués, dument mandatés, le cout de leur hébergement, la restauration, la location des deux salles(CICB et palais de la culture), l’impression des tee-shirts, les bandeaux dans les journaux et à  la télé. Il faut noter que les caisses de l’URD ne souffrent pas, le parti ayant bénéficié lors du dernier financement public de plus de 200 millions FCFA. De plus, les ressources de l’URD sont basées sur la cotisation des membres du bureau et des commissions spécialisées. Le fondateur du parti, Mr Soumaila Cissé, est un aussi que l’on dit pourvu financièrement, et qui devrait également contribuer. Les assises organisées le samedi au Centre international de conférence de Bamako (CICB) seront suivies le lendemain par l’investiture solennelle du candidat au Palais de la culture, une salle pouvant accueillir jusqu’à  3000 personnes.

URD : les primaires sont ouvertes

Au siège national du Parti au moins plus de 40 lettres ont été reçues à  Bamako. Bandiougou Bidia Doucouré, président d’une commission ad hoc mise en place à  cet effet, a procédé le lundi à  l’ouverture des dites lettres afin de prendre connaissance de leur contenu. Parmi les lettres reçues, des sources concordantes nous indiquent que plus la moitié des sections ont proposé la candidature de Soumaila Cissé. La même source indique que le cercle de Douenza aurait proposé un candidat qui n’est pas Soumaila Cissé. Tout compte fait, la commission organisera des séances d’écoute individuelle et collective avec l’ensemble des candidats à  la candidature de l’URD, conformément à  des critères établis. Il faut reconnaitre que tout candidat qui ne répond à  ces critères sera éliminé. Les dossiers de ceux qui vont être retenus par la commission seront transmis au bureau national habilité à  choisir. Celui ou celle qui sera le porte étendard de l’Union pour la république et la démocratie(URD) à  l’élection présidentielle de 2012 sera investi le 17 septembre. l’investiture reportée au 18 septembre Il faut rappeler que la conférence nationale d’investiture du candidat de l’URD à  la présidentielle de 2012 était prévue pour le 11 septembre prochain. En effet, par lettre circulaire n°011-066 / ben Urd du 8 aout 2011 adressé aux secrétaires généraux des sections, le président du parti, le pr Younoussi Touré, lançait l’appel à  la candidature individuelle à  tout militant et militante du parti pour l’élection du président de la république, conformément aux dispositions statutaires de l’URD. Par la même occasion, Younoussi Touré précisait dans la dite lettre circulaire que les secrétaires généraux des sections sont autorisés à  recevoir toute candidature formulée dans ce sens au sein de leur structures respectives et que les dossiers de candidatures doivent parvenir au siège national du parti à  Bamako entre le 15 aout 2011 . Des secrétaires généraux de sections ont souhaité par la suite le report d’une semaine de la date de clôture du dépôt des dossiers de candidatures parce qu’ils n’ont pas reçu à  temps la lettre circulaire sus indiquée. Chose dite, chose faite. Le BEN /URD a finalement retenu la date du 4 septembre 2011, délai de rigueur pour le dépôt des dossiers. Le report de la date d’investiture du candidat URD s’explique aussi par le mois de carême et la fête de Ramadan, qui ont mis en berne toutes les activités politiques. Notons également la tenue de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UEMOA, le 12 septembre courant à  Lomé au Togo pour désigner le successeur de Soumaila Cissé à  la tête de la commission de l’UEMOA, qui a également fait reporter la conférence nationale d’investiture du candidature de l’URD à  la présidentielle de 2012 .

Présidentielle 2012 au Mali : Soumaïla Cissé, d’hyperfavori à simple challenger

Le mandat de Soumaà¯la Cissé à  la tête de l’UEMOA, prorogé à  Lomé lors du Sommet des chefs d’Etat, prend fin en principe le 31 août 2011. Des nouveaux commissaires ont d’ailleurs été installés hier 1er septembre 2011. En attendant de connaà®tre le remplaçant de Cissé, qui pourrait être le Sénégalais Abdou Sakho ou son rival nigérien, Abdallah Boureima avec un avantage pour le premier qui semble tenir la corde, (il connaà®t par exemple la maison UEMOA), le second ayant actuellement des ennuis judiciaires, (pour une histoire de détournement de deniers publics). La balle est dans le camp des Chefs d’Etat qui trancheront en dernier ressort. Soumaà¯la Cissé, lui pourra désormais se consacrer à  la conquête de la présidence malienne, qui lui a échappé en 2007. Du reste, cette ambition n’a jamais quitté l’enfant de Niafunké, qui, même depuis l’avenue du professeur Ki-Zerbo à  Ouagadougou, dirigeait l’Union pour la république et la démocratie (URD), son parti, né de la colère pour cause de « trahison » lors de l’entre-deux tours de la présidentielle de 2002. Le patron de l’URD quittera-t-il le quartier Koulouba de la capitale burkinabè pour gravir la colline éponyme à  Bamako ? On aurait pu répondre à  la question par l’affirmative si, à  l’approche de cette échéance politique fondamentale, il ne s’était pas trouvé des personnalités qui se sentent investies d’un destin national : déjà , l’ancien ministre des Finances et du Commerce trouvera sur son chemin l’autre déçu de l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA), Ibrahim Boubacar Keita (IBK), qui, avec le Rassemblement pour le Mali (RPM), sera à  sa troisième tentative pour gravir la colline du pouvoir. Pour certains analystes, C’’est en 2002 que ce dernier aurait dû décrocher la timbale. Il pourrait néanmoins jouer au faiseur de roi ; autre candidat qui hypothèque les chances du champion de l’URD, C’’est Diouncounda Traoré, actuel occupant du perchoir. Bien qu’il ne soit pas le candidat naturel de l’ADEMA, primaires obligent, il tient les commandes de la première force politique du Mali et connaà®t les arcanes politiques du pays. En fait, le seul risque est que l’ADEMA ne lui joue le coup de jarnac comme ce fut le cas contre Soumaà¯la Cissé en 2002 ; enfin, un outsider pourrait bousculer la hiérarchie et s’imposer : Modibo Sidibé, ci-devant Premier ministre d’ATT. A 58 ans et ayant toujours été ministre sous Konaré, ce grand commis de l’Etat a, dit-on, la bénédiction de l’actuel président et de son prédécesseur. En tant que policier, s’il s’est jeté dans l’arène, selon certains observateurs des pachydermes du Djoliba, C’’est qu’il a obtenu le feu vert d’ATT. D’ailleurs, on subodore qu’il pourrait bénéficier de l’appui du Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES), ce rassemblement de formations politiques qui ne jurent que par ATT et qui le poussaient d’ailleurs à  charcuter l’article 30 de la Constitution, qui limite tout mandat présidentiel à  deux. Si l’on adjoint les « petits » candidats tels le « voyageur interplanétaire », le monsieur Microsoft Afrique, Modibo Diarra, Boubakadry Traoré (fils de Moussa Traoré), Cboguel Maà¯ga… l’ascension de la colline de Koulouba s’avèrera plus coriace qu’il y a quelques mois, quand certains candidats étaient encore embusqués, pour Soumaà¯la Cissé qui devra vraisemblablement compter avec une ou des alliances ; car, nécessairement, second tour il y aura. La succession d’ATT est donc très ouverte et en l’absence d’un deux ex machina malien, chaque candidat a ses chances. D’hyperfavori, Soumaà¯la Cissé devient un simple challenger parmi d’autres au regard de la cartographie politique actuelle du pays. C’’est dire que l’identité de celui qui s’installera le 8 juin 2012 dans le fauteuil présidentiel pourrait désarçonner plus d’un analyste politique.

URD : Adhésion massive des anciens de l’AEEM

Alors que certains partis se déchirent en interne par des scissions, d’autres se renforcent avec des adhésions massives de militants. C’’est le cas de l’union pour la république et la démocratie (URD) qui vient d’accueillir les anciens leaders de l’association des élèves et étudiants du Mali(AEEM) ainsi que certains operateurs économiques. Ils sont 19 nouveaux à  adhérer au parti URD , notamment Sidi Moctar Théra, PDG de la compagnie Binke Transport, Salif Keita ex secrétaire général de bureau national des jeunes CNID FYT, Yaya Oul Zarawana juriste et ancien secrétaire général de l’AEEM et chargé de mission à  la présidence, Opéri Berté, vétérinaire et ingénieur d’élevage à  Yorosso et ancien secrétaire général de l’AEEM, Ousmane Fofana juriste, Cheikh Hamallah Traoré, Inspecteur du travail, Salif Bagayago, Directeur régional du travail à  Bamako. Kizito Dabou médecin à  Kita, ancien secrétaire général du comité AEEM à  la FMPOS, Mme Diallo Aminata Amadou Traoré comptable, opérateur économique, Aissata Traoré inspecteur des impôts etc. Selon le porte des adhérents Operi Berté, leur adhésion est la traduction d’une volonté ferme de faire la politique : «Â La vraie politique pour nous est de chercher le bien être du peuple et la volonté de progresser, de corriger, d’inventer, d’être solidaire. Nul n’est besoin de vous rappeler que cela exige créativité, inventivité, audace et action ». Expliquant le motif de leurs adhésion au parti, le porte parole a expliqué au public qu’ils ont vite compris après analyse de la situation socio-politique de notre pays, que la démarche des hommes et des femmes qui conduisent aujourd’hui les destinées de l’URD vise essentiellement à  bâtir un Etat démocratique fort qui favorise l’ascension collective des citoyens vers le bien être. Certes, la qualité de ces adhérents est incontestable en matière de leadership, et la question est de savoir s’ils ont des bases derrière eux. Sachant très bien qu’à  la veille des élections, les partis politiques cherchent à  débaucher des militants partout, certains mercenaires politiques en profitent pour chercher un point de chute. On les appelle des transhumants. Younoussi Touré, le président de l’URD a accueilli ces nouveaux adhérents à  bras ouverts. Il la exprimé sa joie de recevoir ses anciens leaders de l’AEEM tout comme les opérateurs économiques venus grossir les rangs du parti.

Un dîner presque parfait au Parc National

De sources concordantes, les présidents de l’Adema, le Professeur Dioncounda Traoré, du RPM, Ibrahim Boubacar Keita, de l’URD, Younoussi Touré et du Parena, Tiebilé Dramé ont échangé le 31 mai dernier au Parc national de Bamako autour d’un diner pour le moins confidentiel. Que cache cette énième rencontre entre Tiébilé Dramé et Dioncounda Traoré ? On est tenté de s’interroger à  quelques encablures des élections présidentielles et législatives de 2012 . Peut être, ajoute notre source, que ces rencontres à  répétition constituent le préalable d’une alliance entre ces partis politiques dans la perspective de 2012 . Ainsi, ces partis politiques qui craignent l’arrivée d’un indépendant au pouvoir en 2012, seraient entrain de s’organiser pour barrer la route à  quiconque viendrait sous cette casquette ? Cette hypothèse cadre parfaitement avec la position de certains leaders notamment le président de l’Adema PASJ, l’honorable Dioncounda Traoré. Au cours d’une conférence lors du 20è anniversaire de son parti, il a fait cette déclaration fracassante : «Si un indépendant pense venir au pouvoir, il se leurre!». Déclaration qui se comprend parfaitement car pour IBK, Dioncounda et les autres, 2012, représente la dernière chance de parvenir au sommet. « Le cas d’ATT est compréhensible dans la mesure ou il a été un acteur clé de l’avènement de la démocratie mais un autre indépendant au sommet de la colline, jamais !». Pour sa part, le président de l’association CNID, Mountaga Tall, a été clair dans son discours lors du 5è congrès du parti : «Dans les états majors de ces partis politiques, il ne serait pas étonnant de voir dans les jours à  venir des slogans comme «Â tout sauf un indépendant » ou encore «tous contre un indépendant ». Malgré les craintes des partis politiques, le spectre d’un indépendant se profile. Modibo Sidibé ? Un outsider ? Si ces partis ne parviennent à  s’entendre sur un seul fichier électoral, une surprise est possible au lendemain des élections de 2002, ce qui donnera raison à  tous ceux qui pensent que les grandes formations ont perdu la confiance de la population. Il faudra donc faire bloc contre cet indépendant.

Présidentielle 2012 : Soumaïla Cissé bientôt sur orbite !

Sauf report de dernière minute (à  cause de la situation au Burkina Faso), C’’est en principe ce samedi 30 avril que devront s’ouvrir dans la capitale burkinabé, les travaux de la réunion des chefs d’Etat de l’Union monétaire ouest-africaine, UEMOA. Cette réunion devra consacrer le renouvellement de l’organe dirigeant de l’Union. Le malien Soumaà¯la Cissé, qui est à  la tête de l’institution monétaire depuis plus de huit ans, devrait passer le témoin. Après cette réunion des chefs d’Etat, il est prévu que le président sortant de la Commission entreprenne une tournée auprès des présidents des pays membres de l’UEMOA. Ce périple, rapportent nos sources, est prévu dans la deuxième quinzaine du mois de mai. Objectif 2012 En quittant la tête de l’UEMOA, Soumaà¯la Cissé pourra ainsi se consacrer aux prochaines élections présidentielles prévues au Mali en avril 2012. Au niveau de l’URD, le parti qu’il a fondé en 2003, les préparatifs sont en cours pour son investiture officielle en tant que candidat à  la présidentielle, qui devrait avoir lieu le 25 juin prochain. l’information nous a été révélée par un haut responsable du bureau politique national du parti. Selon notre source, cette investiture aura lieu à  la faveur de la Conférence nationale du parti prévue à  Bamako. Elle devra enregistrer la participation des délégués des sections de l’intérieur et de l’extérieur, les membres du bureau national. Le président sortant de Commission de l’UEMOA devrait donc être seul candidat en lice pour 2012. Cela, contrairement à  l’ADEMA o๠les primaires, devant déterminer le candidat du parti, auront lieu en juillet prochain. A l’URD, l’unanimité semble faite autour de Soumaà¯la Cissé pour défendre les couleurs du parti. Celui-ci est de plus en plus cité par les observateurs comme un candidat sérieux à  la succession de l’actuel président Amadou Toumani Touré. Candidat malheureux aux élections de 2002 face à  ce dernier, Soumaà¯la Cissé présente aux yeux de nombreux analystes politiques la stature d’ «Â homme d’Etat ». Plusieurs fois ministre sous le régime Alpha Oumar Konaré, le futur candidat a une connaissance de l’appareil d’Etat. Aussi, son passage dans les institutions financières comme la BOAD, représente pour lui un grand atout, notamment auprès des partenaires financiers du Mali. Son épouse, qui est déjà  dans l’arène, compte jouer un rôle de premier rang. Depuis quelques temps, Mme Cissé Astan Traoré multiplie les sorties à  l’intérieur du pays. La dernière en date est celle qui l’a conduite dans le Mandé o๠elle dit vouloir «confier» son mari aux notabilités de la région. Mais pour atteindre Koulouba, Soumaà¯la Cissé devra batailler dur. Car, il aura face lui de sérieux concurrents comme IBK, Mountaga Tall, le candidat de l’ADEMA, Modibo Sidibé, etc.

2012 : Abdoul Wahab Berthé, un candidat pour l’URD ?

Si Soumaila Cissé est considéré comme le candidat légitime naturel du parti, cela n’exclut pas d’autres candidatures comme le veut la règle de la démocratie. Il s’agirait cette fois de celle du premier vice président de l’URD, Abdoul Wahab Berthé, pour les présidentielles prochaines. Selon les rumeurs, l’appel à  la candidature de Me Wahab viendrait de sa région natale, de Sikasso o๠des militants œuvrent pour cela. Selon les observateurs politiques, une telle candidature pourrait n’est pas à  même d’ébranler la cohésion du parti et Soumaila Cissé, lui, n’ a jamais caché sa volonté de briguer la magistrature suprême aux élections présidentielles de 2012. Les femmes et les jeunes le soutiennent. s’y ajoutent les déclarations de certains barons du parti en faveur de Soumaà¯la Cissé. Au sein du parti, une source formelle, indique que des mesures sont prises pour éviter le conflit de leadership. Cohésion et Unité : le crédo de l’URD Comme l’a affirmé Soumaila Cissé lors du congrès du parti : « Si un parti peut être issu de fissures, il faut faire en sorte qu’il ne soit pas entaché de fissures également ». l’unité et la cohésion au sein du parti demeurent des valeurs fondamentales pour l‘URD. On se souvient en 2008, de la suspension d’Oumar Ibrahim Touré, ex ministre de la santé, pour avoir brigué la présidence du parti. Suite à  cette déclaration, la commission discipline de l’URD avait alors statué sur son sort. La candidature probable d’Abdoul Wahab Berthé n’est pas impossible, mais Soumaila Cissé reste le fondateur et surtout le choix de la majorité absolue même si l‘on ne doute pas des capacités et du charisme du 1er vice président de l’URD. Membre fondateur du RDP avec Maà¯tre Abdoulaye Garba Tapo, Me Berthe quitte cette formation pour créer son propre parti, le parti malien pour la démocratie et le renouveau (le PM. Lequel, en 2004 se fond dans l’URD, dont Me Abdoul Wahab Berthé devient le 1er vice président.

Jeunes et Femmes URD : de nouvelles têtes pour la campagne de 2012

A l’issue de ces assises nationales, deux nouveaux bureaux de 81 membres chacun ont vu le jour pour un mandat de 4 ans. Le nouveau président des jeunes de l’URD est Dr Madou Diallo de la section de Kati, professeur de droit public international à  l’université de Bamako et conseiller technique au ministère chargé des relations avec les institutions. Quant à  la présidente du mouvement des femmes de l’URD, elle se nomme Mme Wadidié Salimata Dagnoko, originaire de Sikasso et militante à  la section 5 de Bamako. Un renouvellement en vue de la campagne de 2012 Les cérémonies d’ouverture et de clôture de ces assises nationales étaient présidées par l’honorable Younoussi Touré, président du parti, en présence de plusieurs membres du bureau, dont les ministres Abdoul Wahab Berthé et Salikou Sanogo. Elles ont enregistré la présence très remarquée de Mme Cissé Aissata Traoré, épouse de Soumaila Cissé, le fondateur de l’URD, dont un message a été lu par le 3ème vice président, Abdoulaye Koita. Outre l’examen du rapport 2006-2010 des deux mouvements et la relecture des textes, C’’est la mise en place des deux nouveaux bureaux qui a attiré toute l’attention, car en période de pré-campagne, chacun cherche à  être sur le devant de la scène pour profiter d’une éventuelle victoire à  la présidentielle. Les mouvements des jeunes et des femmes de l’URD ont été porté créés le 2 décembre 2006, avec à  leur tête, respectivement Ahmed Sekou Touré, frappé par la limite d’âge, et Salimata Cissé, non partante pour une reconduction. Par conséquent, la course à  la succession était largement ouverte. Pour succéder Ahmed Sékou Touré, neuf candidatures jeunes ont été enregistrées contre huit chez les femmes. A 20 heures encore, les négociations se poursuivaient, et le Dr Mamadou Diallo a finalement été désigné de manière consensuelle, grâce à  l’implication des ainés. Pour ce qui est de la nouvelle présidente du mouvement des femmes URD, Mme Wadidié Salimata Dagnoko, elle a mis en avant ses réseaux et son passé de militante pour la démocratie et la promotion de la femme. Ces assises du parti à  la poignée de mains, emblème de l’URD, ont enregistré la participation de plusieurs partis : CNID, Fama, MPR, FCD, Adema PASJ, RPM, PARENA, CODEM, PIDS USP, UM RDA.

Fusion URD- PDR : Un nouvel élan pour Soumaila Cissé en 2012

Une leçon de réalisme politique Le PDR, Parti pour la démocratie et le renouveau (Dun Ka Fa Ton) présidé par Kalilou Samaké vient de fusionner avec l’Union pour la République et la Démocratie (URD), fondé par Soumaila Cissé et présidé par Younoussi Touré. Le protocole d’accord constatant la fusion a été signé par le président du PDR, Kalilou Samaké, et la 4è vice-présidente de l’URD, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké. Parti moyennement représentatif, le PDR compte en son sein quelques figures emblématiques de l’ère démocratique. Le parti qui a compté jusqu’à  2 députés et 207 conseillers municipaux a connu ces derniers temps une contreperformance en ne réussissant à  faire élire aucun député et en se contentant de 107 conseillers communaux. Le président a donc appelé les militants à  faire preuve de réalisme politique. Pour Kalilou Samaké « la sagesse politique veut qu’à  un certain âge, qui refuse le mariage, risque de se retrouver seul ». Selon le président du PDR « les vulnérabilités des partis politiques les condamnent à  constituer de grands ensembles homogènes ». Désormais, c’est à  l’URD de savoir tirer profit de ces renforts. Le parti de la poignée de main renforce ainsi encore plus son emprise sur le paysage politique malien. Les présidentielles de 2012 s’annoncent serrées avec quelques formations de plus en plus fortes et qui ne cachent pas leurs ambitions. Tourner le dos à  ATT ? Certains observateurs se demandent, comme notre confrère le Zénith Balé, si le président du parti n’a pas accepté cette fusion pour mieux barrer la route aux « amis d’ATT » ? Après l’élection et la réélection de ATT, ce dernier aurait promis à  Kalilou Samaké un portefeuille ministériel ou le poste de Directeur général des impôts. l’expérience de M. Samaké dans ce dernier domaine est incontestable. Déçu par la promesse non tenue, il aurait ensuite été approché pour être un cadre du PDES (proche d’ATT). En vain. Toutes ces tentatives ayant échoué, alors que Kalilou a des ambitions, il aurait opté pour l’URD. Le PDR s’est donc trouvé un point de chute, l’URD. Lequel est aujourd’hui incontournable t. D’autres source nous sur la scène politique malienne, en tant que seconde force politique du pays. De bonnes sources nous informent que d’autres regroupements flottent dans l’air au profit de l’URD. Il s’agira alors de recevoir de nouveaux adhérents venus d’horizons divers, aussi variés que complexes, voire divergents.

PDES : « Le géant annoncé ne serait qu’un nain ! « 

Sous la bénédiction du président de la république, le PDES a été crée le 17 juillet 2010 en grandes pompes et sous le nominatif du parti pour le développement Economique et de la Solidarité (PDES). Partout au Mali, le nom de la nouvelle formation était sur toutes les lèvres. Avec la création de ce groupement d’opportunistes et de transhumants politiques, certains ont cherché à  se couvrir pour continuer à  « bouffer » en toute impunité dans la calebasse nationale et sans avoir la justice sur le dos. C’’est pourquoi trois mois après sa création, le parti comptait déjà  une dizaine de ministres et plus d’une quinzaine députés venus grossir le rang des admirateurs d’ATT. Alors, le Pdes était apparu comme une menace pour les autres partis, surtout ceux de la mouvance présidentielle, dans un paysage politique qui compte près de 120 chapelles ardentes. C’’était l’ illusion parfaite . Le Géant s’écroule petit à  petit Le parti pour le développement Economique et de la solidarité souffrirait actuellement de querelles intestines. Des ténors du parti se regardent en chiens de faà¯ence pour des histoires de strapontins, et la base se plaint de ne pas avoir le soutien des mentors etc. Voila entre autres des maux qui rongent un parti qualifié de loups aux dents longues ou encore « d’hommes inquiets » comme l’a souligné un confrère de la Nouvelle République. En outre, le groupe parlementaire du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) ne compte désormais que 15 députés. En effet, il vient de perdre deux honorables qui ont viré à  l’URD. Les honorables Mody N’Diaye et Mamadou Diao, précédemment élus indépendants à  Barouéli, ont adressé, le 5 octobre dernier, leur démission au bureau de l’Assemblée nationale. Dans leur lettre de démission, les députés Mody N’Diaye et Mamadou Diao ont, selon nos informations, motivé leur décision par des « raisons personnelles » ». Il semble que ces deux députés étaient en désaccord avec l’inféodation pure et simple de l’ancien Collectif des Députés indépendants (CODI) par le PDES. « Seulement, en quittant le PDES, non pas pour réaffirmer leur statut d’indépendants, mais pour aller à  l’URD, on comprend difficilement ce qui a véritablement poussé ces représentants du peuple à  emprunter le train de la transhumance politique », commente un confrère. Ce qui est sûr c’est qu’il semble y avoir un léger malaise au sein du groupe parlementaire originel des indépendants. Poids léger contre poids lourds La formation d’un bureau de 128 membres (23 vice-présidents) est sans doute la preuve d’une profonde division au sein de la nouvelle chapelle. Ce qui signifie que le parti ne pèse pas lourd face à  des mastodontes comme l’ADEMA, l’URD ou le RPM . Une autre source nous indique que la formation du bureau du PDES n’a pas dû être chose aisée pour qui connaà®t l’appétit vorace des différents clans qui composaient le Mouvement citoyen. Le nouveau parti aura d’ailleurs du mal à  survivre avec cette rivalité interne car chacun des clans se croit plus proche d’ATT que les autres. Et rien ne garantit que les « oiseaux-migrateurs », venus de tous les horizons pour profiter de l’aura d’ATT, vont rester dans le nid, une fois que l’homme providentiel (ATT) aura passé la main le 8 juin 2012. Car même s’il ne lui est pas interdit de rêver, il n’est pas certain que le successeur du président Amadou Toumani Touré vienne obligatoirement du PDES.

Politique : Commune I, la risposte de l’URD

C’’est le centre Mali Enjeux qui a abrité la cérémonie de signature du protocole de fusion URD(Union républicaine pour la Démocratie )et les regroupements politiques ce samedi en présence des membres du bureau national tels que Lassine Koné, Hamadoune Dicko. La mare politique en effervescence La mare politique bouge en commune I dans la perspective des élections présidentielles de 2012. Des rencontres, des échanges, des débats se multiplient entre les responsables des partis. C’’est l’URD qui vient de concrétiser une fusion avec certains groupements politiques aux termes de ces rencontres. Désormais le parti PSR de Djélibougou, le mouvement politique Sigida Folo Tilé Kura, certains membres du CODEM, Baara, et aussi certains membres de la famille maraboutique rejoignent l’URD. Comme en atteste ici Alfousseyni Issa Maà¯ga, porte parole des nouveaux adhérents « C’’est avec beaucoup d’émotion que nous déclarons la disparition de ces regroupements au profit de l’URD. Nous n’avons pas le complexe de faire un parcours politique seul. Pendant des années, nous nous sommes battus avec un seul objectif : développer notre commune. Le choix porté sur l’URD n’est un hasard, parce que ces partis partagent les mêmes visions et valeurs à  savoir l’égalité, la justice, la solidarité et la démocratie. Du sang neuf pour l’URD A son tour, le secrétaire général de l’URD en Commune I, Abdoul Aziz Dicko remercie les nouveaux adhérents pour avoir porté leur choix sur le parti de l’enfant de Niafunké, Soumaila Cissé « votre arrivée donnera du sang neuf au parti Urd dans les différents quartiers de la commune. Vous venez de rejoindre lr parti URD, vous ne serez pas déçus, car votre arrivée vient à  point nommé au moment o๠l’on se prépare pour le remembrement du parti. Ensemble main dans la main, nous construirons l’URD et ferons bouger la montagne ». Dans le contenu du protocole d’accord signé entre Alfousseyni Issa Maà¯ga et Abdoul Aziz Dicko, il ressort que le mouvement politique Siguida Folo Tilé Kura et le parti Urd au terme de plusieurs rencontres d’échanges et de débats entre leurs responsables et directions respectives décident de fusionner : « Rappelant les liens anciens de coopération dans les conseils communaux, rappelant les objectifs poursuivis par les deux entités, plus que jamais engagés dans le processus de consolidation et de renforcement du pluralisme politique et de l’accroissement de la démocratie en commune I en particulier au Mali, les regroupements politiques sont de nature à  enrichir le processus de développement du Mali.

4è Conférence nationale de l’URD : Vers une marche triomphale en 2012

La 4è conférence de l’URD s’est ouverte ce samedi au centre international de conférence de Bamako. s’unir pour un meilleur avenir de l’URD Préoccupé de toute fissure du parti URD avant les élections générales 2012, Soumaila Cissé dans son message lu par Ousmane Touré a appelé ses militants à  être solidaire et uni pour un avenir meilleur pour le parti.. Selon lui, cette conférence nationale est un moment de communion et d’échanges autour des idéaux de parti, en vue de relever les défis futurs. « Elle est pour moi, l’occasion de féliciter l’ensemble des membres du bureau politiques national, avec à  leur tête le président Younoussi Touré. Je salue également et félicite les membres de la commission spécialisée du parti pour le travail remarquable accompli au cours des 12 derniers mois. Je voudrais aussi exprimer, au nom de tous, ma fierté pour les actions accomplies par notre parti sur l’échiquier national. l’URD, en effet a joué et continuera de jouer, un grand rôle aux cotés des autres partis et mouvementes membres de la majorité présidentielle ». s’adressant à  ses camarades, il dit de comprendre et respecter leurs voeux, d’autant plus que leur force réside dans l’unité. « Nous devons continuer à  nous enrichir de nos différences et rester unis et solidaires. Nos actions, toutes nos actions, doivent être orientées vers l’intérêt du plus grand nombre, cela dans le respect de l’éthique et de la morale politique. C’’est ainsi qu’il a renouvelé sa confiance et son espoir en l’avenir de l’URD au service du pays. « Le succès est au bout de l’effort, du travail, de la rigueur et du dernier, nous avons semé l’espoir, C’’est pourquoi, pour atteindre tous nos objectifs, rien ne doit nous divertir, rien absolument rien, ne doit nous diviser. Restons ouverts au progrès enrichissons nous de nos différences, restons unis et solidaires. Notre marche est une marche triomphale, une marche vers le succès et la gloire ». Deux jours de conférence C’’est dimanche que prendra fin cette conférence nationale dans sa session ordinaire. Cette conférence est une session ordinaire qui a deux points à  son ordre du jour. Il s’agit d’abord de vérifier l’exécution des taches assignées par le dernier congrès et de faire des recommandations. Autre point est de se prononcer sur les rapports d’activités du bureau exécutif national et de tracer les perspectives jusqu’à  la prochaine conférence nationale. Dans ce cadre, le bureau Exécutif national a adressé à  chaque section il y’a deux mois environ, son rapport d’activités assorti d’une analyse des dernières élections. Les délégués sont venus de toutes les régions du Mali pour débattre et échanger sur les objectifs du parti. De nombreuse adhésions Le président du parti Younoussi Touré dans son discours a rappelé que depuis la dernière conférence nationale, l’URD a enregistré de nombreuses adhésions qui ont considérablement élargi sa base. La preuve l’alliance nationale pour la construction (ANC) s’est fondue dans l’URD lors de l’ouverture de cette conférence avec la tête Tenemakan Keita secrétaire du bureau exécutif national. Une minute de silence a aussi été observée à  la mémoire de Oumar Samba Diallo, premier président d’honneur, Alkaya Touré, secrétaire général, section de Diré, Sadia Fofana, président du conseil de cercle de Baraoueli, les honorables Sagdoudine Ag Al Bakaye et Alou Bathily députés élus respectivement à  Ansongo et à  Kati.

Législative de Kati : Modibo Doumbia et l’URD l’emportent avec 61,5% des voix

Le 2ème tour qui s’est déroulé dimanche dernier tourne à  l’avantage de l’Union pour la république et la Démocratie (URD) au détriment du Rassemblement pour le Mali. Les résultats provisoires proclamés cet après midi par le ministre des Collectivités territoriales le Général Kafougouna Koné, a déclaré l’URD vainqueur des législatives de kati. Il faut noter que le parti adverse, celui d’Ibrahim Boubacar Keita (RPM) avait réussi à  réunir autour de lui des partis comme le CNID, Le SADI, la CODEM pour tenir en échec l’URD. Peine perdue pour le vieux briscard de la politique et sa protégée Mme Traoré Oumou Traoré, battante au demeurant mais pas assez expérimentée face au jeune poulain de l’URD, lui même soutenu par l’ADEMA, la première force politique du pays. Des partielles qui touchent à  leur fin Les élections législatives partielles de Kati font suite au décès, en Mai dernier, du député feu Alou Bathily de l’URD. Le siège ainsi laissé vacant devait donc être occupé à  travers l’organisation d’une élection partielle. Et ces élections partielles n’ont pas suscité d’engouement électoral à  Kati. Selon nos sources, moins d’électeurs ont voté lors du premier tour. Sur 421 165 inscrits, seulement 67 575 ont voté (soit 16%). En attendant la confirmation définitive des résultats, l’URD est victorieux pour le siège laissé vacant par Feu Alou Bathily, un exercice démocratique qui aura duré plus de deux mois et mobilisé une mini campagne électorale au Mali.

2è tour des Législatives de Kati : tractations en faveur de l’URD

La commune de kati a toujours constitué un pool stratégique en matière d’élections dans le cercle de Kati. Nombreux étaient-ils, ces chefs et représentants de partis politiques à  prendre d’assaut, les lieux de la cérémonie L’URD favori au 2è tour ? Jamais, on ne pouvait penser que le candidat de l’URD bénéficierait d’un tel soutien. On était à  milles lieux de le penser d’autant plus que l’URD et plusieurs partis qui viennent en soutien, ont maille à  partir avec l’URD, à  l’issue des élections communales du 26 avril dernier. En effet, les résultats de ce scrutin n’ont pas favorisé l’URD qui a formulé une plainte en vue de l’annulation du scrutin. Ainsi, ladite commune a également accueilli l’équipe de supervision de la campagne du parti URD. Le jeu en valait la chandelle, dans cette vaste commune de plus de 12 000 habitants, plus d’une vingtaine de partis ont accepté de soutenir le candidat Modibo Doumbia de l’URD. Selon le secrétaire général de la sous section URD de Kati, Marcelin Guenguéré, le projet de société de l’URD est largement partagé par beaucoup de partis. Conformément à  la vision politique du parti, il entend œuvrer à  relever les immenses défis de développement à  Kati ». Par ailleurs, il a de vive voix, salué le degré de maturité qui prévaut au sein de l’URD. « C’’est une concrétisation des principes démocratiques visant à  attribuer une marge de manœuvre aux jeunes ». « Il est grand temps que les populations fassent confiance aux jeunes. Cette alliance de plus d’une vingtaine de partis politiques est un puissant vecteur qui oeuvrera à  la matérialisation des objectifs, désormais identiques, des partis politiques ». Soutien électoral Si une chose est de se faire soutenir, une autre en est pour le parti URD, de donner les moyens à  ces partis « amis » de sensibiliser leurs bases électorales. En effet, un travail gigantesque attend ces partis sur le terrain. Car, un parti qui accepte volontiers de se rallier à  un autre dans le contexte électoral, se heurte généralement à  de sérieuses difficultés telles que le boycott des élections par leurs militants. Né vers 1974, à  Sinsina (cercle de Kati) le candidat du parti de la poignée de main, Modibo Doumbia dit connaà®tre les principaux problèmes de développement auxquels sont confrontées les populations des 36 communes qui constituent le cercle de Kati. C’’est pourquoi dans sa stratégie de campagne, il n’a pas manqué de soumettre aux populations des propositions de solutions qu’il juge appropriées.

Législatives de Kati : le collectif des partis politiques de Kalaban-Coro soutient l’URD

Depuis l’ouverture de la campagne électorale, le 6 septembre dernier, les tractations vont bon train dans le sens de soutenir tel ou tel candidat L’URD part favori En effet, les futurs élections partielles dans la circonscription électorale de Kati mettront aux prises 4 partis politiques plus l’URD. Il s’agit du RPM, le CNID, le parti BARIKA, et le parti Bollen Mali Demen Ton. Selon certains observateurs, l’URD part largement favori dans la mesure o๠le soutien électoral d’une vingtaine de partis politiques a réussi. En effet, ces partis n’ont pas présenté de candidat à  la consultation électorale. C’’est ainsi que, mardi dernier, la salle de conférence de la sous section USRDA de Kalaban-coro a servi de cadre à  une rencontre entre différents leaders de partis politiques. l’objectif était de se concerter afin de sceller une alliance pour renforcer les chances de l’URD. A en croire les responsables de l’URD, cet acte est l’expression d’une solidarité agissante entre partis politiques. Ainsi, dit-il, les partis politiques n’existent pas seulement pour se donner en spectacle dans l’adversité, mais pour également se soutenir dans certaines situations. l’avantage de l’URD réside dans le fait qu’elle avait déjà  formé autour d’elle, un collectif de 18 partis politiques. Mais ce qui parait tout au moins paradoxal, C’’est le fait que l’ADEMA, le MPR et le PDM aient décidé de soutenir l’URD. Et pour cause, nul n’ignore que ces 3 partis et le collectif des 18 partis de Kalaban-coro se regardent en chiens de faà¯ence (devant la section administrative de la Cour suprême) depuis l’issue très controversée des élections communales du 26 avril dernier. Au point que certains observateurs de la scène politique se demandent à  quoi sont réellement vouées ces tractations en faveur de ce collectif et de l’URD. En effet, ce collectif (dont l’URD) milite farouchement pour l’annulation des résultats du scrutin du 26 avril 2009. Des résultats qui favorisent largement l’ADEMA, le MPR et le PDM… l’URD futur vainqueur ? De là , il est impensable que ces derniers viennent en renfort à  l’URD au lieu de, comme dit l’autre, de « raviver les adversités en présentant des candidats ou tout au moins en restant neutres » Aux dires de M. Daouda Sow, membre de ce comité de soutien à  l’URD la formation de cette alliance de 20 partis politiques est un puissant vecteur qui oeuvrera à  la matérialisation des objectifs, désormais identiques, des partis politiques. En effet, si une chose est de se faire soutenir, une autre est pour le parti URD, de donner les moyens à  ces partis « amis » de sensibiliser leurs bases électorales. En effet, un travail gigantesque attend ces partis sur le terrain. Car, un parti qui accepte volontiers de se rallier à  un autre dans le contexte électoral se heurte généralement à  de sérieuses difficultés telles que le boycott des élections par leurs militants. « Une solide alliance pour…écraser les 4 partis en lice » C’’est du moins ce qu’a laissé entendre le Secrétaire général de la sous-section URD de Kalaban-coro, Marcelin Guenguéré. Très confiant quant au déroulement actuel de la campagne, il dira que l’URD, son parti, s’en sortira gagnant à  l’issue des échéances électorales du 27 septembre. Il faut rappeler que C’’est le candidat Modibo Doumbia qui porte le dossard de l’URD.