Afrique : le vaccin contre le cancer du col de l’utérus disponible

GAVI (l’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation ) devrait soutenir l’introduction du vaccin dans 28 pays d’ici à  la fin de 2017. Ayant remporté cet appel d’offres initial, MSD espère distribuer environ 2,4 millions de doses du GARDASIL dans les pays éligibles au soutien de GAVI entre 2013 et 2017 afin d’aider à  répondre à  la demande de vaccins dans les pays déjà  approuvés ou recommandés pour approbation. Ceci concerne les projets de démonstration et d’introductions nationales du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH). Au fur et à  mesure que la demande de vaccins augmentera, il est prévu que l’UNICEF décerne des attributions supplémentaires. Il est essentiel que toutes les jeunes filles du monde entier aient accès aux vaccins contre le VPH. La décision prise aujourd’hui par l’UNICEF marque une avancée importante, a déclaré Henrik Secher, directeur général de MSD Afrique. Avant d’ajouter que ce partenariat illustre l’engagement de MSD à  travailler étroitement avec GAVI pour assurer un accès étendu et durable au GARDASIL dans les pays les plus pauvres du monde, o๠le fardeau des maladies associées au VPH, telles que le cancer du col de l’utérus, est le plus lourd. C’’est dans un rapport publié en 2009, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait recommandé qu’une vaccination systématique contre le VPH soit incluse dans les programmes nationaux de vaccination pour aider à  prévenir le cancer du col de l’utérus et d’autres maladies liées au VPH. On estime à  environ 500 000, le nombre de femmes développant un cancer du col de l’utérus chaque année dans le monde, et 85 % des cas surviennent dans les pays en développement. Le cancer du col de l’utérus est le troisième type de cancer le plus répandu chez les femmes dans le monde. Les types 16 et 18 de VPH à  haut risque sont responsables de près de 75% des cancers du col de l’utérus, de 70% des cancers du vagin, de 40 à  50% des cancers de la vulve et de 80 % des cancers de l’anus. GARDASIL (vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (types 6, 11, 16 et 18) est indiqué chez les femmes âgées de 9 à  26 ans pour la prévention des cancers de l’utérus, de la vulve et du vagin, des lésions précancéreuses ou dysplasiques, des verrues génitales et des infections persistantes causées par le virus du papillome humain (VPH) de types 6, 11, 16 et 18 (qui sont inclus dans le vaccin). Chez les hommes, il est indiqué pour la tranche d’âge comprise entre 9 et 15 ans pour la prévention des infections causées par le virus du papillome humain (VPH) de types 6, 11, 16 et 18 (qui sont inclus dans le vaccin). L’utilisation du GARDASIL est approuvée dans plus de 125 pays. à€ ce jour, plus de 111 millions de doses ont été distribuées dans le monde. Cependant, on ne sait pas combien ont été administrées. Afin de faciliter l’accès au GARDASIL dans les pays en développement, MSD a adopté une approche systématique et réfléchie autour de quatre piliers majeurs: l’innovation, le partenariat, le prix et la mise en œuvre.

La césarienne, un acte qui soulage bien des femmes au Mali

Le but est d’extraire le nouveau né par cette voie quand l’accouchement normal est impossible. Cette opération est de plus en plus pratiquée au Mali. Selon des chiffres publiés par le ministère de la santé, 24 % de femmes sont césarisées au Mali d’après une enquête menée dans neuf (9) hôpitaux, «Â la césarienne est venue pour nous apaiser. Ma première césarienne a été effectuée car le cordon ombilical était autour du coup de mon enfant. Sans cet acte, je ne sais pas comment je m’en serai sortie » explique, émue Mme Coulibaly Dado Dicko. «Â La césarienne est indiquée dans plusieurs cas. Quand le placenta est mal positionné et bouche la sortie de l’enfant. Souvent la mère peut avoir un bassin inadéquat à  la naissance par voie naturelle. Beaucoup d’autres raisons existent selon le cas » explique Dr Abdoul Karim Coulibaly, gynécologue. Une opération sous anesthésie Cette opération chirurgicale se fait sous anesthésie générale ou rachi anesthésie ou encore péridurale. Les deux dernières anesthésies consistent à  endormir les muscles du dos et des membres inférieurs. Dans ce cas, la maman assiste en direct à  l’accouchement. Elle pourra ainsi voir et toucher son enfant juste après l’extraction. Les femmes qui subissent une anesthésie générale seront endormies et n’auront pas la chance de voir leur enfant avant leur réveil. Après cette étape, le chirurgien verse une quantité importante de Bétadine sur le ventre de la future afin de le désinfecter. Puis s’en suit une incision d’environ dix centimètres légèrement au dessus du pubis, le bébé est retiré ensuite le placenta. Le médecin referme le ventre : « de nombreux jeunes gynécologues sont formés à  la pratique de la césarienne. Elle peut se faire en 20 minutes, ouverture et fermeture. C’’est un acte sûr » se réjouit le Dr Coulibaly. Un soulagement après l’arrivée du bébé Nous sommes à  l’hôpital du Mali, les césariennes sont programmées pour les mardis et les jeudis sauf en cas d’urgence. «Â Nous faisons en moyenne 4 à  5 césariennes par semaine » Ce jeudi, une jeune femme d’une trentaine d’années se prépare à  entrer au bloc opératoire pour mettre au monde son deuxième enfant, le premier étant né lui aussi par césarienne. Quand l’opération est programmée, plusieurs étapes sont à  franchir «Â deux jours avant l’acte, je suis allée voir le gynécologue qui allait m’opérer ensuite l’anesthésiste m’a reçue après avoir eu connaissance des résultats de prise de sang pour savoir quelle méthode anesthésique choisir. Un bilan sanguin est essentiel dans ce cas » raconte-t-elle. De nombreuses femmes appréhendent ce mode d’accouchement, «Â Au début J’avais très peur à  l’idée que J’allais accoucher par césarienne. J’ai eu une anesthésie du dos et des membres inférieurs (rachi) et quand J’ai vu mon enfant, J’étais soulagée. Dans mon cas l’opération a été envisagée en urgence. J’étais très fatiguée et une souffrance fœtale commençait à  s’installer. » se souvient Aà¯ssata Diallo, une maman ayant mis au monde son premier enfant par césarienne. Le saignement après un accouchement appelé «Â lochies » survient également en cas de césarienne, « J’ai saigné pendant environ 30 jours» affirme Aà¯ssata Diallo.  Les médecins conseillent un maximum de trois césariennes chez une femme. En général, après deux césariennes consécutives chez la même femme, aucun médecin ne prend le risque de proposer chez elle un accouchement par voie basse. La césarienne est aussi pratiquée pour éviter les mortalités maternelles et néo natales.

Cancer du col de l’utérus, ennemi public en 2012

La traditionnelle cérémonie d’échange de vœux entre le chef de département et ses collaborateurs s’est déroulée en ce début de semaine. Le ministre de la santé a saisi cette occasion pour exhorter les uns et les autres à  s’impliquer efficacement dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus. Vaincre le cancer du col est à  la portée du Mali Cette maladie est aujourd’hui devenue une préoccupation de santé publique au Mali. 1 300 nouveaux cas sont recensés chaque année, selon les estimations, soit un pourcentage d’environ 22 %, largement au-dessus de la moyenne mondiale (16 %) et de la moyenne africaine (17, 2 %). Ces estimations constituent un problème pour des pays qui ne disposent pas de registre de tumeurs. Toutes les données sont basées sur des estimations. Mme Bah s’est dit engagée à  éliminer le cancer du col d’utérus. « Je vous exhorte tout particulièrement à  la mise en œuvre d’initiative de chantiers d’interventions à  grands impacts parmi lesquels l’élimination du cancer du col de l’utérus au Mali, qui je suis convaincue, est à  notre portée, si on appliquait son dépistage systématique à  tous les niveaux du système de la santé». Un bon bilan sanitaire pour le Mali en 2011 Poursuivant son intervention, le Ministre Madeleine Bah a exprimé sa satisfaction quant aux résultats enregistrés en 2011. Il s’agit notamment de l’extension de la couverture sanitaire, la prévention et la lutte contre la maladie , la lutte contre le VIH-Sida, le renforcement en infrastructures et équipements, la sécurité sanitaire des aliments, la prise en charge gratuite des cas de paludisme chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. A cela s’ajoute la poursuite de la gratuité de la césarienne, de la tuberculose, de la lèpre, des maladies tropicales négligées et le renforcement de capacité des formations sanitaires pour les besoins de l’AMO. Le président de la FENASCOM (Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaires), Yaya Zan Konaré, après avoir adressé ses vœux , a tenu à  féliciter Madeleine Bah ,le ministre pour le succès réalisé dans la mise en œuvre du PRODESS II prolongé. Ainsi que pour le bon partenariat que le département a su entretenir avec l’ensemble des acteurs de la santé. Au nom des professionnels de la santé Dr Lassana Fofana président du conseil national de l’ordre des médecins du Mali a salué la collaboration féconde avec les services compétents du département dans le traitement des dossiers d’autorisation de l’exercice privé des professions sanitaires et des licences d’exploitation conformément aux prescriptions de la loi 85-41/AN-RM portant autorisation de cet exercice. Pour le secrétaire Général ,durant 2011, d’énormes efforts d’extension de couverture sanitaire ont été réalisés. Qui ont permis de rendre les soins adéquats accessibles à  moins de 5 Km à  plus de 60% de la population, et accessibles à  moins de 15 Km à  près de 90% de la population. Poursuivant son intervention, il précisera qu’aujourd’hui e le nombre de CSCOM est de 1060. Parmi les infrastructures réalisées, il a cité l’Hôpital du Mali et l’Hôpital de Sikasso pleinement fonctionnels. En plus de celles-ci, il faut aussi souligner les travaux effectués sur l’Hôpital du Point G et de Gabriel Touré, du Centre Hospitalier Universitaire d’Odonto-Stomatologie. Ainsi que des travaux de réhabilitation de 19 CSréf et 42 CSCOM.

Cigarette : Attention aux cancers chez la femme !

Cette information a été donnée lors de la célébration de la journée mondiale sans tabac au Carrefour des jeunes à  Bamako.Tous les 31 mai,la journée mondiale sans tabac est célébrée dans le monde. Elle a pour but une prise de conscience globale sur les dangers du tabac pour la santé des consommateurs et de leur entourage. « Tabac et appartenance sexuelle » Voila le thème retenu cette année qui se justifie parfaitement à  l’augmentation de plus en plus croissance des fumeurs au sein des femmes et adolescentes. Dans le monde, on compte plus d’un milliard de fumeurs dont 20% environ sont des femmes, mais ce chiffre ne peut qu’augmenter. Le nombre de fumeurs a atteint un pic alors que celui des fumeuses est en augmentation. Pire au niveau des jeunes filles l’augmentation de la prévalence du tabagisme est préoccupante. Selon le message du représentant de l’OMS « aujourd’hui il y a quatre fois plus de fumeurs masculins que féminins, mais tandis que le taux de tabagisme chez les hommes a atteint un sommet, la consommation de cigarette parmi les femmes est en constante augmentation. Ceci est particulièrement vrai pour les pays en voie de développement et pour un certain nombre de pays d’Europe du Sud centrale et d’Europe de l’Est ». Marketing cible Pour l’industrie du tabac, les ventes de produits du tabac aux femmes et adolescentes des pays en voie de développement représentent une opportunité stratégique de marketing. Les femmes occupent de plus en plus de rôles dominants dans la société, leur pourvoir d’achat augmente…Tout ceci fait des femmes une cible prioritaire. La consommation du tabac affecte de manière négative la santé des femmes en redirigeant les ressources domestiques qui pourraient être utilisées pour acheter de la nourriture et pour l’éducation Le tabac, l’une des causes d’infertilités chez la femme Des études ont montré que les femmes qui fument ont plus de chances de développer un cancer du col de l’utérus et l’ostéoporose que les femmes qui ne fument pas. Aussi elles augmentent leurs risques de fausses couches, de mortinaissances, d’infertilité, et d’enfants de poids faible à  la naissance et qui souffriront de graves problèmes médicaux. Les femmes qui fument connaitront également de douleurs menstruations et des ménopauses prématurées. Selon l’OMS l’analyse du rapport de l’OMS sur l’épidémie mondiale du tabagisme, démontre s’il en était qu’il s’agit d’un véritable fléau qui devient aussi dangereux que le Sida et la grippe A pour les habitants de la planète. Chaque pays est tenu de mettre en place des stratégies antitabac rigoureuses conformément à  la convention cadre de l’OMS mise en service depuis 2005. Et ce conseil s’adresse surtout aux gouvernements des pays du monde ayant omis d’inscris le tabagisme dans la listes des priorités de leur politique sanitaire. l’engagement politique du Mali contre le tabac Le Mali a adopté certaines mesures visant à  protéger la santé des populations en matières de lutte anti- tabac. Selon le conseiller technique du ministre de la santé Oumar Ag Mohamedoun, il s’agit entre autres de la loi n ° 69-041 portant restriction de la publicité et de l’usage adoptée par l’Assemblée Nationale du Mali en sa séance du 29 juin 1996, le décret n° 97-0162 P-RM du 07 mai 1997, fixant les modalités d’application de cette loi, l’adoption par le conseil des ministres du 18 mars 2010 d’un projet de loi portant réglementation de la commercialisation et de la consommation du tabac et des produits du tabac. « Le présent projet de loi vise à  renforcer les actions de lutte contre le tabagisme et leur impact au Mali » rappelle t-il. Il interdit notamment toute forme de publicité et toute activité de promotion du tabac et en réglemente de manière stricte la consommation. Il protége aussi les non fumeurs de l’expositions de la nouvelle loi. A signaler qu’au Mali le réseau des associations et ONG de lutte contre le Tabac et autres stupéfiants (RESULTAS Mali » qui est crée le 4 avril 2004 s’active pour la lutte contre le Tabac au Mali.