Rougeole : lancement de la campagne annuelle de vaccination

Le gouvernement du Mali renouvelle son rendez-vous annuel de lutte contre la rougeole. Pour cette année 2015, la campagne nationale de vaccination contre la rougeole sera lancée ce jeudi 19 mars en Commune VI par le président de la république, chef de l’Etat, son excellence Ibrahim Boubacar Keà¯ta. l’objectif général de cette campagne de vaccination est de réduire la mortalité et la morbidité liées à  la rougeole parmi les populations vulnérables et d’améliorer le niveau des indicateurs du PEV de routine dans les districts sanitaires des régions de Tombouctou, Gao et Kidal. Pour lutter contre cette maladie, le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique (MSHP) et ses partenaires organisent du 17 au 26 mars 2015 une campagne de vaccination contre la rougeole sur toute l’étendue du territoire national. En effet, La campagne mobilisera entre autres 209 superviseurs nationaux y compris 59 de la croix rouge à  Bamako, 7444 vaccinateurs, 12444 volontaires y compris 1350 de la croix rouge à  Bamako, 15036 mobilisateurs de proximité, 106 véhicules, 2245 motos. Une mobilisation de taille qui permettrait certainement au gouvernement de sauver la vie de millions d’enfants. On rappelle que la rougeole est une maladie fortement contagieuse et demeure une principale cause de mortalité infanto-juvénile. Elle peut entrainer des complications comme la pneumonie, l’otite, la conjonctivite et peut même rendre aveugle. Elle est plus grave chez les enfants malnutris. Les précisions du MSHP Tous les enfants âgés de 9 mois à  14 ans du Mali seront vaccinés contre la rougeole pour atteindre le taux de couverture VAR de 95 % dans tous les districts. Le nombre d’enfants âgés de 9 mois à  14 ans est estimé à  8 291 049 et 9 209 820 doses de vaccins anti-rougeole sont requises. Les vaccins de routine du PEV seront administrés à  tous les enfants de 0 à  59 mois, même ceux déjà  vaccinés dans les régions du Nord.

Mali: 7 millions d’enfants vaccinés contre la polio

L’information a été donnée il y a quelques jours lors d’une conférence de presse organisée par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique en collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) au bureau de l’OMS à  Bamako. Il s’agit de mobiliser et de sensibiliser les populations pour mieux accueillir ces Journées nationales de vaccination dans les régions du Mali y compris la région de Kidal. Les 7 millions d’enfants ciblés ont une tranche d’âges compris entre 0 et 5 ans , a précisé la directrice nationale de la santé, Dr Binta Keita. « Il sera inoculé des doses de polio orale contre la poliomyélite dans toutes les régions, mais la région de Kidal exceptionnellement recevra des doses de vitamine A ainsi que des médicaments contre les maladies infectieuses et parasitaires » a t-elle indiqué. Pour réussir ces JNV, le Docteur Binta Keita a invité toutes les sensibilités du pays à  s’impliquer pour le bon déroulement de cette opération. Il faut signaler que la poliomyélite a été déclarée éradiquée au Mali depuis 2008, sauf qu’un cas importé a été découvert à  Goudam en 2011. Raison pour la quelle les organisateurs ne croisent pas les bras afin de réduire le risque de contamination. « La lutte contre la poliomyélite est sous-régionale. Tant qu’elle existe chez ton voisin, il y a toujours le risque d’importation» a souligné Sidiki Konaké, président du comité de pilotage de lutte contre cette maladie. D’importants moyens financiers Le coût de ces premières journées s’élève à  plus d’un milliard de F CFA. l’OMS a réaffirmé son soutien à  l’opération, indique son représentant au Mali. La directrice de la DNS a, pour sa part, salué l’engagement de l’ensemble des acteurs et des partenaires aux côtés de notre pays. Précisons que ces Journées sont couplées avec la Semaine africaine de vaccination, une initiative de l’Assemblée mondiale de la santé depuis 1988. A la date d’aujourd’hui, le Nigeria est le seul pays endémique de la sous-région qui passe de 53 cas en 2013 à  un seul cas en 2014. Le Mali totalise à  ce jour, plus de 41 passages des Journées nationales de vaccination avec l’introduction de 11 vaccins. La couverture vaccinale varie de 47 % à  Kidal à  85 % à  Bamako.

Lancement de la campagne de vaccination du cheptel

C’’est la commune rurale de Zan Coulilibaly, à  Markacoungo qui a abrité ce samedi 1 mars 2004 la cérémonie de lancement de la campagne nationale de vaccination du cheptel 2014. La cérémonie a été présidée par le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita en présence de plusieurs hautes personnalités dont le ministre du développement rural, Bakary Téréta et le ministre délégué chargé de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, Nango Démbélé. Le chef de l’Etat a remis, à  Oumar Macky Tounkara, le président du Conseil supérieur de l’ordre des éleveurs, 10 000 doses de vaccins destinées aux éleveurs avant de procéder à  l’inoculation de la première dose de vaccin à  un bovin. Cette campagne va concerner plus de 9 millions de bovins, 13 millions d’ovins, 17 millions de caprins, 35 millions de volaille et 800.000 camelins. Les animaux seront ainsi vaccinés contre des maladies comme la péripneumonie contagieuse bovine, la clavelée, la fièvre aphteuse, la maladie de New Castle de la volaille etc. Le maire de la commune de Zan Coulibaly, Amara Diakité a exprimé, au nom des 42 villages de la commune et ses 25 715 âmes, la joie d’abriter la cérémonie. Selon le maire, sa commune dispose d’un cheptel important évalué à  8970 bovins, 14.170 ovins/caprins et 19.600 têtes de volaille. Le représentant des éleveurs de Markacoungo, Hassan et Guélagio Kola Diallo, le représentant du président de l’APCAM, ont tous deux souligné la place importante de l’élevage dans l’économie du pays pour ensuite évoquer les difficultés comme des espaces destinés à  faire paà®tre les animaux le vol récurrent du bétail. Le ministre délégué chargé de l’Elevage, de la Pêche et de la Sécurité alimentaire, Nango Dembélé a indiqué le bétail représente 38% du produit national brut(PNB), 12% du produit intérieur brut(PIB) et représente après l’or et le coton le troisième produit d’exportation. Le ministre s’est également réjoui de l’important fait par le roi du Maroc qui a offert à  notre pays 125 000 baguettes d’insémination artérielle. Après avoir inoculé la première dose de vaccin à  un bovin, le Chef de l’Etat a invité les uns et les autres à  faire vacciner les animaux en vue d’améliorer la qualité de la viande. Toute opportunité, selon lui, qu’offre le don fait par le roi marocain.

Poliomyélite : Plus de 6 millions d’enfants vaccinés au Mali

Le vendredi 25 mars dernier a marqué le coup d’envoi des journées synchronisées de vaccination contre la poliomyélite. Le Mali à  l’instar d’une quinzaine de pays africains, mène depuis quatre jours des actions en vue de lutter efficacement contre ce mal qui malgré tous les efforts continue de faire des victimes sur le continent. Le président du comité de pilotage des journées nationales de vaccination, Sidi Konaké a expliqué que même les enfants déjà  vacciné recevront un nouveau vaccin afin d’éviter tout risque. La première goutte de vaccin des journées synchronisées au Mali a été donnée par le Président de la République Amadou Toumani Touré à  Sénou, situé à  une trentaine de kilomètres de Bamako. Dans la même journée, le ministre de la santé, Badra Alou Macalou, a donné à  Dio Gare, dans la commune de Kati, le ton pour l’ensemble du territoire national. Bouter la polio hors du Mali Depuis 1999, le Mali a été déclaré par l’Organisation Mondiale de la Santé comme étant un pays exempt du virus de la poliomyélite. Le mal a pu être éradiqué grâce aux nombreuses campagnes et séances de vaccination pour bouter ce qu’on appelle ‘le polio virus sauvage’ hors du pays. Ainsi depuis cette année là , la transmission du virus a été freinée pour les cas autochtones. C’’est à  partir de là  que le pays a renforcé son programme élargi de vaccination (PEV) et l’applique en permanence à  tout le pays afin de garantir le risque zéro. Par ailleurs, on a également pu assister au renforcement de la surveillance des paralysies flasques aiguà«s communément appelées PFA. La vaccination concerne les enfants de 0 à  5ans. En quatre jours, ce sont près de 6 millions d’enfants qui ont été vaccinés. Dans le souci de mener une campagne efficace et toucher le maximum d’enfants, plus de 20.000 agents vaccinateurs et 2790 superviseurs ont été mobilisés. Le ministre de la Santé, le Dr Alou Badra Macalou a rappelé les importants progrès réalisés par le Mali depuis plus d’une décennie. Il précise que « la mise en œuvre de ces stratégies a permis de croire à  l’éradication de la maladie dans la région africaine, avec une diminution drastique du nombre de cas. » En effet, le Mali est passé de 675 cas en 2009, à  273 l’année suivante. La représentante résidente de l’OMS au Mali, Diallo Fatoumata Binta Tidiane affirme que le dernier cas de polio au Mali, a été détecté à  Gao (Nord-Mali) en septembre denier. C’’était le type3 qui a fort heureusement été maitrisé et isolé. 2010 a également marqué l’interruption définitive de la circulation de la polio dans 15 des 17 pays de la sous région ouest africaine. Le Mali est depuis quelques années, l’un des meilleures élèves en matière de lutte contre la poliomyélite. Régulièrement, des campagnes de vaccination et de sensibilisation sont organisées à  l’intérieur du pays et dans le district de Bamako. Les communautés villageoises sont les cibles les plus touchés par le phénomène. C’’est d’ailleurs grâce au dynamisme de notre pays que l’OMS s’est dite impressionnée par le leadership malien lors de la dernière campagne en 2010. Le ministre de la santé promet que notre pays continuera à  maintenir le cap et restera le meilleur élève en matière de lutte contre la poliomyélite.

Rougeole : Savoir reconnaitre les signes

Les symptômes La rougeole est une maladie très contagieuse dont la transmission se fait principalement par la voie de l’air, les gouttelettes de salive transportant le virus d’un malade à  un autre. Le virus (de la famille des paramyxoviridés) peut également resté dans l’air, ou se trouver sur une surface contaminée. Le virus se développe normalement dans les cellules qui bordent le pharynx et les poumons. La durée de l’incubation (la durée entre la contamination et les premiers signes visibles de la rougeole) est d’environ 10 jours. Le risque de contagion de la rougeole à  un autre enfant persiste entre quatre et cinq jours après l’apparition des premières plaques. Les symptômes de la rougeole sont assez caractéristiques avec notamment une fièvre élevée (39 à  40°C), une conjonctivite (les yeux pleurent et sont sensibles à  la lumière), une toux accompagnée de tâches blanchâtres dans la gorge, un écoulement nasal, parfois la diarrhée suivie de l’apparition de plaques rouges foncées présentant un léger relief. C’’est environ 4 jours après les premiers symptômes de la maladie que des plaques rouges caractéristiques de la rougeole apparaissent généralement tout d’abord derrière les oreilles, ensuite sur le visage et sur le corps). l’enfant atteint de rougeole se trouve extrêmement fatigué, il mange peu. Que faire en cas de suspicion de rougeole ? Il n’existe pas de traitements à  proprement dit de la rougeole. En raison de la fièvre, l’enfant devra être régulièrement hydraté (faites le boire fréquemment). Seuls des médicaments contre la fièvre et la toux pourront être administrés. Consultez votre médecin qui pourra établir son diagnostic, et en cas de rougeole s’assurer de l’absence de complications de la maladie. Les risques de complications de la rougeole se situent dans la majeure partie des cas au niveau ORL avec des otites. Si la rougeole est effectivement diagnostiquée par votre médecin, veillez à  ce que votre enfant ne rentre pas en contact avec une femme enceinte, en raison des complications pour le fœtus ou un autre sujet non immunisé par la vaccination ou ayant déjà  contracté la maladie. Informez les responsables de l’école ou de la crèche fréquentée par votre enfant, votre médecin se doit quant à  lui d’informer les autorités sanitaires de la présence d’un ou plusieurs cas de rougeole. 18 décès par heure en 2008 Alors qu’il existe un vaccin sûr et efficace, la rougeole reste l’une des causes importantes de décès du jeune enfant,. En 2008, selon l’Organisation Mondiale de la Santé, on a recensé 164 000 décès par rougeole dans le monde, soit près de 18 décès par heure. Et plus de 95% de ces décès surviennent dans des pays à  revenu faible dont la plupart se trouve en Afrique et en Asie. La vaccination est donc un moyen facile de prévenir les souffrances, les complications et les décès imputables à  la rougeole. Le vaccin antirougeoleux est sans danger, efficace et bon marché. Grâce aux campagnes de vaccination de masse, la mortalité rougeoleuse a diminué de 78% entre 2000 et 2008 au niveau mondial. Tous les trois ans, le Mali met en œuvre une campagne pour immuniser les tout-petits contre cette maladie. Ainsi, du 28 février au 6 Mars dernier, des millions d’enfants âgés de 5 mois à  5 ans ont pu recevoir la dose protectrice.

Campagne de vaccination du bétail: coup d’envoi donné ce week end

La santé animale pour une meilleure santé humaine C’’est donc pour sacrifier à  ce qui est en passe de devenir une tradition que la première dose a été inoculée à  un bovin par le président de la République Amadou Toumani Touré. C’’est en présence de plusieurs membres du gouvernement, des représentants des organisations internationales et des populations du cercle de Kolokani qui ont fait le déplacement en grand nombre. La campagne de vaccination est depuis quelques années une tradition. Elle a pour objectif de protéger le cheptel des maladies qui ravageaient autrefois le bétail et laissaient ruinés les éleveurs. Les plus meurtrières d’entre elles sont la péripneumonie contagieuse bovine, la pasteurellose bovine ou des petits ruminants, la fièvre aphteuse, les charbons bactéridien et symptomatique, la maladie de New Castle de la volaille et la clavelé. Pour le marie de la commune rurale de Nossombougou, Boubacar Sène, cette toute première visite d’un président de la République foulait le sol de la localité est un évènement qui marquera l’histoire. La commune dont Nosombougou est le chef-lieu, compte une population de 17.313 habitants composée essentiellement de Bambaras, Soninkés, Peulhs, Sénoufos. Ceux-ci vivent d’agriculture, d’élevage, de pêche et de pisciculture. La localité est une importante zone de transhumance du bétail en toute période de l’année. Ce qui fait d’elle une zone o๠les maladies animales se rencontrent régulièrement avec le brassage de troupeaux venus de tous les horizons. Le maire en a profité pour lancé un appel aux autorités concernant le manque d’équipements collectifs comme un centre de santé moderne, un réseau d’adduction d’eau potable. Il a souhaité un projet de développement de l’élevage dans la zone en raison de sa position stratégique de zone de transhumance par excellence. Deux autres souhaits exprimés par l’édile concernent l’électrification et l’inscription du site historique de Kôdialanda sur la liste du patrimoine historique national. L’occasion à  ne pas rater pour faire bouger les choses Le représentant des éleveurs secrétaire général de l’Organisation des éleveurs et marchands de bétail du Mali, Aboubacar Ba a lancé un appel aux autorités, et en l’occurrence au chef de l’Etat sur leurs conditions de vie difficiles. Selon lui, il est aberrant qu’un éleveur ne puisse obtenir un prêt bancaire pour agrandir son activité alors que son cheptel vaut une fortune et peut servir de garantie. Le président de l’Ordre des vétérinaires Oumar Tounkara s’est quant à  lui réjoui de la présence constante du président Touré aux côtés des éleveurs et de la profession d’élevage. Il a salué la bonne collaboration existant entre le Laboratoire central vétérinaire (LCV) et la structure qu’il préside. Il proposera sa délocalisation de son site actuel, car il est assailli par l’urbanisation effrénée du District qui menace son patrimoine foncier. Le président de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture du Mali (APCAM) a salué dans le président Touré, un homme de parole. Bakary Togola a tenu a rappeler le bond fait par l’agriculture de notre pays au cours des huit dernières années et a lancé un appel aux jeunes pour qu’ils viennent investir et s’investir dans la terre. Les promesses du président Prenant la parole, le président Touré a salué la mémoire des fils du Bélédougou qui ont fait preuve de bravoure et de courage pendant la période coloniale. « Ils sont tombés les armes à  la main et en défendant le 7 mars 1915 leur honneur et leur dignité contre l’occupation française. A ces héros, la Nation doit respect, obéissance et reconnaissance. Aucun pan de notre héroà¯que histoire ne doit être oublié», a indiqué Amadou Toumani Touré qui s’est dit favorable à  l’inscription du site de Kôdialanda sur la liste du patrimoine national. Pour répondre aux différentes doléances, Amadou Toumani Touré a promis au représentant des éleveurs d’étudier la possibilité d’une subvention relative à  l’aliment-bétail à  l’image de celles accordées au secteur agricole. Par ailleurs, il a demandé au gouvernement de lancer la procédure afin de créer à  la rentrée académique prochaine une filière de formation des cadres vétérinaires dans notre pays. En marge de la cérémonie, le président de la république a procédé à  l’inauguration du tout nouveau centre de collecte de lait de Nossombougou. La localité n’a pas été choisie au hasard, elle se situe en plein dans le bassin laitier. Cette nouvelle infrastructure s’inscrit dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement et de valorisation du lait cru local. Il aura couté la somme de 50 millions de nos francs entièrement financés sur le budget d’Etat. D’une superficie de 400 mètres carrés, il se compose d’une cour, d’une aire de stockage, d’une salle de réception, d’un magasin, d’un bureau pour le gestionnaire et d’une loge pour gardien. Des prestations de l’ensemble instrumental et de la pétillante Mariam Bagayoko ont enchanté le public présent.

Polio : « Il ne reste que 5% de menace pertinente »

Le jeudi 28 octobre 2010, Sénou a vécu le lancement des journées nationales de vaccination contre la poliomyélite sur toute l’étendue du territoire national. C’’était sous la présidence du Président de la République, de l’Unicef, de l’OMS et du Rotary International. Une réduction de 95% Il faut rappeler qu’en 1988, lors du lancement de l’initiative pour l’éradication de la poliomyélite, environ 350.000 cas ont été recensés dans 124 pays dont la majorité se trouve sur notre continent. A la fin de l’année 2008, ce chiffre est tombé à  1.500 cas, soit une réduction de 95%. Selon le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré : « Il ne nous reste plus que 5% de menace qui nous interpelle à  achever le travail». Le Ministre a aussi signalé que la nouvelle situation de ré-contamination prouve que tant qu’il existe un pays endémique dans notre continent et particulièrement dans notre sous-région ouest africaine, tous les autres pays sont exposés. En effet, deux autres pays comme le Mali qui avaient été déclarés libérés du poliovirus sauvage, ont été ré-contaminés. Il s’agit du Ghana au cours du dernier trimestre 2008, et du Togo en début d’année. A ces pays, il faudra ajouter trois autres qui ont réussi à  interrompre le poliovirus sauvage depuis plusieurs années, à  savoir le Bénin, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Il convient de signaler que l’initiative mondiale d’éradication de la poliomyélite, a connu un succès remarquable au Mali et en Afrique de l’Ouest, en terme de nombre d’enfants vaccinés durant les éditions successives depuis 1997. Malgré cela, des cas de poliovirus sauvages ont été enregistrés au Mali en 2008, 2009 et 2010. Ainsi, 4 cas de poliovirus sauvage ont été notifiés dans notre pays en 2010. Le dernier cas de PVS de type 3, contrairement aux années précédents, a été détecté dans le district sanitaire de Gao le 15 octobre 2010. La détection de ce cas, est considérée comme une urgence internationale. 5 millions de doses de vaccin prêtes C’’est le sens de ces journées de vaccination synchronisées, qui se déroulent simultanément dans 11 pays de l’Afrique de l’Ouest du 28 au 31 Octobre 2010. Il s’agit du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Gambie, de la Guinée, de la Guinée Bissau, du Libéria, du Mali, du Niger, du Sénégal et de la Sierra Leone. La présente campagne qui doit consolider les progrès réalisés, vise la vaccination de 4 676 425 enfants maliens de moins de 5 ans, même ceux déjà  vaccinés. Et la stratégie adoptée est le porte à  porte, sur toute l’étendue du territoire national. Oumar Ibrahima Touré dira : « Pour ce faire, 5.500.000 doses de vaccin ont été positionnées, 20.478 vaccinateurs et 2.424 superviseurs ont été déployés, ainsi que des consultants nationaux et internationaux. Pour ce passage, l’Etat et ses partenaires ont mobilisé environ 881 millions de francs CFA, essentiellement destinés à  l’acquisition des vaccins et aux coûts opérationnels.» Le Représentant de l’OMS au Mali Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane a pour sa part dit : « Nous voudrions profiter de cette tribune pour féliciter le Ministre de la santé et à  travers lui tous les acteurs sur terrain, particulièrement les agents de santé pour la qualité du travail accompli. Nous leur demandons redoubler d’efforts, car le succès est certain. Quand aux partenaires engagés dans l’initiative pour l’éradication de la poliomyélite, nous voudrions vous rassurer Excellence Monsieur le Président, que, si près du but, nous irons jusqu’au bout avec vous pour débarrasser le Mali définitivement de ce virus et nous sommes plus que jamais mobilisés pour enfin que l’Afrique soit débarrassée de ce fléau. » Le Ministre de la santé a invité l’ensemble des autorités locales, régionales et nationales, les leaders religieux, les chefs traditionnels, ainsi que les médias modernes et traditionnels à  ne ménager aucun effort, pour une plus grande mobilisation des enfants concernés par cette vaccination les 28, 29, 30 et 31 Octobre 2010.

Lutte contre la poliomyélite : le leadership malien fascine

2010, date butoire pour éradiquer la poliomyélite l’initiative mondiale a retenu l’année 2010 comme date butoire pour vaincre la transmission du polio virus sauvage de type 1. C’’est à  partir des constats visibles au Nigéria, seul pays endémique de la région, avec plus de 50% de réduction du nombre de cas de virus polio, que l’OMS a pris cette initiative. Le bureau régional de l’organisation mondiale de la santé, en collaboration avec ses partenaires, a proposé la réalisation de 2 journées nationales de vaccinations synchronisées contre la polio au Mali. Et le lancement de cette journée de vaccination s’est déroulé simultanément dans 16 pays de l’Ouest et 3 pays de l’Afrique Centrale : Bénin, Burkina Faso, Cap vert, Côte d’ivoire, Cameroun, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, Centrafrique, Sénégal, Sierra Leonne, Tchad et Togo. Vacciner 5 millions d’enfants en moins de 5 ans La présente campagne de vaccination vise à  vacciner précisément 4.530.630 enfants de moins de 5 ans, y compris ceux déjà  vaccinés. La stratégie adoptée est le porte à  porte, sur toute l’étendue du territoire national. Pour ce faire, le ministre assure que 6.820 000 doses de vaccin ont été déployées ainsi que des consultants nationaux et internationaux. Toute chose qui demande un coût, pour ce premier passage, selon le ministre, l’Etat et ses partenaires ont mobilisé environ 1 milliard de francs, essentiellement destinés à  l’acquisition des vaccins aux coûts opérationnels. Le ministre a exprimé sa reconnaissance au gouvernement du Mali, à  l’OMS, et Rotary International pour leur forte implication dans la réalisation de la présente campagne. Le Mali, un exemple du combat contre la polio le Mali est parmi les premiers récipiendaires du vaccin contre la poliomyélite grâce au Rotary Club depuis 1985. La cote part du Rotary dépassent 2 milliards de francs CFA pour l’éradication de la poliomyélite et est financé par l’entremise de l’OMS et l’UNICEF : « Le Mali a bien géré la situation, et nous rendons hommage à  tous les acteurs dans les échelons de la santé, mais C’’est ne pas une raison pour rester les bras croisés, alors nous étions le plus grand réservoir de poliovirus sauvage dans le continent. La vaccination est la seule solution pour éviter les résurgences », a déclaré le porte parole du Rotary. Leadership du Mali s’adressant au président ATT, Luis Gomes Sambo, Directeur Régional de l’OMS a félicité le Mali :  » Votre leadership dans la lutte contre la poliomyélite me fascine ainsi votre appel à  s’impliquer dans la lutte ». l’Afrique fait face à  de nombreux défis de santé comme le paludisme, le Sida, la mortalité maternelle et infantile. « Depuis plus de quinze ans , nous sommes engagés à  bouter la poliomyélite hors de nos frontières. Aujourd’hui est un jour exceptionnel pour le Mali avec la visite du directeur exécutif de l’OMS chez nous. Je le remercie pour avoir porté son choix sur notre pays. Je profite de cette occasion pour lancer un appel de la part de Nelson Mandela, afin que mes pairs s’impliquent davantage dans la lutte contre la poliomyélite », a exprimé ATT. C’’était à  Moribabougou, à  15 km de Bamako sur la route de Koulikoro que la cérémonie de lancement de campagne de vaccination a eu lieu ce samedi 6 Mars en présence du Président de la république.