Les Amazones d’Afrique en tournée sans Oumou

Créé en juillet 2015, à l’initiative de la productrice Valérie Malo, le collectif « les Amazones d’Afrique » est un groupement de femmes qui ont décidé de mettre leurs talents au service de la cause féminine. Avec une défection de taille, celle d’Oumou Sangaré.

On connaissait bien « Les Amazones de Guinée ». Depuis juillet 2015, les mélomanes peuvent déguster les belles voix de Kandia Kouyaté, Mamani Keïta, Mariam Doumbia (Amadou et Mariam), Inna Modja, Rokia Koné, Pamela Badjogo, Oumou Sangaré, Mrariam Koné, Nneka, Mouneissa Tandina et Marema, réunies au sein du Collectif les « Amazones d’Afrique », un autre all stars exclusivement féminin. Les plus jeunes aux côtés de leurs aînées, elles portent ensemble la lutte contre les violences faites aux femmes et, surtout, la liberté d’être femmes et musiciennes, en Afrique et ailleurs. Leur premier single, « I play the kora », disponible sur toutes les plateformes de téléchargement depuis le 23 juin, a confirmé l’essai. Les divas viennent de terminer une résidence de création au Portugal, qui s’est achevée le 22 juin avec un concert dans la capitale Lisbonne. C’est le top départ d’une tournée qui devrait les mener en France, entre autres dates, ce 30 juin à Lyon, le 21 juillet à Pau, le 22 à Mèze, le 23 à Carjac, et enfin le 5 août au festival du Bout du Monde à Crozon (Finistère).

Moins une Il manque désormais un nom sur l’affiche. Il s’agit d’Oumou Sangaré, qui n’a pas pris le départ avec ses camarades pour leur périple européen. La Diva du Wassoulou, d’après nos informations, aurait quitté le groupe après que les cachets aient été réduits, du fait d’un budget amoindri et de dates en moins. Malgré cette absence, le groupe continue donc son chemin et donne rendez-vous aux amoureux des belles sonorités mandingues, maliennes et africaines, sur les différentes scènes de la tournée, en attendant un show à Bamako. Pour soutenir ces guerrières des droits de la femme, vous pouvez contribuer à la campagne de crowdfunding sur Generosity.com, au bénéfice de la Fondation Panzi.