« Maman Valérie » Treirweiler, du coeur pour Gao

En «visite humanitaire» jeudi à  Gao, la plus grande ville du nord du Mali occupée en 2012 par des islamistes armés qui ont commis de nombreuses exactions, Valérie Trierweiler, compagne du président français François Hollande, s’est rendue entre autres à  l’hopital de la ville. Accompagnée de Mintou Traoré, l’épouse du président malien de transition Dioncounda Traoré, elle est accueillie au coeur du dispositif militaires français de l’opération Serval, dont le quartier général est à  l’aéroport de Gao. Elle a confirmé l’engagement de la France d’accorder une aide d’urgence de 500.000 euros aux agriculteurs de la région, tandis qu’aux populations locales, des vivres seront offertes. Les deux femmes s’engouffrent ensuite dans un 4X4 en direction d’une école de la ville o๠Valérie Trierweiler, qui offre du matériel scolaire, est chaleureusement acclamée. «Madame Hollande, nous t’aimons», «Vive La France», «Vive François Hollande», scandent à  tout rompre élèves et enseignants. Une femme qui porte chance Des enfants brandissent des petits drapeaux français et maliens, des bouts de carton sur lesquels on peut lire: «Bienvenue maman Valérie». Ultime étape de la visite de terrain à  Gao, l’hôpital. Elles prend deux bébés dans ses bras, console un blessé de guerre, salue chaleureusement le personnel médical. Le docteur Ismaà«l Maà¯ga, parle au nom de ses collaborateurs et est enthousiaste: «Chez nous au Mali, quand quelqu’un t’envoie sa femme, tu lui dois reconnaissance à  vie. Nous disons merci à  François Hollande». Alors qu’elle déjeune en compagnie des militaires français et des invités de la Première dame malienne, subitement, des gouttes de pluie se mettent à  tomber, les premières de l’année. Et Mintou Traoré de lancer: «Chez nous, on appelle ça une bénédiction. l’arrivée de Valérie qui coà¯ncide avec les premières pluies, ça veut dire que C’’est une femme qui porte chance».

Valérie Treirweiler à Bamako: tonalité humanitaire

Valérie Treirweiler sera à  Bamako les 15 et 16 mai 2013. L’information a été divulguée ce lundi 13 mai par l’entourage de Mme Treirweiler. Elle y est invitée par la Première dame, Doucouré Mintou Traoré qu’elle avait rencontrée lors d’un voyage en France de cette dernière. Lors de cette visite au Mali, il sera question de soutien aux enfants, aux femmes mais aussi aux «populations déplacées» du fait de la guerre, a-t-on précisé de même source dans son entourage. Mme Trierweiler a déjà  témoigné de son engagement sur les questions d’éducation et de jeunesse lors de déplacements en France, mais jamais encore à  l’étranger. Il s’agit de la première visite de la Première dame hors des frontières sans le président François Hollande. Lors de sa visite, Mme Treirweiler pourrait également plaider pour le déblocage des dossiers d’adoption d’enfants maliens par des familles françaises, dossiers bloqués depuis le début de la crise. Dioncounda et Hollande à  Bruxelles Alors que sa compagne arrive au Mali, le président François Hollande sera de son côté à  Bruxelles pour une conférence des donateurs pour le développement du Mali, à  laquelle doit aussi participer Dioncounda Traoré. Le président malien doit également s’entretenir avec François Hollande vendredi à  l’Elysée, d’après l’agenda du président français.

Bienvenue Baronne Amos !

Son parcours a de quoi faire pâlir d’envie les féministes les plus engagées pour la représentativité des femmes dans les hautes instances décisionnelles. Originaire de l’à®le de Guyana, une ancienne colonie britannique au large du Venezuela, Valérie Ann Amos, arrive à  l’âge de 9 ans en Angleterre et incarne désormais la réussite de minorités noires en Grande Bretagne. Membre du parti travailliste, elle est la première femme noire à  diriger la chambre haute du Parlement britannique ou «Â Chambre des Lords » après avoir occupé plusieurs postes ministériels. Valérie Amos étudie la sociologie à  Warwick et de Birmingham, dans le Nord-ouest de l’Angleterre avant d’intégrer l’université d’East Anglia, des académies modestes, mais qui n’entraveront l’ascension de cette femme au caractère bien trempé. Engagée aux côtés des populations des quartiers défavorisés de Londres dans des activités de terrain, elle manie aussi l’establishment british que le langage de la rue. Moderne, avec un look jeune, Valérie Amos, est passionnée de sport et de cricket. Elle ne s’est jamais mariée et n’a pas d’enfants, préférant sans doute se consacrer à  sa carrière professionnelle. Ascension politique Après ses études, elle s’engage dans la vie associative, puis monte un cabinet de consultants, en 1989. Avec un carnet d’adresses international, elle conseillera le gouvernement du Président Mandela, sur les droits de l’homme ou l’équité socio professionnelle. C’’est avec l’arrivée de Tony Blair à  la tête du gouvernement britannique qu’elle entame son ascension politique. Anoblie par la reine en 1997, avec le titre de Baronne de Brondesbury, sur proposition du leader du parti travailliste, elle devient ensuite porte-parole pour les Affaires sociales et féminines, puis Secrétaire d’à‰tat aux Affaires étrangères chargée de l’Afrique et visite plusieurs pays comme le Cameroun, la Guinée et l’Angola en 2003. Ensuite, elle hérite du Ministère de Développement international, en devenant la première femme noire à  siéger dans le cabinet exécutif. Un poste qu’elle quittera très vite pour diriger la deuxième chambre législative du royaume. La légende de la Baronne Amos est née. IntéresséE par les questions internationales, sa bonne connaissance du continent ont fait de Valérie Amos, une candidate idéale pour le système des Nations Unies. En 2005, elle devient chef du Programme des Nations Unies pour le développement en Grande Bretagne, puis, Haute Commissaire de la Grande Bretagne en Australie en Octobre 2000. En 2010, Ban Ki Moon la nomme Sous-secrétaire des Nations Unies aux Affaires humanitaires, ce qui complète sa carrière internationale. Valérie Amos s’est notamment rendue en Syrie en Mars 2012, pour faire pression sur le gouvernement syrien et permettre l’accès des organisations humanitaires dans le pays afin de secourir les populations touchées par la crise. Ce 28 Août, C’’est au Mali que la Baronne Amos effectuera une visite de 3 jours. Venue s’enquérir de la situation humanitaire et alimentaire après la crise qui a durement frappé le pays, Valérie Amos, qui doit aussi rencontrer les autorités de transition, a déclaré souhaiter se rendre dans la région de Mopti. Bienvenue Baronne Amos !

« Novembre à Bamako » : Images d’une capitale ancrée dans l’ »africanité »

Bamako, un gros village ouvert au monde l’œuvre, selon son auteur, se veut modeste. « Elle n’est pas un livre de spécialiste, ou d’enquête. Il émane d’une sensibilité personnelle. C’’est une promenade, une déambulation qui propose de voir l’Afrique autrement ». Coédité par « Cauris Editions » et « le bec en l’air », ce chef d’œuvre est purement culturel. En effet, le bouquin est l’une des meilleures réalisations de la journaliste littéraire qu’est Valérie Marin La Meslée. Son lancement a eu lieu à  « Cauris Editions » à  la faveur d’un point de presse. Aussi, selon son auteur, « Novembre à  Bamako » est un carnet de voyage personnel sur l’Afrique, 50 ans après les indépendances. Bamako ressemble à  un gros village qui n’a pour autant pas volé sa réputation de véritable ville africaine, qui voit la mondialisation arriver mais qui ne se précipite pas. Pourquoi « Novembre à  Bamako » ? Valérie Marin La Meslée explique que « C’’est parce que J’ai découvert Bamako en 2002. Sept ans plus tard, je crois pouvoir, en marge du journalisme, témoigner d’un moment à  Bamako, au prisme de ce qui m’est le plus essentiel, la culture… ». Et Valérie d’ajouter qu’elle a été surtout inspirée par les innombrables rendez-vous de novembre dans cette capitale africaine aux relents foncièrement culturels. Les rendez-vous comme « La rencontre de la photographie », « Le festival Etonnants voyageurs »Â… lesquels offrent un panorama inédit sur la vie artistique et culturelle au Mali. Cette œuvre invite tous les accrocs et même les néophytes de l’Afrique à  voyager dans le quotidien d’une qui, malgré le vent de la mondialisation, sauvegarde ses vieilles habitudes. « Novembre à  Bamako » nous fait partager des interviews de toute la crème de l’art au Mali. Au nombre des artistes chanteurs, il faut entre autres citer le célèbre couple aveugle Amadou et Mariam, Salif Keita, Rokia Traoré. Dans le rang des cinéastes et chorégraphes, il faut citer notamment, Souleymane Cissé, Kettly Noà«l. Le photographe Malick Sidibé et l’écrivain Moussa Konaté y trouvent également leur compte. Qui est l’auteure ? Valérie Marin La Meslée est journaliste littéraire à  la rubrique culture du Point et au Magazine littéraire. A partir de 2001, elle s’est tournée vers les cultures afro caribéennes, a voyagé à  sept reprises au Mali, mais aussi au Tchad, au Burkina, en Haà¯ti et au Sénégal. Elle est également membre des « Confidences de gargouille » avec Béatrix Beck et Stupeur dans la civilisation avec Jean Pierre Winter (Pauvert 2002). Elle est spécialisée dans l’univers de l’art de vivre et travaille régulièrement pour la presse féminine.