Consulat Général du Mali en France : plus de 80 000 euros dérobés

Plus de 80 000 euros dérobés Entre 50 et 65 millions FCFA (75 000 à  100 000 euros) ont été dérobés dans plusieurs caisses situées dans les bureaux de l’établissement mais surtout dans le coffre-fort dont les voleurs se sont emparés. Plusieurs passeports ont également disparu. Un personnel du Consulat témoigne : « C’’est un coup préparé, ils connaissaient les lieux et avaient organisé leur sortie. Un tel coffre-fort pèse lourd, ils étaient sans aucun doute plusieurs, 3 ou 4, munis d’un véhicule ». De là  à  envisager une complicité interne ? « Je ne pense pas, certaines portes ne contenant aucun butin ont été fracturées ». La police scientifique avait hier investi les lieux à  la recherche d’empreintes et d’indices permettant d’avancer dans leur enquête. Les responsables du Consulat ont également été interrogés. Ils n’ont pas souhaité faire dans l’attente des premiers résultats de l’enquête menée par les policiers. Retour au calme Ce matin, le Consulat avait repris une activité presque normale malgré de longues files d’attente aux guichets et une gronde générale : « Sans aucune caméra ni aucun vigile sur place, et avec tous les va-et-vient effectués dans les locaux, il ne faut pas s’étonner de ce casse. C’’est la crise, les gens sont prêts à  tout » témoigne une demandeuse de visa dans la file d’attente. Quoi qu’il en soit, il s’agit là  d’une perte indirecte assez lourde pour l’Etat malien même s’il espère que la police retrouvera rapidement les voleurs et surtout le butin.

Violences de Kita : 12 personnes interpellées.

Tout est parti du tir de sommation que l’agent des forces de l’ordre a effectué en provoquant la mort d’un apprenti chauffeur sur la route de Manantali. Après le décès de ce dernier, la population a mené des représailles en s’attaquant aux symboles de l’état. Selon les dires de M. Tounkara, Conseiller à  la préfecture de Kita, les dégâts occasionnés sont estimés à  des centaines de millions. Il faut ajouter que plus d’une dizaine de services de l’Etat ont été saccagés et brûlés. Des véhicules de service ont aussi été calcinés. Mais le calme est revenu dans la ville de Kita depuis, laissant place aux interpellations. Cependant, la population vit dans un climat d’anxiété et envahie par la crainte. Suite aux dégâts causés sur les symboles de l’Etat, une enquête a été ouverte selon la volonté du chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré. « Nous ne pouvons pas accepter ce genre de comportements car C’’est la culture de la violence qui s’installe progressivement » a affirmé ATT au micro de notre confrère de l’ORTM. Les enquêtes ouvertes à  Kita auront pour but de situer la responsabilité des uns et des autres, dans les dégâts causés. Selon les autorités policières de Kita, 12 personnes ayant participé aux violences ont été arrêtées. Mais la prison de Kita n’est plus fonctionnelle due aux agressions des vandales. Une décision ferme du chef de l’état D’autre part, a rassuré le chef de l’Etat, l’agent en question (qui a commis l’acte déclencheur) répondra de son geste qui n’est ni plus ni moins qu’une bavure policière. Il faut signaler que l’agent, le Caporal Lassine Goita a été arrêté depuis mercredi dernier et écroué au Camp I de la Gendarmerie, en attendant d’être remis à  la justice. Certains pensent que ces évènements malheureux survenus à  Kita étaient prévisibles car la population, était régulièrement tracassée par les « forces de l’ordre ». Selon un notable de la ville, des évènements de ce genre sont très courants à  Kita. A présent, les autorités devront prendre de mesures appropriées afin que de tels évènements ne se reproduisent plus !