Dossier Ramadan : Des vertus du jeûne…

Journaldumali.com : Que signifie le jeûne ? Ousmane Salia Traoré : Louange à  Allah. Paix et salut sur son prophète. Jeûner en arabe (As-Siyaam) signifie linguistiquement : ‘’s’abstenir de » ou ‘’ se retenir … ». Dans la terminologie de la charia, cela veut dire l’abstinence, de boire et manger et d’ avoir des relations sexuelles et de tout ce qui est susceptible de rompre le jeûne de l’apparition de l’aube jusqu’au coucher du soleil. Journaldumali.com : Est-ce que le jeûne est une obligation pour les fidèles musulmans ? Il fut institué un lundi du mois de Chaabane de la 2ème année de l’hégire (642 ap. J. C) par le verset coranique : « à” croyants ! On vous a prescrit As-Siyam comme l’a prescrit à  ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété (sourate/ verset 183). Il a été ordonné aussi par la parole du prophète Mohamed(PSL) qui : « les de fondements de l’islam sont au nombre de cinq : l’attestation qu’il n’y a de divinité qu’Allah et que Mohamed est son prophète ; l’accomplissement de la prière, de la Zakat, du pèlerinage et du jeûne du mois de Ramadan. (Recueil de Boukhari et Mouslim). En effet le jeûne est obligatoire pour toute personne musulmane adolescente qui jouit de ses facultés mentales et qui n’a pas une cause lui permettant de ne pas jeûner comme le voyage ou la maladie. Journaldumali.com : Pouvez-vous nous parler de quelques mérites du jeûne ? Ses mérites on tété reconnus par les hadiths et du prophète qui dit que le jeune préserve de l’enfer tel un bouclier au combat (Recueil d’Ahmed). Selon lui, celui qui jeûne un jour pour l’amour de Dieu sera éloigné du feu de la distance parcourue en 70 années. (Recueils Bouhkari et Mouslim). l’invocation de celui qui jeûne sera exaucée chaque fois qu’il rompt son jeûne le soir (Recueil d’Ibnou Maja). Une des portes du paradis appelée ‘’Porte de Rayane » c’est-à -dire porte des rafraà®chissements. Seuls ceux qui jeûnent la franchissent. Il sera dit : « O๠sont ceux qui jeûnaient ? ». Ils se lèveront alors et entreront. Aucune autre personne ne la franchira. Elle se refermée. (Recueils d’Abou Sonni AbouNaim)

Cuisine : les vertus de nos chères feuilles vertes

La cuisine malienne utilise les feuilles dans la préparation des sauces des plats de riz ou de la pâte ou de la brisure de mil, de maà¯s, de fonio. Les feuilles que nous présentons ont fait leur preuve dans le traitement du paludisme, des maux de ventre et même la cécité. Zira boulou Les témoignages sont édifiants. Commençons par les feuilles de Baobab (zira boulou). Riches en protéines et minéraux les feuilles de baobab contiennent des tanins catéchiques et de la vitamine C. Elles sont séchées pour être réduites en poudre. Cette poudre, appelée « Namougounifi» est incorporée aux céréales ou dans les sauces pour la préparation du couscous La veille Bandjo Sakiliba, nous apprend que les feuilles de baobab sont utilisées dans la cuisson de la sauce du « Tô ». Elle explique que « la sauce très gluantes qu’on obtient est surtout recommandée pour les personnes souffrantes d’anémie ». Mme Sakiliba vante les mérites sanitaires du Baobab. Les racines, le tronc, l’écorce, les feuilles, la pulpe, les graines ont toujours été exploités à  des fins thérapeutiques au Mali. Nous allons nous limiter aux bienfaits des feuilles de cet arbre aux milles vertus nutritives et médicinales. « Les feuille de Baobab sont un bon remède contre la dysenterie. Elles sont très utilisées aussi sous forme de tisane pour combattre la fièvre et les coliques » révèle Bandjo Sakiliba Le spécialiste en nutrition Dr Aliou Bary, soutient que les feuilles de Baobab sont diurétiques, diaphorétiques, toniques. « Localement il y a des communautés qui l’utilisaient contre le lumbago ou l’ophtalmie, le ver de Guinée, les infections urinaires. Leur efficacité dans le traitement de l’asthme est prouvée », précise Dr Bary. Banakou boulou Les feuilles de manioc (Banakou boulou) sont très sollicitées dans la cuisson de la sauce accompagnant le riz. Cette sauce très appréciée pour sa valeur culinaire a également des vertus sanitaires impressionnantes. Les spécialistes en nutrition sont unanimes sur le fait que les feuilles de manioc sont une excellente diététique qui atténue le taux de sel dans l’organisme. La radiothérapeute Mme Niagala Camara affirme que les personnes qui consomment régulièrement les feuilles de manioc seront difficilement attaquées par le paludisme. Ces feuilles sont bonnes pour faire baisser la fièvre. Ce traitement consiste à  piler les feuilles. La pâte est pressée pour obtenir une boisson verdâtre qui soulage définitivement la fièvre. Mélangé avec du lait ce liquide est efficace contre le vertige ou l’anémie. Aux malades qui souffrent du bourdonnement d’oreille et de crampes, Niagalé conseille de se purger avec cette eau verdâtre. Et l’épuration ventrale est radicale. La pâte obtenue de l’écrasement des feuilles de manioc tonifie et cicatrise très vite les blessures de la peau. Wosso boulou Les feuilles de la patate douce ( Wosso boulou ) constituent un aliment sain et protecteur, sources excellentes de vitamine A et de vitamine C. Selon Mme Kama Keà¯ta indique la consommation de la patate douce est bonne pour la santé des yeux. Elle facilite aussi le métabolisme. Les spécialistes en nutrition conseillent une consommation régulière pour apporter à  l’organisme les vitamines et sels minéraux dont il a besoin. Les feuilles du « lélé », une plante sauvage, sont utilisées dans la préparation de la sauce du « tô ». Elles donnent une sauce très gluante agréable à  manger. On lui prête des vertus purificatrices facilitant la digestion. Elles soignent la constipation. Les amateurs de cette feuille sont convaincus qu’elle est efficace contre la cécité. Dah boulou enchons nous à  présent sur les miracles de la feuille de l’oseille (Dah boulou). Elles sont utilisées surtout pour traiter les hémorroà¯des. Mme Niagaté Wali Sy assure que la consommation des feuilles de l’oseille de Guinée aide à  nous débarasser de pas mal d’affections. Généralement ménagé avec la pâte d’arachide dans notre pays, la sauce d’oseille peut accompagner le riz et le « tô ». Les Sikassois ne diront pas le contraire. Les feuilles de dah, selon de nombreux témoignages, est un laxatif. Elles contiennent de la vitamine C ainsi que de l’acide malique. Il a été aussi noté que les vertus de ces feuilles sont utilisées pour détendre l’utérus, réduire la tension artérielle, résoudre les problèmes d’indigestion et de perte d’appétit. Dr Aliou Bary souligne les feuilles de Dah sont riches en vitamine C ; en provitamine A ; en potassium, magnésium et en fer. Cependant a-t-il averti sa richesse en acide oxalique est un inconvénient surtout pour ceux qui ont un problème gastrique. L’épinard Bien connu pour sa haute teneur en fer, l’épinard fournit une quantité exceptionnelle de vitamines et de minéraux. Certains de ses antioxydants seraient particulièrement bénéfiques pour les yeux. Selon les chercheurs l’épinard peut être un rempart contre les cancers du sein, de l’œsophage et du col. Bonne nouvelle pour ceux qui ont des problèmes oculaire. Les principaux caroténoà¯des des épinards (la lutéine et la zéaxanthine) ont la capacité de s’accumuler dans la macula et la rétine de l’œil le protégeant d’un stress oxydatif qui pourrait être dommageable. Il a été médicalement prouvé que la consommation régulière d’épinards entraà®ne une meilleure résistance des globules blancs au stress oxydatif, démontrant un potentiel antioxydant. Le Dr Bary, les ajoute que les épinards cuits sont beaucoup plus nutritifs que crus. l’épinard est un aliment énergétique à  cause de sa richesse en fer, un minéral qui aide à  protéger contre certaines formes d’anémie et les symptômes de fatigue. Le laurier Terminons par l’exposé sur les vertus du laurier. Les ménagères cuisinent rarement dans notre pays sans cette feuille sèche qui aromatise nos plats grâce à  son parfum extraordinaire. Le laurier est bénéfique pour la diététique, la gastronomie, la cosmétique. Le laurier procure un goût unique aux bouillons et à  toutes les eaux de cuisson. Il est recommandé aux personnes qui ont opté pour un régime amaigrissant. Il est sage de ne pas en abuser.

Le neem, antipaludéen et redoutable insecticide

Si ses feuilles servent pour soigner le paludisme dans la pharmacopée traditionnelle, ses fruits servant à  la fabrication de l’huile, sont un parfait insecticide naturel, inoffensif pour l’homme et les animaux. l’arbre possède de précieuses vertus appréciées par de nombreux Africains depuis longtemps. Pendant que le sirop du neem est administré aux enfants pour les traiter du paludisme, l’eau de ses feuilles bouillies soigne les adultes. Ces infusions font ainsi office de nivaquine. Au-delà  du bois de Nim (français) et de ses multiples usages, ses feuilles et ses fruits sont de véritables trésors de bienfaits. Les feuilles sont, par exemple, parfois utilisées comme antiseptique. Une plante utile au paysan l’usage du neem dans le domaine agricole est d’une efficacité remarquable en qualité d’insecticide. Il est jugé efficace pour lutter contre 100 espèces d’insectes et nématodes (vers). l’huile de neem est un produit naturel dont les extraits ont une action extrêmement toxique et non mutagène sur les insectes, mais reste inoffensive pour les animaux à  sang chaud et les hommes. Les substances actives, qui éliminent radicalement les larves de moustiques, se dégradent par ailleurs rapidement sous l’action des rayons du soleil. Utilisée par pulvérisation, l’huile est obtenue à  partir du fruit de l’arbre. Le neem commence à  produire vers l’âge de 4 ou 5 ans. Il atteint sa pleine maturité vers sa dixième année, âge à  partir duquel, il produit en moyenne 30 à  50 kg de fruits par an. Pour ce qui est de la fabrication de l’huile de neem, 30 kg de fruits fournissent 13,60 kg d’amandes, qui pourront fournir 3,75 litres d’huile par un procédé de pressage artisanal. Le neem, malgré ses nombreux vertus et produits dérivés, n’est malheureusement pas exploité sous forme de plantations surveillées. Ce qui permettrait une production plus conséquente. La direction de la recherche forestière préconise des plantations avec des écartements de 10 m sur 10 m pour éviter les effets bordure. Ainsi dans un hectare, on pourrait avoir 100 à  120 arbres qui produiront annuellement au bout de 4 à  5 ans 3 à  4 tonnes de graines. l’utilisation des feuilles, de la poudre des graines ou de l’huile soigne l’homme et protège les céréales et légumineuses en stock ou sur pied contre les insectes nuisibles. La persistance du paludisme en Afrique et les crises acridiennes qui sévissent sur le continent justifient à  elles seules que soit développée une exploitation sans retenue du neem, l’arbre universel. Le neem, très présent en Afrique (et également en Inde), prend différents noms en Afrique de l’Ouest dont le neem en mooré.l’arbre appartient à  la famille des Méliacées et ne dépasse pas 10 à  12 mètres de haut, mais peut atteindre 25-30 mètres dans son pays d’origine (l’Inde).

Aimez-vous le soumbala ?

Le soumbala, C’’est de la moutarde traditionnelle africaine. C’’est un condiment très apprécié dans la cuisine ouest-africaine, quoique de nombreuses cuisinières l’aient abandonné. La raison : son odeur ! C’’est vrai que le soumbala, ça sent fort, très fort même. Au moment de préparer la sauce, pas moyen de cacher le principal ingrédient. Mais, le soumbala, C’’est bon. D’abord, il donne un goût et un fumet incomparable à  la préparation dans laquelle il est incorporé. Chez nos voisins du Burkina Faso, on le mélange même directement à  du riz, ça s’appelle le muikolgo et C’’est un régal ! Epice médicament En plus de son intérêt gustatif, le soumbala est aussi un médicament ! Eh oui, comme tout ce que nous ingurgitons, il a un effet sur notre corps et celui est plutôt bénéfique. En effet, le soumbala est riche en vitamines C, ce qui permet de limiter les risques de scorbut. Les graines qui servent à  le préparer sont très riches en protéines (elles apportent la totalité des acides aminés essentiels à  l’organisme) et en fer (de l’ordre de 15,5 mg/100 g), mais aussi en vitamines C. On parle aussi de sa capacité à  résoudre les problèmes de goitre chez certaines populations, car il contient de l’iode. Enfin, manger du soumbala permet de réduire la tension artérielle. Il faut dire que la nature est bien faite puisque le soumbala n’est qu’une des nombreuses utilisations que l’on peut faire des fruits et autres produits d’un arbre magique qu’on appelle le « Néré ». l’arbre à  soumbala…et autres usages Le néré (Parkia Biglobosa) pousse partout en Afrique de l’Ouest. On l’appelle aussi arbre à  farine, arbre à  fauve, caroubier africain (en raison de la ressemblance de sa gousse avec celle du caroubier). Et dans tous les pays, on connaà®t ses vertus et tout ce qu’il peut apporter à  l’homme. Outre bien sur le soumbala, on utilise ses produits pour la santé. Ainsi, pour lutter contre la lèpre, on utilise les fleurs tandis que la pulpe du fruit sert contre la fièvre jaune, la constipation et l’ictère. Contre une morsure de serpent, le rameau de la plante suffit pour arrêter la progression du venin. On peut aussi utiliser les cosses comme engrais, ou comme poison pour la pêche ou encore comme crépi pour enduire les murs des cases.

Zèguènè, la douce amertume

Le dattier du désert Son nom scientifique est le « Balanites aegyptiaca », mais chez nous tout le monde l’appelle encore aboghar ou plus communément zèguènè. Le dattier du désert, encore appelé savonnier au Tchad ou sump au Sénégal, est un arbre du genre Balanites présent et cultivé notamment en Afrique tropicale. Le fruit et les feuilles entrent dans l’alimentation des populations du nord comme du sud de notre pays. Le fruit, est généralement consommé frais par succion, une fois débarrassé de son épicarpe. Son goût est sucré, avec une pointe d’amertume. Cette consommation est proche de celle d’une datte ou d’une friandise. Au Mali, on fait également macérer le fruit pour produire une boisson, l’asaborad et l’amande contenue dans le noyau, appelée tandilba, est consommée après une longue cuisson. De l’huile alimentaire est également extraite des amandes. Les feuilles sont quant à  elles séchées et réduites en poudre utilisables dans différentes sauces. Riche en glucides et en protéines, le fruit contient 21,8% d’acides aminés essentiels. Il est également d’un faible apport lipidique, ce qui le destine aux personnes souffrant d’un taux élevé de cholestérol. Constipation, coliques, règles douloureuses… Pour l’aspect médicinal, le liquide obtenu en pressant le fruit est utilisé traditionnellement pour stimuler la production de lait des mères allaitant, et les noix sont utilisées pour traiter des troubles digestifs. l’huile est également utilisée pour soigner des problèmes cutanés. On peut aussi l’appliquer pour traiter les rhumatismes mais aussi en cas d’hypertension artérielle. Mais cet inventaire est très loin d’être exhaustif. Depuis toujours utilisé dans la médecine traditionnelle chez nous, le fruit du Balanites, selon le « Dictionnaire des plantes médicinales du monde » de Bernard Boullarden, serait une véritable pharmacie à  lui tout seul. Ainsi, ses rameaux feuillés sauraient prévenir la carie dentaire en éliminant le tartre. Son écorce, quant à  elle, permet de guérir les amygdalites, les bronchites, diverses affections pulmonaires, les nausées. Ses feuilles se prescrivent dans les cas de goitre. Ses racines enfin, sont calmantes, purgatives et extrêmement efficaces en cas de fièvre. Bien entendu, si vous êtes malades et souhaitez l’utiliser comme médicament à  part entière, adressez vous à  un thérapeute traditionnel qui saura vous prescrire les doses adaptées.

Le miel, un médicament délicieux !

Bzzzzzzzzzzzzz ! Les abeilles sont de vraies petites bûcheuses, elles ne s’arrêtent jamais (ou presque) et servent toutes aveuglément leur reine. Organisées, travailleuses, elles ne chôment pas… pour notre plus grand plaisir. Il faut savoir que nos amies les abeilles produisent une multitude de produits : gelée royale, propolis, pollen. Les usages de ces produits sont multiples et plus bienfaisants les uns que les autres pour le corps humain. Il est d’usage d’agrémenter une bonne tisane d’une cuillère à  soupe de miel pour soigner un vilain rhume. Loin d’être un reliquat de coutumes désuètes, ce geste est au contraire plein de bon sens ! En effet, il semblerait que le miel diminue l’adhérence des bactéries, les empêchant ainsi de se fixer et de proliférer. Ainsi, le miel aide à  atténuer les maux de gorge et, dans le cas de toux sèches, à  fluidifier le mucus. A noter également l’intérêt du pollen dans le traitement du rhume. Et oui, cela peut sembler paradoxal mais, finalement, cela revient simplement à  traiter le mal par le mal, le principe même de l’homéopathie. Enfin, il faut bien retenir que si le miel peut être un véritable plus dans le traitement du rhume, il ne suffit pas en soi car il ne s’attaque pas aux causes du problème. Si vos symptômes persistent, le mieux est d’aller consulter un médecin qui saura vous prescrire le traitement adéquat. Anti-tout…ou presque ! En plus de fournir de l’énergie, de lutter les bactéries et d’adoucir les maux de gorge, le miel agit également sur la sphère digestive ! Il possède des propriétés diurétiques, laxatives et aide à  lutter contre les constipations passagères. Il serait également efficace contre les infections de l’estomac et de l’intestin. Quant au pollen, il serait efficace dans le traitement des colites et des constipations également. D’ailleurs, la possibilité de prévenir et de traiter certaines affections gastro-intestinales mineures comme une inflammation ou un ulcère gastrique par une administration orale de miel n’est pas exclue. Avant l’apparition des antibiotiques, le miel était souvent utilisé dans le monde médical. Il était par exemple employé comme agent antiseptique pour la guérison des infections et pour soigner en douceur verrues, boutons d’infections et furoncles. Durant la Première et la Seconde guerre mondiale, il était utilisé pour accélérer la cicatrisation des plaies des soldats. Néanmoins, précisons que, pour l’instant, aucune étude scientifique ne s’est penchée sur l’effet antibactérien du miel. Il a également largement été utilisé en tant que cicatrisant et, enfin, comme produit de beauté chez les Romaines et les Grecques qui prenaient des bains au lait et au miel pour tonifier leur visage. A vos pots… En plus d’être bon pour la santé, le miel est bon tout court ! Avec un yaourt, ou juste sur une tranche de pain frais, il se savoure de plusieurs façons et plaà®t à  tous. Par contre, avec son fort taux de glucose, le miel a un pouvoir hyperglycémiant important, les diabétiques doivent donc limiter leur consommation et demandez un avis médical. On en trouve partout et à  des prix très abordables alors, Aucune raison d’hésiter, plongez goulument dans un pot de miel et profitez de tous ses bienfaits

Banzoumana Sissoko, le Vieux Lion : Il chantait toujours le Mali, jamais un homme

S’il y a eu une autre qualité, dont lui-même a su faire montre, ce fut bien le courage. Car de courage, il en a fallu une dose exceptionnelle à  ce fils de Koni (près de Tamani en pays bambara) né aveugle et qui sera ensuite paralytique. Sa vie devint un combat acharné contre l’adversité de son second handicap qu’il finit par vaincre sans pour autant trouver la paix de l’esprit. « J’ai souhaité que Dieu mette fin à  mes jours avant de me ressaisir et de prier très fort pour qu’il me garde en vie », racontait-il. L’enfant « inutile » qu’il était au départ pour les siens finit à  force de courage par recouvrir l’usage de ses jambes. Mais ce fut pour s’exiler, travailler dur afin de payer l’impôt de toute la famille. Né marginal, il parvint à  conquérir parmi les autres sa place parce qu’il s’est toujours voulu leur égal. Il n’a jamais accepté qu’on lui réserve un traitement différent à  cause d’une infirmité « qu’il n’a pas acheté au marché » selon les termes qu’il aimait utiliser. On comprend que BanZoumana puisse permettre de parler de dignité lui, qui en montra autant. Il disait que la dignité renferme toutes les qualités : la bravoure, la témérité, le courage, la fidélité, l’honnêteté, l’humilité, l’amitié, la fraternité, et l’altruisme. Aussi après l’indépendance, alors qu’il était déjà  un beau vieillard de 70 ans, le « Djéli » qu’il était recherchait constamment chacune de ces vertus qu’il jugeait n’appartenir qu’à  ceux de l’ancien temps. Quand l’indépendance fut proclamée et qu’on alla à  lui pour enregistrer son répertoire, il accepta avec bonne grâce mais se refusa tout net aux éloges, propriété exclusive de son « djatigui » (« hôte »). Cependant, il consentit à  magnifier la nouvelle souveraineté en chantant « Mali ba kèra awn tayé ». Durant toute sa vie, il aura traqué les qualités vertueuses chez ses congénères, parfois à  coups de périphrases bien senties que lui autorisait son art de la parole aux accents de son  » seul compagnon de la vie » son « n’goni ». Le seul qui ne le trahit jamais, aimait-il commenter. Un instrument devenu, après sa disparition à  l’âge de 97 ans, pièce célèbre du Musée national.

La grenade : le fruit aux pépins juteux

La grenade est une baie ronde, de taille variable (entre 50 et 800 g. selon les variétés), à  écorce dure et coriace, de couleur brune à  rouge ou jaune-beige, qui renferme dans des « loges » délimitées par des cloisons épaisses de nombreux pépins. Dans chaque loge, la graine est enrobée d’une pulpe juteuse de chair transparente de couleur pale à  rouge rubis, plus ou moins sucrée et acide selon les variétés, d’un goût âcre avant maturité. La pulpe constitue la partie comestible de la grenade. Histoire La grenade est cultivée depuis au moins 5000 ans en Asie occidentale et en Afrique du Nord, elle poussait dans les jardins suspendus de Babylone ; elle porte le nom de darimba en sanscrit d’o๠rimon, rumân en arabe, rom࣠en portugais. Elle est représentée sur certains bas-reliefs du temple de Karnak (à‰gypte)[2], sur des mosaà¯ques byzantines à  Qasr el-Libia en Libye, un arbre de vie au-dessus de deux pintades et la grenade représentée sur des sculptures assyriennes. Les anciens à‰gyptiens préparaient avec elle un vin léger au goût de framboise. Les Grecs la considéraient comme le symbole de la fertilité. Vertus de la grenade Une grenade fournit 40% des AJR en vitamine C. C’est aussi une source importante d’acide folique et d’antioxydants (polyphénols). Les polyphénols de la grenade (punicalagines) sont des tannins hydrolysables. De nombreux fabricants de compléments alimentaires utilisent de l’extrait de grenade (non sucré), à  la place du jus. Ces extraits sont souvent de l’acide ellagique provenant du processus d’extraction du jus et non absorbé par l’organisme. D’autres extraits sont décrits comme étant des ‘punicosides’, néologisme inventé par d’habiles équipes marketing mais inconnu du monde scientifique. Seul le terme punicalagine est signe de qualité. L’extrait de peau de la grenade contient de puissants antioxydants polyphénoliques qui semblent inhiber le développement de l’athérosclérose, réduire le risque de maladie cardio-vasculaire et influer sur l’hypertension. La grenade permet également de réduire la pression sanguine systolique en inhibant l’enzyme de conversion du sérum d’angiotension (ACE). Des recherches suggèrent que la grenade pourrait également être efficace contre le cancer de la prostate et l’ostéoarthrite. La grenade est utilisée en médecine traditionnelle : elle augmente la libido en luttant contre les troubles d’érection, en gargarisme, elle soigne les toux persistantes, elle est efficace en cas de fièvre, de diarrhées, de colique et peut aussi servir de vermifuge. Les fibres de la grenade, majoritairement insolubles, sont irritantes et donc contre-indiquées aux personnes souffrant de diverticules. Des graines roses de la grenade, on extrait une boisson, le « sambu ». Elle est utilisée dans des cures de régénération et de nettoyage interne qui, selon ses préparateurs, permettrait aussi d’aider à  perdre le surpoids.

Ramadan : Au-delà du spirituel, les autres vertus du 4e pilier de l’Islam

Les vertus du jeûne du ramadan sont immenses pour les musulmans. Au plan spirituel il permet à  l’homme d’atteindre la piété. Il est aussi un moyen de purification du corps. Le fidèle qui jeûne avec foi et croyance est expié de ses fautes intérieures. Selon des sources bien introduites, le prophète Mohamed a dit dans l’un des versets du Cora’ an qu’il y’a au paradis huit portes dont seuls les jeûneurs pénétreront la huitième. Le jeûne permet donc au croyant d’augmenter sa piété, de s’éloigner de l’enfer et d’obtenir une récompense incommensurable de la part d’Allah le miséricordieux. Au plan moral, le jeûne cultive chez l’homme des vertus telles que la patience et le pardon, l’endurance, le désintéressement, la transcendance, l’obéissance et la soumission. Le ramadan permet aussi à  l’homme de dominer ses passions afin de faire triompher le spirituel sur le matériel. C’’est aussi pendant la période du ramadan que le saint cora’ an fut révélé au prophète Mohamed. b Vertus sociales ] Mais au-delà  du spirituel, le ramadan a des vertus considérables tant sur le plan social, physique et économique. Au plan social par exemple, le jeûne augmente la compassion du riche vis-à -vis du pauvre, car le mois du ramadan est aussi et surtout un mois de charité, d’entraide et de partage, de fraternité, d’unité, d’amour et d’égalité devant Dieu et devant la loi. C’’est le mois o๠l’on partage avec autrui. Au plan physique et hygiénique, le jeûne du ramadan impose à  l’homme une discipline alimentaire qui permet de respecter scrupuleusement les heures de repas. C’’est la raison pour laquelle des experts soutiennent que le jeûne améliore considérablement la santé de l’homme. Sur le plan économique, le croyant évite ses dépenses superfétatoires et ses revenus augmentent. Cependant, il faudrait savoir comment rompre le jeûne chaque soir à  la tombée de la nuit. Au lieu de commencer par la bouillie ou de l’eau, vaudrait mieux commencer par des sucres rapides comme des dattes avant d’entamer une alimentation solide et achever par une bonne réhydratation. s’il est donc un mois qui soit le plus favorable au musulman, C’’est bel et bien le mois du ramadan.

Le Cotonnier, une plante thérapeuthique à bien des égards

C’’est une plante herbacée à  l’état sauvage. Ses tiges sont droites, rameuses et longues. Ses feuilles sont glabres et se présentent en 3 à  7 lobes triangulaires qui se terminent en pointe acuminée. Les fleurs sont larges de 2 à  3 cm et de couleur blanche, jaune ou pourpre.Les fruits du cotonnier sont des capsules contenant des graines pourvues de longs poils blancs dans les variétés cultivées et rougeâtres parfois. Le cotonnier est largement cultivé en Afrique pour ses fibres, mais il croit spontanément près des lieux habités. Vertus thérapeutiques En médecine populaire, le décocté aqueux des racines et des feuilles est utilisée, respectivement par des femmes wolofs pour calmer les douleurs des menstruations ou par les toucouleurs pour arrêter les diarrhées en association avec les feuilles du goyavier. Ces préparations sont reconnues comme favorisant la lactation et calmant la toux. Les populations emploient le macéré des cendres de la plante mélangée aux excréments des animaux. Chez les guérisseurs au Sénégal, les tradipraticiens utilisent rarement le cotonnier seul dans leur traitements. Ils associent ses graines aux feuilles de «ratt» et à  la pulpe du fruit du tamarinier pour soigner les affections hépato-biliaires, alors que les toucouleurs font des préparations complexes pour calmer les états anxieux et l’agitation délirante. Au Burkina Faso, les tradipraticiens associent les poudres de graines de cotonnier et d’écorce de gommier Verek dans une bouillie pour arrêter les épitaxies. Tandis que froissées, elles sont utilisées en bain et en friction contre les affections cutanées et les prurits. Le jus de la graine verte et des feuilles en instillation auriculaire soulage les otites. Au Nigéria, la farine des graines et des feuilles pilées aurait sauvé bien des vies durant l’épidémie de grippe de 1918 à  1919. Expérimentation Les écorces des racines renferment de la résine, du gossypol, de la vitamine E. l’huile de la graine est riche en glycéides et en acide gras. l’extrait aqueux et alcoolique des tiges feuillées est toxique chez l’animal. Dans les menstruations difficiles et douloureuses, faire bouillir 120g d’écorces dans 500 ml d’eau pendant 20 mn et boire 60 ml toutes les 30 mn pendant 3 heures( contre indiqué chez la femme enceinte).

Coco : Une noix aux vertus médicinales et cosmétiques

Vertus cosmétiques Très riche en potassium, fer, magnésium, phosphore, cuivre et zinc, la noix de coco entre dans la composition de produits pharmaceutiques et cosmétiques. Les propriétés hydratantes et protectrices de l’huile de coprah ont amené les populations à  préparer de la pommade pour les cheveux et le corps. Chez les autochtones des pays côtiers, la noix de coco est utilisée dans la pharmacopée traditionnelle et comme matière première dans la fabrication du savon et des crèmes. l’huile obtenue avec la noix de coco possède un grand pouvoir émollient et des capacités adoucissantes sur la peau et le cuir chevelu. D’une couleur blanche avec une délicieuse odeur de noisette, l’huile de coco est très riche en acide gras, ce qui lui confère un effet protecteur pour la fibre capillaire. Vertus médicinales Dans certaines régions d’Afrique Australe, le lait de coco est utilisé dans le traitement de certaines affections d’origine gastrique. En Afrique, en Inde et dans les régions voisines elle est utilisée pour guérir plusieurs sortes d’affections comme : le pied d’athlète, les ongles incarnés, la vaginite et les démangeaisons pubiennes. L’huile de coco présente dans la chair de la noix (ou utilisée en graisse de cuisson) est digérée chez l’homme par la salive et les jus gastriques, Elle ne demande pas d’enzymes de décomposition, comme les omégas 6 et 3, ce qui permet de la recommander chez les personnes à  la digestion difficile. Elle régule par ailleurs la glycémie défaillante. Les triglycérides à  chaine moyenne de cette huile augmentent la capacité de l’organisme à  brûler les graisses alimentaires, ils sont brûlés plus vite et plus facilement, alors que les acides à  chaine longue sont entreposés là  o๠vous ne le voulez pas. L’huile de coco contient  environ  9% d’omégas 6 et pourtant elle ne rancit pas à  température ambiante. Chez les Hindous, la noix de coco représente l’être humain La noix de coco renferme une eau pure, intouchée par la main humaine, provenant de l’arbre lui-même depuis la base jusqu’au niveau le plus haut du fruit; les fibres enchevêtrées caractérisent les vices de l’homme – la jalousie, l’égoà¯sme, l’avarice- qui doivent être brisés, arrachés afin d’atteindre la pureté de l’âme et sa spiritualité. Aucun autre fruit ne porte distinctement les 3 yeux qui symbolisent la Trinité de l’à‰volution: Création, Préservation et Dissolution Les yeux représentent aussi les 3 yeux de l’homme – les deux yeux physiques mais aussi le troisième oeil, celui de notre conscience. Seul ce dernier peut traverser le superficiel et le faux et atteindre l’ultime vérité. Lui seul peut distinguer le bon du mal. La composition même de la noix de coco caractérise les 3 éléments de l’homme: l’écorce dure recouverte de fibres enchevêtrées, c’est le monde physique; la chair blanche, l’élément psychologique; et l’eau inviolée, la spiritualité. Tout un roman pour la noix de coco…

Jus de Tamarin : une boisson excellente et riche en fibres

Les anciens grecs et égyptiens l’utilisaient depuis IV siècle avant Jésus Christ. Toutes les parties du tamarinier sont utilisées en médecine traditionnelle, mais les pharmacopées occidentales s’intéressent essentiellement à  la pulpe du fruit. Une pulple riche en vertus En effet la pulpe représente 40 % de la gousse, elle est riche en pectine et en sucre simple (20 à  40 %). Parmi les acides organiques et les sels qu’elle renferme, l’acide tartrique et le potassium sont les plus importants et responsables de son pouvoir laxatif. Certains gousses sont douces et sucrées, d’autres sont très acides ou âcres selon les arbres et le degré de maturité ; Des composés terpéniques lui donnent une légère odeur aromatique. La boisson au Tamarin Welly à  une saveur douce, acidulée et légèrement sucrée. Elle est naturellement riche en vitamines et sels minéraux. C’est une excellente boisson très riche en fibres. Les vertus du tamarin Le tamarin a des vertus digestives ou expextorantes, et est bon pour le foie et les reins, cathartique et antiseptique (yeux, ulcères). Il contient aussi des vitamines tels que la vitamine A, la vitamine B1, la vitamine B2, la vitamine PP et la vitamine C. Il contient également des sels minéraux tels que le calcium, le potassium, le fer, le phosphore et le Sodium. Comment consommer la pulpe ? En tisane chaude ou froide: 20 g de pulpe dans un litre d’eau, ébullition suivi d’un tamisage, 2 à  3 tasses par jour. En confiture: exemple de proportion: 50 g de pulpe, 50 g d’eau et 125 g de sucre, réduire d’1/4 par évaporation à  chaud. La pulpe de tamarin est aussi un condiment, surtout chez les anglo-saxons, curry, en conserve de viande ou de légumes, en chutney (avec des mangues) et diverses sauces. On peut consommer les jeunes feuilles et fleurs, en salade ou en soupe. L’écorce, riche en tanins, est prescrite en décoction comme astringent (voir lexique), par ex : un morceau d’écorce de 15 cm sur 2 à  3 cm dans un litre d’eau, 1/2 heure de cuisson, 2 heures de macération. Les vertus du tamarin décoctés La décoction du tamarin très astringente peut servir : en bains de bouche (gingivite, aphtes) en cas de troubles diarrhéiques (un verre deux fois par jour), comme anti-infectieux (détersion des plaies, conjonctivite, dermatoses surinfectées) pour réaliser un bain antiprurigineux chez les enfants (un litre de décoction dans 10 litres de bain). Plus anecdotique: la décoction de racine serait aphrodisiaque : 40 g de racine dans un litre d’eau, une tasse 2 à  3 fois par jour. La macération d’écorces calmerait l’asthme bronchique. L’infusion des feuilles serait hypoglycémiante(réduit le taux de sucre des diabétiques).

La goyave : un fruit aux vertus aphrodisiaques

Ce fruit parfumé contient pourtant de la vitamine C à  raison d’une moyenne de 243 mg/100 g. Ce taux peut aller jusqu’à  un pic de 900 mg/100 g. Elle en renferme donc 5 fois plus que les agrumes (orange, citron, mandarine, etc.). Une portion de 40 g permet ainsi de couvrir les besoins quotidiens recommandés en vitamine C. Comme quoi, la goyave devrait être un bon allié contre les petits maux de l’hiver causés par la baisse de régime. Elle abonde d’ailleurs sur les Hautes terres, là  o๠l’hiver est rigoureux. Mais la goyave de couleur rouge appelée « goavy tsy nia » ou « goavy tsy nahy » selon les régions, pousse aussi sur les côtes humides dont l’Atsimo Atsinanana et Vatovavy Fitovinany. Qu’elle soit plus grosse et ait la peau jaune ou rouge, la goyave contient toujours de la vitamine C. Hydratant Elle est également très utilisée par les femmes des à®les du Pacifique comme un soin hydratant et régénérant pour la peau du visage et du corps. D’autres associent aussi à  la goyave une vertu aphrodisiaque et un allié pour prévenir le cancer. La consommation locale de ce fruit devrait être encouragée, compte tenu de ses multiples vertus. C’’est un produit qui entre dans la composition de jus ou dans les glaces, le chocolat, dans les liqueurs, le vinaigre, etc. Sur le marché européen, elle se mange également sous forme de purée, sans les pépins bien sûr. Déguster de la goyave en assez grande quantité et avec ses pépins peut, en effet, provoquer une constipation. Très riche en vitamines C, au delà  de sa vertu aphrodisiaque, elle est utilisée pour traiter les hémorragies vaginales, problèmes cutanés, ulcères et bien d’autres, ce sont une des propriétés médicinales parmi tant d’autres que nous dévoilera l’agrobiologiste, Mr Gérard Sainte-Rose,

La papaye : l’arbre à pharmacie

On distingue plusieurs variétés. Seuls les papayers « femelles » donnent des fruits Le papayer est parfois appelé l’arbre à  pharmacie car toutes ses parties possèdent des propriétés curatives. Ainsi, la tige est riche en calcium, en phosphates et en fer. Le tronc de l’arbre femelle contient 15% de protéine et 7 à  10 de sucre. Le sac laiteux des tiges, des feuilles et du fruit vert est un excellent vermifuge, de plus, les graines noires permettent l’élimination de tous les parasites indésirables dans les intestins. La papaye aide à  la digestion des protéines de la viande, des oeufs, du lait, des haricots et autres aliments du meme genre et favorise le bon fonctionnement du pancréas. De plus la papaye soulage les indigestions, et présentent des propriétés antiseptiques et est recommandée aux diabétiques et aux hépatiques. On s’en sert également pour clarifier le vin et la bière. Avez-vous déjà  entendu parler d’une diastase appelée propène ? C’’est grâce aux enzymes que la papaye a une telle action sur la digestion des protéines. Le propène qui existe exclusivement dans les papayes est semblable à  la pepsine, une enzyme animale. l’industrie pharmaceutique s’en sert depuis longtemps. Notez que le propène se trouve principalement sous la peau du fruit vert ; C’’est pourquoi, quand les papayes sont encore sur l’arbre, on fait de longues éraflures dans la peau. Le suc blanc semblable au latex des arbres à  caoutchouc est recueilli dans les récipients, on répète l’opération tous les trois ou cinq jours. A mesure que les papayers mûrissent pour finalement s’arrêter. Quant le suc est déshydraté, il est prêt pour l’expédition. Voici une autre idée intéressante : envelopper de la viande crue dans une grande feuille de papayer et laisser ainsi toute la nuit ; Elle sera tendre à  souhait. Au Brésil, les chasseurs et les ménagères de l’arrière pays emploient ce procédé depuis longtemps. Une veille volaille peut être attendrie de la même façon en frottant avec du jus de papaye. D’ailleurs la plupart des attendrisseurs vendus dans le commerce contiennent du propène. Indications thérapeutiques Abcès : Enlevez les graines d’un papayer non mur, racler la chair de la papaye par l’intérieur et encrasser avec de la potasse. Appliquer sur l’abcès. Accouchement difficile : manger un morceau de racine de papayer male bien lavé plus du sel. Anthrax et furoncles : appliquer un morceau de racine de papayer verte sur l’antaharax ou le furoncle. Hyperthermie : posez sur le front du patient un morceau de feuille verte de papayer et bander. Faites bouillir des feuilles sèches ou fraà®ches de papayer ; laissez refroidir et lavez l’enfant fébrile. Vers intestinaux : Pour lutter contre les vers intestinaux, il suffit de donner à  l’enfant ou à  la personne parasitée 5 graines de papaye à  manger. Prenez une petite boite de tomate comme dose ; la remplir de graines de papaye, les écraser en poudre ou en pâte si elles sont fraà®ches. Extraire le suc ; il sera ensuite agglutiné dans le miel. Agiter énergiquement, prendre une cuillère à  soupe trois fois par jour loin des repas pendant cinq jours. Le papaye un hypotenseur et régulateur cardio –vasculaire Mettre trois feuilles de papaye plus trois poignées de feuilles de jujubier dans 5 litres d’eau,. Faire bouillir pendant 10 minutes et prendre un verre (25cl) 3 fois par jour. Paludisme : prendre une tisane à  base de feuilles fraà®ches de papayer bouillie. Boire un verre à  bière trois fois par jour. Prendre trois larges feuilles de papayer ajoutés aux épluchures de papayer plus quatre litres d’eau ; y ajouter deux poignées de cassia occidentalis (bantamaré), faire bouillir pendant 30 minute et prendre un verre (25cl) par jour pendant 4 jours. Toux et bronchites : bouillir des racines de papayer bien lavées dans de l’eau sucrée au miel, boire un demi verre à  bière trois fois par jour loin des repas. Dysménorrhée : se coucher sur les feuilles vertes de papayer pendant les malaises Constipation : chez l’adulte, la papaye doit être mangée deux heures avant ou après le repas cuit (comme C’’est le cas pour tous les fruits) Chez l’enfant : pressez des morceaux de pulpe de papaye bien mure dans un tissu bien propre, recueillir le jus dans un bolet, le donner à  l’enfant avec une cuillerée ou au biberon, une heure après, l’enfant n’est plus constipé. Otite : écraser les fleurs de papayer male, mettre dans un coton et instiller le suc dans l’oreille trois fois par jour. Lumbago : plier les racines de papayer dans un mortier, ajouter de l’eau et faire un petit lavement une fois par jour. Pour une femme, utiliser le papayer femelle et pour un homme utiliser le papayer male. Jaunisse : boire le décocté des racines fraà®ches tronçonnées. Un verre à  bière trois fois par jour. Pour faire cicatriser les blessures : un morceau de feuilles fraà®ches bien lavées,l’appliquer directement sur la plaie, le maintenir au moyen d’un bandage, renouveler le morceau de feuille.

Un verre de Kinkéliba ?

Le Combretum est aussi appelé kékinliba est un buisson d’environ 3 mètre de haut aux sarments brun rouge, issu des zones subtropicales ou tropicales d’Asie ou d’Afrique (Mali Burkina Faso, Sénégal) Actions sur les maladies Le Combretum est réputé pour son action protectrice et régénérante sur le foie. Il soigne les hépatites ou les intoxications d’origine hépatique et parfois les conséquences de l’alcoolisme. Son action sur le foie est renforcée par l’adjonction de fumeterre. Il stimule également les digestions difficiles et possède une action diurétique. Le combretum est également cicatrisant. Ses utilisations Les actions et utilisations de la plante sont multiples. Par exemple, les racines sont utilisées contre la constipation, la fièvre, les gastrites diverses, l’ictère, l’indigestion, la myalgie ou la trichocéphalose. Ses écorces soignent les entorses et les contusions. Quant à  ses feuilles, elles luttent contre les agents microbiens en cas de fièvre, maladies de foie, toux, anorexie, bronchite, diarrhée, paludisme, insuffisance hépatique etc… Quant aux fruits, ils sont utilisés contre les stomatites. Notons que le kékinliba que nous consommons en quantité en cette période du mois de ramadan est loin d’être le vrai Kékinliba mais du qui dégage une bonne odeur quant il est en décoction. Sa vertu est plutôt diurétique( elle nettoie les reins et purifie le sang). Avec l’appellation courante des maliens, chacun croit que c’est du vrai kékinliba or le vrai est le cité ci-dessus.

Le citron, un fruit aux vertus magiques

Ce fruit provient du citronnier, arbre originaire de Chine, de Malaisie et de l’Inde. Il fut introduit en Europe vers la fin du XIIe siècle et fit ensuite le voyage vers l’Amérique en 1493 à  bord du bateau de Christophe Colomb. Les puissantes vertus du citron ont été à  l’époque le remède le plus efficace pour éviter le scorbut (maladie du à  la carence de vitamine C) lors des voyages en mer. Il était tellement relié à  la marine qu’on a réglementé son utilisation dans une ordonnance anglaise sur tous les bateaux de guerre et de commerce. Tout comme l’ensemble des agrumes, le citron appartient à  la famille des rutacées. Il constitue une excellente protection contre bien des malaises et en particulier contre les infections de l’hiver. Il est reconnu pour sa richesse en vitamine C, 180mg pour 100 calories de fruit ou de jus. Les maladies que soignent le citron sont nombreuses, il soigne les plaies infectées, le rhume du cerveau, la sinusite angine, les saignements de nez, rides ,les verrues et engorgement du foie, les mains rugueuses et même les vers. Quelques vertus et recettes à  base de citron La mauvaise indigestion : presser un citron mur dans un demi verre d’eau tiède puis boire après le repas. A ne pas prendre après 18h sinon ca provoque l’insomnie. Un contraceptif végétal : le jus du citron dont on imprégnera un coton est introduit dans le vagin avant les rapports sexuels et cela permet d’exterminer les spermatozoà¯des qui ne peuvent vivre que dans un milieu alcalin. l’obésité : couper en petits morceaux, la tige dure d’un gros fruit d’ananas naturel, mettre ces morceaux dans 1,5 litres d’eau minérales environ un demi litre d’eau y ajouter un demi litre verre de jus de citron. Laisser macérer tout le contenu pendant un jour et demi et boire un verre le matin et le soir avant ou après le repas. La crise de foie : mélanger deux citrons murs dans 2 verres d’eau et boire deux fois par jour en y ajoutant du miel pur pendant une semaine. Saignement de gencives : additionner à  l’eau, le jus de citron mur et brossez-vous matin et soir. Les gencives vont cesser de saigner. Fatigue générale : écraser deux à  trois d’oignons, mettre dans un verre puis presser le jus de deux à  trois citrons et deux cuillerées à  soupe de miel pur. Boire au coucher chaque soir, le résultat est extraordinaire. Vieillissement précoce : le miel et le citron rajeunissent les cellules. Il suffit de mettre le jus de 3 citrons dans un demi verre de miel pur. Boire une fois par jour et sur 15 jours par mois. Tu verras les rides disparaissent et le teint deviendra éclatant Faiblesse sexuelle : mélanger du citron, de l’ail, du gingembre et de la petite cola jusqu’à  obtenir une pâte, boire au coucher avant 20h. Vous verrez bien. Le citron éloigne aussi les reptiles de la maison. En effet les serpents ne supportent pas l’essence du citron mur. Mettez en autour de la cour et dans les quatre coins de la maison.