Inauguration du tronçon malien du C’ble à fibres optiques

Le président Ibrahim Boubacar Keà¯ta et sa Majesté le Roi Mohamed VI ont procédé dans après-midi du samedi 22 février à  l’inauguration du tronçon malien du C’ble à  fibres optiques à  l’ACI 2000 de Hamdallaye. Grâce à  une capacité initiale de 20 gigabits par seconde (Gbit/s), extensible à  800 Gbit/s, le C’ble inter filiales permettra de répondre à  la demande croissante en capacité internationale des filiales et des opérateurs des pays limitrophes, en particulier pour les services haut débit. Cette capacité équivaut à  312.500 communications téléphoniques simultanées ou 100 000 connexions internet haut débit simultanées. Ce nouveau C’ble renforcera la connectivité du Maroc et des pays d’Afrique Subsaharienne et assurera la sécurisation de leur trafic à  l’international. Apport pour le Mali Au Mali, la longueur du C’ble qui est de 1064 km passe par Gogui, Diema, Sébabougou, Bamako, Ségou, Koutiala, Sikasso. Il permettra d’optimiser des liaisons satellite nationales et internationales utilisées par Sotelma. La couverture de l’axe Bamako-Didiéni-Diéma-Kayes est également inscrit au cahier des charges de la société. Pour le ministre de la communication et des nouvelles technologies, Jean-Marie Sangaré, « la mise en service de ce C’ble va améliorer la qualité du service, renforcer l’infrastructure en fibres optiques et contribuer à  une meilleure offre de service aux clients de Sotelma Malitel ». « Lorsque nous sommes inclus dans ce réseau de fibres optiques, on a accès au C’ble sous-marin. à‡a vient en renforcement de tous les projets que nous sommes entrain de mener au ministère. On a trois projets qui concernent la fibre optique: un projet chinois, coréen et le troisième est financé par la Banque mondiale. Toutes ces infrastructures contribuerons certainement dans les mois à  venir à  augmenter le débit internet » a-t-il ajouté. Les travaux de construction qui ont mobilisé un investissement global de près de 14 milliards de Francs CFA dont 4 milliards au Mali, sont pris en charge en totalité par Maroc Télécom et ses filiales.

Mohamed VI, héritier moderne de la dynastie Alaouite

Son père Feu Hassan II a lui régné de 1961 à  1999; D’après la tradition, Mohamed Vi est issu comme ses pères de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, une petite oasis de la côte d’Arabie, sur la mer Rouge, qui serait descendante directe du prophète Mahomet par la voie de sa fille Fatima Zahra, épouse d’Ali l’un des compagnons du Prophète(PSL). Ce sont des donc des chérifiens ou communément, des descendants du prophète de l’Islam, ce qui confère aux souverains marocains, le titre suprême de Commandeurs des croyants. Mohamed VI, héritier d’Hassan II Mohammed VI est né le 21 août 1963 à  Rabat, et est devenu le roi du Maroc depuis le 23 juillet 1999. Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père (Feu Hassan II), de nombreuses missions auprès des chefs d’à‰tat. Il a ainsi participé à  plusieurs conférences internationales et régionales. Sa première mission officielle à  l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouà«t-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II. Le 18 mars 1982, il est nommé président du Comité d’organisation des IXe jeux méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à  New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à  l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’Organisation de l’unité africaine sur le Sahara à  Addis-Abeba. Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’à‰tat-Major général des Forces armées royales. Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’à‰tat-Major général des Forces armées royales. Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’empereur du Japon Hirohito. Le 29 octobre 1993, il obtient, à  l’université de Nice Sophia-Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à  une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté à‰conomique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ». Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de général de division. Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à  Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à  Genève, à  l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU. Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission nationale pour la commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la Terre ». Après le décès d’Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc. Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999. Le 22 juin 2000, il a été nommé docteur honoris causa par l’Université George Washington. Coté famille, le 21 mars 2002, après des fiançailles prononcées le 12 octobre 2011, Mohammed VI a épousé dans l’intimité Salma Bennani, issue de la classe moyenne de Fès, à  laquelle il a accordé le titre de princesse avec le prédicat d’Altesse royale. Leurs noces furent officiellement célébrées à  Rabat les 12, 13 et 14 juillet 2002. Le couple royal a donné naissance à  deux enfants : Le prince Moulay El Hassan, prince héritier, né le 8 mai 2003 ; La princesse Lalla Khadija, née le 28 février 2007.

Coopération : ce que le Maroc nous apporte

Sa Majesté, le Roi du Maroc est un ami du Mali. Sa deuxième visite en terre du Mandé s’inscrit dans un agenda chargé, puisqu’il sera accompagné d’une forte délégation d’opérateurs économiques qui devront accroà®tre leur intérêt pour notre pays. l’accord portant création de la grande Commission Mixte de Coopération entre la République du Mali et le Royaume du Maroc avait été signé le 17 octobre 1987 à  Rabat, ce qui remonte à  plus d’une vingtaine d’années. Depuis, cette coopération n’a cessé de se renforcer sous diverses formes et dans divers domaines d’activité. Sur le plan économique, les relations couvrent couvrent les échanges commerciaux et les Banques. Secteur dynamique, la coopération bancaire enregistre la participation du Maroc dans les capitaux de la BDM SA et le rachat de la BIM SA par le groupe Attijariwafa Bank devenue un modèle dans le paysage bancaire. Côté services, Maroc Télécom a pris 51% du capital de la SOTELMA, dans le cadre de sa privatisation, devenant ainsi le partenaire stratégique avec l’offre la plus élevée à  hauteur de 165 milliards FCFA. Conventions en vue De nombreux domaines comme les services aériens, l’assistance aéroportuaire feront l’objet de conventions entre les deux pays en marge de la visite du Roi. Le Maroc est un pays d’accueil, dont la RAM, assure des vols quotidiens entre Bamako et l’Europe, via Casablanca. Deux autres conventions porteront sur un partenariat entre l’Office nationale de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) et la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP) dans tout ce qui est distribution, service de gestion interne, recherche, ressources humaines et formation, échanges d’information et de documentation. Sur un tout autre plan, le Maroc devrait nous apporter son expertise technique en matière d’aménagements hydrauliques. Un autre accord de coopération devrait porter sur le domaine de l’élevage et la manière de valoriser cette filière en vertu du potentiel sylvo-agro-pastoral de notre pays. Au-delà  de l’élevage traditionnel, il faut trouver les moyens de créer de la valeur ajoutée dans ce domaine précis avec le partenaire marocain. Au terme des travaux de la dernière session, le Maroc s’était engagé à  fournir au Mali 1000 plants in-vitro de palmiers dattiers en vue de la mise en place d’une pépinière dans la région de Kidal. On imagine cet oasis dans le désert de Kidal, véritable petit poumon de verdure… Dans le secteur minier, la précédente Session de la Commission Mixte avait réitéré sa demande de coopération avec l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) pour l’exploitation des phosphates de Tilemsi dans le cercle de Bourem. Une clinique périnatale ultra moderne Sur le plan de la santé, le Roi Mohammed VI et le président IBK vont poser la première pierre d’une clinique périnatale à  Sébénicoro, un établissement dont les normes de qualité, ajouteront au domaine de la santé au Mali. Cette clinique, assurera à  terme, des soins en néonatalogie, en obstétrique et formation médicale et paramédicale. Tout comme, la clinique devrait disposer de 74 lits et d’un plateau technique ultra moderne pour la santé de la mère et de l’enfant. Un ouvrage qui sera financé à  hauteur de 3,52 milliards et dont le délai d’exécution est de 18 mois. Sans oublier les conventions futures de jumelage entre des hôpitaux de Rabat et de Casablanca avec les CHU Gabriel Touré et l’hôpital du Point G au Mali, qui souffrent d’engorgement et de manques de matériel adapté aux soins d’urgence, sans pouvoir faire face à  la demande croissante des malades. Et cela en dépit des bonnes performances de l’hôpital du Mali financé par les Chinois. C’’est tout un secteur qui doit tendre vers l’excellence en matière de soins, puisqu’encore aujourd’hui, de nombreux Maliens vont se soigner en Tunisie, au Maroc ou même en France. Le Mali et le Maroc, au-delà  des liens séculaires qui unissent les deux pays poursuivent leur coopération économique mais aussi sur le plan politique. En ce sens, l’implication du Maroc dans la médiation avec les groupes armés du Nord Mali devrait aussi être au C’œur de ce voyage. Pour Moussa Diarra, président de l’Association Amitié Mali Maroc (AMAMA), les liens qui unissent les deux pays, sont aussi des liens de sang. Et les membres de son association comptent bien accueillir le Roi Mohammed VI dès son arrivée sur le tarmac de l’aéroport Bamako Sénou ce 18 février 2014.

Maroc-Mali : arrivée de la 1ère promotion d’élèves imams à Casablanca

C’’est parti pour la formation de 500 imams maliens. l’arrivée du premier groupe (environ cent religieux) est prévue, dimanche 10 novembre à  l’aéroport de Casablanca. Ils vont suivre, pendant deux ans, des cours de religion selon le rite malékite en vigueur au royaume. Un islam modéré leurs sera prodigué afin de mieux les armer dans leurs luttes presque quotidienne contre l’influence rampante des mouvements extrémismes sur ce pays. « Nous devons rechercher un islam éclairé pour sortir de l’obscurantisme. Nous devons retrouver un islam de paix de tolérance, de bonne cohabitation et d’acceptation du droit à  la différence », a indiqué, mercredi, le ministre du Culte, Amadou Omar Hass Diallo, lors d’une cérémonie donnée en l’honneur des futurs imams. Un retour aux sources pour les religieux maliens Cette arrivée des Maliens est la concrétisation de l’accord signé, le 20 septembre dernier à  Bamako, entre les deux parties, lors de la visite du roi Mohammed VI au Mali à  l’occasion de l’investiture du nouveau président Ibrahim Boubakar Keita. Ce n’est d’ailleurs que l’officialisation par un accord, du retour aux sources des religieux de ce pays au Maroc, notamment pour les disciples des zaouà¯as : la Tijania et la Kadiria, fortement présentes au Mali. En vue de mettre sur les bons rails cette nouvelle coopération cultuelle entre les deux pays, après des années de tension à  cause du problème du Sahara occidental, le ministre malien du Culte et des Affaires religieuses, a effectué hier, une visite au Maroc. Amadou Omar Hass Diallo a notamment eu des entretiens avec son homologue Ahmed Taoufiq. Lune de miel religieuse Le responsable malien a déclaré à  la presse qu’il « vient au Maroc en précurseur » pour voir comment va se dérouler le cycle de formation des imams. De son côté Taoufiq a encensé le rôle des religieux dans « la préservation des constantes de la Oumma ». Cette formation des imams maliens pourrait bénéficier aux ressortissants des autres pays du Sahel. Le Niger est pressenti pour suivre l’exemple du Mali. Toutefois, des écueils d’ordre interne à  Niamey, freinent pour l’instant une telle perspective.

Quand mariage rime avec divorce au Mali

On n’irait pas jusqu’à  dire que divorce est synonyme de mariage, mais en tout cas, plus de 50 % des mariages célébrés chaque année, aboutissent incontestablement à  des divorces. A la célébration d’un mariage, ne dit-on pas : pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à  ce que la mort vous sépare ? On constate à  regret, que de plus en plus de mariages se font uniquement pour le meilleur et quand le pire sort la tête, rien ne va plus. Chacun se cherche de son côté. Trop de mariages précipités à  Bamako… Cela survient généralement lorsque les couples se précipitent dans le mariage. Se disant qu’il faut se marier parce les autres le sont. Ils ne prennent pas le temps de se connaà®tre. Or, connaà®tre son partenaire est très important pour la pérennisation d’une vie conjugale. Elle n’est pas toujours rose dans la vie. l’Etre humain n’étant pas parfait, chacun doit accepter les défauts de l’autre et conjuguer avec. Comme on le dit, à  l’impossible, nul n’est tenu ; Surtout quand on aime pour de vrai. Les femmes, matérialistes dans le mariage ? Cependant, certaines personnes attribuent les divorces au manque d’amour dans les couples. C’’est possible, mais ce manque d’amour a débuté quand ? Avant ou après le mariage ? On serait tenté de dire que ça dépend. Mais de quoi exactement ? Salif confesse avoir peur des femmes : ‘’Ce sont de véritables sangsues. Quand elles finissent de te sucer, elles te jettent comme une serpillière. Je suis divorcé depuis 2 ans. Je me demande sincèrement si je vais me remarier un jour. Ma femme et moi nous nous sommes connus quelques mois avant notre mariage. Dès la première fois o๠je l’ai vue, je suis tombé amoureux. Je suis employé dans un ministère de la place. Je pense que C’’est ce qui a attiré mon ex-femme. Mon portefeuille !!! Un mois à  peine après notre mariage, les disputent ont commencé. On n’arrivait plus à  se comprendre. Je me suis rendu compte assez vite que je m’étais trompé de partenaire. Tous les jours, des dépenses par ici, par là . Les mariages, les baptêmes, les réunions entre amies. Tous cela commençait à  me gonfler sérieusement. Nous en avons discuté à  maintes reprises mais rien n’y faisait. Elle n’en faisait qu’à  sa tête. Quand je lui ai demandé de diminuer un peu ses dépenses extravagantes, elle m’a fait savoir que je l’ai épousé pour satisfaire ses besoins financiers , et que si je ne m’en sentais pas capable, je pouvais aller voir ailleurs. Non mais, vous vous imaginez ces propos ? J’ai longtemps supporté ses caprices en espérant qu’elle change, en vain. J’ai finalement opté pour le divorce. ‘’ Ce sont donc les raisons qui ont poussé Salif à  redouter autant les femmes. Divorce rime t-il avec intérêts financiers ? Fatimétou quant à  elle est secrétaire dans un cabinet d’études. Elle est mariée et mère de deux gosses : ‘’J’attribuerais les causes des divorces aux intérêts financiers. La plupart des gens, aussi bien les hommes, que les femmes, se marient de nos jours, par intérêt. Mais, le cas le plus fréquent est celui des femmes. De nos jours, les filles visent les bons partis comme on dit. C’est-à -dire, les hommes qui ont de l’argent à  volonté. Les femmes en général, aiment se faire entretenir. Donc, la vue de l’argent leur fait briller les yeux. Et les hommes qui les connaissent bien, misent sur le pouvoir de leurs poches pour amadouer la fille et ses parents. Il gâte sa future belle famille de cadeaux de toutes sortes : Argent, bijoux, motos, et plein d’autres choses. Une fois les beaux parents amadoués, il est sûr quel’affaire est dans la poche. Et, à  peine quelques mois succédant le mariage, les problèmes commencent. Parce que monsieur a eu déjà  ce qu’il veut. Il comble sa belle famille de toutes les gâteries. Et C’’est parti pour les emmerdes. Il est certain qu’aucun mariage construit sur la base de l’argent, ne fera jamais long feux. « Mon mari et moi sommes mariés depuis cinq ans. Nous avons vécu quatre années en concubinage avant de nous lancer dans le mariage. Il fallait qu’on apprenne à  se connaà®tre parce C’’est très important dans un couple. La communication et la compréhension sont les bases de la durabilité au sein de tout couple. », ajoute Fatimétou. Les divorces ont des causes multiples. Et la plupart du temps, la cause principale, c’est l’incompatibilité au sein des couples et la précipitation dans le mariage. Mais comme le chante Amadou et Mariam, le dimanche à  Bamako, c’est le jour des mariages !