Six cités africaines dans le Top 20 des villes les plus chères du monde

Agence Ecofin) – Six cités africaines figurent dans le Top 20 des villes les plus chères du monde, selon le baromètre annuel du coût de la vie pour les expatriés publié le 10 juin 2014 par le cabinet de consulting ECA International. Luanda arrive en 3ème position à  l’échelle mondiale juste derrière Caracas (Venezuela) et Oslo (Norvège). La capitale angolaise recule, cependant, d’un rang par rapport à  2013. Juba, la capitale du Soudan du Sud, recule elle aussi de cinq places par rapport à  l’an passé mais reste dans le top 10. Juba arrive, en effet, au 9ème rang au classement général, juste derrière deux villes suisses (Bâle et Berne). Selon ECA International, les rangs de Luanda et Juba s’expliquent par les «coûts élevés» de leurs importations. En effet, la plupart des produits de consommation courante prisés des expatriés doivent être importés, ce qui rend leur accès difficile et donc plus cher. Dans le classement, Brazzaville (Congo) arrive en 2ème position. Libreville (Gabon) occupe le 14ème rang, suivie de près par la deuxième ville du Congo Pointe-Noire (15ème) et Kinshasa (RC Congo) qui arrive à  la 19ème place. Le classement établi par ECA International se base sur un panier de biens et services couramment utilisés par les expatriés. Ce panier comprend les dépenses liées aux produits alimentaires ainsi que des dépenses basiques comme l’alcool ou le tabac, et les dépenses «générales» (habillement, appareils électriques, dà®ner en ville, etc.). Certains coûts ne sont pas pris en compte par l’étude, comme le logement ou les frais de scolarité. ECA International fournit ainsi chaque année une base de données à  quelque 1500 entreprises pour les aider à  déterminer les primes relatives au coût de la vie qu’elles versent à  leurs salariés expatriés.

UNICEF : « Enfants des villes, pas forcément favorisés »

« La Situation des enfants dans le monde 2012 : les enfants dans un monde urbain ».C’’est le titre du document paru ce 28 février. Comme chaque année, l’UNICEF se penche sur les difficultés rencontrées par les enfants dans le monde. Ils sont des centaines de millions à  vivre dans les bidonvilles et les quartiers défavorisés à  travers le monde. l’UNICEF appelle à  faire attention à  leur situation qui se dégrade au fil de l’urbanisation. l’organisation onusienne reconnait que l’on ne peut stopper l’accroissement des villes, mais elle attire l’attention sur le fait que la population des villes sera de plus en plus jeune. Les enfants nés en ville représentent déjà  60% de la croissance de la population urbaine. « Pour nous, l’image traditionnelle de la pauvreté, C’’est un enfant dans un village rural », a affirmé le Directeur général de l’UNICEF Anthony Lake. « Mais aujourd’hui un nombre croissant d’enfants vivant dans des taudis ou des bidonvilles font partie des personnes les plus désavantagées et vulnérables du monde. Ces enfants sont privés de services essentiels et du droit de s’épanouir» ajoute-t-il. La pauvreté dans les villes touche d’abord les enfants Le rapport indique que l’urbanisation offre de nombreux avantages aux enfants comme des écoles, l’accès aux services de soins, à  des infrastructures de jeu. Mais, les disparités dans l’accès à  ces avantages sont aussi de plus en plus grandes. En effet, dans la plupart des villes dans le monde, la population croit très rapidement et les services ne parviennent pas à  suivre de sorte que les besoins ne sont que très partiellement couverts. Par exemple, indique le rapport, « l’eau peut coûter 50 fois plus cher dans les quartiers pauvres o๠les habitants sont obligés de l’acheter à  des compagnies privées que dans les quartiers riches o๠les foyers sont raccordés à  un réseau de canalisations ». En outre, souligne le texte, les privations subies par les enfants dans les communautés urbaines pauvres passent souvent inaperçues parce que les moyennes statistiques générales regroupent tous les citadins, riches ou pauvres, dans la même catégorie. « Quand les enfants des taudis sont exclus, a-t-il ajouté, non seulement on les prive de la chance de réaliser tout leur potentiel, mais en plus on prive les sociétés des avantages économiques qu’elles peuvent tirer d’une population urbaine éduquée et en bonne santé», affirme encore Anthony Lake. Privilégier les enfants défavorisés l’UNICEF appelle donc à  des efforts accrus en faveur de l’équité. l’organisation exhorte les gouvernements à  mettre les enfants au C’œur de leur politique d’urbanisme et à  fournir de meilleurs services à  tous. Le rapport met également l’accent sur les initiatives positives qui ont permis de lutter de manière efficace contre la pauvreté urbaine. Des partenariats comme ceux qui ont permis de créer de meilleures infrastructures publiques à  Rio de Janeiro et à  Sao Paulo (Brésil), ou encore arriver à  un taux d’alphabétisation plus élevé à  Cotacachi (à‰quateur), ou une meilleure préparation aux catastrophes à  Manille (Philippines) sont cités comme des exemples à  suivre. Ils démontrent que quand les communautés urbaines défavorisées reçoivent un soutien, si minime soit-il, elles peuvent travailler elles-mêmes à  améliorer sensiblement leur cadre de vie et offrir à  leurs enfants un avenir meilleur. Le rapport sera officiellement lancé au Mali ce 29 février au Centre International de Bamako au cours d’une cérémonie présidée par le Gouverneur du District de Bamako, M. Souleymane Diabaté.

Habitat : la Banque Islamique de Développement (BID) finance 20 000 logements sociaux au Mali

A cet effet le ministre du logement, des affaires foncières et de l’Urbanisme était en réunion avec les partenaires techniques précisément de la société forace internationale investment company pour échanger sur la mise en œuvre de ce projet ambitieux du président de la république du Mali. Il a été retenu au cours de cette réunion que le 22 septembre prochain Mme Gakou Salamata Fofana ministre du logement, le président de la république et les partenaires vont procéder à  la pose de la première pierre des 3400 logements sociaux sur le site de Tabacoro. Les clés de cette première tranche seront remises à  leurs bénéficiaires en septembre 2010, dans le cadre des festivités de l’indépendance de notre pays. Selon Mme la ministre la réalisation du reste de logement s’étendra sur six ans. « l’objectif à  terme est la construction de 60 000 logements sur une période de 6ans. l’opération d’un coût global de 500 millions de dollars, soit 250 milliards de FCFA sera entièrement financée sur des ressources mobilisées par la société Forace internationale investment company. La mise en oeuvre du partenariat est imminente», déclare t-elle. Quant aux partenaires techniques notamment le chef de délégation de la société forace Salim Lalani, leur société assurera tout ce qui rentre dans le cadre technique comme la viabilisation du lieu, affectation de l’eau etc. Avant de dire que ce projet sera réalisé par le gouvernement et leur société donc pas l’intervention des privées. Près de 20 000 logements sociaux à  construire A rappeler que ce projet est le fruit d’une mission que Mme Gakou Salamata fofana a effectué à  Djeddah au siège de la banque Islamique en juin 2009. A l’issue des entretiens qu’elle a eu avec les responsables de la banque, notamment le président de l’institution, financière lors de son dernier séjour à  Djeddah, Mme le ministre a obtenu des assurances pour le financement du projet. Elle a également rencontré le président exécutif de la société Forace Intrnationale investment company. Les échanges ont porté sur les aspects structurant des modalités d’exécution du projet relatif à  la réalisation du programme de construction de logements sociaux. Toute chose qui est aboutit au protocole d’accord signé à  cet effet concerne la construction de 20 000 logements. Cet ambitieux programme permettra de loger 200 000 personnes, de créer plus de 170 000 emplois temporaires directs et indirects et d’améliorer le cadre de vie de plusieurs centaines de milliers de personnes, de renforcer les mécanismes de l’habitat au Mali à  travers la titrisation, l’emprunt obligatoire et la vente des blocs hypothécaires. Enfin il contribuera favorablement au développement urbain du pays. Notons qu’hier,le vice président de la banque Islamique , notre compatriote Birama Boubacar Sidibé a été reçu en audience par le président de la république Amadou Toumani Touré. Pour la circonstance il était accompagné du ministre du logement, des affaires foncières et de l’Urbanisme, Mme Gakou Salamata Fofana. Les deux personnalités étaient venues informer le président de la république de la disponibilité de la banque Islamique pour le développement(BID) à  accompagner le programme de réalisation de logements sociaux soumis à  son approbation par notre pays.

Le Mali, un pays enclavé à l’urbanisation galopante

Cette révélation a été faite par le Directeur de la Division de la coopération technique et régionale de l’Onu Habitat, lors d’un atelier d’évaluation de la stratégie nationale de logement. Le Mali compte en 2009, 4,3 millions de citadins soit 1/3 de la population totale estimée à  13 millions. Ceci explique qu’environ, 2,9 millions soit les 2/3 de la population urbaine du Mali vivent dans les zones d’habitat précaires. Selon Daniel Biau, Directeur de la division de la coopération technique et régionale de l’Onu Habitat, la croissance urbaine du Mali entre 2005 et 2010 est estimée à  4,83% par an. « Ce taux annuel est parmi les plus faibles de l’Afrique de l’ouest, mais le taux de croissance urbaine du Mali s’élève à  32%, un chiffre supérieur à  celui des autres pays enclavés de la sous région, comme le Burkina (19,5%)et le Niger 16,5% ». Malgré cette croissance de l’urbanisation, les grandes villes du Mali restent confrontées à  certains nombres de problèmes. Le cas de la ville de Bamako La capitale malienne compte 1,7 million d’habitants, et les principales villes du pays sont déjà  confrontées à  d’énormes problèmes qui se traduisent par une insuffisance des infrastructures de base, un taux de chômage élevé surtout parmi les jeunes, un accroissement de la pauvreté urbaine, le développement de l’insécurité en milieu urbain etc… N’oublions pas le taux d’accès à  l’eau potable dans les centres urbains, évalué en 2006 à  34,5 % à  Bamako. Il a été démontré que les consommations spécifiques restent parfois éloignées de l’objectif de 20 litres par jour par personne. Un autre problème à  souligner est le taux d’accès des populations à  un assainissement adéquat : en 2006, ce taux s’élevait à  6% en milieu rural en tenant compte des standards de qualité « améliorée » Ce taux d’accès en milieu urbain est de seulement 16%(18%à  Bamako). Défis à  relever  » Les défis à  relever sont importants et nécessitent d’importants moyens techniques, humains et financiers qui peuvent être mobilisés à  condition d’impliquer tous les partenaires du secteur, y compris les populations elle mêmes », a suggéré Daniel Biau. C’’est pourquoi, il a souhaité que les acteurs intervenant dans ce domaine mènent une réflexion en profondeur, et diagnostiquent sans complaisance les maux qui entravent le développement urbain durable du Mali. Reste aussi à  identifier les potentialités et opportunités, que représente l’urbanisation maà®trisée. A noter que l’expérience d’ONU Habitat à  travers le monde, a montré que le facteur limitant l’amélioration des conditions de vie et d’habitat, est l’absence de volonté politique pour résoudre la question de façon durable et à  grande échelle.