Kokè le violeur de Massala aux arrêts

Faisant office de gardiennage au verger du sieur Laye Traoré à  Massala, Moriba Diarra dit Kokè, C’’est de lui qu’il s’agit, éprouvait un plaisir réel à  violer les jeunes dames du village au point qu’il en avait fait son passe temps favori. Selon nos informations, cet homme n’en nétait nullement à  son premier forfait. Il opérait à  l’aide d’un fusil artisanal et d’un couteau avec lequel il menaçait ses victimes pour les obliger à  satisfaire son instinct sexuel. Un violeur en turban La liste de ses victimes ne cessait de se rallonger. «Â Il a violé 5 à  6 femmes, toutes ressortissantes du village de Massala », indiquent les éléments de la gendarmerie. Par peur certainement de la société, les victimes de Moriba Diarra (dit Kokè), n’avaient cependant jamais eu l’audace de le dénoncer. Sauf que ce mercredi 20 février, le destin le lâcha. En effet, alors que C’’était l’heure pour les bonnes dames d’aller chercher du bois mort dans les broussailles, Kokè était à  l’affût. Trois femmes sont prises dans son embuscade, mais deux d’entre elles réussissent à  s’en fuir. Le criminel parvient néanmoins à  se servir de la troisième, une femme mariée, avant de prendre la poudre d’escampette. Le verger qu’il garde a été vite localisé par les villageois qui, avant tout acte de riposte, ont alerté au plus vite la Brigade Territoriale de Koulikoro. Sans plus attendre, le commandant de brigade de Koulikoro, Oumar Sidibé dit «Â Parker », a dépêché ses hommes sur les lieux. Après une première séance de ratissage les éléments n’ont pu dans un premier temps débusquer le criminel. Les malheurs de Kokè Malgré son turban, une de ses victimes, avait pu capter l’image de son visage. C’’est d’ailleurs cette dernière qui coopérera avec les gendarmes. Avec le concours de cette dernière, les gendarmes ont pu explorer une autre piste qui les mènera au délinquant. Attrapé sur les hauteurs de la colline de Massala, trois jours après son forfait, Kokè a plusieurs fois nié les faits. Mais n’ayant pu résister longtemps face au rouleau compresseur du sous lieutenant Parker, le criminel a fini par craquer en avouant son crime. Même entre les mains des gendarmes, Kokè n’a pu échapper à  la furie de la population qui l’a copieusement lynché au moment de son arrestation. Battu à  sang par la population, il s’en est sorti, avec de graves blessures, et n’eut été intervention musclée des agents, le criminel aurait succombé. En garde à  vue, Kokè devra s’attendre à  être jugé par la Cour d’assise pour crimes sexuels.