Nouvel an 2016 : Adresse à la nation de S.E.M. Ibrahim Boubacar KEITA

Bismillahi, Rahmani, Rahimi Mes chers compatriotes, Frères Africains, Permettez que je rende grâce au Tout puissant en tout premier lieu. Lui qui dans sa magnanimité et sa Miséricorde nous a donné de vivre ces moments! Qu’Il soit loué Lui qui nous donne chaque année l’occasion de nous souhaiter des vœux de santé et de succès à  l’occasion de la nouvelle année! Au seuil de l’Année 2016, il m’est particulièrement agréable de souhaiter mes vœux les plus chaleureux aux Maliennes et aux Maliens, à  nos frères africains, ainsi qu’à  tous nos hôtes qui nous font l’honneur de s’établir chez nous, sur cette vieille terre d’hospitalité du Mali. Il n’échappera à  personne que le Nouvel An 2016 arrive au détour d’une semaine sainte marquée par l’accomplissement de la Volonté de notre Créateur, il s’agit de l’heureuse et rarissime coà¯ncidence de la commémoration de la naissance des Prophètes de l’Islam et du Christianisme. A elles-seules, ces deux religions se partagent la presque totalité des fidèles religieux du monde entier et, singulièrement ceux du Mali. Elles cheminent ensemble dans une parfaite harmonie et une convivialité qui font notre force et notre fierté. Aussi, en cette période de forte dévotion et de ferveur religieuse, me plait-il d’engager chaque musulman, chaque chrétien, bref chaque Malien, à  avoir le Mali dans ses prières ; à  formuler des vœux ardents pour la paix, la réconciliation et la stabilité ; à  Âœuvrer pour la prospérité, la cohésion sociale et le bonheur de ce grand et vieux pays, à  ce trésor que nous avons en partage. Mes Chers compatriotes, Depuis notre arrivée à  la Fonction Suprême du pays, il y a un peu plus de deux ans, le Mali ne cesse de surprendre. En effet, notre pays dont l’existence même était un temps hypothéquée, émerge progressivement de l’abà®me dans lequel il avait été précipité, et fait des bonds prodigieux sur le chemin de la « renaissance ». Grâce au sacrifice de ses filles et de ses fils, le Mali est de nouveau débout ; il reprend, avec détermination, sa marche historique pour une quête de prospérité partagée qui profitera à  chaque membre de la communauté nationale. En seulement deux ans, les performances que nous avons réussies au plan macroéconomique nous valent aujourd’hui une appréciation élogieuse de nos partenaires bilatéraux et multilatéraux. En outre, la robustesse des investissements structurants que nous avons consentis ainsi que la belle tendance régulière à  la croissance de notre économie sont, à  n’en pas douter, de réels motifs d’espoir pour les laborieuses populations de notre pays qui ont payé un lourd tribut à  la crise. Mes chers compatriotes, Dès l’indépendance, notre économie a été structurée autour du secteur agricole pour en constituer le moteur. Des progrès importants y ont été réalisés, jusque-là . Toutefois, les performances de ce secteur restent nettement en deçà  de notre espoir collectif, tant les potentialités dont il regorge restent insuffisamment exploitées. Aussi, avons-nous à  C’œur de transformer qualitativement l’Agriculture à  l’effet de nous hisser au rang, toujours envié mais jamais atteint, de « Grenier de l’Afrique de l’Ouest ». Pour concrétiser cette ambition, J’ai instruit le Gouvernement d’affecter plus de 15% de nos ressources budgétaires au secteur agricole, et de prendre toutes initiatives susceptibles d’amorcer le décollage véritable de ce secteur. C’’est ainsi qu’il est engagé à  fond dans la mise en œuvre du Programme Gouvernemental d’Aménagement (PGA) qui portera sur 100.000 hectares pour la période 2014-2018. Dans cette perspective, d’ambitieuses réformes sont en cours qui devraient, à  terme, transformer notre agriculture et en faire un secteur pourvoyeur intensif d’emplois et de revenus conséquents, par l’exportation de produits du cru et de produits transformés. Mes chers compatriotes, l’année qui s’achève a consacré le retour de notre pays dans le cercle vertueux des économies à  croissance soutenue. Il faut s’en réjouir, car nous sommes un de ces pays dit de « post-crise », dont le taux de croissance a été d’au moins 5% en 2015, et, pour lequel, tout amène à  penser que cette tendance se consolidera en 2016. En matière de finances publiques, C’’est le lieu de se féliciter de l’engagement exceptionnel des Partenaires Techniques et Financiers à  nos côtés. En effet, la manifestation la plus éloquente de la générosité de nos partenaires aura été, sans conteste, la tenue à  Paris, en octobre 2015, de la Conférence internationale pour la relance économique et le développement du Mali, sous l’égide de la France et de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE). Cette rencontre s’est concrétisée par un engagement financier de nos partenaires de l’ordre de 2 120 milliards de FCFA pour la période 2015-2017, dont 397 milliards de FCFA, compte tenu des circonstances actuelles, seront alloués exclusivement au développement des Régions du Nord. Pour accompagner le processus de paix en cours, dont la fragilité n’échappe à  personne, le Gouvernement a mis en place des instruments financiers propres dont le plus emblématique est le Fonds de développement durable des régions du Nord, qui recevra une dotation initiale de 300 milliards de FCFA. Toutefois, ces ressources ne sont pas extensibles à  volonté. Aussi, avons-nous l’ardente obligation de gérer en bon père de famille, ces modestes deniers publics, d’en tirer le plus grand rendement possible et de maximiser, recettes fiscales et non fiscales, même si ces dernières ont presque atteint, dès fin octobre 2015, le résultat remarquable de 1 000 milliards de FCFA. Ces recettes sont en accroissement constant du fait de la mise en œuvre diligente d’une série de réformes économiques. Celles-ci ont porté, entre autres, sur la modernisation du système d’information de l’administration fiscale et douanière, l’augmentation des taux de certains impôts et taxes, l’accroissement du nombre de contribuables assujettis, l’intensification des contrôles ciblés de la Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et une forte amélioration de la maà®trise des exonérations due au fichier central créé à  cet effet. Tous les services d’assiette ont contribué, à  des degrés divers, à  alimenter les finances publiques. C’’est le cas, par exemple, du service des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières dont la contribution a atteint près de 67 milliards de F CFA sur une prévision de 84 milliards de F CFA. Au chapitre de l’industrie et du commerce, autre secteur-clé de notre économie, le Gouvernement a pris de nombreuses initiatives à  l’effet de conforter la reprise de l’activité économique d’une part, et d’assurer un approvisionnement correct des marchés en produits de première nécessité d’autre part. En la matière, un axe essentiel de la politique gouvernementale aura été de veiller à  la stabilité des prix à  la consommation qui, globalement, sont restés inférieurs à  leurs niveaux de l’année dernière à  la même période. En vue de supporter encore plus vigoureusement ce secteur,le Gouvernement a consenti des appuis techniques et financiers conséquents à  plusieurs associations et groupements féminins opérant dans le domaine de la transformation des produits locaux comme le karité, la gomme arabique et la mangue. Pour cette dernière, le volume des exportations a atteint 39 000 tonnes en 2015, avec un chiffre d’affaires de près de 23 milliards de F CFA. Au plan institutionnel, le Gouvernement a adopté la Politique Nationale de Développement Industriel et la Politique Nationale de la Qualité ainsi que leurs plans d’actions 2015-2017. En outre, le Gouvernement a signé des contrats de performance avec des unités industrielles du secteur textile, et conclu des protocoles d’accord avec la Société Chinoise pour l’Industrie Légère (CLETC) en vue de la réalisation de quatre unités industrielles pour un investissement de 100 milliards de F CFA. Ces différentes mesures traduisent notre ferme volonté de faire redémarrer et de diversifier notre tissu industriel, qui était forcé à  l’arrêt, du fait de la crise multiforme que notre pays a traversée. Sur la même lancée, le Gouvernement a pris une large gamme de mesures incitatives, afin d’attirer encore plus d’investissements privés nationaux et étrangers. De même, nous avons adopté des mesures d’amélioration de l’environnement des affaires dans le but d’encourager une multiplication des Partenariats Public-Privé (PPP). Ces multiples initiatives ont permis le renforcement de la présence du Mali aux grandes rencontres économiques internationales, qui sont du type du Forum économique mondial de Davos. A cet effet, vous vous rappellerez que le 21 octobre 2015, une Journée du secteur privé du Mali était organisée au siège du MEDEF, le Patronat français, à  Paris, journée qui a rencontré un franc succès. Revenant à  la vie de nos régions, il est heureux de constater que, progressivement, des antennes du Guichet unique de création d’entreprises se mettent en place. C’’est le cas dans les régions de Kayes, Sikasso et Ségou o๠ils ont pour effet de raccourcir singulièrement les délais des formalités requises et de rapprocher l’administration de ses usagers. Aussi, afin d’améliorer l’accès au financement des PME-PMI, le Gouvernement a-t-il entrepris de donner un nouveau souffle au secteur de la micro-finance. A cet effet, un projet de Politique Nationale de Développement de la Microfinance et son Plan d’Actions 2016-2020 ont été élaborés. De même, le Gouvernement a lancé une étude portant sur la mise en place d’un mécanisme de refinancement durable des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD). Ces multiples initiatives ont permis à  notre pays, tel que révélé par le rapport « Doing Business 2016 », de se classer au deuxième rang des pays réformateurs de l’espace UEMOA. Nous entendons consolider ces acquis au cours de l’année nouvelle par l’organisation du Forum « Investir au Mali 2016 » et par la consolidation du cadre institutionnel et juridique nécessaire pour soutenir le développement du Partenariat–Public-Privé (PPP). Les accords de PPP pourront constituer dorénavant un levier privilégié, un financement innovant de nos projets d’infrastructures. Quant au secteur minier, il continue d’être l’un des gros pourvoyeurs de devises de notre économie, en même temps qu’il reste un pourvoyeur non négligeable d’emplois permanents et saisonniers. Malgré la reprise encore timide de l’économie mondiale, le Mali a produit au cours de l’année qui s’achève, 50 tonnes d’or dont 46 tonnes par la production industrielle et 4 tonnes par l’orpaillage. En 2016, les performances du secteur devraient s’affirmer davantage. En effet, la mine d’or de Koffi-nord, dont la production moyenne annuelle attendue est de 1,8 tonne devrait entrer en exploitation. Celle de Fékola dont les réserves sont estimées à  3,15 millions d’onces d’or entrera aussi en exploitation. Ainsi, les perspectives seront-elles hissées à  la hauteur de 100 tonnes d’or métal pour une durée de 12 ans. Le Gouvernement s’est aussi attelé à  mieux encadrer l’exercice des activités minières artisanales afin d’améliorer les conditions de travail, les revenus des orpailleurs et leur contribution effective à  l’économie nationale. C’’est ainsi qu’a été établie une dizaine de couloirs d’orpaillage couvrant plusieurs localités du pays, et que des mesures idoines ont été adoptées pour l’organisation des orpailleurs en coopératives. Bref, en 2016, le secteur minier devrait connaitre une aube nouvelle supportée par : d’une part, les multiples initiatives de réformes institutionnelles, et d’autre part, le renforcement des capacités, grâce à  la construction de l’Ecole Africaine des Mines bénéficiant de l’appui de l’Institution Nelson Mandela. Mes Chers Compatriotes En août, puis en décembre 2015, J’ai eu la joie de parcourir les Régions administratives de Sikasso et de Ségou et me trouver au contact des Maliennes et Maliens du pays profond. Ces périples à  travers notre pays ont revêtu la forme d’un véritable pèlerinage, par le retour aux sources et l’opportunité d’une profonde méditation qu’ils ont favorisée. Ils m’ont permis une écoute directe des populations à  la base, une perception plus fine de la vie du pays réel et une approche des questions de développement qui sera désormais nourrie et enrichie par mes souvenirs de terrain et des visages accueillants de femmes et d’hommes qui œuvrent dans l’anonymat pour le développement du pays. Rien ne peut mieux exprimer mes constats que le bonheur que J’ai vécu en serrant des mains à  Koumantou, dans le cercle de Bougouni, en engageant un dialogue animé avec les villageois de Mahou, dans le cercle de Yorosso, en sentant de près la joie de vivre des paysans de Mandiakuy, dans le cercle de Tominian. J’ai pu être le témoin du combat des femmes de l’Office du Niger qui œuvrent à  transformer activement leur quotidien et à  accroitre admirablement le revenu de leur famille. J’ai pu écouter les complaintes des populations de Bla, qui bien vrai, en avaient gros sur le C’œur. J’ai pu partager un repas de corps tant au Camp Tièba de Sikasso qu’au Camp Sheickou Ahmadou de Ségou et vivre la fierté de nos soldats recevant leurs décorations. Chacune des étapes de ces deux tournées m’a apporté plus que ne le feraient la lecture ou l’étude de rapports techniques conduites dans le confort d’un bureau à  Koulouba. Il me tarde de reprendre mon bâton de pèlerin pour me rendre dans les autres contrées de notre pays qui, J’imagine et à  juste raison, m’attendent avec impatience, car ayant beaucoup de choses à  dire et à  montrer. Autant les populations de ces régions ont hâte de me voir, autant je m’impatiente d’aller à  elles. Je puis les assurerque, très prochainement, un agenda détaillé leur sera communiqué à  cet effet. Mes Chers Compatriotes Ces visites ont permis de tâter du bout du doigt que laPaix et le Développement sont en fait deux faces d’une même médaille. l’une ne pouvant aller sans l’autre. Ces deux concepts couvrent les mêmes réalités. Le monde d’aujourd’hui nous présente un visage tuméfié par manque de paix, dû à  toutes les adversités, toutes les agressions tant naturelles d’humaines, qui l’envahissent. Qu’il s’agisse de l’environnement climatique ou des conséquences d’extrémismes idéologiques de tous bords. Le Mali, quant à  lui, les connait toutes ! En effet, durant ces quatre dernières années, toutes ces adversités ont assailli notre Pays. Dans ce combat incessant, notre plus grande victoire aura été, grâce à  votre accompagnement à  tous, la conclusion de l’Accord désormais historique, pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger. Cet événement solennel a eu lieu à  Bamako par la signature des parties le 15 mai 2015, puis son parachèvement le 20 juin 2015, en présence de plus d’une dizaine de Chefs d’Etat africains et de nombreux représentants de pays et d’organisations amis. La mise en œuvre de cet Accord a ses dispositifs propres, et cela fera l’objet de tous les soins de notre part.. Je voudrais d’abord rappeler ce qui constitue le socle de la Reconstruction de notre système de Défense Nationale et de Sécurité. Les efforts du Gouvernement en la matière ont été soutenus par l’adoption de la loi d’orientation et de programmation militaire, la LOPM. Les principaux axes de cette loi ont trait à  la sécurisation du territoire national, à  la dotation de nos forces en équipements suffisants et adéquats, à  l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes, au renforcement de la capacité opérationnelle des forces armées, au recrutement et à  la formation dans tous les corps, et à  la consolidation de la paix et de la réconciliation nationale. Lors des tentatives de prises d’otages survenus cette année à  Sévaré et au Radisson Blu de Bamako, l’opinion publique a pu apprécier quelques unes des facettes de ce renouveau de nos forces de défense et de sécurité. Elles ont admirablement fait montre de préparation, de bravoure, de courage, de professionnalisme et d’abnégation. Cette montée en puissance de notre système de défense et de sécurité, qui bénéficie de l’appui technique et professionnel des forces amies, nous permettra d’avoir une meilleure gestion des risques et menaces sur toute portion du territoire national, et partant, de circonscrire les effets néfastes du crime organisé et des trafics de tous ordres qui constituent le terreau de développement du terrorisme. En perspective, dans le cadre de la mise en œuvre accélérée de la décentralisation et de la régionalisation, l’accent sera mis également sur l’instauration d’une dynamique de collaboration entre populations locales et forces de sécurité pour une vigilance accrue, une plus grande anticipation des dangers et une réaction plus efficace, toutes les fois qu’il va falloir relever de nouveaux défis sécuritaires. Revenant à  la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, l’on peut constater que le Comité de Suivi de l’Accord, le CSA et le Comité Transitoire de Sécurité, le CTS, principales structures préconisées par l’Accord, ont été effectivement mises en place. Le processus de démobilisation, désarmement et réinsertion, DDR a également démarré. l’œuvre de réconciliation nationale a pris son envol décisif, avec la mise en place consensuelle et inclusive de la nouvelle Commission Vérité, Justice et Réconciliation, la CVJR. Celle-ci sillonne déjà  le pays et ses travaux avancent à  un rythme satisfaisant. En matière de Sécurité, l’année 2015 a malheureusement enregistré une série d’attentats, d’attaques armées, de braquages et autres atteintes à  l’intégrité physique et morale de nombre de nos concitoyens et d’étrangers, causant d’énormes préjudices corporels et matériels. Les réponses appropriées ont été nombreuses : il s’agit notamment de multiples opérations de ratissage, des missions de police judiciaire et des opérations spéciales, de la sécurisation des personnalités et de certains points névralgiques. La délivrance des documents administratifs a connu une amélioration significative au cours de l’année 2015, avec, au 31 octobre, 101 400 passeports et 1 215 508 cartes nationales d’identité délivrés dans des délais en constante réduction. Mes Chers Compatriotes Amis et Hôtes du Mali Cette perspective de la Paix nous a permis d’engranger un certain nombre de fruits déjà  perceptibles dans la plupart de nos services sociaux de base. Ainsi en matière d’Education, les actions ont porté, entre autres, sur la construction –le plus souvent, la reconstruction- de huit cent (800) salles de classes pour l’Enseignement fondamental, la dotation, dans le cadre du Projet d’Urgence Education Pour Tous (PUEPT), de quatre cent soixante-dix-neuf (479) écoles en cantines scolaires, l’ouverture à  la rentrée 2015-2016 de 4 Instituts de Formation Professionnelle (IFP), la construction de nouveaux lycées et la réhabilitation de certains autres à  Bamako. Dans le domaine de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, les réalisations ont porté sur l’amélioration de la gouvernance des institutions d’enseignement supérieur, la poursuite de la réforme du cadre juridique et institutionnel de ce sous-secteur, l’élaboration d’un plan d’actions de développement de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, l’élaboration et la validation d’une politique nationale de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, la création des Missions Universitaires de Sikasso, de Gao et de Tombouctou. C’’est l’occasion de saluer la Rentrée Solennelle des Universités, Grandes Ecoles et Instituts Supérieurs à  laquelle nous avons participé le 28 décembre dernier. La population de notre pays est jeune, à  plus de 65%. Une chance et un défi ! Les défis de cette jeunesse sont bien connus : l’éducation, la formation professionnelle, l’emploi durable, le chômage, l’immigration et les maladies. Les évènements vécus ces dernières années par notre pays, ont mis en exergue la nécessité de développer une meilleure citoyenneté. Ainsi, entrent dans ce cadre, les politiques développées en la matière, telles que la Politique nationale de citoyenneté, assortie d’un Plan d’Actions et la Politique nationale de l’emploi. De même, la mise en œuvre du Programme Décennal de Développement de la Formation Professionnelle pour l’Emploi sera poursuivie. Notre objectif de créer 200.000 emplois d’ici la fin du quinquennat reste d’une actualité brûlante. A ce titre, les réalisations majeures, au 31 octobre 2015, sont : la création de 34 062 emplois ; le placement de 5 170 jeunes en stage de formation professionnelle ; la formation de milliers de jeunes dans divers domaines ; ainsi que le financement de projets et la mise en œuvre d’un programme d’urgence au Nord. Dans le domaine de la Santé et de l’Hygiène Publique, en plus des actions courantes de santé, la vigilance permanente et la riposte adéquate restent toujours de mise quant aux maladies telles que le paludisme, le VIH sida, la tuberculose et la maladie à  virus Ebola. s’agissant de cette dernière, nous saluons la victoire sur elle obtenue par notre pays frère et ami la Guinée qui vient d’être déclarée exempte de cette grave calamité. Mes Chers compatriotes, l’année qui s’achève n’aura pas été de tout repos pour notre diplomatie. Au regard des spécificités intrinsèques de notre pays et de son statut de pays post-crise, notre outil diplomatique a dû se déployer en quasi permanence partout, là  o๠la protection ou la promotion de nos intérêts nationaux nous le commandaient. Avec professionnalisme et patriotisme, nos diplomates, dans les différents pays et organisations amies, à  travers le monde, ont préparé, animé et garanti une présence malienne efficace, respectable et reconnue. Nous avons personnellement pris part aux événements les plus marquants. Je voudrais en cette occasion, leur rendre un vibrant hommage pour cette dédicace gratifiante, et leur dire de continuer à  ne ménager ni leur énergie ni leur temps pour concourir efficacement au rayonnement international de notre pays. La signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale le 15 mai 2015 et son parachèvement le 20 juin 2015, que nous rappelions déjà  au début de notre propos, aura été, sans conteste, un très grand et beau moment pour notre vie nationale, pour notre diplomatie. Celle-ci peut raisonnablement se féliciter, des résultats remarquables de la Visite d’Etat mémorable que nous avons effectuée en France du 20 au 22 octobre 2015. Elle a été prolongée par la Conférence pour la relance économique et le développement du Mali avec le soutien de la France et de l’OCDE. De mémoire de Maliens, jamais notre pays et ses dirigeants n’auront été autant célébrés auparavant en France, administrant ainsi la preuve de l’estime, de la considération et de l’amitié que la France porte à  notre pays. D’autres rendez-vous internationaux tout aussi majeurs auront permis au Mali de se faire entendre, de défendre ses intérêts nationaux et d’exposer brillamment sa vision des relations internationales. Il s’agit, entre autres, de l’Assemblée Générale des Nations Unies ; des Sommets de l’Union Africaine, de la CEDEAO et de l’UEMOA ; du Sommet Afrique-Inde à  New-Delhi du 26-29 octobre 2015, de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques – la COP21 à  Paris du 30 novembre au 12 décembre 2015 et du Sommet Afrique-Chine, tenu à  Johannesburg, en Afrique du Sud, au début du mois de décembre 2015. Par ailleurs, nous avons effectué de nombreuses visites de proximité qui ont permis de renforcer les relations bilatérales d’une part, et d’adresser des problématiques sous-régionales et régionales d’autre part. En droite ligne d’une diplomatie de développement que nous nous appliquons à  promouvoir, les initiatives de ce type se poursuivront et s’intensifieront. En outre, nous avons à  C’œur de renforcer davantage la présence du Mali sur la scène internationale, à  travers notamment l’ouverture d’Ambassades du Mali au Tchad et auprès des Emirats Arabes Unis et par la transformation du Bureau de coopération économique du Mali au Venezuela en une Ambassade du Mali à  Caracas. Enfin, des pays amis, avec lesquels nous entretenons des liens stratégiques pour notre sécurité nationale, comme le Niger et le Tchad, ont reçu leur agrément pour ouvrir une ambassade à  Bamako. Mes chers compatriotes, Notre population est féminine dans sa majorité. Et pourtant, dans la sphère publique, il est fait peu de cas de cette frange importante de notre société! C’’est une injustice à  corriger. Je voudrais saluer ici la bravoure et la détermination de nos chères mamans, épouses et filles, notamment celles vivant en milieu rural. Jusque-là , il ne leur est consacré que de façon passagère, une ou deux journées de l’année. Des textes viennent d’être adoptés, dans le cadre de la promotion de la femme aux fonctions nominatives et électives, pour enclencher un mouvement général de correction de cette injustice. Ils seront supportés par la mise en œuvre du plan d’action 2016-2020 consacrant la promotion de la famille. La femme malienne a mérité cela, elle dont la résilience a été saluée de tous. Le secteur de l’Energie, est l’un de ces autres domaines qui a reçu une attention accrue du Gouvernement. En effet, nous avons consacré d’importants efforts en vue d’assurer la couverture des besoins en énergie électrique des populations en renforçant les capacités de production des infrastructures existantes, en faisant la promotion des sources d’énergie renouvelables et en ayant recours aux financements innovants en PPP. l’Année 2015 a également vu l’accroissement de l’accès à  l’eau potable pour les populations par un développement du secteur de l’hydraulique. Ainsi, il a été réalisé 1 256 Equipements et Points d’Eau Modernes (EPEM) nouveaux touchant en plus du district de Bamako, les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et Tombouctou. Ces actions se poursuivront et s’étendront sur l’ensemble du territoire national. Mes chers compatriotes, Si le foncier constitue un épineux problème, sa complexité actuelle est due autant à  la forte quête des Maliens pour un logement décent, à  la pression démographique très intense exercée sur nos grandes villes, à  des formes de tenure des sols et de gestion de l’espace qui sont inadaptées, à  la multitude des acteurs non professionnels intervenant dans le secteur, à  la faiblesse des instruments juridiques en place, et bien entendu, qu’à  la spéculation outrancière favorisée par la conjugaison de ces différents facteurs. Le Gouvernement a entrepris plusieurs actions correctives, parmi lesquelles l’adoption d’une Politique Nationale de l’Habitat. Un vaste programme de constructions de logements sociaux est en cours. Il s’agit de garantir l’amélioration de l’accès à  un logement décent au plus grand nombre de ménages, notamment à  ceux de revenus modestes. Ainsi, 2 092 bénéficiaires de logements sociaux ont-ils reçu les clés de leur maison. Ces constructions respectent le cadre de vie des populations grâce au système de viabilisation, au respect de l’environnement en place, ainsi qu’à  la promotion et à  la valorisation des matériaux locaux de construction. Le Malien est un constant pèlerin tant de l’intérieur que de l’extérieur. Aussi, est-il important de faciliter le commerce entre les villes et de favoriser le développement endogène. C’’est dans ce cadre que le réseau routier s’est développé et agrandi et que le programme d’entretien courant des routes est régulièrement assuré. l’acquisition de deux bateaux à  faible tirant d’eau par la COMANAV, ainsi que les aménagements de quais fluviaux ont permis d’accroitre les capacités du transport fluvial. Parallèlement, l’Aéroport de Bamako-Sénou, que nous avons baptisé cet après-midi du nom de Modibo KEITA, premier président du Mali indépendant dont nous célébrions le centenaire de la naissance tout au long de l’année qui s’achève, continue sa transformation en une plateforme internationale de plus en plus compétitive, tandis que les aérogares de l’intérieur maintiennent leur exploitation normale. Ces réalisations sont faites en tenant compte des risques habituels inhérents à  la circulation, notamment l’insécurité routière. Malheureusement, celle-ci frappe plus lourdement la frange jeune de notre population. Nous devons y apporter des solutions plus radicales. Mes chers Compatriotes Comme je vous le disais à  l’entame de mon intervention, nous sommes un pays de croyants, certes de confessions diverses, mais des croyants dotés, fort heureusement, d’une vision commune. Cette vision s’est forgée au cours d’une histoire millénaire, avec une culture de la Nation malienne et des traditions séculaires harmonieusement maintenues. A cet effet, acceptez que je salue le vivre ensemble qui caractérise notre peuple entre adeptes de toutes les religions. Malgré les nombreux facteurs de risques incitant à  basculer dans un intégrisme religieux radical, les Maliennes et les Maliens ont su garder leur distance de ces dangers. La clairvoyance et la qualité de nos leaders religieux qui par leurs sermons, qui par l’intensité de leurs prières, nous font bénéficier de la Miséricorde divine. Permettez que je m’incline pieusement sur la mémoire des disparus de la tragédie de Mina. C’’est l’occasion pour moi de demander de nouveau au Gouvernement, de procéder à  l’assainissement du secteur et de purger de leur rand les services défaillants impliqués dans l’organisation des pèlerinages religieux. Plus jamais, nous ne devons revivre de tels drames. Mes chers Compatriotes Les Arts, la Culture et le Sport sont des domaines dans lesquels les grandes nations savent exceller et se mesurer. l’année qui s’achève aura apporté beaucoup de légitime satisfaction et de fierté au Mali dans ces domaines, avec une confirmation du retour de notre pays dans le sport de haut niveau et l’annonce claire d’une ère de renouveau. Dans le domaine de la Culture, l’année 2015 a été marquée par la commémoration, tout le long de l’année, du Centenaire du Président Modibo Keà¯ta, premier président du Mali indépendant. Ce centenaire, en même temps qu’il a magnifié un homme, procédait de notre volonté de contribuer à  la réconciliation nationale et de rappeler à  la mémoire les valeurs qui fondent notre Nation. Avec le retour progressif de l’accalmie, la plupart des festivals culturels se sont tenus. Mais notre plus grande satisfaction aura été la reconstruction des mausolées de Tombouctou, que des lunatiques et des obscurantistes d’un autre monde, avaient voulu faire disparaà®tre à  jamais. Je voudrais ici saluer la Communauté internationale, plus particulièrement l’UNESCO pour son accompagnement de la restauration de nos biens culturels universels. Sur le plan sportif, 2015 aura été une année faste, une année de fierté nationale et une année annonciatrice de performances inédites. Nous avons encore en mémoire la liesse populaire occasionnée par les performances de nos U-16 garçons à  l’Afro-basket, compétitions au cours desquelles nous avons remporté la Médaille d’Argent, et connu le sacre de l’équipe nationale sénior dame, qui remportait pour la 1ère fois, la Médaille d’Or à  l’occasion des 11èmes Jeux Africains de Brazzaville 2015. Que dire de l’expédition glorieuse et héroà¯que des Aigles à  la Coupe d’Afrique des Nations cadette de football que notre pays a remportée pour la première fois ! Et que dire également de cette autre expédition en Nouvelle-Zélande, très loin de notre terre natale, o๠les Aigles Junior furent resplendissants, s’adjugeant la 3ème marche du podium, et plaçant un des leurs, Adama TRAORE, comme meilleur joueur du tournoi ! Personne n’oublie cet autre sommet du football mondial au Chili, o๠nos cadets ont ébloui de tout leur talent, perdant d’une courte tête seulement la finale, mais remportant la Médaille d’Argent du tournoi. Deux de nos jeunes, Samuel DIARRA et Ali MALLE, y ont été sacrés respectivement meilleur gardien du tournoi et 3ème meilleur joueur mondial de sa catégorie. En escrime, en Handisports, en Athlétisme et en Taekwondo, le Mali a démontré lors des grandes joutes sportives, qu’il était bel et bien de retour. Je voudrais, en votre nom à  tous et au mien propre, saluer les acteurs de ces performances sportives et leur dire combien nous sommes fiers d’eux. En revanche, je voudrais lancer un appel pressant à  l’ensemble des dirigeants sportifs nationaux, et particulièrement à  ceux du football, afin qu’ils se ressaisissent et sachent raison garder. Rien ne peut justifier les querelles intestines en cours qui, si l’on n’y prend garde, pourraient porter un préjudice intolérable à  notre sport-roi. Ce qui serait totalement inacceptable ! Mes chers compatriotes, Notre pays revient de loin et démontre brillamment à  la face du monde sa forte capacité de résilience. Ce mérite nous revient à  tous. Notre volonté commune d’aller de l’avant et d’écrire les plus belles pages de notre histoire est plus forte que jamais. Cette volonté de transcender des difficultés structurelles et conjoncturelles a été, de tout temps, le trait de caractère des grandes Nations et des grands peuples. Personne, ni rien ne réussira à  nous faire dévier de cette trajectoire historique. Dans mon adresse à  la Nation à  l’occasion du 55ème anniversaire de notre accession à  la souveraineté internationale, je rappelais ma forte conviction en l’avenir radieux de notre pays, en insistant sur le fait que le meilleur était à  venir. Je veux le redire ici encore : le meilleur est effectivement à  venir et travaillons-y avec méthode, constance, abnégation et avec foi. Dieu m’est témoin que dans mon propos, comme dans les actes que je pose, il n’y a nulle place au doute, au futile ou à  l’accessoire. Je veux être, avec vous et pour vous, l’artisan de l’émergence du Mali de nos rêves. Je veux redonner espoir à  cette grande Nation qui rêve d’occuper fièrement sa place, et toute sa place, dans le concert des Nations qui comptent. Pour le Mali, je veux être ce capitaine de bateau qui tient fermement la barre en faisant fi de tous autres calculs mesquins ou de tous agendas secrets. Pour vous, mes chers compatriotes, il n’est pas de sacrifices qui ne méritent d’être consentis, dussent-ils être ultimes. Bonne et heureuse année 2016 et qu’Allah bénisse le Mali ! Vive la République !

L’AJSM présente ses vœux

L’association des Journalistes Sportif du Mali (AJSM) a renoué une fois de plus avec ses habitudes traditionnelles comme c’est le cas, à  chaque début d’année. Ce sont plusieurs journalistes sportifs et plusieurs personnalités telles que Gaoussou Drabo qui ont pris part à  la présentation des vœux de l’AJSM ce samedi à  son siège sise ACI 2000. Oumar Baba Traoré, président de l’AJSM, dans son allocution fera un briefing des grandes activités marquantes de l’année 2015 avant de rappeler qu’un fond social sera mis en place afin d’apporter de l’aide à  ceux qui en ont besoin, notamment les malades. Gaoussou Drabo quant à  lui encouragera les femmes, journalistes sportifs, à  Âœuvrer davantage dans l’accomplissement de leur mission. Quant à  la crise qui sévit au sein de la Fédération Malienne de Football (FMF), Gaoussou Drabo et Madou Diarra, président d’honneur de l’AJSM appèleront les journalistes sportifs à  rester neutre dans le traitement de l’information. « Un journaliste n’est pas là  pour résoudre les problèmes et ne doit pas prendre partie mais son rôle premier est de rapporter l’information », a précisé Gaoussou Drabo.La coupure d’un gâteau offert par le DJOLIBA Ac mettra un terme à  la rencontre.

Le CNID-FYT est prêt pour les communales

Cette déclaration a été faite hier jeudi 29 janvier à  la Maison de la presse dans le cadre des traditionnels vœux du parti à  la presse. Le président du CNID-FYT, Me Mountaga Tall avait à  ses côtés des membres du parti notamment l’ancien député Moussa Oumar Diawara et Dr Amadou Cissé, ancien ministre des mines. Me Mountaga Tall a passé en revue l’actualité nationale et internationale. En adressant ses vœux à  la presse, il a réitéré le soutien du CNID FYT à  toutes les politiques d’initiatives tendant à  améliorer les conditions de vie et de travail des hommes et femmes de presse et à  renforcer la liberté de presse. Il a regretté la chute du Mali de la 99è à  la 122è place à  l’édition 2014 du classement mondial de la liberté de la presse de Reporters Sans Frontières. Pour Me Tall, cette chute est en rapport direct avec la crise au nord du Mali. « Comme le souligne les auteurs du classement, dans un contexte de crise, les médias sont des objectifs et des cibles stratégiques pour des groupes ou individus qui tentent de contrôler l’information en violation des garanties apportées par les textes internationaux » a-t-il déclaré. Sur le plan national, il est revenu sur l’affaire de l’avion présidentiel et des équipement militaires, la maladie à  virus Ebola, la crise au nord, les prochaines élections communales. Le président du parti du soleil levant a reconnu qu’il y a eu des failles dans le processus d’achat de l’aéronef et des équipements mais il a précisé que le gouvernement a « parfaitement collaboré avec les partenaires techniques et financiers et a joué entièrement la carte de la transparence ». Me Tall a, par ailleurs, dénoncé les crimes crapuleux et l’irresponsabilité de certains groupes armés pour saboter les pourparlers d’Alger. Concernant les élections communales et régionales, le CNID FYT, se dit « prêt pour ces élections avec comme ambition d’améliorer ses résultats et sa place sur l’échiquier politique national. Le président Tall a annoncé la prochaine tenue des conférences des sections à  Nara et à  Segou.

Vœux à Koulouba: IBK à cœur ouvert avec la presse

La traditionnelle présentation de vœux au président de la République a démarré hier avec le gouvernement, les institutions de la République, les autorités administratives indépendantes, les notabilités et chefs religieux… l’honneur est revenu à  la presse de sacrifier, à  cette tradition républicaine à  la suite de la société civile. La cérémonie a réuni autour du président de la République, le Premier ministre Moussa Mara, le ministre de l’Economie numérique, de l’Information et de la Communication, Mahamadou Camara, et celui de la Formation professionnelle, Mahamane Babi, tout un aréopage de journalistes. Pour l’occasion Ibrahim Boubacar Kéita a eu droit aux vœux du président du comité national de l’égal accès aux médias d’Etat, Abdoulaye Sidibé, du président par intérim du Conseil supérieur de la communication, El Hadj Koman Doumbia et du président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné. Abdoulaye Sidibé a souligné la nécessaire dotation du pays d’un organe de régulation assez fort avec l’avancée du numérique notamment l’avènement de la Télévision numérique terrestre (TNT). Selon M. Sidibé, l’avènement du numérique va donner aux autoroutes de l’information tout leur sens et leur importance. Le numérique permettra au Mali, a-t-il indiqué, de réaliser un dividende numérique, par la diffusion par exemple de plusieurs chaà®nes sur une seule fréquence, qui pourra être vendue aux opérateurs de télécommunication. Pour éviter des pertes de milliards à  l’Etat, Abdoulaye Sidibé a invité le chef de l’Etat à  inscrire la gestion du TNT dans les priorités. HAC en vue Le président intérimaire du Conseil supérieur de la communication (CSC), Koman Doumbia a salué l’initiative de la Haute autorité de la communication (HAC) qui est la réponse à  un combat mené par sa structure depuis sa création en 1994 : c’est-à -dire doter le pays d’un seul organe de régulation fort. Tout en évoquant les faiblesses et les limites du CSC, le président par intérim a souhaité l’adoption rapide et la mise en place diligente de la HAC. En réponse à  cette requête le président de la République a indiqué que sa mise opérationnalisation est une question de jour car son adoption, selon lui, figure parmi les dossiers de la présente session extraordinaire de l’Assemblée nationale. Aide à  la presse Pour sa part, le tout nouveau président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné a indiqué que la presse, à  l’instar des autres secteurs au Mali, a passé une année difficile. Ce qui l’a amené à  souligner la cherté des frais d’impression d’un journal au Mali ou la faiblesse de l’aide à  la presse au Mali face aux autres pays de la sous-région. Une aide réduite, selon le président de la Maison de la presse, qui a chuté de 200 à  90 millions CFA cette année. En exprimant la volonté de sa structure de bannir la médiocrité hors de la corporation. Dramane Aliou Koné a regretté que président de la République n’ait daigné accorder aucune interview à  un média local. Le président de la République a immédiatement rendu son mea-culpa aux journalistes maliens à  qui il a il assuré que cela ne relève pas d’un mépris à  leur égard mais d’une question de temps. Ibrahim Boubacar Kéita a fait part de son admiration et son respect pour le journalisme qui ne doit pas être réservé à  n’importe qui. Il s’est ainsi engagé, non sans demander un peu de patience, à  améliorer les conditions des journalistes, conscient du danger d’une presse sans moyens. « Une presse misérable et qui rase les murs est un danger ». Le président de la République a saisi l’occasion pour évoquer des sujets qui n’ont pas retenu ses interlocuteurs du jour. Parlant des négociations d’Alger et de la question du Nord, il a donné l’assurance que rien n’a été compromis, ne sera compromis et qu’un accord serait très vite signé dans l’intérêt du Mali.

8 Mars : Message du président de la République aux femmes du Mali

En cette heureuse occasion, je voudrais magnifier le combat héroà¯que des pionnières qui, aux côtés des pères de l’Indépendance, se sont battues avec opiniâtreté pour la reconnaissance des droits élémentaires de la personne humaine. Par la même occasion, il me plaà®t de rendre un chaleureux et vibrant hommage aux Maliennes des campagnes et des villes pour leur contribution inestimable à  l’effort de développement de notre pays. Au moment o๠notre pays émerge de la nuit noire de l’obscurantisme, par la grâce de Dieu, de nos amis et de notre volonté inébranlable à  défendre notre souveraineté, comment ne pas dire notre admiration face au combat de nos mères, sœurs, épouses et filles qui ont affronté, parfois à  mains nues, les hordes de barbares et de narcotrafiquants dont le seul dessein était de détruire notre pays ! Comment ne pas saluer l’engagement et la mobilisation des millions de nos concitoyennes qui ont, dans une très large mesure, porté à  bout de bras le processus électoral qui a consacré le retour définitif de notre pays au sein de la communauté internationale ! Comment ne pas féliciter toutes celles qui ont conquis la représentation nationale aux termes d’élections régulières, et ne pas encourager les autres qui s’apprêtent à  participer aux prochaines joutes ! Dans cette phase post-conflit o๠nos efforts individuels et collectifs doivent tendre à  reconstruire le tissu national mis à  mal, je veux vous dire toute ma fierté de vous compter à  nos côtés pour l’aboutissement des vastes chantiers que nous avons entamés. Enfin, je voudrais joindre ma voix à  celles déjà  très nombreuses au Mali, en Afrique et à  travers le monde, pour féliciter notre sœur, Mme Fatimata TOURE, qui a reçu cette semaine même, des mains de Mme Michelle Obama, Première Dame des Etats-Unis d’Amérique, le Prix International des Femmes de Courage 2014. Bonne fête du 08 mars aux Femmes du Mali, d’Afrique et du Monde. Koulouba, le 07 Mars 2014 Ibrahim Boubacar KEITA Président de la République

Voeux 2014 par sms et sur la toile!

« Nous voilà  en 2014 tu vas effacer tous les mauvais souvenirs, tu vas oublier les gens qui t’ont fait souffrir pour commencer 2014 dans les meilleures conditions. Mais ne m’efface pas de ta vie car si tu reçois ce message, c’est que tu comptes pour moi et que je t’aime beaucoup. Je te souhaite une bonne et heureuse année, que cette année soit année de paix, de succès, de prospérité de bonheur , de santé et de réussites dans nos projets et réalisations. Qu’on puisse allez de gloire en gloire et de perfection en perfection Cordialement ». « Je vous offre une pyramide de bénédictions dans un bateau de bonheur, poussé par la prospérité totale dans un océan de santé, à  bord, une tempête de paix o๠il est « BONNE ANNà‰E 2014″ à  vous, à  vos proches et à  toute votre famille. Que Dieu nous couvre de ses divines mains protectrices ». « Dieu, le maà®tre des cieux et des terres, des airs et des océans, des vivants et des êtres du silence, puisse te garder et te bénir, te donner le bonheur d’ici-bas et de l’au-delà , et la santé et la réussite, et la paix toujours et la richesse et la protection partout. La paix dans le monde entier. Bonne année 2014 à  tous ». « Fais un vœu, un vœu fou et grandiose et consacre cette nouvelle année à  le rendre réalisable! Bonne année! » « Meilleurs vœux pour 2014… Et aussi pour 2015, comme ça je prend de l’avance! » « Bonne année à  tous mes followers, une pensée à  tous les réfugiés dans le monde, qui ont tout laissé au bord de la route, que 2014 soit plus douce »… « Que le chemin de l’année 2014 soit parsemé d’éclats de joie, de pétales de plaisir, qu’il soit éclairé par la lueur de l’Amour et l’étincelle de l’Amitié. Bonne et Heureuse Année à  tous « Je joins ma voix à  celle des 7 162 119 000 humains sur terre pour souhaiter #Bienvenus à  2014 » « Bonne et heureuse année 2014. Puisse l’année nouvelle vous apporter la Santé, la Paix, le Bonheur. Que Le Tout Puissant vous couvre de toute sa miséricorde et vous protège ». « Que l’année 2014 soit pour vous et pour vos proches comme un feu d’artifice plein de moments forts, brillants d’émotions et de bonheur ».

Edito : Viva 2014…

L’an dernier, à  pareil moment, les Maliens anxieux que nous étions, assistions impuissants à  l’occupation du Nord, o๠les pires exactions, crimes, et viols se perpétraient sur nos frères et sœurs d’une même nation. Sur le plan politique, les tergiversations de la communauté économique africaine, et celles des leaders de la transition, ne rassuraient point, quant à  une intervention des forces africaines au Nord du Mali. La menace djihadiste planait, incertaine, jusqu’à  ce jour fatidique o๠les ennemis commirent l’erreur de tomber sur Konna en plein C’œur du Mali. Ce 11 janvier 2013, o๠de leur base au Niger, des pilotes français décollaient, le C’œur vaillant pour voler au secours du Mali. Ce 11 janvier 2013, o๠la main invisible de Dieu s’est posée sur le Mali. Ce 11 janvier o๠le soldat Damien Boiteux tombait sur le champ de l’honneur… Et à  la veille d’une nouvelle année pleine de promesses et de chantiers, celui de la réconciliation des C’œurs, de l’apaisement des blessures, de la reconstruction de l’unité nationale, interrogeons-nous. Que nous réserve donc 2014 ? Un Mali plus juste ? Un Mali plus uni ? Un Mali moins corrompu ? Un Mali plus travailleur ? Un Mali plus assaini ? Un Mali moins en retard ? Un Mali d’excellence sur le plan de l’éducation ? Un Mali plus sûr ? Un Mali avec une armée réparée ? Un Mali d’institutions plus fortes et non plus d’hommes forts, dixit Barack Obama ? Un Mali o๠il fera bon vivre, o๠l’espoir renaà®tra et perdurera dans les C’œurs, un Mali o๠les perspectives d’emploi se profileront à  l’horizon, un Mali o๠les inondations ne seront plus synonymes de tragédies, un Mali o๠accomplir son devoir électoral sera ancré dans les esprits. Il nous faut chacun, chacune, tirer le bilan. Faire sa rétro personnelle, son introspection individuelle pour mieux appréhender 2014. Les fêtes de fin d’année, Noel y compris, sont le début d’un autre cycle. Un recommencement. Une nouvelle chance du créateur. Alors, 2014, j’ose l’espérer, tel ce 9 février 2009, lorsque, jeune diplômé en Lettres, je sautai dans un avion pour rentrer au pays. Hasard ou destinée, mon choix s’est orienté vers ce pays qu’on qualifiait de démocratie exemplaires, cette contrée o๠de grands hommes ont régné. L’histoire, on le dit se répète trop souvent, alors si j’ai un vœu à  formuler, c’est que le spectre des coups d’Etats, des descentes musclées dans la rue, cessent à  tout jamais. Le Mali se relève petit à  petit d’une crise inattendue, à  une vitesse extraordinaire, avec un sursaut étonnant, incroyable, grâce aux alliés et aux Amis du Mali. Soyons fiers d’appartenir au Grand Mali. Et quelque soit les hommes et femmes qui le dirigent, soyons exemplaires, des citoyens modèles. Il n’y a que de cette façon que l’on ajoute sa pierre à  l’édifice national. A ton appel Mali… Meilleurs vœux 2014 à  tous et à  toutes. La rédaction Journaldumali.com

Oumar Tatam Ly formule ses voeux au Président Keita

Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ; Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ; Mesdames et Messieurs les membres du Cabinet du Président de la République, Je rends grâce à  Dieu, le Tout-Puissant et Miséricordieux, de nous avoir offert l’opportunité de vivre les derniers moments de cette année 2013, qui aura été une année d’épreuves mais aussi et surtout d’espérance pour notre pays et notre peuple. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, l’année 2013 avait débuté sous de mauvais auspices. Elle avait pris, en effet, le relais d’une année 2012 marquée par le désastre sans précédent de l’occupation d’une partie de notre pays par des terroristes et des narcotrafiquants qui ont voulu enlever à  notre peuple tout ce qui constitue son essence, sa richesse et sa diversité en le soumettant par la force la plus brutale à  des lois et pratiques totalitaires d’un autre âge. Mais grâce à  la capacité de résilience et au patriotisme de notre peuple et à  l’appui précieux de la Communauté internationale, le Mali a pu se relever et a repris sa marche aux côtés des Nations éprises de liberté et de paix. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat La période transitoire qui avait été ouverte en 2012 a pris fin en 2013 avec votre éclatante élection à  la magistrature suprême de notre pays. Le score que vous avez obtenu et surtout la mobilisation sans équivalent des électeurs lors du scrutin témoignent de la confiance et de l’espoir que les Maliennes et Maliens placent en vous, en votre capacité à  relever les multiples défis qui se posent à  notre Nation. Le Gouvernement que vous avez mis en place et à  la tête duquel vous m’avez fait l’insigne honneur de me nommer, saisit cette occasion solennelle pour vous réitérer toute sa reconnaissance et vous assurer de son engagement total à  vous accompagner dans la concrétisation de votre vision « Pour l’honneur du Mali et pour le bonheur des Maliens ». Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat , l’Etat est permanence et continuité. A cet égard, il faut rendre hommage aux Autorités de la transition pour les résultats atteints dans la mise en œuvre de la feuille de route qui leur avait été tracée. Les actions engagées par le Gouvernement en 2013 intéressent tous les domaines de la vie de la Nation. Dans le domaine de la Justice, l’action du Gouvernement a tendu à  la réhabilitation de l’institution judiciaire et à  la restauration de l’Etat de droit. En matière de Lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée, un Pôle Judiciaire Spécialisé a été institué. En vue de renforcer la Lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière, le Gouvernement a adopté le 1er août 2013 un projet de loi portant prévention et répression de l’enrichissement illicite. Depuis votre entrée en fonction, cette lutte est entrée dans une phase plus active avec la transmission à  la Justice de nombreux rapports de vérification et de contrôle et l’application effective des sanctions administratives. Les premiers résultats tangibles attestent que « l’impunité : zéro » n’est pas un slogan. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat l’année 2013 a été pleine de challenges pour nos Forces de Défense et de Sécurité dans l’accomplissement de leur mission régalienne de défense du territoire national et de sécurisation des personnes et des biens. Avec le soutien des forces de la MISMA/MINUSMA et de l’Opération SERVAL, nos Forces Armées et de Sécurité ont lutté pour que notre pays recouvre son intégrité territoriale et exerce sa souveraineté sur l’ensemble de son territoire. Afin de conforter notre vaillante Armée et nos Forces de sécurité, 4 000 jeunes ont été recrutés sur une prévision de 10 000 hommes. Le Gouvernement, en partenariat avec la Mission Européenne d’Entraà®nement (EUTM), a aussi engagé une importante action de formation de bataillons. D’importants efforts ont été consentis en vue d’assurer l’équipement des forces armées et de sécurité en matériels roulants et en matériels de communication, de maintien d’ordre et de protection. Parallèlement, des mesures visant à  restaurer l’unicité de la chaà®ne de commandement et le respect de la discipline ont été engagées afin de rétablir au sein des forces armées des principes et des règles de base de son fonctionnement. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Depuis 2012, les évènements et la situation au Nord sont au centre des préoccupations de la Nation malienne. Outre l’exercice de la souveraineté pleine et entière sur l’ensemble du territoire, se pose la question de la réconciliation des C’œurs et des esprits. l’existence, au sein de mon gouvernement, d’un département spécialement dédié à  la réconciliation nationale et au développement des régions du Nord témoigne de la volonté de prendre à  bras le corps le problème du Nord dans ses dimensions économiques et humaines. La mise en place de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation qui va remplacer la Commission Dialogue et Réconciliation, l’organisation des Assises Nationales sur le Nord les 1er, 2 et 3 novembre 2013, le Programme de Développement accéléré des Régions du Nord sont autant d’actions qui vont concourir à  créer les conditions d’une paix durable dans notre pays. Par ailleurs, pour assurer la présence de l’Etat dans les zones libérées de l’occupation, le Gouvernement a mis en place un programme d’urgence de réhabilitation des infrastructures d’un montant de 11 milliards de F CFA et organisé le retour de l’Administration dans les Régions de Mopti, Gao, Tombouctou et Kidal. Des primes d’installation ont été octroyées aux agents concernés, à  cet effet. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, l’action du Gouvernement a porté en 2013 sur la décentralisation et les collectivités territoriales. A cet égard, la fonction publique des collectivités territoriales s’est renfoncée avec le recrutement de 10 000 enseignants et 2 400 agents de santé qui vont combler les déficits en ressources humaines dans ces deux secteurs vitaux. Les Etats généraux de la Décentralisation, tenus les 21, 22 et 23 octobre 2013, ont permis à  tous les acteurs de passer en revue les acquis et les faiblesses de notre expérience et de proposer des pistes pour réaliser des avancées significatives en la matière. Dans le domaine des élections, le rétablissement de l’intégrité territoriale a créé les conditions pour l’organisation de l’élection présidentielle dont les deux tours ont eu lieu respectivement les 28 juillet et 11 août 2013 et des élections législatives qui se sont déroulées le 24 novembre pour le premier tour et le 15 décembre 2013 pour le second tour. Ces deux scrutins reconnus libres, transparents et sans incidents majeurs consacrent le retour à  la normalité constitutionnelle. Ils ont démontré la maturité politique de notre peuple qui a exprimé sa volonté de se doter d’institutions légitimes et crédibles. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Dans le domaine de l’amélioration du Cadre macroéconomique, l’année 2013 a été marquée par la reprise des relations avec les partenaires techniques et financiers. Cette reprise s’est traduite par la signature de nombreux accords de financement dont la conclusion avec l’Union Européenne d’une Convention de financement dénommée Contrat d’Appui à  la Consolidation de l’Etat au Mali d’un montant de 148 milliards de F CFA et la conclusion avec la Banque Mondiale d’un Sixième Crédit d’Appui à  la Stratégie de Réduction de la Pauvreté sous forme d’appui budgétaire d’un montant de 25 milliards de F CFA. Il faut souligner, dans ce registre, l’organisation de la Conférence de Bruxelles pour le Renouveau du Mali qui a connu un franc succès. Sur la base des douze (12) priorités identifiées par le Plan pour la Relance Durable du Mali (PRED), 56 bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux se sont engagés à  fournir un montant d’assistance au Mali de 3,285 milliards d’euros pour les deux années à  venir. Dans le Secteur de l’Energie, les actions du Gouvernement ont porté principalement sur le renforcement des capacités de production et l’extension des réseaux. La qualité du service public de l’électricité a connu des améliorations grâce aux apports de nouvelles installations comme la Centrale hydroélectrique de Félou (27 MW). En outre, il faut noter la reprise progressive de l’électricité dans sept (7) localités du Nord. Dans le domaine de l’Hydraulique, l’accès à  l’eau potable et aux ressources en eau a été amélioré grâce à  la réalisation de 470 nouveaux ouvrages d’alimentation en eau potable et la réhabilitation de 36 forages. Les chantiers en cours portent sur la réalisation de stations compactes et d’adductions d’eau potable à  Bamako et dans différentes localités du pays. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Dans le domaine de l’Equipement et des Transports, des réalisations importantes ont vu le jour en 2013 dans le cadre de la poursuite des efforts visant le désenclavement intérieur et extérieur du pays. Il s’agit notamment de la construction et de la réhabilitation de routes, de l’aménagement et du bitumage de voies urbaines, de l’entretien de 12 530 km de réseau routier. Dans le secteur de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information, les actions ont porté sur la remise en état de fonctionnement de 15 stations de diffusion TV/FM des villes et localités libérées de l’occupation, l’octroi d’une 3ème Licence de Téléphonie ainsi que l’adoption des projets de textes portant création d’une Haute Autorité de la Communication qui aura la mission d’assurer la régulation du secteur. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Dans le domaine du logement, les travaux de construction de 1 552 logements sociaux de Bamako qui étaient suspendus en raison des événements de 2012 ont repris le 1er septembre 2013. Les clés des logements sociaux réalisés dans les villes de Dioà¯la et Koutiala ont été remises à  leurs propriétaires dans le courant de décembre 2013. En matière de protection de l’Environnement et d’Assainissement, un programme d’urgence d’assainissement du District de Bamako portant sur l’enlèvement de près de 300 000 m3 de déchets sur neuf (9) dépôts de transit a été lancé le 7 octobre 2013 pour un montant de plus de 998 millions de F CFA. Dans le domaine de l’Urbanisme et de la Protection de la Ville, les inondations ayant entraà®né de nombreuses pertes en vies humaines ont amené le Gouvernement à  rechercher les responsabilités dans ce drame et à  envisager les mesures permettant d’éviter la survenance d’autres désastres similaires. Dans ce cadre, il est prévu l’élaboration de plans de gestion des crises et la mise en œuvre de mesures de prévention des inondations. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Dans le domaine de l’Industrie, l’année 2013 a été marquée notamment par l’entrée en production de la « Nouvelle Sucrerie du Kala Supérieur » (N-SUKALA) et de la cimenterie de la Société « Diamant », l’inauguration en janvier 2013 de l’usine de production de fers à  béton de l’Industrie Malienne de Fer à  Fougadougou (Tienfala) et en avril 2013 de l’usine de montage de véhicules Hyundai à  Banankoro. Dans le domaine des Mines, deux (2) nouvelles usines sont entrées en production portant à  neuf (9) le nombre de mines d’or en exploitation. La production totale pour 2013 est estimée à  53,501 tonnes d’or. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Les Affaires Sociales et Humanitaires ont constitué un domaine prioritaire d’intervention du Gouvernement dans le contexte de crise et de sortie de crise. En effet, après l’évaluation de leurs besoins, des actions dans les domaines de la sécurité alimentaire, de la nutrition, de la santé, de l’éducation ont été engagées en faveur des personnes déplacées estimées à  400 000. Au total, 5 125 tonnes de vivres ont été distribuées. Le Gouvernement a octroyé 500 millions de FCFA aux populations du Nord à  travers un protocole d’entente avec Energie du Mali pour la prise en charge des dépenses d’électricité pendant trois (3) mois. Dans le domaine de la Fonction Publique, il a été procédé à  l’intégration de 651 contractuels sous le régime du statut général, au recrutement de 1 306 agents et au recrutement de 93 élèves fonctionnaires pour la 3ème promotion de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA). Dans le domaine de l’Education et de l’Enseignement supérieur, les actions réalisées en 2013 ont visé à  stabiliser et à  améliorer le système éducatif dans un contexte difficile en termes d’accès, de conditions de travail et de qualité des apprentissages et des formations, de gouvernance des institutions. Dans ce cadre, il faut signaler le lancement de la connexion à  l’Internet des Universités de Bamako, le 19 novembre 2013 et le lancement des travaux de construction de la voie d’accès au site de la Cité Universitaire de Kabala, le 5 décembre 2013. En outre, un accent particulier a été mis sur la situation des Régions du Nord et des populations déplacées pour lesquelles des dispositions spécifiques ont été prises : organisation de sessions spéciales d’examens, démarrage différé de l’année scolaire, appuis au retour des enseignants dans les régions concernées. Dans le domaine de la Santé, les actions ont porté sur l’amélioration de l’accessibilité géographique aux services de santé et de l’offre de soins avec notamment l’ouverture de nouveaux services spécialisés dans certains hôpitaux, la construction de Centres de santé de Référence et de CSCOM, le renforcement des équipements pour un montant d’environ 3,100 milliards de F CFA, la poursuite de la lutte contre les maladies à  travers l’approvisionnement des sites en antirétroviraux, l’organisation des campagnes de vaccination. En outre, dans le cadre de la gestion sanitaire de la crise au Nord, il a été procédé à  la prise en charge de 417 blessés et malades et à  l’organisation d’actions humanitaires pour assurer l’offre de soins aux malades. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Les femmes et les enfants constituent la frange de la population qui paye le plus lourd tribut aux périodes de crise. La crise au Nord n’a pas dérogé à  cette règle si l’on se rappelle les crimes et exactions perpétrés à  leur encontre. Les actions en direction des femmes ont porté sur l’appui à  certaines femmes et adolescentes des Régions de Gao et Tombouctou en fonds de roulement pour démarrer des activités génératrices de revenus, la dotation de groupements féminins en matériels de transformation agroalimentaire et de production agricole, la poursuite des actions de promotion de l’approche genre. Dans le même temps, les actions de protection et de promotion de l’enfant et de la famille se sont poursuivies avec notamment des soutiens aux familles déplacées. l’Emploi est un sujet de préoccupation majeure. Sa prise en charge n’a pas été favorisée par la crise qui a touché le tissu économique. Cependant, dans ce domaine, au cours de l’année 2013, il a été procédé à  la collecte de 1 358 offres d’emploi auprès des entreprises, au placement de 433 demandeurs d’emplois, à  l’appui à  la création de PME/PMI. Les activités de Formation professionnelle et de reconversion se sont poursuivies au profit des demandeurs d’emplois, de promoteurs d’entreprises et de travailleurs en activité. Le Tourisme et l’Artisanat sont des secteurs sinistrés du fait d’un contexte plutôt défavorable à  ces activités. Les actions dans ces domaines ont porté sur la réalisation d’infrastructures de base, le renforcement des capacités et la préparation de la sortie de crise. Dans le cadre de la promotion de notre patrimoine culturel, le Gouvernement envisage, entre autres, la reconstruction/réhabilitation des différents monuments détruits par les terroristes au Nord. La jeunesse malienne a fait la preuve de son engagement patriotique lors de la crise qu’a traversée notre pays à  travers sa participation multiforme à  l’effort de guerre et ses activités de sensibilisation en faveur de la paix et de la réconciliation. En 2013, le Centre National de Promotion du Volontariat au Mali a été rendu opérationnel avec notamment le recrutement de plus de 100 volontaires et leur affectation auprès des collectivités. Dans le domaine des Sports, notre pays s’est fait un point d’honneur d’organiser au plan national les activités sportives annuelles et de prendre part à  de nombreuses compétions continentales et mondiales. En termes de bilan, l’Equipe Nationale de Basket-ball des filles de moins de 16 ans a été sacrée championne d’Afrique lors du Tournoi de Maputo pour la 3ème fois consécutive ; l’Equipe Nationale de Football s’est classée 3ème à  la CAN 2013 en Afrique du Sud. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Le Gouvernement a porté une attention particulière à  la situation de nos compatriotes établis à  l’extérieur. Il faut saluer ici l’attachement des Maliens de l’extérieur à  leur pays. Ils l’ont toujours prouvé mais de façon encore plus marquante lors de cette crise en contribuant à  l’effort de guerre pour plus de 700 millions de F CFA et en menant des activités de lobbying et de défense des intérêts du Mali dans leur pays de résidence. Le Gouvernement s’est attaché à  apporter des réponses à  certaines de leurs attentes en termes d’assistance, de mise à  disposition de documents d’identité et de voyage et d’accueil lors du retour. La Diplomatie malienne a été très active au cours de l’année 2013. Elle a participé à  la mobilisation des ressources pour le développement ; elle a été présente dans les instances régionales et internationales pour soutenir les positions du Mali et obtenir l’appui des pays amis et de la Communauté internationale dans la résolution des la crise. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Ce bilan non exhaustif des activités du Gouvernement en 2013 témoigne de la vigueur de notre pays malgré les obstacles et les contraintes du moment. Cependant, le Gouvernement garde à  l’esprit que ce qui reste à  faire est considérable tant les attentes de nos concitoyens sont grandes et les ressources limitées. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, En vous élisant à  la magistrature suprême de notre pays, les Maliens ont exprimé leur volonté de changement dans le mode de gouvernance et dans leurs conditions de vie. Les femmes et les hommes qui sont au Gouvernement se tiennent à  vos côtés pour réaliser le programme que vous leur avez proposé. Dans cet objectif, le Gouvernement s’est doté d’un Programme d’Action qui fixe ses orientations et priorités pour la période 2013-2018. Les six (6) axes de ce programme et les actions prioritaires qui y sont retenues s’inscrivent dans la ligne de votre vision et tendent à  prendre en charge les sujets de préoccupation de nos concitoyens dans tous les domaines de la vie économique, sociale, culturelle et politique. Au cours de l’année 2014, les efforts du Gouvernement seront consacrés à  la mise en œuvre des actions et activités inscrites dans le Programme. Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Au seuil de l’année 2014, je forme le vœu que Dieu le Tout- Puissant et Miséricordieux, veille sur notre pays ; qu’Il vous accorde, Monsieur le Président de la République, une longue et heureuse vie et une très bonne santé ; qu’Il vous guide et vous protège dans l’accomplissement de votre mission au service du Mali et des Maliens. Mes vœux d’excellente année 2014 s’adressent également à  toute votre famille, à  vos proches et à  vos collaborateurs. Très bonne et heureuse année 2014, Monsieur le Président de la République. Je vous remercie de votre très haute et aimable attention.

Voeux du nouvel an : IBK reçoit les institutions de la République

La salle des banquets de Koulouba abrite cette cérémonie de vœux. Ce rituel de fin d’année est surtout l’occasion, avec sa tradition bien malienne, de formuler les acquis, les perspectives entre le chef de l’Etat et le gouvernement du Mali. Au sortir de la crise qu’a traversé le Mali et au terme d’un processus électoral presque achevé, en attendant la proclamation des résultats de la Cour constitutionnelle, pour le 2è tour des législatives, IBK, va pouvoir gouverner avec la majorité et des coudées un peu plus larges. Il s’agit d’asseoir définitivement la feuille de route de la reconstruction d’un Mali déchiré, divisé et qui cherche vainement à  retrouver une paix durable, mais aussi une unité nationale solide, et des frontières infranchissables pour la sécurité de ses citoyens. Bonne gouvernance Les vœux sont donc une manière de formuler, de remercier, d’ouvrir l’horizon. Dans son adresse, le chef du gouvernement Oumar Tatam Ly a insisté sur la bonne gouvernance, au travers d’une justice plus impartiale. La lutte contre la corruption selon le chef de l’exécutif figure en bonne place de l’action nationale. « Aussi, le slogan « tolérance zéro à  la corruption, n’est pas un vain mot », a assuré Oumar Tatam Ly, en promettant que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour débarrasser notre administration des mauvaises pratiques. Les défis sont vastes, mais le retour des partenaires et bailleurs financiers est un bon signal pour assainir l’environnement des affaires au Mali. Selon le dernier classement de Transparency International, le Mali a chuté de 22 places, en passant de la 105è à  la 127è placce sur un total de 177 pays en matière de corruption. Beaucoup reste donc à  faire dans ce sens. Mais, « Toute citoyenne et tout citoyen est justiciable. Nul n’est au dessus de la loi. Je l’ai dit et redit », a répondu le président de la République. Autre bonne nouvelle, les chantiers reprennent, annonce Oumar Tatam Ly, avec l’ouverture de nouvelles unités, notamment deux mines aurifères dans la Région de Kayes, une nouvelle cimenterie et la reprise du projet sucrier de Markhala. Enfin la route Gomacoura-Tombouctou dont la reprise des travaux est prévue pour le mois de Janvier 2014 . IBK déterminé pour le retour de l’autorité d’Etat « La feuille de route du Mali restera actuelle tant que l’Etat malien n’aura pas le plein contrôle de la Région de Kidal, que son autorité ne s’exercera pas avec sa souveraineté contestée par une minorité de rebelles», a déclaré IBK en réponse aux vœux du gouvernement. Il va sans dire que la situation à  Kidal a de quoi donner davantage de cheveux blancs au Président de la République, qui a récemment manifesté son indignation sur la situation de cette partie du Mali en marge du sommet sur la sécurité de l’Elysée à  Paris, début décembre. Dans un entretien au quotidien Le Monde, le président Keita y disait que « la communauté internationale oblige le Mali à  négocier avec un groupes armé ». Une déclaration qui vient à  point nommé au moment o๠l’indignation sur le cas de Kidal, va crescendo au sein de l’opinion nationale. « Il est illusoire de croire que le Mali a les mains libres et tant que les soldats français seront sur notre sol, nous devrons composer avec les volontés de la France », prévient un diplomate. Malgré tout, les Maliens ont besoin d’entendre des messages forts, de retrouver cette dignité perdue. C’est à  cela que servent les vœux de la République au Président, parfaitement conscient des défis de l’heure, de la situation  » intolérable » au nord o๠persiste l’insécurité liée aux attentats. Si la mort des deux casques bleus sénégalais l’a rappelé cruellement, IBK se veut déterminé à  fixer un nouveau cap pour 2014;

Dioncounda Traoré: «L’espoir est encore permis, que chaque citoyen se ressaisisse »

Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire ; Ministre des Affaires Religieuses et du Culte ; Monsieur le Gouverneur du District de Bamako ; Monsieur le Maire du District de Bamako ; Très respectés Notables, Familles Fondatrices et Représentants de la Coordination des Chefs de Quartiers de Bamako ; Monsieur le Président et Honorable Délégation du Haut Conseil Islamique du Mali ; Monseigneur l’Archevêque de Bamako et Distingués Représentants de l’Eglise Catholique du Mali ; Monsieur le Délégué Général de l’Association des Groupements d’Eglises et Missions Protestantes au Mali ; Mesdames, Messieurs, Je voudrais, pour commencer, vous remercier pour les vœux que vous venez de formuler à  mon endroit, ma famille, mes collaborateurs et à  l’ensemble du peuple malien. En retour, permettez-moi de prier Dieu, le Tout Puissant et le Tout Miséricordieux pour que 2013 soit, pour vous, vos familles et tous ceux qui vous sont chers, une année de paix, de santé et de prospérité. En plus des vœux, la cérémonie qui nous réunit ce matin est également une opportunité d’échanges sur la Vie de la Nation.C’’est un euphémisme que de dire que notre cher Mali va mal actuellement. Le Mali vit une des périodes les plus sombres de son histoire. La réalité que vivent chaque malienne et chaque malien est souvent faite de souffrance, d’humiliation, de frustration et de désespoir. Qui mieux que vous, Eminences, pouvait dépeindre avec autant de réalisme, le triste tableau du Mali actuel ? Avec votre sagesse habituelle, vous avez trouvé les expressions requises pour dénoncer ces maux qui affligent notre pays et notre peuple. Vous avez évoqué cette situation injuste de l’occupation du Septentrion national par l’ennemi, vous avez également déploré la situation sociopolitique avec son lot d’atteinte aux libertés individuelles et collectives. Vous avez, et de façon exemplaire, placé chacun devant ses responsabilités, en rappelant que « le Mali ne sera que ce que les Maliens en feront ». Vous avez, une fois de plus insisté sur ces obstacles au développement que sont la corruption, l’incivisme, l’impunité, la mauvaise gouvernance. Mais ce que je retiens le plus, C’’est qu’au-delà  de la tristesse et de l’extrême gravité de la situation, vous montrez à  chacun de nous que l’espoir est encore permis, pour autant que chaque citoyen se ressaisisse. Vous avez raison ! l’espoir est encore permis si, comme je ne cesserai de le dire, chaque Malienne et chaque Malien garderaient à  l’esprit que « Le seul objectif qui vaille, C’’est le Mali et le seul sacrifice qui vaille, C’’est le sacrifice consenti pour les intérêts supérieurs du Mali ». Très respectés Notables, Familles Fondatrices de Bamako ; Monsieur le Président du Haut Conseil Islamique du Mali ; Monseigneur l’Archevêque de Bamako ; Monsieur le Délégué Général de l’Association des Groupements d’Eglises et Missions Protestantes au Mali, Vous avez apprécié avec bonheur la singularité de la situation sociopolitique actuelle : concilier la gestion quotidienne de l’Etat avec les deux missions essentielles qui nous sont assignées, à  savoir la libération du Nord du Mali et l’organisation d’élections générales apaisées, le tout dans un délai relativement bref. Soyez convaincus que je ne saurais épargner aucun effort pour que nous puissions atteindre ces objectifs, ensemble, dans la cohésion, la solidarité et l’unité nationale. Le recouvrement de l’intégrité territoriale demeure pour chaque citoyen un devoir patriotique. Toutes nos réflexions et toutes nos actions tendent vers cet objectif. Notre position n’a jamais varié : aucun compromis, aucune compromission ne viendra altérer cette ambition légitime du maintien d’un Mali un et indivisible. Encore une fois, J’affirme que l’option militaire reste l’alternative ultime contre les ennemis du Mali. C’’est dire que je partage votre appel au dialogue, avec ceux de nos frères aujourd’hui dans l’erreur. Mais là  également, notre disponibilité au dialogue se doit d’être définitivement comprise : les préalables sont et demeurent « la renonciation à  toute idée d’indépendance et d’auto-détermination et à  toute velléité d’atteinte à  la laà¯cité de notre République ». Dans son combat légitime pour le recouvrement de son intégrité, le Mali bénéficie de l’accompagnement et de la solidarité agissante de nombreuses institutions et de nombreux pays frères et amis. l’adoption récente et à  l’unanimité de la Résolution 2085 par le Conseil de Sécurité des Nations Unies est non seulement la reconnaissance internationale de l’agression dont le Mali est victime, mais aussi et surtout l’aboutissement des efforts de partenaires et amis parmi lesquels la CEDEAO, l’Union Africaine, la France et d’autres instances, en appui au Gouvernement du Mali. Vous me donnez l’opportunité de leur adresser à  tous, au nom de toutes les maliennes et tous les maliens, nos sincères remerciements et notre profonde gratitude. Je voudrais aussi, vous remercier tous, pour les initiatives personnelles, les prières dans les lieux de culte et toutes les démarches par Vous entreprises, pour soutenir moralement nos frères et sœurs aujourd’hui dans le désarroi. Pour ce qui concerne le second volet de notre mandat, à  savoir l’organisation d’élections crédibles, transparentes et surtout apaisées, je puis vous assurer que le Gouvernement mettra tout en œuvre pour que cette mission soit accomplie de façon harmonieuse, dans l’intérêt supérieur et exclusif du Mali. Vous conviendrez avec moi, que cela ne saurait être l’œuvre du seul Gouvernement. La réussite des élections exige l’implication entière, responsable et patriotique de toutes les composantes de la société. Vous l’avez souligné, il est impératif que chaque malien prenne la pleine mesure des enjeux, et à  ce titre s’inscrive dans une voie de progrès, au détriment de la politique politicienne à  présent dangereuse pour le rétablissement de la Démocratie, dans un Mali de paix et de progrès. Aussi, je fonde beaucoup d’espoirs sur les prochaines Concertations Nationales, certes maintes fois reportées, sur mes instructions, car, encore une fois, ces assises ne doivent surtout pas diviser davantage les acteurs politiques, mais devront plutôt se tenir dans un climat serein propice à  l’élaboration consensuelle et partagée d’une vision malienne de sortie de crise. C’’est dire toute mon adhésion à  votre appel pour un sursaut national, au dépassement de soi, au sacrifice patriotique pour que Notre Mali Eternel reprenne la voie de l’honneur et de l’exemplarité qu’il n’aurait jamais dû quitter. Très respectés Notables, Familles Fondatrices de Bamako ; Monsieur le Président du Haut Conseil Islamique du Mali ; Monseigneur l’Archevêque de Bamako ; Monsieur le Délégué Général de l’Association des Groupements d’Eglises et Missions Protestantes au Mali, La gestion des urgences ne doit nullement occulter la prise en charge de dysfonctionnements, parfois récurrents, mais tous exacerbés par la profonde crise sociopolitique que traverse notre pays. J’ai pris bonne note de toutes les préoccupations par Vous évoquées, et pour lesquelles des instructions appropriées seront données au Gouvernement. Parmi celles-ci, je relève le grave problème du foncier, la distribution équitable et diligente de la justice, la préservation des libertés individuelles, et surtout la lancinante problématique de la jeunesse, l’avenir de notre pays.Chacun de nous, au niveau auquel l’Histoire le place, doit contribuer à  résoudre ces problèmes porteurs de risques graves pour notre Mali, pour l’Afrique, pour l’Humanité. Mais, ma conviction est faite que pour trouver des solutions, il nous faut procéder à  un examen introspectif profond, réfléchir sur ce qu’est aujourd’hui l’Homme, et ce qu’il doit faire. Quel type de malien faut-il promouvoir pour relever tous ces défis ? Comment remédier à  plusieurs décennies d’errements à  l’origine du relâchement des valeurs et des mœurs ? Voici autant de questions graves qu’il nous faut pourtant affronter avec courage et lucidité. Mais pour cela, un sursaut national est certes nécessaire, mais il doit être soutenu par un véritable réarmement moral et spirituel. C’’est pourquoi, Eminences, la Nation a plus que jamais besoin de votre soutien, pour sa survie. En vos qualités de leaders spirituels et leaders d’opinion, je vous exhorte à  vous investir dans ce sacerdoce à  présent impératif. En vous renouvelant mes remerciements pour votre disponibilité pour le Mali, je vous saurais gré de transmettre à  vos fidèles et à  tous les citoyens, mes vœux de bonheur, de santé et d’espoir de paix et de prospérité pour l’année 2013. Je vous remercie de votre aimable attention.

EDM SA présente ses meilleurs voeux pour le 52ème anniversaire du Mali

« Par ces temps difficiles pour tous, le personnel d’EDM-SA réaffirme son engagement de continuer à  tout mettre en œuvre pour accomplir sa mission de service public, et ce malgré les nombreuses contraintes. EDM-SA nourrit l’espoir de pouvoir prochainement servir tous ses abonnés, sur l’ensemble du territoire national, et adresse un message particulier de compassion et d’encouragement à  nos compatriotes des zones occupées. Que Dieu bénisse le Mali »

Nouvel An 2012 : Discours de Son Excellence Monsieur Amadou Toumani Touré, Président de la République

Mes chers Compatriotes ; Frères Africains ; Hôtes du Mali, Au seuil du nouvel An, C’’est toujours pour moi un agréable devoir de présenter mes vœux les meilleurs, à  chaque Malienne et à  chaque Malien, à  nos frères africains et aux hôtes du Mali. l’aube d’une année est un moment de prières pour nous-mêmes, pour tous ceux qui nous sont chers afin que s’accomplissent nos aspirations les plus ardentes à  une vie toujours meilleure. Dans les vœux que vous aurez à  formuler pour vous-mêmes, pour vos familles et vos amis, je suis sûr que chacune et chacun d’entre vous aura une pensée pour le Mali, afin que notre pays continue sa marche vers le développement dans la démocratie, la paix et la stabilité. Nous voici au terme d’une année qui aura été celle de l’amplification des chantiers de transformation de notre pays et à  l’orée d’une autre qui sera marquée par le rendez-vous combien important des scrutins référendaire, présidentiel et législatif. l’enjeu et le défi sont à  tous égards comparables à  ceux des scrutins de 1992 et de 2002, deux dates-repères dans la vie du Mali démocratique, avec des alternances politiques pacifiques qui valent à  notre pays le respect de la Communauté des Nations. Ce rappel situe la dimension de nos responsabilités individuelles et collectives dans la bonne tenue des élections à  venir. Nous avons l’obligation de les réussir à  la fois pour affirmer la maturité de notre démocratie et pour maintenir notre pays dans la trajectoire ascendante qui nous donne chaque jour, depuis des années, des raisons de croire en un futur meilleur pour les enfants du Mali. Le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires tout en restant constamment ouvert au dialogue avec tous les acteurs impliqués dans le processus électoral, afin d’assurer le succès des différents scrutins. Mes Chers Compatriotes, La tenue régulière d’élections libres et transparentes est non seulement un baromètre de la vitalité d’une démocratie, mais elle permet aussi, au pays de se doter d’institutions stables qui constituent le premier socle du développement. Tout au long des dix dernières années, notre ambition a été de maintenir ce double mouvement pour accélérer la transformation de notre Pays. Le renforcement de la sécurité alimentaire, ainsi que de la qualité de l’éducation et de la santé, les actions structurelles dont le développement institutionnel et social, celui des Infrastructures, des mines, du secteur privé, des arts et de la culture, du tourisme et de l’artisanat, la communication sont les axes essentiels du grand chantier pour un Mali émergent. Je me réjouis des efforts remarquables accomplis dans ces différents secteurs au cours de l’année qui s’achève et des bonnes perspectives qui s’offrent à  nous pour 2012. Au nombre des réalisations, on peut retenir l’inauguration du Pont de l’Amitié Chine-Mali à  Sotuba-Missabougou. Les axes routiers Bamako-Kangaba, Kita-Ballé-Bafing-Dabia-Falémé-Kéniéba et Kédougou au Sénégal (Corridor Bamako-Dakar parle Sud), Bougouni-Sikasso sont entièrement réalisés et seront inaugurés dans les prochains jours. Les travaux de bitumage des voies urbaines se sont poursuivis à  Kati, San, Koutiala et Bandiagara prolongeant ainsi, la longue liste des réalisations similaires dans les capitales régionales et dans de nombreuses villes secondaires. Koulikoro et Kidal sont en chantier ainsi que le tronçon Bafoulabé-Mahina. Sur l’axe Bamako-Dakar par le Sud, le pont de Ballé a été inauguré, les ponts sur le Bafing et la Falémé sont achevés ; celui de Fourou sur la rivière Bagoué à  Kadiolo le sera très bientôt. s’agissant des chantiers ouverts, celui de l’Autoroute Bamako-Ségou s’installe progressivement avec la construction des Bases-vies et la libération des emprises. Les études techniques pour la réhabilitation de l’Avenue de l’An 2000 à  Ségou sont en cours d’achèvement. La route emblématique Goma Coura-Nampala-Léré-Niafunké-Tonka-Diré-Goundam-Tombouctou sur près de 500 km commence à  sortir de terre. l’état d’avancement de la route Kayes-Diamou-Bafoulabé est satisfaisant ; l’élargissement à  2X2 voies de la Route nationale N°5 du Pont de Woyowayanko à  la sortie de Sébéninkoro se poursuit à  un bon rythme au moment o๠démarrent les travaux d’élargissement en 2X3 voies du Boulevard du 22 octobre 1946, s’étendant du Monument de l’Indépendance à  l’ENSUP et l’élargissement en 2X2 voies de la Corniche de Bamako et la construction d’ouvrages d’art. Ces infrastructures s’inscrivent dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations de Bamako et permettront de fluidifier le trafic à  l’intérieur de la capitale. Le lancement, il y a seulement quelques jours, des travaux de bitumage des routes Konobougou-Barouéli, Dioila-Doà¯la et Banamba-Touba, pour un montant global d’environ 15 milliards de FCFA, contribue au renforcement du désenclavement intérieur pour faciliter la mobilité des personnes et des biens, pour relier les zones de production aux zones de consommation. Le Gouvernement accordera une attention toute particulière à  l’accélération des chantiers OUO-Bankass-Koro-Frontière Burkina Faso. Mes Chers Compatriotes, Ce maillage du Pays par un réseau routier dense et de qualité est appelé à  se renforcer à  la suite de la Table Ronde des Bailleurs de Fonds sur les Investissements Routiers Prioritaires, organisé à  Bamako les 1er et 02 décembre 2011. Couvrant une période de programmation de trois ans, de 2012 à  2014, les besoins exprimés par le Gouvernement du Mali, ont porté sur le financement de cinq (5) projets routiers prioritaires, d’une longueur totale de 1.100 km et d’un coût total d’environ 190 milliards de F.CFA. Il s’agit de : La route Zantiébougou-Kolondiéba-Frontière de la Côte d’Ivoire ; La route Douentza-Gao ; La route Bourem-Kidal ; La route Didiéni/Kwala-Goumbou-Nara ; La route Macina-Diafarabé-Téninkou et un ouvrage environnemental sur le fleuve Diaka ; Les travaux de construction du tronçon Macina-Diafarabé sur 44 km vont démarrer en janvier 2012. Le Programme est entièrement couvert, sur une période de trois ans, par les annonces fermes de financements des Bailleurs et d’autres confirmations incessamment attendues. Il est important d’y ajouter l’ouverture prochaine du chantier de bitumage de la route Gao-Bourem, dans le cadre de la réalisation du barrage de Taoussa. Mes Chers Compatriotes, Comment évoquer nos Progrès dans la réalisation d’Infrastructures de transport sans insister sur la modernisation de l’aéroport de Bamako-Sénou ? Après la construction d’une aérogare de fret et la rénovation de l’ancien terminal passagers, pour le mettre aux standards les plus élevés, en matière d’accueil et de traitements des voyageurs, la nouvelle plate-forme aéroportuaire en chantier avancé dans le cadre du Millénium Challenge Account, sera l’une des plus modernes et fonctionnelles sur notre Continent. Le nouveau Terminal sera doté de six satellites d’embarquement et de débarquement de passagers. Ces infrastructures donnent à  notre ambition de faire de Bamako le hub naturel de la Sous-région, toute sa pertinence et sa crédibilité. l’aéroport Dag Dag de Kayes vient, lui aussi, de se hisser au rang d’aéroport international, avec un pavillon d’accueil entièrement rénové et une piste d’atterrissage allongée. Les premiers vols longs courriers en provenance de l’extérieur, ont commencé à  desservir Kayes. Mes Chers Compatriotes, Dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication, le Complexe Numérique de Bamako, en construction, restera un des faits majeurs dans le secteur, cette année. Il vise à  affirmer une plus grande présence de notre Pays dans la Société de l’Information. D’un coût total d’environ 17 milliards de FCFA, le Complexe Numérique comprendra une Ecole Nationale Supérieure des TIC pour la formation d’ingénieurs de haut niveau et de techniciens supérieurs qualifiés. Un centre de formation continue en son sein assurera le recyclage des fonctionnaires et de tous les auditeurs désireux de se perfectionner dans les Technologies de l’information et de la communication. Le Complexe comporte aussi un Incubateur d’Entreprises juniors TIC et fournira des halls d’exposition des produits et innovations Technologiques, ainsi que des salles de travail aux professionnels maliens et ceux de la sous-région. Par ailleurs, J’ai instruit au gouvernement de finaliser, dans les meilleurs délais, la vente de 19% des actions de Sotelma-Malitel destinés au grand public dans le cadre l’actionnariat populaire. l’expansion de la téléphonie mobile s’accompagne d’un accroissement exponentiel de la télédensité. Avec 10 millions et demi de lignes réparties entre les deux opérateurs, Sotelma-Malitel et Orange, contre 7 millions en 2010, la télédensité est passée de 33% à  69% en 2011. Mes Chers Compatriotes, Le paysage audiovisuel s’enrichit de la création ce 31 décembre 2011 de la Deuxième Chaà®ne de télévision du Mali (TM2). Cette nouvelle chaà®ne est une réponse qu’apporte le Projet pour le Développement Economique et Social aux défis de l’heure dans le secteur des médias audiovisuels et qui portent sur : la migration incontournable vers le tout numérique à  l’horizon 2015 ; une forte présence des chaà®nes satellitaires dans le paysage audiovisuel ; la création prochaine de chaà®nes de télévision privées… Près de 28 ans après le lancement de la 1ère Chaà®ne de télévision nationale, l’avènement de TM2 va offrir un programme complémentaire en phase, avec les attentes d’un public jeune et féminin, tout en restant ancré dans notre culture. D’un coût total de 04 milliards de FCFA, la nouvelle chaà®ne est entièrement financée sur les fonds issus de la vente de 51% de la SOTELMA. l’avènement de la deuxième chaà®ne de télévision s’inscrit dans une dynamique de modernisation des médias publics avec : le vaste chantier de construction de la Tour de l’ORTM pour un montant de 08 milliards de FCFA, la dotation de l’ORTM en cars de reportage, de production Radio et Télé et d’un centre de diffusion pour un coût global de plus de 09 milliards de FCFA. La Presse écrite publique a entamé une phase de restructuration qui se traduira par le renforcement des équipements de l’AMAP en 2012. l’ouverture d’une Ecole Supérieure de Journalisme et de Communication, courant 2012, apportera une réponse à  l’amélioration de la qualité des ressources humaines des médias et à  la professionnalisation du secteur. Mes Chers Compatriotes, Nos progrès peuvent se mesurer au développement des infrastructures énergétiques. Après l’inauguration de la centrale thermique de Sirakoro (SOPAM) et celle de Balingué, financée par la BID, les efforts destinés à  assurer la couverture des besoins en énergie électrique des populations et des activités socioéconomiques du Mali se sont poursuivis en 2011 par le renforcement des capacités de production, l’extension de réseaux, la promotion de l’électrification en milieu rural et le développement des sources d’énergies renouvelables. Ainsi, le projet d’interconnexion des réseaux électriques du Mali et de la Côte d’Ivoire, dont la première phase, en cours d’achèvement, permettra, l’importation de 80 Mégawatts à  un prix inférieur à  celui généré par la production thermique. La seconde phase du projet, en préparation, portera le transit de puissance à  200 Mégawatts. Dans le domaine des énergies renouvelables, la réalisation de la centrale hybride (diesel/solaire) de Ouélessébougou offre d’intéressantes perspectives de diversification de l’offre énergétique. Le renforcement du Réseau électrique s’accompagne de l’extension de l’éclairage public à  de nombreuses localités de notre pays : Kati, Yanfolila, Niono, Bandiagara, Douentza, Goundam et Djenné rejoignent une liste de villes desservies. Mes Chers Compatriotes, s’agissant de l’accès à  l’eau potable, l’année 2012 sera marquée par la poursuite des grands chantiers pour rehausser le niveau de desserte qui était de 75,2% en 2010, une couverture au dessus des Objectifs du Millénaire pour le Développement. Dans l’agglomération de Bamako, les travaux de construction de la station compacte de production d’eau potable de Missabougou s’achèveront bientôt. Nous poserons aussi au cours des prochains mois, la première pierre du chantier de réalisation d’une station compacte à  Kalabankoro. Le projet-phare pour l’alimentation en eau de Bamako reste la station de Kabala, d’un coût estimatif de 165 milliards de FCFA, avec une capacité de production de 240.000 m3/jour. 2012 sera une année décisive dans sa réalisation. Mes Chers Compatriotes, Dans le domaine de la maà®trise de l’eau et de la régulation du cours du Bani, l’ouverture du chantier de construction du Pont-Barrage de Djenné a fait renaà®tre l’espoir d’une relance vigoureuse de l’activité économique dans le Bassin du Bani dont le Barrage-seuil de Talo a révélé les énormes potentialités de production. Au plan économique et social, l’impact du Seuil se traduira par la création d’emplois, la sécurisation et la gestion concertée en eau, le développement agricole, de la pêche et de la faune, le désenclavement de plusieurs villages du cercle de Djenné… D’un financement initial de près de 40 milliards de FCFA incluant le Génie civil, l’aménagement d’une première tranche de 15.000 hectares sur un potentiel irrigable de 68.000 hectares, le coût total du projet est de l’ordre de 120 milliards de FCFA. l’année 2011, qui s’achève, a été marquée par un déficit pluviométrique important dans tout le Sahel qui compromet fortement nos prévisions de la campagne agricole 2011-2012. J’ai engagé le gouvernement à  mettre en œuvre un Plan d’urgence, afin de faire face à  la crise alimentaire qui s’annonce. Ce plan d’urgence se traduira par : la distribution gratuite de céréales dans les communes les plus vulnérables, la reconstitution et le renforcement du stock national de sécurité en mil et sorgho à  concurrence de 10 000 tonnes, la distribution gratuite d’aliments bétail aux éleveurs touchés par la crise…. Au total, l’assistance de l’Etat portera sur plus de 40.000 tonnes de vivres pour un coût de 19 milliards de FCFA et des mesures d’approvisionnement en eau dans le cadre de l’hydraulique urbaine et rurale. A la différence de la production céréalière, celle du coton enregistre une hausse significative en passant de 243.000 tonnes en 2010 à  406.000 tonnes en 2011, confirmant ainsi la relance de la filière. Je tiens à  féliciter la CMDT, l’APCAM et l’ensemble des cotonculteurs du Mali pour ces bons résultats. Le prix au producteur est passé de 185 FCFA à  255 FCFA soit une hausse de 24% par rapport à  la campagne précédente. Cette relance de la production cotonnière coà¯ncide avec la réouverture de l’usine FITINA spécialisée dans la filature. Mes Chers Compatriotes, La politique de l’Habitat social a très fortement imprégné la gouvernance des 10 dernières années. Le Programme se poursuit avec la réalisation pour 2011 et 2012 de près de 2.000 logements sociaux, dont 1.500 à  Bamako et un demi millier à  l’intérieur de notre pays. De 2004 à  nos jours avec un parc de plus de 10.000 logements sociaux, nous avons pu asseoir une expérience malienne en matière d’habitat social fondée sur l’engagement décisif de l’Etat et l’accompagnement des promoteurs immobiliers privés dont je salue l’apport et l’expertise. Dans le domaine de l’éducation, de l’enseignement supérieur en particulier, l’année 2012 marque la mise en place progressive des réformes indispensables à  l’amélioration de la qualité du système. J’exhorte les enseignants, les étudiants et les partenaires de l’école à  jouer leur rôle dans la quête de performance commune à  toute la nation malienne. Mes Chers Compatriotes, La lutte contre le VIH/SIDA demeure une des priorités de l’Etat. Notre Programme National est un succès que confirme le recul du taux de séroprévalence dans notre pays. La création d’un Fonds National de Lutte contre le Sida, bientôt effective, ouvre un nouveau chapitre de ce combat que mène l’Etat avec l’appui de nombreux partenaires du Mali. Au plan des infrastructures de santé, on peut se réjouir de l’achèvement des travaux de construction de l’hôpital National de Mopti et de la mise en service d’un Centre spécialisé de Radiothérapie pour la lutte contre le cancer à  l’Hôpital National du Mali à  Yirimadio. Mes Chers Compatriotes, l’attention portée au développement du sport d’élite et de masse reste soutenue par la réalisation de nouvelles infrastructures de haut niveau. Le pavillon des sports du stade Modibo KEITA a été entièrement rénové ; une nouvelle salle de 3.000 places a été construite au Stade du 26 Mars tandis que les travaux du Palais des Sports sis à  l’ACI 2000 se poursuivent à  un rythme satisfaisant. Ce temple du sport de 5.000 places sera réceptionné au courant du premier semestre 2012. C’’est aussi le lieu, pour moi, de saluer la parfaite organisation et le succès populaire de la dernière Coupe d’Afrique des Nations de Basket Féminin que notre pays a abrité en septembre 2011. Nos performances sportives et la qualité de nos infrastructures nous mettent en position d’accueillir régulièrement des manifestations sportives de haut niveau. Mes Chers Compatriotes, La réalisation d’infrastructures dédiées à  la culture dans chaque capitale régionale touche à  sa fin. Après Sikasso, Ségou, Koulikoro et Kayes, les salles de spectacle de Tombouctou et de Kidal sont terminées. La remise des clés de la Salle de Mopti interviendra en février. Les travaux de la salle de spectacles de Gao sont en passe de s’achever. Le même programme s’exécute dans les cercles et le District de Bamako. Mes Chers Compatriotes, l’emploi reste une des attentes fortes de la jeunesse malienne et une préoccupation de toutes les familles. Le Programme Emploi Jeunes II apporte une nouvelle impulsion aux efforts entrepris dans la première phase. Le PEJ II est financé à  hauteur de 38 milliards 500 millions de FCFA, dont 67% prélevé sur le budget national. Le seuil de recrutement de jeunes volontaires a été de 5000 jeunes pour 2012. l’emploi des jeunes est indissociable du renouveau de la formation professionnelle. Tel est le message de ma participation à  la première édition de la rentrée groupée des centres de formation organisée récemment à  Badougou Djoliba dans le Mandé. Mais l’outil le plus efficace pour gérer la problématique de l’emploi au Mali reste le Programme Décennal de Développement de la Formation Professionnelle, adopté récemment par le Conseil des Ministres. Le Programme Décennal fédère toutes les initiatives en matière de création d’empois et mobilisera 307 milliards de FCFA sur la période 2012-2014. Mes Chers Compatriotes, Le seuil d’engagement social de notre à‰tat est si élevé qu’il nous faut constamment rechercher les voies et moyens de sa viabilité économique. l’assainissement des finances publiques, le soutien aux réformes économiques structurelles et le financement des investissements publics, sont autant de mesures destinées à  accélérer le rythme de notre croissance économique. Le secteur minier constitue l’un des poumons de cette croissance. La production industrielle de l’or s’est élevée à  environ 43 tonnes et demi, cette année, avec un revenu total pour l’économe estimé à  240 milliards de FCFA. Les perspectives sont encore meilleures pour 2012 avec la bonne tenue du cours de l’or tout au long de l’année 2011, mais surtout en raison du démarrage de nouvelles mines. Il s’agit de la mine d’or de : Gounkoto, dans la zone de Loulo, avec des réserves exploitables d’un peu plus de 50 tonnes, Kodiéran, à  Yanfolila, dont les réserves géologiques sont estimées à  82 tonnes. J’avais instruit le gouvernement de faire de la diversification un axe majeur de notre politique minière. Je me réjouis donc de la pose de la première pierre d’une Aciérie intégrée à  Manabougou Commune de Tienfala (Région de Koulikoro), marquant ainsi l’entrée de notre pays dans l’exploitation du fer. Cette initiative, portée par la société Sahara Mining, avec une participation de l’Etat dans le capital, vise une production de 300.000 tonnes de fer par an au démarrage, et une pointe de 1 000 000 de tonnes en vitesse de croisière. l’usine sidérurgique est couplée à  une production électrique de 70 Mégawatts au départ, avec une extension prévue à  300 Mégawatts. 5 000 emplois seront créés. Avec un investissement total de 150 milliards de FCFA, l’Aciérie intégrée de Tienfala est le plus grand projet privé jamais réalisé au Mali, de l’indépendance à  nos jours. Dans la même lancée, le gisement de manganèse de Tassiga, dans le cercle d’Ansongo, entrera en exploitation en janvier 2012, avec une production de l’ordre de 200.000 tonnes de concentré par an et un investissement de près de 38 milliards de FCFA. Quant à  la recherche pétrolière, elle amorce sa phase décisive avec la réalisation des premiers forages en 2012. Par ailleurs, notre tissu économique et industriel va s’étoffer en 2012 avec l’ouverture de la nouvelle usine de SUKALA qui viendra renforcer la couverture de nos besoins en sucre. La mise en production est prévue au cours du premier trimestre 2012. A la même période, le projet de cimenterie intégrée de Gongontéry/Astro et Dio entrera en exploitation avec la livraison du 1er sac de ciment fabriqué au Mali depuis de longues années. Dans le domaine de la construction automobile, l’usine de montage de véhicules de la Société WAD-YOUNGSAN, installée à  Banankoro, prévoit de mettre ses premiers modèles sur le marché au cours des prochaines semaines. Mes Chers Compatriotes, Les Progrès accomplis par notre pays sont indéniables. Leur pérennisation doit reposer sur une meilleure organisation administrative du Mali. Notre ambition est de : mettre l’Administration en adéquation avec les objectifs de sa modernisation assignés dans le cadre du Programme de Développement Institutionnel ; prendre en compte les solidarités communautaires ; et réaliser les objectifs fixés par l’Etat dans le cadre de la décentralisation. C’’est dans cet esprit, que le Conseil des ministres vient d’adopter le projet de loi portant augmentation du nombre de Régions administratives qui passe de huit à  dix neuf (19) et qui prévoit la mise en place progressive des nouvelles régions, avec leurs démembrements sur une période de cinq ans, pour tenir compte des contraintes financières, logistiques et celles liées aux ressources humaines. La création des Régions de Taoudéni et de Ménaka procède de cette volonté et de cette vision. l’étendue des régions du Nord du Mali, appelle de notre part une réponse appropriée, pour rapprocher l’administration des administrés. Il s’agit de réussir, dans le même mouvement un meilleur cadrage de défense et de sécurité et un élargissement des espaces favorisant une large participation des élus locaux et des populations au débat national sur les questions politiques, sociales et sécuritaires. Mes Chers Compatriotes, La paix et la sécurité sont le socle du progrès social et économique. Les derniers événements survenus à  Hombori et à  Tombouctou nous confortent encore plus dans cette conviction. Le Mali a réaffirmé sa condamnation sans réserve de ces pratiques terroriste et criminelle, ainsi que sa détermination, qui porte ses premiers fruits avec l’arrestation des auteurs de l’enlèvement de Hombori, à  Âœuvrer en faveur de la libération des otages. La bande sahélo-saharienne, déjà  fragile, doit gérer la nouvelle donne du retour des soldats de nationalité libyenne, mais originaires de nos pays, et plus grave celle de la dissémination d’armes de tous genre. Je tiens, au nom de notre Nation, à  saluer tous nos frères qui, de retour de Libye, ont proclamé solennellement leur intention pacifique et décidé de se mettre au service du Mali. Je veux les assurer que le dialogue et l’ouverture demeurent la clef de voûte de notre politique pour une cohésion nationale. A tous les autres pays de la Bande sahélo-saharienne, le Mali réaffirme son adhésion au dispositif inter-pays, pour la mise en commun de nos moyens politiques, diplomatiques et militaires afin de lutter plus efficacement contre toutes formes de menace et singulièrement le terrorisme et les trafics divers qui prospèrent dans la zone. A cet effet, le Mali s’est doté d’une Politique Nationale de Lutte contre l’Insécurité et le Terrorisme dans le Nord. Le Programme Spécial pour la Paix, la Sécurité et le Développement des régions Nord (PSPSDN), issu de cette politique, est une réponse immédiate pour faire le lien entre la situation des risques sécuritaires et la reprise du développement local dans le Nord du Mali. Le Programme spécial est conçu de manière à  s‘intégrer de façon complémentaire et cohérente avec d’autres actions en cours ou prévues. Les cibles prioritaires du Programme sont les communautés de base, les sites de fixation des personnes déplacées et les nouveaux pôles économiques locaux. Mes Chers Compatriotes, l’année nouvelle, que nous nous apprêtons à  célébrer, m’offre l’occasion de saluer les Maliens de l’extérieur. Je sais les épreuves que beaucoup d’entre vous ont traversées, en raison de la crise économique et financière que connaissent certains de vos pays d’accueil. Nous nous souviendrons toujours de la part significative que vous prenez dans le développement de notre pays. J’associe à  cet hommage tous les Amis du Mali. Je voudrais aussi m’incliner pieusement devant la mémoire de tous ceux qui nous quittés au cours de l’année 2011 et souhaiter à  tous ceux qui souffrent, de connaà®tre des jours meilleurs. Mes chers compatriotes, Le regard que nous avons porté sur le chemin parcouru s’est arrêté successivement sur des repères représentatifs de l’œuvre de construction nationale. Le parcours a été enrichissant, passionnant ; il continue à  nous apparaà®tre non comme une aventure, non comme une marche solitaire, mais comme un mouvement d’ensemble dont chacun des éléments a fait preuve de volontarisme, d’engagement, de patience et de détermination. Nous demeurons fascinés, au-delà  de l’instant, au-delà  de la ligne d’horizon par l’image d’un pays, dont le capital humain est de qualité, d’un peuple en paix et en sécurité dans un environnement prospère, un peuple en phase avec les nations du monde, attaché aux valeurs de démocratie, de liberté et de justice. La construction de cette image, le souci de sa préservation ont mobilisé nos forces et nos énergies au service du Peuple du Mali. Mes chers compatriotes ; Frères africains ; Hôtes du Mali, Je vous renouvelle mes vœux d’une bonne et heureuse année 2012 et souhaite qu’elle soit encore meilleure, pour mes amis les Enfants, les Tout-petits. Vive le Mali dans une Afrique unie et en paix ! Je vous remercie de votre aimable attention !

2012 : les Voeux du gouvernement au chef de l’état

Après les familles fondatrices et les autorités religieuses, ce fut au tour du gouvernement de présenter ses vœux au président de la République Amadou Toumani Touré. Comme le veut l’usage, C’’est le Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé, qui a prononcé les vœux de son équipe au chef de l’Etat. Le chef du gouvernement a dit toute sa reconnaissance au président de la République pour le choix porté sur elle, la première femme à  diriger une équipe gouvernementale depuis l’Indépendance du pays. « A travers ce choix, toutes les femmes du Mali sont honorées. C’’est là  une pierre blanche qui marque une nouvelle page du 2è Cinquantenaire », a-t-elle jugé avant de s’engager à  tout faire pour mettre en œuvre la lettre de mission qui lui a été adressée à  sa nomination. Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé a ensuite axé son intervention sur les trois grandes préoccupations de l’heure : la sécurité alimentaire, la sécurité tout court (en relation avec la situation au Nord) et l’organisation des élections générales (présidentielle et législatives) et du référendum de 2012. LE DIALOGUE SOCIAL SE POURSUIVRA l’année qui s’achève aura été une année difficile à  plusieurs égards. Il y a eu cette mauvaise pluviométrie et une dégradation de la situation sécuritaire au Nord du pays. La crise alimentaire qui menace cette année est une des plus sérieuses des 20 dernières années. C’’est pourquoi le gouvernement a pris un train de mesures pour y faire face. Ainsi, il sera procédé à  une distribution gratuite de céréales dans les communes identifiées comme prioritaires. Une distribution gratuite est aussi annoncée en ce qui concerne l’aliment bétail pour faire face à  l’épuisement précoce des pâturages. Les populations ont été invitées à  renforcer le stock national de sécurité par la reconstitution des banques de céréales dans les communes. Par ailleurs, le gouvernement diligentera la vente à  prix modérés, de céréales. Il encouragera les cultures de contre-saison en certains endroits et le développement du maraà®chage. Les efforts en direction de l’agriculture seront maintenus pour ce qui est de la subvention des engrais et l’aménagement des terres. La mise en œuvre de la Loi d’orientation agricole se poursuit avec l’adoption de plusieurs textes. La culture du coton sera soutenue tout comme les efforts en direction de l’Office du Niger. Dans le domaine de l’énergie, en plus des actions menées, le gouvernement va conduire l’interconnexion des réseaux avec le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Guinée. La paix et la sécurité constituent l’autre grand défi pour le gouvernement. Le Premier ministre a assuré que les forces armées et de sécurité seront mises dans toutes les conditions pour assurer leurs missions régaliennes. Le banditisme et le terrorisme seront combattus avec fermeté. Le gouvernement mettra tout en œuvre pour renforcer l’unité nationale. Quoiqu’il advienne, a assuré Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé, le Mali restera un et indivisible. Le gouvernement n’oublie pas la question de l’éducation. Conformément à  un plan d’actions établi, et en dépit des difficultés conjoncturelles, il continue de préparer une bonne rentrée universitaire 2011-2012 avec la Cité universitaire et les résidences rénovées, les rectorats équipés. Le siège du Centre national des œuvres universitaires sera construit. Le dialogue social sera maintenu pour améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants. l’organisation des élections générales de 2012 sera au C’œur de l’action gouvernementale dans les mois à  venir. Le gouvernement s’engage à  mettre en place les conditions d’une bonne tenue de ces échéances électorales. Le Premier ministre a lancé un appel à  la classe politique pour que les élections se tiennent dans la paix et la fraternité. Au plan social, la mise en œuvre de l’assurance maladie obligatoire se poursuivra. La sensibilisation continuera sur la question. Ceux qui n’en veulent pas ont déjà  été autorisés à  ne pas y adhérer. Le chef du gouvernement a rendu hommage aux qualités d’homme d’Etat du président Amadou Toumani Touré et à  son engagement à  faire du Mali un pays émergent. LA SECURITE COMME UN PROGRAMME DE GOUVERNEMENT En réponse, le président de la République a réitéré sa confiance au chef du gouvernement. Il a assuré mesurer l’engagement de l’équipe gouvernementale dans la mise en œuvre des actions qu’il a initiées. Le choix porté sur Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé se justifie amplement. Elle réunit les critères que le chef de l’Etat s’était fixé pour choisir un Premier ministre : le genre, la compétence et l’expérience. Tout en saluant les efforts du gouvernement dans ses actions au quotidien, Amadou Toumani Touré l’a encouragé à  poursuivre la gestion de la situation de la sécurité alimentaire et à  régler les problèmes qui se posent aux citoyens. Il a fait remarquer que les pâturages sont en mauvais état et que la nappe phréatique ne s’est pas bien reconstituée, augurant de sérieuses difficultés pour les mois à  venir. l’organisation des élections est une priorité des mois à  venir et figure en premier lieu dans la Lettre de mission. Le chef de l’Etat apprécie les actions menées par le gouvernement pour organiser des élections crédibles régulières et transparentes. Cela dans la plus grande impartialité. Pour le président Amadou Toumani Touré, l’Assurance maladie obligatoire est un des plus grands acquis du monde du travail dans le Mali indépendant. Il a demandé au gouvernement de rembourser ceux qui n’en veulent pas et de ne plus opérer de prélèvement sur les salaires des non adhérents. Le président Touré a demandé au gouvernement de s’y atteler dès cette semaine, de continuer à  sensibiliser et d’être prêt à  accepter ceux qui veulent revenir dans l’AMO. Le chef de l’Etat a invité à  intégrer la sécurité du pays comme un programme de développement. Tout sera fait pour une paix durable au Nord du Mali, a-t-il promis.

Vœux d’IBK aux maliens : 2012 dans le viseur

l’innovation de 2011 On ne l’attendait pas là . s’il est vrai que depuis quelques temps, IBK était revenu sur le devant de la scène politique nationale, C’’est bien une nouveauté de le voir adresser ses vœux de manière publique. Au moment o๠le président du CNID, Mountaga Tall, était devant la presse pour la désormais traditionnelle présentation des vœux, C’’est à  travers une correspondance envoyée à  la presse, dont Info Matin et les Echos (reconnu pro ADEMA, tout un symbole !), que les maliens ont reçus ceux du président du Rassemblement pour le Mali (RPM), Ibrahim Boubacar Kéita. Ce dernier a bien entendu évoqué les grands sujets de l’heure. l’école, la corruption, les réformes institutionnelles, en passant par la présence d’AQMI au nord Mali. Tout est passé au crible, et IBK avance des pistes de solutions. On peut dire, sans risque de se tromper, qu’IBK vient de lancer les principaux thèmes de sa campagne pour 2012. Une force de propositions Comme de nombreux maliens, IBK est préoccupé par l’avenir de l’école malienne. La descente aux enfers de notre système éducatif exige une rapide reprise en main par les autorités. Pour le président du RPM, il faut avant tout « revaloriser le métier d’enseignant ». La carotte et le bâton C’’est le remède préconisé pour redonner à  l’école le lustre d’antan. Contrôle plus strict des enseignants et des établissements d’enseignement privé, systématisation de l’uniforme scolaire, mise en place d’une allocation scolaire pour inciter les familles à  envoyer leurs enfants à  l’école. l’autre épine dans le pied du développement du Mali, C’’est l’insécurité de plus en plus grandissante dans le nord du pays, fait des djihadistes et des narcotrafiquants. Pour IBK, il faut rapidement « restaurer la crédibilité du Mali vis-à -vis de ses partenaires étrangers et mettre fin aux souffrances des populations qui subissent la chute drastique des recettes touristiques et l’arrêt des projets de développement ». Une « cellule de crise » multi-acteurs pourrait se pencher sur la question et dégager des propositions. Il est nécessaire d’allier développement et la lutte contre l’insécurité au nord-Mali, car la seconde ne saurait réussir sans le premier. Il n’a pas manqué d’évoquer la banalisation de la consommation de la drogue et le narcotrafic dont le Mali est le théâtre depuis quelques années. La lutte contre la corruption, dont des cas défraient ces temps-ci la chronique, est un sujet cher au président du RPM. Selon lui, il est temps que cessent « ces actes honteux qui ont pour conséquences de salir l’image de la politique dans notre pays, d’aggraver la fracture entre la classe dirigeante et le peuple malien et de discréditer l’action publique en diluant davantage des ressources déjà  limitées». Les prochaines réformes institutionnelles, le code de la famille, la situation en Côte d’Ivoire ont également été évoquées. Des pavés dans la mare du pouvoir Sans être explicite, IBK a évoqué les affaires de corruption qui ont récemment terni l’image du gouvernement. Tout le monde pense bien entendu à  l’affaire du fonds mondial, au niveau du ministère de la santé, et au scandale naissant du « serveur de l’AMO ». Peut-être une façon de dire qu’il n’est indifférent à  aucun aspect de la vie de la Nation et de la gestion de l’ETat. On se souvient que dans son message du 31 décembre, le président de la République avait passé sous silence ces affaires, qui pourtant défrayaient la chronique. Idem pour le code de la famille qui avait été passé sous silence, alors même que son réexamen est au menu des sessions de 2011 à  l’Assemblée Nationale. Nombreux sont ceux qui s’étaient interrogés sur ces omissions et ont pensé qu’ATT, en dressant un bilan uniquement positif de l’année écoulée, « s’éloignait des préoccupations du malien lambda ». IBK aura donc voulu prouver que lui s’attache à  défendre les intérêts des maliens, même « les plus nécessiteux » comme il le dit lui-même en évoquant les cas de corruption. Mais sans se poser en père fouettard. Ainsi, félicite-t-il le gouvernement pour les efforts faits en matière d’infrastructures et dans le secteur agricole. Une façon de dire : « C’’est bien mais peut certainement mieux faire ! ». En avant pour 2012 C’’est sans surprise par contre qu’on a lu que le président du RPM appelait les maliens à  se mobiliser pour les échéances électorales à  venir. 2012, C’’est déjà  demain et IBK n’entend pas se laisser distancer dans la course pour Koulouba. Pour les rares qui se demandaient encore si IBK serait candidat, le doute s’éloigne un peu plus. La tournée à  l’intérieur et à  l’extérieur du pays pour « écouter, comprendre les problèmes et préoccupations » des maliens. « Ce travail de terrain et de réflexion jettera les bases du projet de société que soumettra le RPM au peuple du Mali lors des prochaines échéances électorales ». De plus, le parti fête cette année ses dix ans. Une occasion de faire le bilan et de se poser, si besoin en était, en force politique incontournable, capable et désireuse de conduire loin les destinées du Mali. La messe est dite. On peut dire qu’au niveau du RPM, les choses sérieuses ont commencé !

Meilleurs Voeux pour 2011!

Dans quelques heures, sonneront les 12 coups de minuit. Nous vous souhaitons une très belle fin d’année 2010.Qu’elle soit pleine de feux d’artifice et de joie partagée avec ceux qui vous sont chers. Cette année que nous avons eu le bonheur de partager avec vous, a été riche, très riche même pour le Mali et le monde entier. A l’image de la vie elle-même, elle nous a permis de vivre des moments heureux et d’autres moins. Haà¯ti et bien d’autres pays à  travers le monde pleurent encore leurs morts, après des catastrophes naturelles. l’année qui s’en va restera dans les mémoires comme celles des phénomènes extrêmes causant pertes de vie humaines et catastrophes écologiques majeures. Mais elle a aussi été celle des sourires des mineures chiliens tirés des entrailles de la terre ou d’Aung San Suu Kyi, libre après des années d’enfermement en Birmanie. Elle a été porteuse d’espérance pour les peuples qui ont célébrer leur Cinquantenaire comme nous et qui ont posé les jalons d’un avenir encore meilleur. Nous avons partagé la fièvre de la célébration de note Jubilé d’or, le 22 septembre et avons communié au cours de nombreux autres évènements. 2010 a été l’année des grands rendez-vous chez nos voisins ivoiriens et guinéens avec les fortunes diverses que vous connaissez. Nos vœux iront donc pour commencer au peuple ivoirien. Que 2011 qui pointe son nez leur donne de retrouver la stabilité perdue depuis 10 ans maintenant. Que la paix règne enfin pour permettre au pays de redémarrer. A nos amis de Guinée, nous disons Bravo !2010 a vu le début d’une nouvelle ère ; que 2011 en soit la concrétisation. Pour tous les peuples d’Afrique et d’ailleurs, nous souhaitons la paix dans la justice et légalité. Ce n’est qu’à  ce prix-là  que s’installera le développement véritable, celui qui permet aux populations de manger à  leur faim et d’aller de l’avant, ensemble. La Mali, notre cher pays a eu 50 ans en 2010. Puissent ses filles et ses fils, travailler main dans la main pour en faire la Nation de nos rêves, prospère et unie. A vous, chers amis internautes qui nous avez accompagné, encouragé tout au long des 12 derniers mois, nous disons merci ! Puissions-nous l’an prochain, toujours avec votre aide et votre soutien, tendre vers une meilleure satisfaction de vos attentes. La rédaction du Journaldumali.com vous souhaite une merveilleuse année 2011, dans la santé, la prospérité et la paix !

Aid el Fitr : les voeux du président de la République

Les musulmans du Mali célèbrent aujourd’hui l’Aà¯d El Fitr ou Fête de la Korité qui sanctionne le mois béni du Jeûne du Ramadan. A cette heureuse occasion, il m’est particulièrement agréable de souhaiter une Bonne Fête de l’Aà¯d El Fitr à  la Communauté Musulmane du Mali ainsi qu’à  tous les Peuples de la Oummah islamique. Qu’il me soit permis de rendre Grâce à  Allah, le Tout-Puissant et le Miséricordieux, de nous avoir donné la force ainsi que la santé pour nous acquitter du Jeûne du Ramadan, l’un des Cinq piliers de l’Islam. l’Aà¯d El Fitr est par essence jour d’allégresse, de fraternité, de pardon et surtout de solidarité envers les plus humbles. Elle me donne l’occasion de témoigner ma profonde gratitude à  ceux et celles qui, tout au long du mois béni de Ramadan, ont fait preuve d’Altruisme et de Générosité vis-à -vis de nos concitoyens les moins nantis. Par la même occasion, J’adresse mes sincères remerciements à  l’ensemble des Imams et Erudits de notre Pays pour leurs Prêches et les Prières formulées pour la Nation. Je rends Grâce à  Allah, le Tout-Puissant et le Miséricordieux, pour avoir permis à  notre Pays de célébrer l’Aà¯d El-Fitr dans la Concorde et la Communion. Je forme le vœu ardent qu’Il soulage la souffrance de toutes les personnes qui vivent dans la maladie et les privations de toutes sortes. En cette période d’abondantes pluies, J’ai une pensée émue pour les victimes des récentes inondations au Mali, dans les pays de la sous-région Ouest-Africaine et ailleurs à  travers le monde. Je forme le vœu que l’Aid- El Fitr de l’année du Cinquantenaire de notre accession à  la souveraineté nationale et internationale ouvre une période faste pour notre pays et l’ensemble de nos concitoyens. Bonne Fête de l’Aà¯d El-Fitr à  toutes et à  tous ! Koulouba, le 09 septembre 2010 Le Président de la République Amadou Toumani TOURE.

JournalduMali.com vous souhaite une excellente Année 2010!

Chers lecteurs et lectrices, Il y a exactement 8 mois, naissait le Journaldumali.com, l’occasion pour nous de présenter ce nouveau portail en ligne, dédié au Mali et qui entend devenir une référence dans le paysage de la presse en ligne au Mali. Avec une équipe jeune et motivée, nous avons posé les bases de ce portail et espérons le voir évoluer, grandir et vous proposer la meilleure information et cela au quotidien. l’année 2010 marquera la cinquantenaire de l’Indépendance du Mali. Le président de la république, l’a dit dans ses vœux : «Â  Au moment o๠finit l’année 2009, nous sommes tous heureux de vivre cet instant particulier qu’est l’entame du cinquantenaire du Mali indépendant. Notre pays aura cinquante ans le 22 septembre 2010. l’année marquera donc le 22 septembre procain, les 50 ans de l’accession du pays à  l’indépendance,un cinquantenaire activement préparé en 2009 et qui comptera de nombreuses manifestations culturelles dans tout le pays. A cet effet, un site internet est disponible sur www.mali50.gouv.ml, pour suivre toutes les étapes de l’évènement et y participer ! l’année 2009 qui s’est achevé aura vu le pays traversé par de nombreux évènements, la crise au Nord Mali, le vote du code de la famille, renvoyé aujourd’hui en 2è lecture, les élections communales, le sommet de Copenhague et beaucoup d’autres évènements que nous avons tenté de vous restituer que vous soyez au Mali, en France, aux Etats-Unis ou ailleurs, nous sommes véritablement heureux de nous savoir lus un peu partout dans le monde, ce qui prouve l’impact indéniable des nouvelles technologies de l’information et de la communication dans notre ère. Une nécessité récemment prônée aux 3è journées de l’information et de la communication du Mali. l’année 2010, que vous allez vivre va être une année d’excellence et de grands moments pour le Mali. Elle commence avec au Nord, la semaine Culturelle de Tombouctou et le Festival Au Désert d’Essakane que nous allons suivre, puis le Festival sur le Niger en début Février. Sur le plan panafricain, les Aigles du Mali participeront à  la Coupe d’ Afrique des Nations en Angola à  partir du 10 janvier et nous l’espérons, s’illustreront sur les pelouses de Luanda. Il y aura bien sûr la Coupe du Monde de Football en Afrique du Sud en Juillet-Août 2010. Nous suivrons avec bonheur, le parcours du Stade Malien de Bamako qui a remporté cette année la Coupe de la Confédération Africaine, un trophée panafricain et celui de nos Aiglonnes Basketteuses. Sur d’autres plans, le Mali achèvera au mieux, certains grands travaux, comme l’Echangeur Muliple attendu pour les célébrations du 22 Septembre 2010. Sur le plan social, culturel ou économique, les effots rélaisés en faveur du développement économique, les performances de l’instauration du Guichet Unique pour faciliter la création d’entreprises au Mali, la construction d’infrastructures de Santé, les réalisations de la Nouvelle Zone Industrielle, autant de projets qui plaçent le Mali sur une orbite positive et l’intégreront davantage dans l’espace sous-régional et politique. Alors, en attendant de suivre tous ces grands moments avec vous et pour vous, je vous souhaite au nom de toute l’équipe de JournalduMali.com, une merveilleuse Année 2010, pleine de succès et de bonheur vous vos proches et vous-mêmes ! Gardez espoir en l’Avenir du Mali et de l’Afrique ! Mame Diarra DIOP Rédactrice en Chef Mahamadou Camara Directeur de Publication

Voeux 2010 : La société Civile Malienne présente ses doléances au Chef de l’Etat

Ils étaient nombreux à  avoir fait le déplacement ce matin au Palais de Koulouba, représentants de la société civile, associations, le réseau des communicateurs traditionnels malien ( Recotrade), et surtout la presse, et les télévisions ( ORTM et Africable ) pour présenter leurs vœux 2010 au chef de l’état. Parole à  la société civile Premier à  s’exprimer, Alaye Touré, Président du Conseil National de la Société Civile, a tenu exprimer ses voeux sincères lors de cette traditionnelle cérémonie et qui réunit tout ce que le Mali compte de personnalités culturelles, économiques et sociales. C’’est donc au nom de toutes ces personnes qu’Alaye Touré a transmis ses souhaits de prospérité au chef de l’état. Avant de pointer du doigt les défis qui incombent à  la société Malienne. Il a commencé par parler au nom des travailleurs de l’Huicoma (l’huilerie Cotonnière du Mali) dont les employés sont victimes d’un plan social et en sit-in depuis des mois à  la Bourse du Travail. Si le bilan de l’action de la société civile malienne est à  saluer, son représentant souligne la sensibilisation civique et patriotique qui incombe à  chacun. Au crible, il a repassé les problèmes de sécurité qui minent le Nord Mali, la sécurité alimentaire et les défis de l’agriculture en bonne voie sur 2009, la micro-finance et la mise en œuvre de la décentralisation active comme instruments de développement économique et social. Au plan santé, Alaye Touré a mentionné la mortalité maternelle et infantile ; Au chapitre social, l’insécurité routière, l’école Malienne en crise, le chômage des jeunes, le faible niveau scolaire et universitaire. Il a toute de même félicité la décision du président de renvoyer le code de la famille en 2è lecture avant de rappeler le rôle clé de la société civile dans la sensibilisation active face à  tous ces problèmes ! Att répond ATT en retour, a bien sûr loué l’action de la société civile et se veut optimiste face à  une presse sur le qui-vive. Dans le domaine de la santé, il rappelle la création de nombreux centres de santé, les nouveaux hôpitaux à  venir, les chantiers de construction du PDES ; s’il juge que l’engagement citoyen et patriotique fait défaut au Maliens, le président estime que beaucoup ont démissionné pour « instruire nos enfants », et il appelle toutes les bonnes volontés. Au passage, il salue les anciens présidents, sources d’expériences pour lui. Face à  la situation de l’Huicoma, ATT avoue l’échec de l‘état dans cette affaire et que la privatisation n’a pu redresser. Il préconise ensuite un changement de mentalité des travailleurs maliens, face à  de telles situations. Quid d’une solution ? Reste le flou autour des 180 milliards de la Sotelma : « On a l’impression que cette affaire ne finit pas, mais vous savez les 180 milliards ne sont pas chez moi, ils sont à  la banque centrale ! » lâche ATT laconique. Rires dans la salle. « On a quand même géré beaucoup plus que ça, » ajoute le président un tantinet ironique. Et de pointer les immenses efforts réalisés en matière d’agriculture, la mécanisation progressive, les 10 millions de tonnes d’objectifs de production bientôt atteints. Sans oublier au plan santé, les efforts du Mali dans la lutte contre la VIH sida, l’accès aux anti-rétroviraux malgré la stigmatisation sociale persistante. Au plan économique, ATT rappelle les efforts dans la lutte contre la délinquance fianncière et la corruption et invite cette société civile à  s’impliquer davantage dans la promotion de la citoyenneté active. Immanquablement, ATT a souligné concernant le Nord Mali, la tenue de cette conférence sur la bande sahélo-saharienne et dont on ignore toujours la date précise. Reste que le président se veut ferme et sans concessions sur la lutte contre le terrorisme rampant au Nord, et de citer l’humanitaire français Pierre Camatte, sont le véhicule aurait été retrouvé par les forces de l’ordre. l’enquête suit son cours et les enlèvements continuent…A quand la tenue du sommet ? Bravo à  la Jeunesse Sur sa lancée, ATT, pour finir, loue la jeunesse malienne, pivot du futur et les performances de sportifs comme Daba Modibo Keita, champion du monde de Taekwondo, le succès des Aiglonnes basketteuses en championnat Africain, les Aigles footballeurs qualifiés pour la CAN, le sacre du Stade Malien en Coupe CAF et bien sûr, le président finira par transmettre ses vœux à  l’ensemble des acteurs présents ce matin à  Koulouba, avant de rappeler les défis du Cinquantenaire, en 2010, année faste, qui tous l’espèrent, mettra le Mali en pleine lumière sur le plan de l’intégration Africaine. Les représentants de la presse s’expriment! Suivront les interventions de trois acteurs clés de la presse Malienne. Mme Jacqueline Togola du Conseil Supérieur de la Communication, qui soulignera, l’importance de la création d’une Haute Instance de régulation de l’audiovisuel et de la presse, afin d’assurer la liberté de cette presse mais aussi le rôle déontologique et engagé des médias Maliens. Avant elle, Abdoulaye Sidibé du Conseil National d’Egal accès aux médias d’états, souhaitera que : « nul ne soit lésé dans ces droits à  s’exprimer dans la presse publique », et appellera à  une rigueur professionnelle dans la presse ainsi qu’à  la mission de service public de l’audiovisuel malien, ce qui pourrait passer par la création d’une 2è chaà®ne nationale, au Mali, sauf que les finances manquent : Appelle lancé au chef de l’état ! Enfin, le nom moins charismatique président de la maison de la presse, Mr Makan Koné clôturera cette présentation de vœux, par un discours clair et concis. Au sortir des 3è journées de la communication, il a salué les travaux de l’ensemble des acteurs de la presse et qui ont mis en exergue de nombreux défis comme le statut précaire des journalistes maliens, l’ indexation de l’aide à  la presse au budget de l’état, ( une aide qui rappelons le, s’élève à  200 Millions de francs, insuffisante donc pour près de 350 organes de presse au Mali )… En retour, ATT promet, en son nom et au nom du gouvernement, son appui au secteur médiatique, véritable pivot de la démocratie et acteur clé dans sa consolidation. Une tâche qu’il s’assignera ainsi que son gouvernement. Et de clôturer en souhaitant ses vœux les meilleurs à  l’ensemble de la société civile Malienne. Séance de poignées de mains. ATT a le sourire ce matin. On admire une fois de plus, son magnifique boubou bleu avant d’aller papoter avec les confrères au cocktail prévu en notre honneur. Il faisait beau ce lundi à  Koulouba ! Meilleurs Voeux 2010 !