Sikasso : la campagne nationale de vaccination lancée

Dans le cadre de sa visite de trois jours dans la région de Sikasso, le président Ibrahim Boubacar Keita a lancé jeudi  23 novembre,  la campagne de vaccination du cheptel national  à Bougoula Hameau, commune urbaine de Sikasso. La localité a connu la mobilisation des grands jours.

Il est 8 heures  à Bougoula Hameau. En ce deuxième jour de séjour présidentiel, le soleil se fait clément. Des brouillards sur toute la ville. L’effervescence de la présence du président à Sikasso a engendré une levée de poussière sur les axes. La mobilisation est grande malgré l’heure matinale et la place grouille de monde pour accueillir le natif de Koutiala. Il est presque dix  heures quand le Président IBK arrive à Bougoula Hameau.  Il est accueilli par la ministre de l’élevage et de la pêche,  Madame Ly Taher Dramé et plusieurs autres personnalités.

L’ambiance installée par Mamou Sidibé, l’Ensemble instrumental du Mali et le groupe des acrobates supporteurs de l’équipe nationale, tenaient déjà  en haleine le public. A la suite des mots de bienvenue du maire de Sikasso, le représentant des éleveurs prend la parole. Il a mis l’accent sur la place qu’occupe ce sous-secteur dans l’économie régionale. Il a remercié IBK pour tous les actes posés.  « Les leveurs de Sikasso vous disent merci pour toutes les réalisations effectuées  à leur endroit » a transmis Aboubacar Kelly.  Il  a de même  sollicité un appui en  unités de transformations des œufs et de lait, l’uniformisation des taux de répartition de subvention accordée au monde rural et bien d’autres.  Il appelle à une cohabitation pacifique entre pasteurs  et agriculteurs dans la région de Sikasso et au partout au Mali. L’objectif de selon Madame le ministre,  est de « de renforcer la protection et le contrôle  des maladies  en raison  de l’importance du cheptel » exige Ly Taher Dramé. La fièvre aphteuse, la peste des petits ruminants, la pasteurellose  sont les maladies que combatte le service central vétérinaire. Elle  a expliqué le choix de la 3e région cette année. «  Le choix de Sikasso repose sur l’effectif de son cheptel résident, estimé à 21 789 576 dont 1 857  860 têtes de bovins. » a justifié la ministre. Il s’agit aussi de la position stratégique dans la mobilité des animaux dont ceux du Delta et du Gourma convergent à la recherche de pâturage. Elle a rappelé les différents projets «  importants » réalisés ou à venir.

Cette année, l’objectif est de vacciner 55 182 000 têtes de bétail contre 30 187 003 têtes pour la campagne précédente. Un pari qui «  dépends de la  mobilisation des éleveurs » selon la  ministre. Elle a assuré que la pneumonie contagieuse, la rage,  la maladie de Newcastle, les pasteurolleuses bovine, ovine et caprine, les charbons symptomatiques et bactériens et la Fièvre de la Vallée du Rift sont les principales maladies concernées par la vaccination. La ministre l’élevage et de la pêche a enfin exhorter les jeunes à s’intéresser davantage à l’élevage. 3  véhicules Toyota, 47motos et plusieurs doses de vaccins ont été remis aux services compétents de la santé animale.

Une dizaine d’hommes et femmes, qui se sont illustrés dans le domaine, ont été faits par IBK,  chevaliers de l’Ordre national du Mali lors de cette cérémonie. En administrant la première dose de vaccination à Bougoula Hameau, le président IBK, lance donc officiellement la campagne de vaccination sur toute l’étendue du territoire nationale.

Destination Dubaï

Dubaï est la destination idéale pour tout commerçant et tout touriste qui souhaite visiter la ville ou y acheter ses marchandises. De nombreux Maliens y vont parce qu’on y trouve un nombre incalculable de magasins proposant toutes sortes d’articles.

Ceux qui vont en touristes sont curieux d’aller découvrir le désert, les restaurants et autres lieux de distraction. Assétou Diarra jouit des deux nationalités. Elle peut donc faire la navette entre les deux pays sans problèmes. « J’organise des voyages pour les commerçants qui sont intéressés à faire venir leurs marchandises d’ici. Je connais un peu le terrain et je peux également proposer un transitaire malien sur place ».

Une autre admiratrice de Dubaï nous dira qu’elle a été là-bas en visite touristique pour la première fois par curiosité, grâce à une agence de voyage qui y organise des séjours pendant les vacances. « Je suis allée visiter les lieux à cause de mes copines. Elles y avaient été une fois et m’ont incitée à découvrir cette ville magique. Dans les boutiques on trouve toutes sortes de choses ».

Binta est une ancienne du trajet. Cela fait plus de 5 ans qu’elle va y acheter des marchandises pour les ramener au Mali. « Dubaï est l’endroit idéal pour tout commerçant désireux de faire fortune, les marchandises sont peu chères, contrairement au transport ».

Mamadou Niangadou y va par plaisir, pour les promenades à dos de chameaux dans le désert et pour les restaurants de la ville. Pour lui, Dubaï est l’endroit idéal pour des vacances en famille, avec ses plages sublimes et ses activités trépidantes.

 

 

Billets d’avion : Pourquoi les prix montent pendant les vacances ?

La période des vacances, couplée cette année avec les départs pour le pèlerinage à La Mecque, constitue pour les agences de voyage et les compagnies de transport aérien une période de forte sollicitation. Plus de voyageurs donc, et une demande plus importante, censée faire baisser les coûts des billets d’avion. Logique ? Ce n’est pourtant pas toujours la réalité.

« La période des vacances correspond à la période de haute saison. Pour compenser le manque à gagner de la période creuse, les compagnies sont amenées à faire des tarifs rentables », reconnaît M. Oumar Kouyaté, responsable d’Aigle Azur, une compagnie française présente au Mali.

Cette augmentation du nombre de voyageurs est réelle dans les deux sens, c’est-à-dire de l’Afrique vers l’Europe et l’Amérique du Nord notamment, et vice versa, selon lui. Comme l’explique un responsable d’agence de voyage, chaque compagnie aérienne a un quota bien déterminé de billets peu chers. Comme la demande est forte en cette période, ces billets sont vite vendus et les places restantes sont plus onéreuses. Il ajoute que les billets achetés bien avant le jour du voyage coûtent aussi moins cher que ceux achetés le jour même, par exemple.

Plus de voyageurs, avec de nombreux mouvements de familles entières en haute saison, c’est aussi le constat de M. Cheickna Coulibaly, conseiller clientèle à la délégation pour le Mali d’Air Côte d’Ivoire, une compagnie qui dessert 21 destinations en Afrique. Concernant la cherté des billets pendant les vacances, M. Coulibaly relativise : « Ce n’est pas que les billets coûtent plus cher en vacances, cela dépend. Ceux qui anticipent leurs voyages et réservent par exemple un mois à l’avance vont obtenir des billets à tarifs promotionnels. Mais ceux qui achètent à la dernière minute, lorsque les avions sont déjà presque remplis, ne se verront proposer à ce moment-là que les tarifs les plus hauts, les seuls disponibles ». Autre élément qui explique aussi la différence entre les tarifs, les avantages liés à chaque type de billets. Plus un billet est cher, plus il offre en effet d’avantages, comme par exemple la possibilité de changer sa date de voyage sans pénalité ou un délai plus long pour un aller-retour.

 

Des Maliens aux quatre coins du monde

Avec la mondialisation et la migration, les Maliens sont aujourd’hui présents sur tous les continents. Ils n’avaient pas les mêmes projets en partant, ni les mêmes rêves et objectifs, mais ils ont en commun, au-delà de leurs réussites ou de leurs échecs, la même mère patrie : le Mali. Voici les témoignages de quelques-uns de ceux qui vivent au loin et dont certains résident dans des contrées très exotiques pour qui est resté au pays !

Sinaly Tangara invite pour « Le Voyage »

Tuyaux, pots d’échappement, vieux pneus et vieilles barriques, « cela fait six ans que je récolte mon matériel sur les tas d’ordures. Aujourd’hui, je suis prêt ». La trentaine d’œuvres, dont une vingtaine de sculptures en fer, comprend également des textes ainsi que des montages artistiques avec pour seul thème : l’Afrique et ses maux. C’’est « une interpellation, en particulier à  la jeunesse qui doit réinventer le continent par son dynamisme et sa compétence ou alors elle devra se résoudre à  disparaitre virtuellement en copiant les autres », nous explique l’artiste. Celui qui a abandonné ses études de médecine et s’est consacré à  sa passion, les arts martiaux, reste marqué par « les oiseaux que J’admirais dans le champ de mon père o๠J’ai grandi. Ils sont d’ailleurs très présents dans mon exposition ». l’exposition dure jusqu’au 12 février et Sinaly invite les Maliens à  venir « entendre » les messages qu’il veut passer : l’Afrique et le Mali, déchirés par les problèmes sociopolitiques, doivent se ressaisir. Le choix de ses matières est tout aussi symbolique, car pour lui aller chercher des ordures et leur redonner vie C’’est attirer l’attention de tous sur la question environnementale. Peu connu du grand public, Sinaly Tangara n’en est pas moins prolixe. En 2010, il exposait dans le cadre du Festival sur le Niger, des œuvres célébrant le cinquantenaire des pays africains. Plus récemment, il a participé au collectif d’artistes qui ont exposé à  l’occasion de l’anniversaire de l’Institut français de Bamako. Cette exposition, « C’’est la crème de tout ce que J’ai pu faire jusqu’ici. J’ai sorti tout ce que J’avais en moi », conclut-il. Rendez-vous le 18 janvier pour découvrir ou redécouvrir cet artiste hors norme, libre penseur et prof de salsa.

IBK voyage t-il trop ?

Le président de la république presse le pas. Il voyage. Il multiplie les rencontres. Il montre à  son peuple qu’il veut faire bouger les choses. Malheureusement, chaque jour que Dieu fait, des flèches décochées de nulle part le visent, alors se pose la question de savoir pourquoi doute t-on autant d’Ibrahim Boubacar Keita ? Un chapelet de griefs Dans un pays en crise o๠tout est à  refaire, les institutions comme les hommes, la parole ne suffit plus. Seuls des actes forts comptent. à‰lu il y a un peu plus de trois mois, Ibrahima Boubacar Keita fait l’objet de critiques multiples. On lui reproche moult choses, son omniprésence à  la télé, ses voyages (il est souvent hors du pays) et ses menaces (la plupart de ses discours sont ponctués de menaces). D’aucuns estiment que le président surpris par sa victoire écrasante vit sur un nuage en pensant avoir la latitude de jouir d’abord des privilèges de son fauteuil. Ils lui reprochent son côté princier, ses pleurs répétitifs devant caméras et micros et son incapacité à  divorcer d’avec de habitudes comme ses débuts de journée difficile. Ces adversaires s’insurgent contre l’absence de tournée nationale du président élu depuis son investiture. Ils estiment qu’il gère le pays par procuration avec un chef de cabinet et un secrétaire de la présidence omniprésents, sans oublier un fils prêt à  arracher un siège de l’assemblée nationale. Les adversaires du président lui reprochent même sa mollesse devant les autorités françaises et son manque d’audace face aux diktats des occidentaux sur le cas controversé de Kidal. Le chapelet de griefs est long. IBK est voué aux gémonies. On raconte les rumeurs les plus folles le concernant. De la décision d’enlever les ralentisseurs de la route de Djicoroni à  cette histoire de voitures 4*4 payées rubis sur ongle et immatriculées en son nom en passant par sa volonté de coffrer Sanogo pour dérouler le tapis rouge à  ATT, l’opinion publique malienne se ravitaille de ragots constamment renouvelés sur la première personnalité du pays. l’on est en droit de se demander «Â pourquoi douter de IBK et qui tente de le souiller »Â ? Vouloir reconstruire sur des ruines est une tentative vaine. Le Mali a encore du mal à  émerger. Le Mali, disons-le, est un pays convalescent. Dans les tours opérators et dans tous les QG des armées de la planète, le Mali est sur la liste rouge. Ce n’est pas parce que les check-points disparaissent à  l’entrée et à  la sortie des grandes agglomérations et que les boites de nuit ont renoué avec les soirées bien arrosées, qu’il faut toujours penser à  la sortie définitive de crise. Il ne faut pas non plus oublier que les assassins de Ghislaine Dupont et Claude Verlon courent toujours et que leur mort remonte à  peine à  un mois. Les puissances occidentales sont conscientes que la partie est loin d’être terminée d’autant que l’adversaire somnole pour endormir sa proie et, tel le sphinx, revient à  la charge. Trop de voyages pour le président ? Dans ce contexte, le président IBK a-t-il le choix de se vautrer à  Koulouba pour recevoir des visiteurs plus préoccupés par leur poche que l’avenir du pays? IBK a-t-il le choix de rester au Mali tout en sachant que la reconstruction passe par une mobilisation urgente des fonds. Il est certain que le Mali ne se fera pas seul. Il a besoin d’un plan Marshall, un plan évalué à  prés de 3000 milliards. Ces fonds déjà  négociés par Dioncounda TRAORE exigent tout un élan diplomatique pour être libérés et mis à  la disposition du pays. Le sommet Afrique-Asie, l’Assemblée Générale des Nations-Unies, le sommet de la CEDEAO, le sommet de l’Union Africaine, les visites dans quelques pays amis et enfin Strasbourg ont été des passages obligés pour convaincre la communauté internationale d’ouvrir la caverne d’Ali Baba. Mieux communiquer C’’est vrai que les voyages coûtent chers. C’’est vrai que les urgences sont nombreuses. C’’est vrai que les engagements du candidat étaient fermes. C’’est vrai que le peuple a besoin d’actes forts. C’’est vrai que le Malien sort d’un traumatisme. C’’est vrai que le Mali doit reprendre son envol. Seulement, le président de la république, pour dérouler son programme, a besoin de fonds conséquents. Fort heureusement, les bailleurs de fonds sensibles aux efforts diplomatiques déployés ça et là , par le nouvel homme fort du Mali ont accepté de casser leur tirelire. Le résultat est là  : IBK aura bientôt les moyens de sa politique. Il reste au locataire de Koulouba de revoir sa communication. Ses actes méritent d’être connus. Les Maliens doivent être informés. Ce n’est pas l’ORTM qui fera l’affaire. Avec tous les spécialistes en communication qui peuplent son cabinet, IBK ne doit pas avoir des problèmes de communication. Communiquer est un impératif catégorique pour le président. Tous les doutes le concernant et toutes les suspicions proviennent d’un manque de communication du président. Un exemple : qui savait qu’il avait transmis à  la justice une pile de dossiers mettant en cause des magistrats dans le cadre la lutte contre la corruption ? Le président a-t-il signé un décret favorable à  SANOGO ? Des questions de cette nature se comptent à  la pelle. Normal puisque la présidence a encore une communication défensive et tatillonne.

Edito : et si nous changions un peu d’air ?

Difficile de faire l’impasse sur l’actualité. On aurait presque envie de refermer journaux et internet, pour ne plus être harcelé de mauvaises nouvelles, d’explosions et autres atrocités en tous genres commises depuis presqu’un an maintenant au Mali. Si nous devons rester réaliste, il nous faut pourtant décrocher un peu et chercher du souffle ailleurs, se nourrir l’esprit d’autres nourritures que les news, news, news à  gogo. Et les communiqués à  n’en plus finir… Pardonnez l’expression familière, mais depuis combien de temps n’avez-vous pas fait un bon footing ou une escapade hors de la ville pour ouvrir votre âme à  d’autres perspectives ? Depuis combien de temps n’avez-vous pas lu un bon roman, vu un film, une épopée historique ou tout simplement une belle histoire d’amour au coin du feu, enfin dans le creux de votre lit, la tête posée sur l’épaule de votre doudou… Ou plus actuel, quand avez-vous mesdames dà®né en tête à  tête avec votre époux adoré ? Et vous, messieurs en ce jour de Saint Valentin, qu’avez-vous prévu pour vos belles dames ? Une pour une fois, vous allez abandonner le «grin» de 21h hein, pour faire plaisir à  votre dulcinée, oui parce que le romantisme, chers messieurs, ne s’arrête pas qu’au jour J, je veux dire celui du mariage… Pour vous qui êtes seuls, célibataires, sans compagnon ou compagne, ne soyez pas triste, la solitude a ses bons côtés ! Alors, depuis combien de temps, n’avez-vous pas participé à  une belle fête ou une bonne virée nocturne dans un dancing. Oui l’Etat d’urgence, me direz-vous, mais rien, rien n’empêche des amis de se retrouver quelque part dans la chaleur de la franche camaraderie, hein ? Alors, chers lecteurs, si vous avez besoin d’air, d’évasion, de repos, fermez tout, débranchez le C’ble, l’internet et méditez en vous-mêmes sur vos immenses potentialités. Faà®tes tout simplement un joli voyage intérieur… Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage….

Offrez-vous la Lune!

C’est la grande nouvelle du jour! Il est désormais possible de voyager sur la Lune. Et ce, grâce à  d’anciens hauts responsables de l’agence spatiale américaine (Nasa) qui ont annoncé jeudi la création d’une société privée qui va, pour la première fois, vendre des vols vers l’astre, y compris à  des particuliers. Le voyage aller-retour pour deux passagers avec une promenade sur la lune coûtera 1,5 milliard de dollars. « Golden Spike Company », c’est le nom de la société qui mise sur l’existence de lanceurs et l’émergence de vaisseaux spatiaux de transport de personnes dans le secteur privé. Elle espère faire entre 15 et 20 lancements au total. Cette annonce intervient à  la veille du 40e anniversaire de la dernière mission lunaire Apollo 17. Son PDG est Alan Stern, ex-directeur adjoint de la Nasa pour la science, tandis que le président du conseil d’administration est Gerry Griffin, qui fut directeur des vols durant le programme Apollo et patron du centre spatial Johnson à  Houston, dans l’Etat du Texas (sud des Etats-Unis).La société compte aussi, parmi ses conseillers, des personnalités politiques dont l’ancien président de la Chambre des représentants Newt Gingrich, et Bill Richardson, l’ancien ambassadeur américain à  l’ONU et ex-secrétaire à  l’Energie de l’ancien président Bill Clinton. Comme les premiers vols ne sont pas prévus avant une dizaine d’années, vous pouvez commencer par économiser. Qui sait, peut-être décrocheriez-vous la Lune!

Sahel : les français interdits de tourisme par le Quai d’Orsay

Le dernier mail date du vendredi 20 aout et indique que la situation sécuritaire dans la zone sahélienne, y compris au Mali, est imprévisible, et caractérisée par un risque terroriste fort. « Les menaces proférées par AQMI à  l’encontre des ressortissants français doivent être considérées avec la plus grande gravité », informe le quai d’orsay. C’est pourquoi l’Ambassade de France et le Consulat général sont amenés à  déconseiller formellement, sauf motif professionnel impérieux, les résidents français à  se rendre dans les régions. Sur le site de l’Ambassade de France, le Consulat Général rappelle aux Français qui se rendent au Mali qu’il est fortement recommandé de signaler leur présence en précisant leur identité, leur localisation et/ou leur programme de déplacement, leurs coordonnées téléphoniques et électroniques, ainsi que la date et le lieu de délivrance de leur passeport à  l’adresse mail. Cette mise en garde lancée par les autorités françaises à  ses ressortissants présents dans la région du Mali provoque la panique et Iils sont nombreux ces ressortissants qui annulent leur rendez vous importants à  l’intérieur du Mali après avoir reçu ces emails. Pis, les ressortissants français sont tous tenus de rester à  Bamako comme mesure préventive de peur de tomber comme otages entre les mains d’Al Qaeda Prudence de mise Les consignes de vigilance et de prudence doivent impérativement être respectées. Il s’agit principalement des régions de Mopti, Tombouctou, Gao et Kidal. Sur le site, on peut lire « Les voyageurs souhaitant se rendre au Mali sont invités à  s’informer des dernières évolutions de la situation locale avant tout projet de séjour ou de déplacement dans le pays. De même, il est formellement déconseillé de se rendre au Mali à  partir de l’Algérie et, inversement ». Pour éviter tout risque, l’ambassade de France intensifie l’envoi de mails à  ses ressortissants. Le tourisme individuel est aussi formellement déconseillé. Donnant en exemple la région de Sikasso, frontalière de la Côte d’Ivoire et qui connaà®t encore quelques cas de banditisme. Dans la capitale malienne, il est recommandé la plus grande prudence la nuit et à  proximité des bars, discothèques et chauffeurs de taxi. Impact sur le tourisme Evidement le tourisme malien sera buté à  des problèmes sérieux face cette menace qui plane sur les européens, lfréquents dans les zones touristiques telles que le pays dogon, Tombouctou etc. Par ailleurs, la saison touristique est courte au Mali ce qui entrainera une perte énorme pour l’économie malienne sachant l’apport de ce secteur. « En effet, le secteur du tourisme comporte de nombreuses officines, dont certaines sont informelles, et proposent des services de qualité mais surtout ne garantissent pas les conditions de sécurité requises pour une expédition en zone désertique », informe le quai d’orsay. l’ambassadeur Michel Reveyrend de Menthon en fin de mission serait embasrassé d’assister à  un autre prise d’otage après la mort de Michel Germaneau. Le diplomate qui a beaucoup travaillé sur l’Afrique de l’ouest et l’océan indien a indiqué qu’au plan multilatéral son action consistera à  suivre les dispositions de sécurité. l’ambassadeur de France au Burkina-Faso a, dans une déclaration reprise par l’AFP, révélé ceci : « Nous avons reçu des renseignements sécuritaires qui nous indiquent qu’il est probable que des ressortissants français soient enlevés à  Ouagadougou », avant d’ajouter : « l’extradition est une mesure provisoire pour éviter le danger terroriste à  nos ressortissants ».

Bénin : Un pays aux multiples facettes et visages

Arrivée à  Cotonou (capitale) ce samedi 10 juillet, les caravaniers ont durant deux jours, sillonné la ville de bout en bout. Du grand marché de Cotonou, en passant par le musée national, la cité administrative, les plages, les bidonvilles… Lundi 12, direction Natitingou, à  560 km de Cotonou, au nord du Bénin. En route pour Nattitingou La caravane de l’intégration dans ses multiples péripéties, quitte la capitale pour le nord du pays. Natitingou est située à  plus de 500 km du nord du pays. à€ 9h, les caravaniers se suivent en file indienne, escorté par une voiture de la police béninoise, signe d’un long parcours. Au fur et à  mesure qu’on avance, un spectacle merveilleux s’offre à  nos yeux. Le paysage verdoyant aussi bien au centre qu’au nord. Nous passons de villages en campagnes. Après 3h de routes, nous entrons à  Allada, toujours au sud , mais avec une végétation très verte. C’’est l’arrêt pipi, boisson… Retour 15 mn plus tard. On découvre la diversité sociétale du pays. La commune d’Allada est essentiellement composée de l’ethnie Aizo qui se trouve aussi dans les villages environnants, avec environ 100000 habitants. Allada-Bohicon Après Allada, la caravane repart avec le même train-train habituel. Nous roulons, roulons.. l’intérieur des véhicules est animé à  fond, la musique jouant au dernier degré. Occasion pour certains de découvrir durant le trajet, Oumou Sangaré, Salif Keita, Nahawa Doumbia, Ramata Diakité, Alpha Blondy, etc. Pendant que certains dorment, d’autres causent, rient, lisent, font du thé… Après quelques heures de route, nous faisons notre entrée à  Bohicon. Il est 12h quand nous posons le pied dans la cité des Fan. C’’est le moment de chercher à  manger. Nous y déjeunons et buvons, le temps de se dégourdir les jambes. Il faut dire que les Maliens qui sont majorité dans cette caravane, n’ont pas manqué de mettre le thé au feu. Bohicon-Djougou Pendant que les hommes renforçaient leur capacité, les véhicules aussi ont repris des forces avec le plein d’essence. Nous reprenons la route sous les coups de 13h, direction Djougou, la grande ville musulmane du pays. Elle regroupe les Dendi, les Gourmanché et les peulhs. Cité cosmopolite, o๠le nomadisme est très présent et la population très active. Elle s’élève à  19000 habitants à  peu près et couvre une superficie de 3926 km2. Djougou-Nattitingou On reprend la route pour rallier Natitingou, à  l’extrême nord du Bénin. Avouons que les communautés rurales ne découvraient la caravane que lorsque les véhicules traversaient leurs villes, villages et campagnes. Le long de la route séparant Djougou de Natitingou, la chose qui frappait le plus, C’’est la végétation. l’élévation des montagneS qui se prolonge de plus en plus. C’’est la forêt, avec de grands arbres et très verts. Après 4h de route, nous n’arriverons à  Natitingou qu’à  22h locale, c’est-à -dire, 21h GMT. Les caravaniers sont tous crevéS et n’ont qu’une envie, regagner le lit. Cependant, nous nous conformerons à  la tradition. Les autorités locales, notamment le maire et le préfet nous réservent un accueil chaleureux. Le diner sera offert par le maire de la ville. Chacun regagnera ensuite les dortoirs après minuit, le temps de se laver et dormir jusqu’à  6h du matin. Notons que Natitingou couvre une superficie de 1339 km2 et la population est de 80 000 habitants. Les ethnies sont les Otamari, les Yom et les Somba. La caravane reprend la route cette après midi pour Dapaong, première ville du Togo.

Le voyage du Forum de Bamako à l’Office du Niger

Le potentiel agricole de l’office du Niger Afin d’appréhender les réalités agricoles du Mali et en écho au thème du défi alimentaire, les membres du Forum de Bamako ont effectué un voyage d’études à  l’office du Niger les 13 et 14 février.Forte d’une délégation d’une quarantaine de personnes, avec en tête Abdoullah Coulibaly, vice président de la fondation Forum de Bamako, Renault Sablonière, secrétaire général,Tiémoko Sangaré ministre de l’environnement, Abou Sow, secrétaire d’état chargé de l’office du Niger et les journalistes. Ce voyage avait pour de faire découvrir aux participants du Forum, le potentiel agricole de la zone de l’office du Niger, vaste d’1 millions d’hectares. Un périmètre agricole crée en 1932 par Emile Belim. A l’époque, il s’agissait de tester les possibilités d’exploitation de la culture du coton. Aujourd’hui, C’’est le riz qui fait une grande partie des cultures, l’office du niger produit 53% des besoins nationaux. Des aménagements ont ensuite été réalisés pour permettre l’irrigation au moyen de canaux de répartition. l’ouvrage le plus impressionnant est le barrage de Markala, crée en 1936 et qui en amont du fleuve Niger permet de relever le niveau de l’eau de plusieurs mètres afin d’irriguer les cultures. Première étape, Ségou – Markhala A quelques kilomètres de Ségou, le barrage de Markhala est là , imposant et permettant l’exploitation agricole de l’eau du fleuve Niger grâce aux canaux répartiteurs. Plus bas, les populations riveraines s’immergent et vaquent à  toutes sortes d’activités. Pêche pour les hommes, lavage des vêtements pour les femmes, jeux pour les enfants. Et à  bien y regarder, on aperçoit des plantes aquatiques disséminées sur la surface et qui on le verra, un peu plus loin, constituent, une menace pour le système d’irrigation de l’office du Niger. Oumar Ly, directeur d’exploitation, explique le système, les canaux qui partent du Sahel, du Macina, des ouvrages qui aujourd’hui, ont besoin d’être rénovés… Markhala-Niono- Kolongo Après Markhala, nous traversons le Macina, o๠les espaces s’étendent à  perte de vue, les champs verts et les points d’eau vastes et agréable à  l’œil. Séduit, un journaliste, promet d’y revenir pour la Saint Valentin 2011. Après Niono, o๠les habitants, de Kolongo, nous accueillent; les femmes sont fières de nous montrer les cultures maraà®chères, les aubergines gorgées de soleil, les oignons à  l’odeur piquante, les pousses de salade, les poivrons, des cultures, qui à  côté du Riz, viennent renforcer le potentiel de la zone. L’agriculture vivrière sera au coeur du développement agricole de l’Afrique. Reste le problème des stocks, de la conservation et aussi de la commercialisation : « On achète les semences à  1000 francs pour vendre un kilo de légumes à  100 francs, comment faire ?», raconte Alimata exploitante agricole. « Ici l’oignon pourrit, les échalottes parfois ! » Le ministre de l’environnement, Tiémoko Sangaré écoute les doléances et promet de soutenir ces petits producteurs. Et Abou Sow, le secrétaire d’état à  l’office du Niger parle de créer des emplois jeunes, mobiliser cette force vive sur les exploitations agricoles. Mais surtout il s’agit de mettre en place une véritable politique agricole avec des aides fortes aux petits producteurs de la zone. Kolongo-Malibya Malibya, un vaste projet de 100000 hectares, de terres offert par le Mali à  la CENSAD, la communauté des états sahélo-sahariens est en avancement. Et constitue un exemple pour la zone. Là , les libyens, ont déjà  réalisé les grands aménagements et le canal Malibya, long de 40 km, pourra bientôt faire transiter l’eau en direction des futures cultures. Ce dont se félicite Kassoum Denon, PDG de l’office du Niger, : « grâce à  ce projet, nous pourrons atteindre les 200 000 ha de terres explotiables de l’office » (aujourd’hui environ 90 000 hectares ont été aménagés) Malibya- Point A et salvinias Molesta Retour au Point A, o๠se trouve le canal adducteur d’une superficie de 110 à  300 m2 et l’ouvrage a besoin de rénovation et surtout, le lit du canal est tapissé d’une plante aquatique, appelée Salvinias Molesta et qui contribue au phénomène d’avancement. Cela empêche la bonne marche de l’irriguation et les bateaux de traverser le canal. On promet des mesures d’accompagnement. Sur les berges certaines plantes ont été brûlées mais elles reviennent toujours sur l’eau. Que faire. Erosion et ensablement, l’environnement au C’œur Outre l’avancement; l’érosion et l’ensablement menacent l’office du Niger, et le fleuve, cette ressource nécessaire à  l’agriculture. Tiémoko Sanagré le ministre de l’environnement promet l’envoi d’une équipe pour identifier les problèmes et des zones de reboisement face à  l’avancée du désert. Les effets du changement climatique sont là . Mais restons optimiste affirme t-il. Foubougou- Molodo-Point B A Faoubougou; les paysans sont fiers de nous montrer leur décortiqueuse de riz, une machine d’un cout de 20 millions de francs et qui donne un rendement de 60 à  65 pour cent avec une tonne de riz. Suivra la visite de la coopérative « Djanto Herela ». Là  échalottes sont stockées pour être revendues sur le marché. Les femmes elles produisent et la coopérative rachète leurs produits, explique Astan Keita. Mais le taux de perte est de 25 à  30 pour cent sur le production globale. Ce qui vient à  poser le problème de la conservation et de la transformation des produits comme le font les femmes de Baguineda qui sèchent l’oignon et le mettent sous plastique, ce qui lui donne une durée de vie plus longue. L’office du niger poumon de l’agriculture malienne La visite de l’office par les membres du forum se terminera au Point B l’autre canal adducteur et à  Molodo o๠nous verrons les femmes repiquer le riz dans les bassins. Au delà  de la riziculture il faut développer le maraà®chage,qui rapporte plus aujourd’hui. Quant aux ouvrages de l’office du niger; il faut entretenir le réseau secondaire, créer d’autres ouvrages répartiteurs, le coût va de 4 à  5 millions, explique Abou Sow mais le défi agricole est là . C’était l’optique de ce voyage à  l’office du Niger. Faire connaà®tre le potentiel de la zone, attirer les investisseurs,parmi les partenaires classiques que sont l’UEMOA avec 11000 hectaras; le MCA Mali; la CEDEAO ou encore les Pays Bas; parmi les premiers investisseurs dans la zone. Enfin, il faut encadrer, former des ingénieurs agricoles et créer une synergie d’exportation des produits issus de l’office du Niger. Mécaniser davantage l’agriculture, ajoute Abou Sow; secrétaire d’état chargé de l’Office du Niger, permettre la microfinance aux petits producteurs pour acheter des machines, accroà®tre la transformation locale et développer la conservation; autant de défis qui sont à  la base d’un développement agricole prospère, à  même d’initier la révolution verte tant attendue dans toute l’Afrique de l’Ouest! Les cinquante prochaines années nous diront si l’Afrique est prête à  relever ce défi.

Pélerinage 2009 : 4 agences de voyages suspendues par l’Arabie Saoudite

Usages de faux documents, problèmes d’avions, problèmes d’hébergement…Voilà  la panoplie de raisons qui ont concouru à  la suspension par le ministère du Hadj de l’Arabie Saoudite, de 4 agences de voyage privées maliennes. L’organisation du Hajj au Mali Au Mali, le pèlerinage est organisé à  deux niveaux. Il y a la filière gouvernementale qui est chargé de l’accompagnement de 1500 pèlerins, et de la filière privée dirigée par les agences de voyages, en compte 5250. Ainsi, les 5250 pèlerins que compte la filière privée sont répartis entre chaque agence de voyage, sur la base de sa compétence, son dynamisme et son sérieux. Mais C’’est surtout du coté de la filière privée que le bas blesse. Car nombreuses sont ces agences de voyage privées qui ne remplissent pas leur contrat avec le pèlerin. En effet, ici toutes les règles élémentaires de « bientraitance » du pèlerin sont foulées au pied. Malgré tout, on assiste, d’année en année, à  une floraison de ces agences privées. Le secteur semble rapporter gros…au dos du pèlerin. Selon le DG de l’Office malien du tourisme, il est inconcevable que les agences suspendues pour l’opération continuent à  faire des publicités du reste « mensongères » sur les chaà®nes de télévision. Il faut rappeler que l’OMATHO est la structure de tutelle des agences de voyage. Aux dires de M. Touré, les agences de voyages sont censées véhiculer la bonne image du Mali. « Il ne peuvent pas se soustraire de la mission de traiter les pèlerins dans les bonnes conditions ». Pour ce qui est de l’organisation du pèlerinage 2009, M. Touré a laissé entendre que toutes les dispositions sont prises pour que les agences de voyage se conforment à  la norme. Ainsi, dit-il, il a été mis en place plusieurs niveaux de contrôle, à  savoir, l’OMATHO et la Maison du Hadj. Il y a également un contrôle à  la Mecque. « Nous reconnaissons qu’ il y aura toujours des problèmes. Mais nous notre mission C’’est de minimiser ces problèmes », a indiqué le DG de l’OMATHO. Au nombre des agences de voyages suspendues, il faut citer Tam voyage, Delta voyage, Danaya voyage, Marouah Voyage. Toutes ces agences ont été interdites de s’immiscer dans l’organisation du pèlerinage 2009. Les raisons de cette décision prise par le Ministère du Hadj de l’Arabie Saoudite sont bien connues. Irrégularités dans l’organisation A l’encontre de la première, il a été reproché une panoplie d’irrégularité dont, la plainte des pèlerins pour non coordination de leur présence à  Médine avant le Hadj, la non présence de l’organisateur avec les pèlerins et son retour dans son pays les laissant derrière lui, la non existence de contrat de bail pour le logement à  leur arrivée à  Médine, obligeant le Ministère d’en établir pour eux afin de leurs éviter des souffrances, le non respect des obligations de préservation du service exigé, Comme sanctions, Tam voyage a été frappé par une interdiction définitive d’organiser le voyage des pelerins en Arabie Saoudite, ainsi que l’ensemble des travailleurs de cette agence pour la gravité de la violation des droits du pèlerin. Pour ce qui est de l’agence Delta voyage, pendant les années précédentes, elle a fait débarquer les pèlerins après la date du contrat, et s’est ensuite rendue coupable de la confection de faux contrats à  la Mecque, qui ont été ensuite légalisés afin d’obtenir 47 visa pèlerins. Conséquences de ces manœuvres : l’agence a été interdit pour cette année d’organiser le pèlerinage des pèlerins en Arabie Saoudite afin de qu’elle s’efforcer à  appliquer les instructions dans les années à  venir. Une autre agence qui a fait l’objet de suspension par le Ministère du Hadj Saoudien, C’’est Duniya voyage. Cette agence s’est illustrée par l’absence d’un responsable d’agence ou son adjoint, l’arrivée des pèlerins avant la date du contrat, le non hébergement dans le bâtiment indiqué dans le contrat, le manque de suivi…Comme sanction, cette agence a écopé d’une interdiction définitive d’organiser le voyage des pèlerins en Arabie Saoudite ainsi que l’ensemble des travailleurs de cette entité pour la gravité des observations et la violation. s’agissant de l’Agence Marouah, elle est arrivée avec les pèlerins avant la date du contrat. De ce fait, il a été La nouvelle à  très mal ressentie par ces agences qui semblaient pourtant requérir une certaine maturité dans la prise en charge des pèlerins sur le lieu saint du pèlerinage. C’’est dans le souci de réserver et d’assurer une bonne organisation du pèlerinage, l’Arabie Saoudite a donné un grand coup de balai auxdites agences.