Celle qui plantait des arbres n’est plus !

La mort de Wangari Maathai ne peut nous laisser indifférent. Disparue à  l’âge de 71 des suites d’un cancer, le prix de Nobel de la Paix 2004 et fondatrice du Mouvement de la Ceinture Verte  » Greenbelt » en 1977, aura fait planter plus de 40 000 arbres sur terre grâce à  son organisation. Un record, une victoire pour cet être de marque, une femme d’exception qui servira d’exemple à  toute une génération d’écologistes convaincus. Kenyanne de naissance, Wangari Maathai est devenue citoyenne du Monde, par son engagement en faveur de la nature. Elle déclarait en 2004, année o๠elle était sacrée Prix Nobel de la Paix : « A l’époque de ma naissance, les paysages autour d’Ihithe (Centre) étaient riches, verts et fertiles, (…) les saisons étaient si régulières », raconte-t-elle. « Aujourd’hui, le climat et l’environnement ont changé » et sont devenus « imprévisibles ». Je me suis dit qu’il fallait que l’on crée une organisation dédiée à  l’environnement… ». Des propos racontés dans son autobiographie,  » Celle qui plante des arbres », publiée en 2006 et qui narre comment sous l’effet du changement climatique notamment, l’environnement s’était dégradé dans sa région du mont Kenya. Elle mènera alors un plaidoyer constant en faveur de l’environnement, un long combat contre la dégradation de la nature, celle observée dans sa région natale et partout ailleurs en Afrique et dans le monde. Auteur de nombreux ouvrages et biologiste de formation, Wangari Maathai a aussi publié de nombreux ouvrages sur la cause qu’elle défendait depuis le début des années 70. Un temps, elle fera de la politique, mais déçue par ce monde, elle reviendra à  son premier combat. Elle militera aussi enf aveur d’autres causes, celles des femmes, des jeunes, du Sida. L’engagement n’étant pas sans risques, Wangari fera de la prison et sera même menacée de mort. Rien à  faire, une forte personnalité habitait cette femme aux valeurs simples, née le 1er avril 1940 à  Nyeri un petit village du Kenya et sortie par la grande porte, Tout dernièrement, Wanagari Muta Maathai militait en faveur de la sauvegarde de la Forêt du Bassin du Fleuve Congo. Son amour pour la nature n’avait pas de limites et ce qui lui valut la distinction honorifique de Prix Nobel de la Paix en 2004. Parce que Wangari rêvait qu’en plantant des arbres, l’Afrique vive toujours en Paix ; Repose en Paix Wangari.