Ibrahima Siby, président de l’UDM : « l’implantation du parti doit continuer »

Renforcer la base du parti Placé sous le signe de la continuité des efforts d’implantation du parti, le conseil national de l’Udm a été une véritable occasion pour jauger le poids politique d’un parti. Il faut signaler que le Conseil national de l’UDM est une instance nationale statutaire du parti, qui se tient annuellement entre deux congrès ordinaires. Cette première session se tient presque deux ans après la tenue du congrès constitutif qui a eu lieu en mars 2009. 22 mois après la tenue du congrès constitutif, l’UDM Jaama Ka wasa compte 56 élus communaux dont 2 maires, 12 adjoints au maire et 8 conseillers de cercle. Le parti est présent dans 32 cercles sur les 49 que compte le Mali. Ce Conseil s’est déroulé en présence des représentants des partis amis et de nombreux délégués venus de l’intérieur du pays. Les participants se sont penchés sur la situation politique actuelle caractérisée par les préparatifs des élections générales de 2012, les relations extérieures du parti, le projet de réforme constitutionnelle proposé par le Comité d’appui aux réformes institutionnelles (Cari)… Ce conseil national a également permis aux délégués de remembrer certains organes du parti. Le président de l’UDM, Ibrahima Siby, Directeur général de l’Office Riz de Sélingué, a déclaré dans son allocution que les instances du parti ont pour mission de pourvoir au remplacement des membres défaillants des organes correspondants. « Aussi, dans le programme des travaux, il est prévu un renforcement du Secrétariat national permanent ainsi que les commissions du Secrétariat national ». Ce résultat acquis de haute lutte, dira le premier responsable de l’Udm, a permis d’organiser au mois de novembre 2009, le premier forum du parti, autrement dit, la première rencontre nationale des élus de l’Udm Jaama ka wassa. l’union fait la force Dans son intervention, le président de l’Udm a rappelé que des efforts louables ont été déployés pour faire connaitre le parti tant à  l’intérieur qu’à  l’extérieur du pays. « J’exhorte les militants à  redoubler d’efforts pour l’implantation du parti. Le chemin parcouru n’est pas long, car il reste encore à  conquérir des milliers de village, des centaines de communes ». S’agissant des zones o๠le parti est déjà  implanté, le M Siby a indiqué qu’il reste à  parachever la mise en place des structures (c’est à  dire, les comités, les sous sections et sections). Les représentants des partis présents ont également pris la parole. Ainsi, l’envoyé du parti Rds, Alfousseyni Dicko a, dans ses propos, affirmé que son parti est disposé à  collaborer avec l’Udm pour créer une alliance. Même son de cloche pour le représentant du Pdm, Etienne Goà¯ta qui a signalé que les partis ont beaucoup à  gagner en tissant des relations de collaboration. « Il fera bon au Mali », dit-il. Au nom du Pdes, Mohamed Dibassy dira que son parti aidera l’Udm dans sa vision de consolidation de la démocratie au Mali.

Finale de la 1ère édition de Ministar : Wassa Coulibaly enlève le trophée

Côté artistes ont notait la présence de Oumou Sangaré, Nahawa Doumbia, Doussou Bagayogo, Babani Koné était venue et est repartie avant la fin de l’émission. Il faut à  ceux-ci un peuple des grands jours, qui avait pris d’assaut le palais de la culture dès 13 heures. Comme il est de tradition à  Mini Star, l’entrée en matière est signé le grand chorégraphe Sékou Keà¯ta, qui a fait une démonstration cette fois ci, en venant lui-même gratifier le peuple de quelques pas de danses. Sékou Keà¯ta a fait voyager le public au rythme des musiques du pays. Les candidats ont tous fait une bonne chorégraphie, et pour finir C’’est Sékou Keà¯ta et Fatoumata Traoré qui ont dansé jusqu’à  la fin pour le bonheur du public, qui découvre les qualités de danseuse de Fatoumata Traoré. Wassa imite Doussou Bagayoko Pour ce qui de la partie compétition, elle a commencé avec la première prestation de Wassa Coulibaly qui imite Doussou, puis Fatoumata Traoré. Lalla Kouyaté, Sata Samaké, Nassira Diarra, Souadou Kanouté, Djessou Diawara, Moriba Traoré ont tous fait au moins une prestation pour agrémenter la soirée et dire au revoir à  leurs fans. Le clou de cette partie des candidats éliminés a été la prestation de Djessou Diawara, elle qui avec ses malins fait toujours plaisir au public, surtout les femmes qui aiment les choses de ce genre. A la fin des prestations des candidats hors course, au million, ça été la deuxième sortie des deux finalistes C’’est encore Wassa Coulibaly qui fut la première à  faire son show, mais avec l’appui de Doussou Bagayogo qui est venue sur la scène chanter avec Wassa, cette partie a été très chaude car tous les enfants et fans de Doussou voulaient se joindre à  elles pour danser. Histoire de témoigner leur soutien à  la petite Wassa Coulibaly. Nahawa Doumbia en personne a accompagné Fatoumata Traoré dans le morceau , que Fatoumata a choisi comme deuxième titre, là  aussi des fans de deux chanteuses voulaient se joindre à  eux. l’autre temps fort de la finale a été le concours de danse MiniCassé, le pas de danse de l’année au Mali. Les 5 équipes de trois personnes, ont rivalisé d’ardeur pour gagner des cadeaux des sponsors de l’émission. Cette partie animation est assurée par DJ Idriss l’ambiansseur non fatigable. Qui d’ailleurs vient d’avoir un Fan’s club. Minicassé, danse de l’année Avant l’arrivée des membres du jury pour la proclamation des résultats. Tous les candidats sont venus danser le Mini KC, tout comme eux, il y a des jeunes américains du corps de la paix, qui ont été formés par Sékou Keà¯ta et qui ont dansé au rythme du Mini KC la danse de l’année. Les artistes invités ne se sont pas privés de danser le Mini KC. C’’est dans cette ambiance festive que les membres du jury avec à  leur tête Karidigue Laà¯co Traoré sont revenus, avec l’huissier Ousmane Kaloga. Avant la proclamation des résultats, il y a une remise des décodeurs Multicanal aux 8 candidats et aux deux animatrices de l’émission avec un abonnement d’un an. Babani Koné a donné 500000 FCFA à  Nassira Diarra qui l’a imité, Oumou Sangaré a remis un chèque d’un million à  Sata Samaké. Plusieurs cadeaux ont été donnés aux enfants par les partenaires et sponsors. D’après le président du jury Karidigue Laà¯co Traoré, Fatoumata Traoré K10 a eu 6431 SMS, note du jury 14,93 soit une moyenne de 48,71. Wassa remporte le trophée Ministar et Un million de francs Wassa Coulibaly K5 a eu 6642, note du jury 16,18, ce qui fait une moyenne de 51,29. Ainsi Wassa Coulibaly devient la Mini Star 2009. Elle gagne un million de fcfa, Doussou Bagayogo lui a offert 500 000 FCFA et bien d’autres cadeaux. Fatoumata Traoré a eu 500 000 FCFA et des cadeaux, Nahawa Doumbia a promis de la suivre, comme elle veut être une chanteuse. Le chèque géant de Wassa Coulibaly lui a été remis par la ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille. Dans la foulée plusieurs gestes ont été annoncés pour les enfants ou pour les organisateurs. En tout cas sur le plan technique le niveau de la finale est inférieur aux autres prestations de l’émission. Vivement la deuxième édition !

Finale Ministar : Qui de Nahawa ou de Doussou remportera la victoire ?

Les pronostics ont alors augmenté. C’est pourquoi le fait que Wassa et Fatoumata se retrouvent en finale n’est pas une surprise pour certains. Le calcul des notes avait déclaré Moriba Traoré gagnant et les membres du jury n’étaient pas d’accord sur les résultats qui n’ont pas pu être divulgués sur place. Cela a provoqué une vive tension entre les membres du jury et le nouveau responsable des SMS, parti en formation. Ils se sont compris dans les locaux d’Africable. Ce qui a fait que Fatoumata Traoré l’a remporté sur Moriba. Une demi finale contestée En tout cas, sur le plan technique, lors des demi-finales, Fatoumata Traoré n’était pas meilleure que Moriba Traoré, et les notes du jury l’attestent. Mais compte tenu de ce qui s’est passé, il a été difficile pour les organisateurs de laisser Moriba aller en finale. Wassa Coulibaly, une voix de rossignol On peut dire tout simplement que les organisateurs ont tenu compte de l’avis du public, qui s’attendait plus à  une finale Doussou-Nahawa que Moriba-Doussou. Cette affiche pouvait être la plus convenable car les fans de Nahawa et sa fille seraient tous de la fête, après une belle bataille entre une fille et sa mère, entre le K5 et K10. Mais c’est avant tout une finale entre Fatoumata Traoré et Wassa Coulibaly, deux complices de l’émission qui sont toujours ensemble sauf les jours des primes. Wassa Coulibaly nous avait fait savoir qu’elle gagnerait cette compétition « parce que je sais chanter, même si je ne veux pas continuer à  chanter après Mini Star ». Car ses parents ont toujours privilégié l’école. Wassa a des chances de gagner sans problème, partant de ce qu’elle a montré depuis le début de la compétition. Elle est la seule candidate à  ne pas être nominée à  ce jour. Mieux que ça elle sait chanter et sait imiter la fille de Nahawa. Fatoumata, celle qui émeut Quant à  Fatoumata Traoré, elle n’a rien à  craindre car elle est venue pour s’amuser ,affirme la jeune aveugle. Ce qui est bien dit. Nous attendons la grande finale de demain pour voir qui sera l’heureuse gagnante de la première édition Mini Star. à‡a sera au palais de la culture à  partir de 16 heures.

Accès Internet au Mali

Le fait d’envoyer un message à  quelqu’un qui se trouve à  l’autre bout du monde en un laps de temps en y joignant n’importe quel fichier sans pour autant songer à  la poste ou au transport, est un avantage que nous procure l’International Network ou Internet. Depuis les années 1960, les têtes pensantes se bousculaient aux Etats-Unis pour établir cette possibilité révolutionnaire qui n’avait à  l’époque qu’un objectif militaire. Malgré tout,l’ARPANET a été mis à  la disposition des grandes universités du pays de l’oncle SAM. Ce fut donc le début d’une nouvelle expérimentation des structures interconnectées à  travers les machines. La fracture numérique  » Sud-sud » Après quelques années, les grandes puissances se sont partagées cette nouvelle donne. Aujourd’hui la grande différence entre pays développés et moins développés en matière d’équipement et d’accès à  l’Internet, est ce qu’on a appelé « la Fracture Numérique ou le fossé numérique ». Au Mali, l’appropriation de l’Internet est plus qu’une nécessité. Les autorités ont très tôt adhéré à  l’accès à  l’Internet. Mais le paradoxe se situait au niveau du coût de la connexion malgré les avantages que le projet baptisé « Initiative Leiland » a offert à  20 pays bénéficiaires. Le projet a été proposé par le gouvernement américain à  travers l’USAID et C’’est par lui que la Sotelma est parvenue à  installer le « Nœud national » pour la connectivité. De 1997 en 2004, le coût de la connexion demeurait encore exorbitant pour le citoyen moyen. De Kayes à  Kidal, on parle encore de « fracture sud–sud » c’est-à -dire la fracture numérique existant sur un même territoire. l’on se souvient qu’il fallait payer parfois 5000 fCfa pour une heure de connexion dans certains cybers de Bamako. Sans parler du casse-tête qu’on subossait à  essayer de surfer à  partir d’un modem Sotelma ou d’autres fournisseurs d’accès. Ces fournisseurs facturaient parfois les cybers, entreprises ou particuliers, jusqu’à  500 000 fCfa ou plus, pour un mois de connexion. Une pléthore de fournisseurs d’accès : vive la concurrence ! Face à  cette réalité, la connexion était encore un luxe au Mali. C’’est à  l’arrivée d’IKATEL, aujourd’hui Orange, que les choses ont commencé à  se normaliser sous l’effet de la concurrence et malgré les acrobaties de la société civile. De ALI (Accès Libre à  l’Internet) en passant par ILAFIA, WASSA, IKAHOME, l’Internet sur téléphone portable sans oublier la réduction considérable que Orange a apporté aux cybers café connectés sur son réseau…, on peut considérer que dans l’ensemble, la connexion n’est pas toujours pas à  la portée du citoyen lambda. Un coût de connexion variable selon les zones Il y a de quoi être fier, partant de l’initiative du gouvernement qui a fourni certains lycées et seconds cycles en accès Internet et à  moindre coût, environ 100f par heure. Mais le débit de la connexion dans ces établissements laisse à  désirer. Il y a des cybers café qui ont complètement cassé le prix à  300f Cfa l’heure, ou la demi heure à  150f CFA. C’’est le cas du cyber BIC de Niarela ou le Centre Awa Keita de Bolibana. Dans les régions, le coût de la connexion n’est pas encore stable. A Ségou par exemple, le cyber du Meruba fait 600f l’heure tandis que celui de la Sotelma fait 1000f Cfa. A Kidal, le cyber de la maison du Luxembourg coute 500 francs. A noter que le centre de Kidal est subventionné par un bailleur. La présence des Centres Multimédia Communautaire (CMC) et des (CLIC) Centre Local d’Information et de Communication a favorisé la vulgarisation de l’Internet au niveau des populations et a surtout facilité l’accès de celles-ci à  cet outil d’apprentissage. A quand le haut débit partout ? Il est important de souligner que les cybers de la Sotelma et d’Orange- Mali sont actuellement les plus chers du pays. Ils ont pour argument que C’’est dû au fait qu’ils offrent le confort dans leurs cybers en plus d’une connexion haut-débit. N’est-il pas temps pour le Comité de Régulation des Télécommunications de nous édifier sur le terme « Haut débit » ? Parce qu’au Mali, il suffit d’arriver à  126 kilo bits/seconde (unité de mesure de la connexion) pour parler de haut débit. Aujourd’hui, beaucoup d’efforts ont été faits par le gouvernement malien, la société civile et le secteur privé dans l’appropriation de l’Internet. Alors, à  quand le haut débit, version 100 Méga bits ?