Wetlands international : changer pour sauver les zones humides

La branche africaine de cette organisation s’appelle Wetlands International Africa avec un bureau régional installé à  Dakar, au Sénégal. Ses programmes sont centrés sur les zones humides côtières et de l’intérieur et s’entendent sur l’ensemble du continent. Selon l’estimation de l’ONG, les écosystèmes des zones humides de l’Afrique couvrent plus de 131 millions d’hectares. Ces écosystèmes offrent un large éventail de services naturels qui contribuent au bien-être des populations avec notamment l’apport en nutrition, la purification et l’approvisionnement en eau, la régulation du climat et des informations, la protection du littoral, les sites de nourrissages et de reproduction, les opportunités récréatives et, de plus en plus, le tourisme. Selon Bacary Koné, le coordinateur de cette ONG au Mali, le bureau du Mali existe depuis 1998, avec son siège à  Mopti. Il explique que le choix de Mopti est stratégique dans la mesure o๠la ville se trouve au C’œur du Delta du Niger. « C’’est une zone humide qui doit être conservée. La preuve, les oiseaux de l’Europe fuyant de la neige viennent passer l’été dans cette partie humide au C’œur du Delta du Niger », a-t-il expliqué. « Ces oiseaux des espèces rares ont attirés par les zones humides » ajoute –t-il. Puis, le coordinateur révèle que sa structure a donné au moment de la pandémie de H1N1 donné des informations sur la grippe aviaire par rapport aux oiseaux migrateurs. «Nous avons fourni des informations sur la grippe aviaire tout en affirmant que les oiseaux qui font la transhumance au Mali ne sont pas infectés» dit Bacary Koné. “What if we change” l’organisation non gouvernementale Wetlands International a organisé une conférence de presse la semaine dernière pour annoncer le lancement de son projet « What if we change ». Le coordinateur a souligné que cette initiative une plate forme interactive qui permet de démontrer ce qui arrive aux populations lorsqu’elles transforment leurs terres stériles en superficies à  nouveau fertiles. Ce projet a pour objectif la restauration d’un écosystème dégradé, en impliquant des populations dans le monde entier à  travers des présentations en direct sur internet, des projections de vidéos et de films, etc. l’ONG envisage d’intervenir dans la première région (Kayes), particulièrement le long du fleuve Sénégal.