Africa Business Forum : « L’Afrique a déjà émergé » selon Michael Bloomberg

Dans son mot de bienvenue, lors du premier panel de l’Africa Business Forum, Michael Bloomberg, le maire de New York a estimé que « l’Afrique n’émerge pas, elle est déjà  là « . Le continent aura un taux de croissance de 5% en 2015 avec près de 400 entreprises déjà  créées en 2013. Cinq des dix économies les plus émergentes sont en Afrique. Introduisant la première session sur le thème: « Etendre les opportunités: La nouvelle ère des affaires en Afrique », la ministre américaine du commerce Penny Pritzker est convaincue que les liens commerciaux peuvent être plus étroits et étendus. Il est temps de faire des affaires en Afrique. Les entreprises africaines sont invitées à  être plus présentes en Amérique. L’administration Obama veut ouvrir un nouveau chapitre dans les relations commerciales avec l’Afrique avec dix missions commerciales dans les deux sens d’ici 2020. Modérateur de cette session, Bill Clinton a révélé que 5% ont une carte de crédit et 23% un compte bancaire. Ce qui montre que les opportunités sont là  et restent à  exploitées. Jeff Immelt PDG General Electric Il reconnaà®t que les américains ont quelque peu laissé l’Afrique aux européens et ensuite aux chinois, le temps est venu que les américains aillent faire des affaires en Afrique. Il faut oser prendre des risques comme les autres. Chaque gouvernement doit avoir une politique énergétique transparente basée sur ses potentialités éoliennes, solaires, hydrocarbures, gaz naturel, etc… Phuti Mahanyele PDG Shanduka Afrique du Sud estime que l’éducation est fondamentale pour l’accroissement des économies africaines. Investir dans les infrastructures est un préalable pour réussir pour les investisseurs américains. Tandis que Doug McMillon, PDG des Magasins Wall Mart se voit ravi de faire des affaires en Afrique, ce qui leur fournit des produits frais. « Il y’a des opportunités d’investissement mais il faut renouveler les équipements », admet l’homme d’affaires. Pour Andrew Liveris PDG The Dow chemical company, la formation est incontournable pour bien démarrer. Associer les différents partenaires surtout la société civile. La recherche ensuite est importante, sa société sait que les africaines consomment beaucoup de manioc, des recherches sont en cours pour faire du pain de manioc au Nigéria. Pour le milliardaire nigerian Aliko Dangote, PDG Dangote Group, les américains continuent à  voir l’Afrique d’il y’a une décennie alors qu’elle a beaucoup changé. Le manque d’électricité freine aussi la croissance. Il souhaite qu »on arrête de voir l’Afrique comme un seul pays. Son groupe met 5 milliards de dollars dans le secteur énergétique en Afrique subsaharienne avec un partenaire américain. Nkosazana Dlamini Zuma Présidente de la Commission de l’Union Africaine en ouvrant la 2è session sur : Des marchés ouverts: financer l’Afrique de demain remarque que l’Afrique compte un milliard de personnes dont la vaste majorité est jeune. Tant que notre agriculture reste traditionnelle, elle n’attirera jamais les nombreux jeunes à  la recherche d’un emploi. L’environnement des affaires est plus facile dans de nombreux pays. Pour Jacob Lew Ministre des finances, les USA travaillent avec la BAD pour des réformes hardies. L’administration Obama est décidée à  faire des affaires en Afrique. David Carlyle DG The Carlyle Group 1% des fonds propres vont en Afrique. L’Afrique n’attire pas encore. Tout marché émergent a des risques mais il faut oser y aller. Les USA sont à  la traine mais ils peuvent rattraper le retard en examinant les opportunités d’affaires et les saisir. Mo Ibrahim Fondateur et Président de la Fondation Mo Ibrahim « Nous avons plus de téléphones mobiles en Afrique qu’aux USA, c’est une chance. Nous avons besoin d’accélérer l’intégration économique régionale. L’image qu’on a de l’Afrique est loin de la réalité. On montre souvent trois à  quatre pays, il faut aller voir les 50 autres ». James Mwangi PDG Equity Bank Group 42% des Kenyans ont accès aux services bancaires. Il faut que les prix soient le plus accessibles possible. Les banques africaines n’ont pas beaucoup souffert de la crise parce que les équipes de gestion sont bonnes. Les médias occidentaux parlent mal du continent alors que les choses bougent dans le bon sens. Ajay Banga PDG Mastercard La croissance tirée par la consommation en Afrique a besoin d’une classe moyenne élargie. Il faut que les gens soient en mesure d’emprunter pour booster l’économie. Si on réduit le rôle de l’argent liquide, il y aura plus de transparence dans les flux financiers. Tony Elumelu Président Heirs Holdings Limited Le secteur privé doit jouer son rôle de force motrice de l’économie. L’investissement dans l’énergie est à  long terme. Il faut harmoniser les politiques énergétiques et faciliter la création d’entreprises dans un délai très court. Harmoniser et moderniser les réglementations sur fond d’incitations fiscales, cela attire les investisseurs. Mobiliser l’épargne vers des secteurs essentiels comme l’électricité qui peut augmenter la croissance. Les femmes font presque 60% des africains, il faut les associer. 600 millions d’africains n’ont pas accès à  l’énergie.

Nènè Sy, de Harlem à la Maison Blanche

Elle fait la une des chaà®nes américaines, et la fierté de la diaspora malienne aux Etats Unis. A peine âgée de 18 ans, Nènè Sy, jeune américaine d’origine malienne, a eu il y a quelques jours le privilège de rencontrer et de discuter avec Michelle Obama, la première dame américaine. Elève à  l’Ecole de leadership pour jeunes femmes de East Harlem, elle s’est rendue à  Washington pour y discuter avec Mme Obama des questions d’éducation et de leadership féminin. « Quelque chose en commun » Organisé dans le cadre des préparatifs du Sommet mondial sur le leadership féminin et diffusé à  cette occasion au Lincoln Center de New York le samedi dernier, l’entretien entre Michelle Obama et Nènè Sy a été, aux dires de cette dernière, un « moment incroyable ». s’asseoir aux côtés de Mme Obama, discuter avec elle, « C’’était juste incroyable » a-t-elle raconté à  un journaliste qui l’interviewait ce dimanche. « Nous avons parlé d’éducation, de confiance en soi, des erreurs et comment en tirer des leçons. « La grandeur vient de la capacité à  apprendre de ses erreurs » lui a affirmé Mme Obama. « Il faut garder la tête haute, marcher fièrement, travailler dur et avoir confiance en soi », tels sont les conseils de FLOTUS (First Lady Of The United States) à  la jeune femme. « Je me reconnais en vous, nous avons beaucoup en commun. A commencer par notre taille… » a encore dit Mme Obama à  la jeune femme qui n’avait pas l’air plus impressionnée que cela. Nènè a demandé à  Mme Obama pourquoi l’éducation était aussi importante pour elle. «Les jeunes doivent être bien éduqués. l’éducation est la clé de tout, dans ce monde. Il faut prendre les études au sérieux parce que C’’est vraiment ce qui nous permet de nous construire une place dans le monde » a-t-elle répondu. « Je veux que tous les jeunes filles aient confiance en elles. En plus de l’éducation qu’elles ont, elles doivent travailler sur cette confiance en soi , n’hésitez pas à  demander de l’aide, à  appeler au secours, faites confiance à  vos parents», a-t-elle déclaré lors de l’entrevue. « Il faut accepter les échecs. Nous n’aimons pas en parler mais C’’est des échecs que nous apprenons », a encore conseillé la Première Dame. « J’ai beaucoup appris lors de cette entrevue, s’est réjouit Nènè Sy. Le fait qu’elle (Mme Obama, ndlr) discute ainsi à  C’œur ouvert avec moi m‘a marqué et m’a donné encore plus de courage ». « Je suis fière de vous, de ce que vous représentez pour les jeunes autour de vous. Vous allez réaliser de grandes choses, je le sais» lui a dit Mme Obama pendant l’entretien. Opportunité exceptionnelle pour jeune femme exceptionnelle « Nènè Sy n’a pas cherché à  cette occasion . Elle a été choisie pour le faire parce que Mme Obama voulait être interviewée par quelqu’un qui, comme elle, a été le premier de sa famille à  aller à  l’université » témoigne la co-fondatice de l’Ecole de leadership de Est Harlem, Mme Ann Tisch. Une lycéenne noire de East –Harlem qui se retrouve à  la Maison Blanche, cela n’était jamais arrivé. « C’’était le jour de mon anniversaire. La principal est venue dans ma classe et elle m’a demandé de la retrouver dans son bureau. Elle m’a dit que J’allais avoir un entretien ce jour-là  mais qu’elle-même n’en connaissait pas l’objet. J’ai donc été interrogée, ainsi qu’une autre fille qui était en 11è année. Le lendemain, ma principale a appelé à  la maison et elle ‘a annoncé que je devais aller à  Washington pour avoir un entretien avec Mme Michelle Obama. Je n’arrivais pas à  y croire ! » raconte Nènè Sy à  un journaliste sur le plateau d’une chaà®ne de télévision américaine. La jeune femme qui ira à  l’université l’an prochain rêve de devenir chirurgien. Dans le portrait qu’en dresse le service de communication de la Maison Blanche, on peut lire que « Nènè a transformé une tragédie familiale en source d’inspiration. Quand elle avait 11 ans, la mère de Nènè a accouché prématurément de jumeaux. Les deux jumeaux finissent par mourir, mais Nènè raconte que le temps qu’elle a passé à  l’hôpital, à  regarder les médecins tenter de sauver les bébés et aider sa famille l’a inspiré à  devenir un chirurgien ». Nènè, dont les sujets de prédilection sont les mathématiques et la science , est dirigée à  Gettysburg College grâce à  une bourse et envisage d’entreprendre des études de pré – médecine. « Ses deux parents sont du Mali , son père est un chauffeur de taxi », précise la Maison Blanche. «Nous sommes étions ravies d’accompagner Nènè à  la Maison Blanche pour cette exceptionnelle occasion de rencontrer la Première Dame», a déclaré Tina Brown , fondateur du Sommet Mondial des femmes. «L’histoire de Nènè souligne l’importance de l’éducation et la persévérance, et sera une véritable source d’inspiration pour des milliers de jeunes » a-t-elle conclu . Nènè Sy avec Michelle Obama (en anglais)

Baba Ahmed, d’Associated Press, lauréat du Gramling Award

Baba Ahmed est connu du terrain au Mali. Correspondant de Jeune Afrique à  Bamako, il est également celui de l’Associated Press au Mali. Volontaire et courageux, à  26 ans, Baba Ahmed a plusieurs fois durant la crise malienne, sillonné ce nord d’o๠il est originaire pour couvrir la guerre, rencontrer les populations locales, les autorités, parfois les rebelles et même un certain chef djihadiste borgne qu’il croisa sur une plage à  Gao. Conscient des risques, Baba Ahmed ne recule devant aucune hésitation pour faire son travail de journaliste. C’est sans doute pour cela que l’agence Associated Press lui a décerné ce prix. Du reste, le jeune journaliste ne se repose pas sur ses lauriers et a déjà  recommencé à  bourlinguer. Entretien. Journaldumali.com : Vous venez de décrocher le Gramling Award, à  New York qui récompense un journaliste de l’AP ? Baba Ahmed : Effectivement, l’annonce des Lauréats a été faite depuis le mois d’août, mais la remise de prix a eu lieu le 23 octobre dernier à  New York, au siège de l’agence de presse Associated Press (AP). Je vais juste préciser qu’en terme d’audience dans le monde, AP est la plus grande agence de presse au Monde. Cette année, il y avait avec 7 autres lauréats qui ont aussi gagné le Gramling Award dans différentes domaines bien sûr. Journaldumali.com : Quelle est la spécificité de ce prix ? Baba Ahmed : En plus d’être un prix d’excellence, ce prix porte le nom de Oliver S. Gramling qui était un grand journaliste et cadre majeur au sein d’Associated Press. Après sa mort, il a légué tous ses biens à  l’agence. Le Gramling Award est donc un concours annuel d’AP qui récompense les journalistes en interne, qui se sont distingués par leur travail, et leur innovation dans le domaine de la presse durant l’année écoulée. Journaldumali.com : Vous êtes plutôt un journaliste de terrain, au Mali, parlez-nous de votre travail au quotidien ? Baba Ahmed : La plupart des journalistes dans le monde sont de terrain. Quant à  moi, il y a deux choses que je fais pour couvrir l’actualité malienne. Lorsque je suis à  Bamako, je passe plus de temps à  me déplacer pour rencontrer ceux qui font l’actualité à  l’international ou au téléphone pour savoir ce qui se passe à  l’intérieur du Mali. Quand je me déplace à  l’intérieur du pays, j’essaie de rencontrer le maximum d’habitants du grand nord, mais aussi, les leaders locaux, et les autorités militaires pour collecter des infos. C’est cela mon quotidien… Journaldumali.Com : Les derniers évènements, la crise puis la guerre au Mali, ont constitué une vraie matière pour les journalistes d’agence, partagez-vous ce constat ? Baba Ahmed : Qu’ils soient au Mali, ou dans un autre pays, lorsqu’il y a des conflits ou des crises, les journalistes sont toujours appelés à  faire la couverture médiatique des évènements pour informer sur ce qui se passe. Pour les agence de presse, Associated Press (AP) avait trois équipes pour couvrir la guerre au Mali : une équipe rédactionnelle composée de 3 personnes, une autre photo composée de deux personnes et une team télévision de deux personnes. Toutes ces équipes étaient partagées entre Bamako, Gao, et Tombouctou o๠moi-même J’étais détaché pour assurer une couverture médiatique de la crise malienne. Cela nous a permis d’éviter beaucoup d’erreurs que certains de nos concurrents ont commis. Je pourrai vous citer en exemple, le supposé « corps à  corps » entre les djihadistes et les soldats français à  Diabaly, alors qu’il n’y avait ni djihadistes ni soldats français ou maliens dans cette ville au moment o๠l’information était donnée. Ce qui a entraà®né une certaine forme de désinformation. Journaldumali.Com : comment envisagez-vous votre métier de journaliste dans l’avenir ? Baba Ahmed : Pour le moment, je compte faire ce travail avec passion et engagement. On verra bien ce que l’avenir nous réserve. Un dernier mot ? Baba Ahmed : Je voudrais dédier ce prix à  toute la presse malienne et prouver à  à  tous ceux qui pensent que la presse malienne n’est pas capable de produire de journalistes qui font correctement leur métier, qu’ils ont tort.

New York/ Réunion sur le Sahel : IBK appelle à une franche collaboration entre pays du champs

A cette réunion de haut niveau sur le Sahel, qui s’est tenu ce 26 septembre au siège des Nations Unies, à  New York, participait de nombreux chefs d’Etats africains mais aussi plusieurs personnalités des organisations internationales comme Romano Prodi, envoyé spécial des Nations Unies au Sahel, Pierre Buyoya, représentant de l’Union Africaine au Mali, ou encore Kadré Désiré Ouédraogo de la CEDEAO. Voici le discours du président Ibrahim Boubacar Keita, qui a pris part à  la rencontre et s’est exprimé en premier sur la situation au Sahel : Monsieur le Président, Permettez-moi tout d’abord de remercier le Secrétaire général Monsieur Ban Ki-moon, pour l’initiative d’organiser cette réunion, et de féliciter son envoyé spécial pour le Sahel, Monsieur Romano PRODI, pour ses efforts inlassables en faveur de la mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, élaborée conformément aux dispositions pertinentes des résolutions 2056 et 2071 (2012) du Conseil de sécurité. Il y a un an, jour pour jour, se tenait ici même aux Nations Unies, la première réunion de haut niveau sur le Sahel au cours de laquelle les Chefs d’Etat et Gouvernement ont fait l’état des lieux dans la région, marqué par l’instabilité politique, les crises humanitaire et nutritionnelle, les menaces transfrontalières, la prolifération et le trafic des armes, la présence des groupes terroristes, et le trafic de drogue. Par la volonté du Peuple malien qui m’a fait l’honneur de me choisir pour présider à  ses destinées pour les cinq prochaines années, je participe aujourd’hui à  la deuxième édition de cette importante rencontre consacrée aux échanges sur les voies et moyens à  mettre en œuvre pour impulser l’élan nécessaire à  la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel. Monsieur le Président La grave crise multidimensionnelle de laquelle mon pays, le Mali est en train de se remettre, est symptomatique des défis auxquels tous les pays de la région Sahel sont confrontés. Au nombre de ces défis, l’on retiendra la circulation anarchique des armes de guerre souvent très sophistiquées, le trafic en tout genre et le sous-développement. Le Mali avait très tôt compris la complexité et la gravité de la situation au Sahel. C’’est ce qui avait motivé l’appel lancé vainement aux Gouvernements des pays de la région du Sahel pour la tenue d’une Conférence sur la sécurité dans le Sahel depuis 2008. Dans le même sens de son engagement sur la question, le Mali fort de sa position géographique dans la région du Sahel a, depuis près d’une décennie et de façon régulière, présenté au nom des Etats membres de la CEDEAO, la résolution intitulée «Â Assistance aux à‰tats pour l’arrêt de la circulation illicite et la collecte des armes légères et de petit calibre ». Monsieur le Président C’’est pourquoi le Mali ne peut qu’être en phase avec les mesures proposées dans la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel, en particulier concernant : l’adoption d’une démarche globale et coordonnée permettant de gérer de manière intégrée les problèmes de la région en s’appuyant sur une meilleure connaissance des causes profondes des problèmes posés ; le renforcement de la coopération régionale ; et l’harmonisation des mécanismes existants capables de faire face aux menaces transfrontalières. A cet égard, il est essentiel, comme signalé opportunément dans la Stratégie, que les Gouvernements de la région instaurent un climat de confiance et de franche coopération entre eux, toutes choses sans lesquelles les initiatives les plus robustes demeureront inopérantes. En outre, la centralité des Etats concernés dans la mise en œuvre de la Stratégie, ne doit pas seulement être posée comme un principe dogmatique, mais traduite par une participation effective, qui tienne compte de leurs spécificités et préoccupations propres. Je me réjouis de noter par ailleurs que dans la perspective d’une coordination entre les différentes actions en cours ou à  venir, la Conférence sur la sécurité dans le Sahel et en Afrique, prévue en décembre prochain à  Paris, à  l’initiative du Président François Hollande, pourrait servir de cadre pour approfondir la réflexion sur la meilleure façon de prendre en charge les questions de sécurité et de stabilité dans la région. Monsieur le Président Il est vrai que les problèmes transfrontières ne sont pas simples à  résoudre, surtout lorsqu’ils concernent la sécurité. Entrent en jeu les questions de confiance et les considérations souverainistes, entre autres. Cependant, la nature, l’ampleur et la réalité de la menace sur le terrain commandent aujourd’hui de dépasser ces considérations et d’aller vers un plus grand pragmatisme. Il nous faut travailler à  mutualiser nos moyens, car, et cela est établi et reconnu de tous, les défis qui nous menacent dépassent largement les capacités d’un Etat, quel qu’il soit. Dans cet esprit, et en conformité avec les objectifs sécuritaires de l’Union africaine, je propose la création d’une Force multinationale du Sahel, capable de se projeter rapidement sur le terrain, à  la demande d’un Etat, et avec le soutien logistique de nos partenaires. Il est vrai que l’histoire tend à  démontrer que ce genre de dispositif peine souvent à  être opérationnel. Mais face à  la menace, il nous appartient de trouver, avec l’appui de nos partenaires internationaux, les voies et moyens de le rendre opérationnel, car il en va la survie de nos Etats. Cependant, le tout sécuritaire ne pourrait venir à  bout du fléau qu’est le terrorisme et la criminalité transfrontalière. La promotion d’une gouvernance efficace et inclusive, des efforts de développement équilibrés, la promotion des droits de l’homme, la saine distribution de la justice, entre autres, sont indispensables. C’’est pourquoi, dès le lendemain de mon élection à  la magistrature suprême de mon pays, je me suis engagé devant tous les Maliens, y compris les représentants des groupes armés que J’ai reçus à  Bamako, à  résoudre la «Â question du Nord », par un dialogue franc et inclusif. Il s’agit de mettre fin, de manière définitive, à  ces rebellions armées récurrentes, qui viennent à  chaque fois saper les progrès réalisés dans le domaine du développement économique et social de notre pays. Je peux vous assurer que les maliens sont aujourd’hui engagés sur la voie du dialogue et de la réconciliation nationale, dans le respect de l’intégrité territoriale du Mali et de la laà¯cité de l’Etat. Monsieur le Président ; La mise en œuvre de la Stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel nécessitera la mobilisation d’importantes ressources. C’est pourquoi, je voudrais du haut de cette tribune, lancer un appel à  la Communauté internationale y compris au Système des Nations Unies, aux Institutions financières internationales dont la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, l’Union africaine à  travers le NEPAD, pour un engagement total à  nos côtés, et une meilleure coordination des actions à  mener en vue de répondre efficacement aux besoins immédiats et à  long terme du Mali et des à‰tats de la région. Les domaines concernés sont nombreux : la sécurité, la bonne gouvernance, le renforcement des institutions démocratiques et de l’Etat de droit, ainsi que le développement et l’action humanitaire. Le Mali pour sa part, reste déterminé à  appuyer toutes les initiatives aux niveaux régional et international, allant dans le sens d’une complémentarité intelligente et d’une meilleure articulation des interventions, dans l’optique de trouver des solutions durables aux défis et problèmes qui se posent à  la région du Sahel. Pour terminer, je voudrais remercier, au nom du Peuple et du Gouvernement maliens, les Nations Unies, l’Union Européenne, l’Afrique, la France et tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux pour le rôle important qu’ils ne cessent de jouer en faveur du retour définitif de la paix et de la stabilité au Mali, et dans toute la région du Sahel. Je vous remercie de votre aimable attention.

Le Président IBK à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York

Ce voyage du président IBK est sa première sortie officielle depuis son investiture à  la magistrature suprême du pays le 4 septembre dernier. Le président Ibrahim Boubacar Kéita va adresser à  la communauté internationale les remerciements du Mali pour avoir aidé le pays à  se débarrasser des jihadistes qui ont occupé pendant 18 mois les deux tiers du territoire national. En marge de cette 68e Assemblée générale, il participera à  une réunion consacrée au Sahel et rencontrera des dirigeants du monde dans le cadre de la cadre bilatérale entre ces pays et le Mali. l’Afrique fait partie des grands sujets qui seront abordés au cours de l’Assemblée générale. Deux crises domineront l’agenda : celle en République démocratique du Congo et celle en République centrafricaine. l’Assemblée générale est le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l’ONU. Composée des représentants des 193 à‰tats Membres de l’Organisation, elle offre un forum multilatéral de discussion unique sur tout l’éventail des questions internationales abordées dans la Charte. Après New York, IBK est attendu à  Paris. Notamment pour des entretiens approfondis avec son homologue François Hollande et le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

Il s’appelle…Sandy !

Les météorologistes annonçaient une tempête très violente, les américains en craignaient les effets et ils avaient bien raison. l’ouragan Sandy a frappé dans la nuit de lundi à  mardi les côtes américaines et y a déjà  causé la mort d’au moins treize personnes. Rafales de vent et trombes d’eau se sont abattues sur New York dont une grande partie se retrouve dans le noir (1.300 000 personnes) et inondée. « Le bas Manhattan est complètement recouvert par l’eau de mer. Je n’exagère pas. L’eau s’engouffre dans le tunnel de Battery », a écrit Howard Glaser, directeur des opérations pour l’Etat de New York et conseiller du gouverneur Andrew Cuomo, sur son compte Twitter @hglaser1. Des trasformateurs ont explosés au cours de la nuit et plusieurs d’entre eux ont été éteints pouréviter qu’ils soient endomagés par les eaux.Des immeubles ont également été endommagés. Les Etats concernés avaient pourtant pris d’exceptionnelles mesures de sécurité pour affronter l’ouragan qui a été surnommé «Frankenstorm», contraction de Frankenstein et Storm (tempête). Plus de transport en commun, toutes les routes et les métros étant inondés, les secours ont du mal à  rejoindre les centaines de milliers de personnes qui sont coincées chez elle depuis maintenant 24heures. Des centres d’accueil de la Croix Rouge sont ouverts un peu partout dans la plupart des Etats de la côte pour accueillir ceux qui sont évacués ou qui sont obligés de quitter leurs maisons comme cela a été le cas pour quelques 600 000 personnes la nuit dernière à  New York. Plus de 50 habitations ont été « complètement détruites », affirme le New York Fire Department sur sa page Twitter, sans préciser si l’incendie est lié ou pas à  la tempête qui balaie la côte nord-est des Etats-Unis depuis hier. La capitale fédérale Washington et plusieurs autres grandes villes de cette partie du pays sont également en état d’alerte maximale. Les bulletins météo annoncent de grosses pluies pour les prochaines 72 heures et de fortes rafales de vent, mais à  New York, la décrue a commencé et le niveau de l’eau a commencé à  redescendre dans la ville, a annoncé ce matin le maire de Michael Bloomberg. Etat de « catastrophe majeure » et inquiétude nationale Le président américain Barack Obama vient de décrété ce mardi matin l’état de « catastrophe majeure » dans l‘Etat de New York. Cette décision « rend les fonds fédéraux disponibles pour les personnes touchées dans les comtés du Bronx, de Kings, de Nassau, de New York, de Richmond, de Suffolk, et du Queens », précise la Maison Blanche dans un communiqué. L’état de catastrophe majeure a également été décrété pour le New Jersey. Dans tout le pays, on est accroché au téléphone pour prendre des nouvelles des proches vivant à  New York et ailleurs. Et bien sûr aux écrans de télévision qui ont fait vivre en direct l’arrivée ce lundi de Sandy sur les côtes des Etats Unis. Sur le plan politique, l’ouragan a complètement chamboulé la campagne électorale qui battait son plein. Le président Obama a suspendu sa campagne à  une semaine de l’élection, pour suivre la situation depuis Washington. Son adversaire Mitt Romney a également mis entre parenthèses son planning pour rejoindre un centre d’aide aux sinistrés. Le bilan fait état de treize morts, décès rapportés par les autorités locales des Etats de New York, du New Jersey, de Pennsylvanie, de Virginie Occidentale et de Caroline du Nord.

Ouragan Sandy : près de 375 000 personnes évacuées à New York

Les plans d’évacuations de New York sont rodés, établis à  l’avance pour ce type d’intempéries. Et ce sont trois zones d’évacuations qui ont été décrétées, ce dimanche 28 octobre, en prévision de l’arrivée de l’ouragan Sandy. Un ouragan de catégorie 1 qui s’étend sur plus de 1 000 kilomètres, et qui progresse lentement, menaçant la côte est des Etats-Unis. Près de 375 000 New-Yorkais ont reçu l’ordre de quitter foyers et bureaux. Les zones d’évacuations La tempête Sandy n’est pas encore arrivée sur la côte est américaine, mais elle a déjà  plusieurs surnoms : « Frankenstorm » – en raison de la combinaison avec un front froid venu du nord et de la pleine lune qui va encore accentuer la montée des eaux – ou « Monsterstorm » en référence à  la fête d’Halloween qu’elle risque de troubler. Les bulletins météo prédisent déjà  un impact catastrophique de l’ouragan sur les zones très peuplées qui bordent l’océan Atlantique au nord du pays. Le New Jersey et la ville de New York sont particulièrement concernées, puisqu’en partie inondables. La plupart des vols qui devaient atterrir dans la région sont annulés pour ce lundi, et le maire de New York Michael Bloomberg a ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers inondables notamment dans le bas de Manhattan.

Gabon: Le New York Forum Africa veut penser l’Afrique de demain

Le New York Forum AFRICA qui débute ce 08 juin à  Libreville au Gabon, s’inscrit selon ses organisateurs, dans une double perspective, celle de révéler, aux différents acteurs de l’économie mondiale, le potentiel et les opportunités du continent, tout en élaborant des solutions concrètes qui répondent aux principaux besoins de l’Afrique en matière de développement. l’évènement est une initiative de la Richard Attias

Soumeylou Boubèye Maiga plaide pour la Libye à New York

Le Ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Monsieur Soumeylou Boubèye MAIGA et ses homologues du Groupe d’experts de haut niveau de l’Union africaine, sont à  New York o๠ils ont plaidé, hier devant le Conseil de sécurité des Nations Unies, en faveur de l’instauration d’un cessez-le-feu en Libye. L’objectif du plaidoyer est noble. Il s’agit de permettre l’acheminement de l’aide humanitaire et une plus grande implication de l’UA dans la gestion du conflit. En marge de la réunion de New York, le Chef de la diplomatie malienne, a été interrogé par le journal l’EXPRESS. Il a notamment parlé des enjeux de la lutte antiterroriste dans la bande sahélo-saharienne. « La frontière sud du Vieux continent n’est plus l’Afrique du Nord, mais le Sahel », dixit SBM. Selon SBM, le défi, c’est d’instaurer une présence permanente dans cette zone. « Primo, il s’agit d’une région très rude et difficile d’accès. D’o๠un vrai casse-tête logistique. D’autant qu’il faut transférer à  des forces militaires des tâches de sécurité publique. Secundo, nous devons faire face à  de lourdes contraintes en termes de moyens: cette force, il convient de la soutenir, de l’entretenir et de l’alimenter. Tertio, la nature de la menace et l’identité de ceux qui l’incarnent s’avèrent floues. Il s’agit d’acteurs hybrides, impliqués aussi dans des trafics et autres activités illégales, et insérés dans les populations locales ». Neutraliser AQMI Pour lui, les priorités des pays concernés ne sont pas nécessairement identiques et, l’action armée seule ne suffira pas. « Neutraliser les noyaux durs d’Aqmi, soit. Mais à  quoi bon s’ils se reconstituent au moindre désengagement? Il faut donc prolonger cette action militaire, notamment par l’amélioration qualitative de la présence de l’Etat. Une démarche que rend nécessaire la distorsion entre la taille des territoires et leur peuplement. Songez que le seul Nord-Mali couvre 810.000 km², soit une fois et demi la superficie de la France, et qu’il n’héberge qu’1,2 million d’habitants ». Soumeylou Boubèye Maiga a signifié que l’ensembles des pays de la bande sahélo-saharienne doivent de se garder de la tentation de militariser cet espace. Car, conseille-t-il, il faut que les autochtones prennent en charge une partie des opérations de sécurité, notamment par l’entremise, dans des sociétés de type tribal, de leurs représentants élus. « Quatrième point enfin, il s’agit de prévenir un danger transnational. Or, les priorités des pays concernés ne sont pas nécessairement identiques. D’o๠des modes de traitement différents, ce qui peut susciter des frictions ». Interrogé sur ce qu’il attend des partenaires européens et américains, SBM a tout d’abord signalé l’aide en matière de formation. L’effort, dit-il, est déjà  engagé, mais doit changer de braquet et privilégier des savoirs très spécialisés. « Au total, l’effort requis suppose des centaines de millions d’euros. Entendons-nous bien: l’objectif n’est pas de faire du Sahel une zone de guerre permanente, mais bien au contraire une zone sécurisée pour l’activité économique et les actions de développement ».

L’affaire « DSK » passionne la toile !

La photo de DSK menoté et sortant du commissariat de Harlem à  New York a fait le tour du monde et de la toile ce lundi matin. Elle est visible sur tous les sites. C’est véritablement le buzz autour de l’arrestation du Directeur Général du FMI, inculpé d’agression sexuelle et tentative de séquestration par une employée d’hôtel à  New York. Jeune Afrique.com rapporte:  » L’image est aussi saisissante qu’humiliante pour Dominique Strauss-Kahn : le directeur général du FMI sortant vers 23 heures (locales) du commissariat de Harlem menotté, le visage fatigué, une trentaine d’heures après son arrestation à  l’aéroport de New York. Inculpé « d’acte sexuel criminel, de tentative de viol et de séquestration « . Autre information, la jeune femme serait d’origine africaine et aurait une fille de dix ans. Sur Facebook , les commentaires vont bon train près l’arrestation de DSK qualifié de  » DS Cuit « , d’autres journaux titrent  » DSK out ». La thèse du complot se répand également sur Internet, et l’arrestation de l’homme politique est sujette à  des interrogations du fait qu’un jeune militant UMP, Jonathan Pinet, ait été sans doute le premier, avant les médias américains, à  annoncer l’interpellation sur la page Twitter en citant « un pote aux Etats-Unis », ce qui a aiguisé les soupçons de manipulation. En réaction un internaute du site internet Le Post.fr , parle lui  » d’opération de destabilisation orchestrée par l’UMP », DSK représentant une menace sérieuse pour Sarkozy aux prochaines échéances présidentielles. Certaines internautes africains jugent eux que c’est là  une manipulation sarkozienne pour tenter de discréditer le socialiste DSK.  » Ils l’ont tout simplement piégé ; maintenant la réélection de Sarkozy est sure » sur un site malien. Et même les hommes politiques français s’y mettent. Sur son blog, le député PS Christophe Cambadélis, a réagi très tôt à  cette arrestation :  » A l’heure o๠nous sommes, je ne veux, ni ne peux tirer de conclusions hâtives de l’inculpation de Dominique ». Bernard Debré, député UMP, affirme sur son blog que  » DSK aurait commis d’autres agressions sexuelles dans le même hôtel mais qui ont été étouffées… » Par ailleurs, révèle l’AFP, l’un des premiers à  avoir re-tweeté l’information serat qu’Arnaud Dassier, l’un des investisseurs du site Atlantico, déjà  auteur de révélations sur la Porsche de fonction d’un conseiller de DSK. Reste que l’affaire n’a pas fini de faire du bruit et la photo de DSK menottes aux mains, est l’image du jour. Chose saisissante également, l’affaire a même des répercussions sur le cours de l’euro qui aurait enregistré une baisse ce matin sur les marchés des changes asiatique. Ce que craignent les investisseurs internationaux, notamment par rapport à  la suite de l’affaire. A l’heure actuelle, le directeur Général du FMI qui est toujours aux mains des autorités américaines, a accepté de nouveaux tests ADN pour tenter de prouver son innocence. Affaire à  suivre.

International : A New York, un agenda chargé pour le président ATT

Le président de la République Amadou Toumani Touré achève demain la visite entamée en début de semaine à  New York dans le cadre de la reconstitution du Fonds mondial. Dans la « Grosse pomme », le chef de l’à‰tat a été reçu en audience au siège des Nations Unies par le secrétaire général de l’ONU, Ban-Ki Moon, avant d’accorder une série d’audiences aux représentants d’organisations. Au siège des Nations Unies, Amadou Toumani Touré et Ban-Ki Moon ont discuté de la reconstitution du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, ainsi que de la sécurité dans la zone sahelo-saharienne. Les deux personnalités ont aussi évoqué les politiques de développement dans nos pays et le leadership malien dans le cadre de l’accompagnement de certains pays de la sous-région ouest africaine déchirés par des crises et des conflits. Le secrétaire général de l’ONU, préoccupé par la situation en Guinée, a demandé à  notre pays de tenir son leadership pour aider notre voisin à  sortir de l’impasse. Sur la question, Ban-Ki Moon a aussi encouragé la médiation du Burkina Faso. Ban-Ki Moon et son hôte ont aussi fait le point sur la sécurité alimentaire dans les pays africains notamment au Mali. à€ ce sujet, Amadou Toumani Touré a expliqué la loi d’orientation agricole de notre pays. Il a développé l’expérience de l’Initiative du millénaire dans 166 villages pour l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement (OMD) dans ces différentes localités au Mali. Peu de temps après, le président Touré était l’hôte à  déjeuner de l’ambassadeur et représentant permanent du Mali auprès des Nations Unies, Oumar Daou, en sa résidence. Il se conte que cette maison était la résidence de campagne de l’ancien président américain, Roosevelt. Notre pays l’a acquise en 1963 et en a fait la résidence de notre ambassadeur et représentant permanent auprès des Nations Unies. Le chef de l’Etat a ensuite reçu en audience, le coordinateur du Plan d’urgence de secours du président Obama contre le Sida (Pefar), Eric Goosby. Leurs discussions ont porté sur les efforts du Mali dans la lutte contre la pandémie du Sida et sur la gestion des ressources accordées par le Fonds mondial à  notre pays. Il convient de souligner que dans le cadre de la reconstitution du Fonds mondial, les Etats-unis ont fait une déclaration importante. Ils ont décidé d’injecter plus de 4 milliards de dollars soit environ 2000 milliards de Fcfa dans la lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Le Mali pourrait bénéficier de ses ressources supplémentaires, a indiqué le représentant spécial du président Obama dans la lutte contre le Sida. La dernière personnalité reçue en audience par le chef de l’Etat, a été le directeur général de l’Unicef, Anthony Lake. Cette organisation onusienne est un partenaire stratégique de notre pays notamment dans le cadre des programmes de protection et de survie de l’enfant. Cet état de fait a été confirmé par le président de la République qui a témoigné de l’importance de la relation Mali-UNICEF. Il a assuré Anthony Lake de la disponibilité de notre pays à  travailler étroitement avec l’Unicef. Anthony Lake a justementbien apprécié les actions du Mali dans le cadre de la survie de l’enfant et de la protection des plus jeunes. Le président de la République doit recevoir également la communauté malienne de New York pour lui donner les nouvelles du pays.

Reconstitution du Fonds Mondial : ATT plaide en faveur des pays africains

Urgence! C’est le maà®tre mot du discours d’ ATT devant les bailleurs du Fonds Mondial. Cela pour sauver des milliers de vies touchées par le VIH SIDA, la tuberculose et le paludisme. La mission était délicate pour l’hôte de Koulouba, mais son aura d’homme sage ne lui confère t-elle pas un certain crédit auprès de l’opinion internationale ? Pour cela, ATT a du s’expliquer sur la mauvaise gestion de ces fonds alloués au Mali, à  coups de milliards de dollars par rounds, par les gros donateurs. Suite au scandale du détournement au ministère de la Santé, ces mêmes donateurs, avaient baissé et gelé certains fonds. Or les acquis obtenus dans la lutte contre les 3 pandémies, engagent des financements constants et ne sauraient geler la recherche ou les efforts déjà  déployés ou compromettre les avancées réalisés pour les malades du Sida. La solidarité, voilà  ce qui doit guider les bailleurs, a souligné le président malien, face à  une pandémie dont l’Afrique est la première victime à  l’échelle planétaire, mais surtout, si au Nord, les malades sont pris en charge, la cause n’est pas acquise partout sur le continent. L’on sait par exemple les ravages que cause le Sida en Afrique du Sud, l’un des états les plus modernes du continent. Alors, pourquoi priver tous ces malades du sud, des dons du Nord ? Valoriser les acquis Alors ATT a rappelé les progrès obtenus dans la lutte contre le VIH SIDA aux bailleurs : Augmentation du nombre des centres de dépistage en seulement 5 ans au Mali. Les sites de traitements du VIH Sida sont passés de 6 à  67, montrant le fort degré de sensibilité à  la maladie. De même pour la transmission de la mère à  l’enfant, les structures ont augmenté pour la prévention. Surtout, on avance le chiffre croissant des patients sous anti-rétroviraux, d’environ 3000 il y a 5 ans, à  plus de 30 000 cas. Aussi, il est important de reconstituer ces fonds, jugés insuffisants d’ailleurs, puisque selon le président, 70% des financements attendus sont destinés au continent africain, vaste et sévèrement touché par le VIH Sida. Cela relève aussi de l’urgence d’atteindre les OMD(objectifs du millénaire pour le développement d’ici 2015, date butoire. A son tour, Ban Ki Moon, le secrétaire général des Nations-Unies, a rappelé l’urgence d’un leadership Africain, en matière de lutte contre le VIh Sida, un leadership qu’ATT a bien voulu incarner à  New York au nom de ses pairs africains. Mais beaucoup reste à  faire ! LES DONATEURS s’ENGAGENT à€ VERSER 11,7 MILLIARDS DE DOLLARS AU FONDS MONDIAL POUR LES TROIS PROCHAINES ANNà‰ES Réunis à  New York, les donateurs ont aujourd’hui pris un engagement financier à  hauteur de 11,7 milliards de dollars US en faveur du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la période allant de 2011 à  2013. Ces moyens lui permettront d’appuyer davantage les efforts consentis par les pays pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement liés à  la santé. Les contributions qui viennent d’être annoncées constituent la promesse financière la plus importante jamais faite pour la lutte menée collectivement contre ces trois pandémies à  l’échelle internationale. Les chiffres avancés sont à  mettre au regard des 9,7 milliards de dollars US que le Fonds mondial avait obtenus en septembre 2007 à  Berlin pour la période allant de 2008 à  2010. « à€ l’heure o๠les gouvernements sont si nombreux à  revoir leurs dépenses à  la baisse, ces engagements envoient un message fort en montrant à  quel point les dirigeants de la planète veulent véritablement agir dans le bon sens, même au-delà  de leurs frontières. Les résultats obtenus prouvent qu’ils comprennent l’importance de la santé pour tous », a déclaré Ban Ki-moon, le Secrétaire général des Nations Unies, qui préside la reconstitution des ressources du Fonds mondial pour la période allant de 2011 à  2013. « Il est probable, cependant, que les demandes de financement dépassent jusqu’aux engagements impressionnants pris aujourd’hui. Cela voudrait dire que nous devons continuer à  mobiliser des ressources supplémentaires et à  chercher des sources novatrices de financement. Nous avons besoin d’accroà®tre les contributions du secteur privé et nous devons faire venir de nouveaux bailleurs de fonds autour de la table. Notre travail va bien au-delà  de la reconstitution des ressources d’un fonds. Il consiste à  rendre espoir et dignité à  des vies humaines. » Source : Fonds Mondial

Transfert : Thierry Henry débarque à New York

C’est désormais officiel, Thierry Henry jouera cette saison aux USA. Annoncée depuis de longues semaines, l’ancien attaquant des gunners d’Arsenal a signé mercredi un contrat de plusieurs années aux New York Red Bulls. Toutefois la durée et le montant du contrat n’ont pas été officialisés. « Il s’agit d’un nouveau chapitre excitant dans ma carrière et dans ma vie », a déclaré le champion du monde (1998) et d’Europe (2000) sur le site internet officiel du club. Le plaisir de jouer A New York, Henry espère ainsi retrouver le plaisir de jouer et surtout de gagner: « Je suis un compétiteur, je n’aime pas perdre, que ce soit en compétition ou en jouant avec des amis. Je ne dis pas que nous allons remporter tous nos matchs, mais je vais faire tout ce que je peux pour qu’on les gagne. Mon unique but ici est d’aider le club à  obtenir son premier titre de champion. » Transféré en grande pompe d’Arsenal o๠il était idolâtré -meilleur buteur de l’histoire du club londonien- au Barça à  l’été 2007, Henry a vécu une dernière saison délicate chez les Blaugrana, confronté à  l’éclosion du jeune Pedro, préféré par Guardiola en attaque. Henry devrait fouler la pelouse de la Red Bull Arena pour la première fois le 22 juillet, lors d’un tournois d’exhibition face aux Totteham Spurs. Un beau palmarès Henry, révélé à  Monaco (1993-1998, champion de France 1997) avant d’exploser à  Arsenal (1999-2007, champion d’Angleterre en 2002 et 2004 notamment) a tout gagné au Barça ( La Ligue des champions, La Super coupe d’Europe et le Championnat du monde des clubs en 2009 et 2010 notamment), il s’inscrit dans la lignée d’autres grands joueurs en signant à  New York au crépuscule de sa carrière. Avant lui, Pelé, Franz Beckenbauer, Lothar Matthà¤us ou encore Youri Djorkaeff ont choisi de terminer leur carrière sur l’autre rive de l’atlantique.

Côte d’Ivoire : L’ONU fait le bilan de la situation

Le représentant local du secrétaire général des Nations-Unies, Yung Jin Choy, aura pour tâche de faire le bilan des évènements en Côte d’Ivoire et des perspectives pour les élections reportées à  plusieurs reprises. Au menu des discussions Il sera surtout question de la fameuse liste électorale de janvier dernier, que le président Gbagbo avait à  l’époque considéré comme frauduleuse et qui a entrainé la double dissolution du gouvernement et de la commission électorale indépendante. Ces décisions de chef de l’Etat avaient replongé le pays dans une situation de crise. Crise s’étant soldée par la mort d’environ cinq personnes à  Gagnoa (Ville natal de Gbagbo). Le représentant sur place de BankiMoon, édifiera ses pairs de l’ONU, à  l’aide de films et photos, sur la fragile situation existant en Côte d’Ivoire. Il expliquera ainsi, les raisons pour lesquelles les élections ont plusieurs fois été reportées et les perspectives de solutions pour le prochain scrutin. Par ailleurs, Yung Jin Choy indique que le vrai défi se situe au mois d’Avril. En effet, C’’est au mois de mai, donc un mois avant, que le mandat des casques bleus de l’ONU en Côte d’Ivoire, doit prendre fin. Les tensions risquent de monter fortement à  ce moment là . Il est impératif de trouver des solutions adéquates d’ici là  afin de parer à  toute éventualité de crise. Préserver la paix Il est important de préserver, comme l’indique le représentant des Nations-Unies, les acquis du processus de paix dans ce pays à  la situation politique encore très fragile. Il indique que la liste électorale de l’an 2000, non contestable et celle de 2009(contestable uniquement avec une preuve à  l’appui), regroupant 5,3 millions d’individus, contestable, doivent être préservée. Pas de paix sans l’implication des politiques La paix en Côte d’Ivoire ne peut se faire que grâce aux efforts des dirigeants politiques. Aussi bien l’opposition, le pouvoir en place, les forces nouvelles du Premier Ministre Soro Guillaume et le rassemblement des jeunes patriotes de Charles Blé Goudé. Que chacun mette de l’eau dans son vin et pense au peuple ivoirien qui a trop souffert et continue de souffrir.