Youssouf Tata Cissé s’en est allé

« En Afrique, un vieillard qui meurt est une bibliothèque qui brûle » écrivait Amadou Hampaté Ba. Le Mali vient de perdre un grand homme du nom de Youssouf Tata Cissé. Cet ethnologue et historien malien, spécialiste de la littérature orale du Mali et auteur de nombreux ouvrages portant sur ce sujet était un fin connaisseur des traditions orales. Il fut chercheur au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et enseigna à  la Sorbonne. En 1973 il a soutenu à  l’à‰cole pratique des hautes études (Paris) une thèse dirigée par Germaine Dieterlen, intitulée « Un récit initiatique de chasse Boli-Nyanan ». Il consacre une grande partie de sa vie à  la découverte, à  l’étude et à  la préservation du savoir transmis par tradition orale en Afrique de l’Ouest, en coopération avec Wa Kamissoko, nwâra (spécialiste des traditions) et djali (griot) malien. Membre de la confrérie des chasseurs depuis 1959 « C’’était à  Kiniégué, au sud du Mali, à  130 km de Bamako. Les chasseurs, sachant que J’étais un ancien de la coloniale, m’y ont fait adhérer à  mon corps défendant, car un peu partout en Afrique de l’Ouest, tous les anciens combattants, même ceux qui comme moi n’ont pas combattu, sont introduits dans la confrérie des chasseurs. On gratifie d’ailleurs ceux qui ont combattu du titre de « mafa donso », chasseurs tueurs d’hommes. C’’est le titre que l’on donne à  Bitton Coulibaly. Vous savez, dans la guerre, C’’est l’ennemi qui devient le gibier. Vous le tuez ou il vous tue » témoignait Youssouf Cissé en 2011 lors d’une interview accordée au site africultures.com Ses racines plongent au plus profond de la mémoire des peuples africains et de leurs migrations. Le moindre passage de son histoire suffit à  révéler qu’il s’agit d’une gigantesque « institution » des civilisations d’Afrique de l’Ouest. Youssouf Tata Cissé, ethnologue et chercheur au CNRS, est spécialiste des civilisations mandingues. Chercheur au CNRS et professeur à  la Sorbonne, Youssouf Tata Cissé était un grand spécialiste des mythes et légendes du Mali. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont deux de référence : « La grande geste du Mali, des origines à  la fondation de l’empire » (1988) et « Soundjata, la gloire du Mali », publiés aux éditions Karthala.

Kati : le capitaine Amadou Konaré et le colonel Youssouf Traoré aux arrêts

Oui les masques tombent sur les raisons de la mutinerie manquée de la garnison de Kati du lundi dernier. Des militaires avaient tiré des coups de feu, saccagé les locaux du comité de réforme et de suivi de l’armée avant de blesser et enlevé momentanément le colonel Mohamed Diallo. Ces incidents malheureux et honteux seraient orchestrés par le capitaine Amadou Konaré et le colonel Youssouf Traoré, tous deux membres de l’ex-junte. Le premier est introuvable pendant que le deuxième est aux arrêts depuis hier matin vers 11 heures après s’être caché depuis le lundi. Que voulaient ces deux officiers ? Selon nos informations, le capitaine Amadou Konaré, ancien numéro deux de l’ex-junte n’était plus en odeur de sainteté avec le désormais général Sanogo depuis belle lurette. Il n’aurait pas digéré le fait de n’être pas promu général ou à  défaut colonel-major. Quant au colonel Youssouf Traoré, récemment au centre d’une tentative d’empoisonnement du général Sanogo, en veut à  Amadou Haya Sanogo depuis le retour à  l’ordre constitutionnel. Un retour, selon nos sources, qui n’a jamais été du goût du colonel Traoré. Ce sont pour toutes ces raisons que les deux officiers mécontents ont manipulé des militaires, tout aussi mécontents de ne pas bouger en grade, de semer le trouble. Ce qui a occasionné les mouvements du lundi dernier avec la blessure du colonel Mohamed Diallo. Aux dernières nouvelles, l’officier supérieur touché au pied à  été évacué hier en direction de la France. Les militaires impliqués dans les mouvements seront, nous indiquent-on, recherchés arrêtés et traduits devant la justice.

Asmaa Benslimane: « La JCI Mali nous rend fiers »

Arrivée à  Bamako pour une visite officielle du 21 au 23 avril 2013, la vice-présidente internationale de la Jeune Chambre Internationale, Asmaa Benslimane y a vécu un séjour bien rempli. Le président national de la JCI Mali, le Sénateur Youssouf Diawara a accueilli son hôte, accompagné d’une forte délégation de membres. Il a dit son plaisir de recevoir la VPI pour sa visite officielle.Outre les activités des organisations locales de Bamako placées sous sa co-présidence comme la journée d’assainissement au marché de Lafiabougou terminus ou encore la conférence de restitution de la Mission Citoyenne pour la paix, Mme Benslimane a rencontré les membres lors d’un Open forum. Occasion pour les uns et les autres de mieux découvrir la JCI et surtout sa vision pour l’an 2013 qui se traduit par le thème « Oser agir ». La VPI a appelé les jeunes du Mali à  l’action en faveur de leur communauté mais au delà , pour leur pays qui traverse une situation particulière. Elle a salué les initiatives déja prises, de Bamako à  Tombouctou en passant par Kayes et San o๠les membres de la JCI Mali ont entrepris de faire de l’impact dans la recherche de la cohésion nationale ainsi que la solidarité. Ce qui a fait dire à  leur hôte que la Jeune Chambre Internationale a des raisons d’être fière de ses membres du Mali. « Malgré al situation difficile que vous connaissez, vous n’avez pas baissé les bras. Au contraire, je vous vois actifs et déterminés. Au niveau du siège, et dans notre famille jeune chambre, je peux vous dire que nous sommes fiers de vous ». Comme pour illustrer la volonté de ramener la cohésion entre les maliens, la JCI a organisé un match de football qui a opposé ses membres aux députés à  l’Assemblée Nationale. Une confrontation qui s’est soldée par le score de 3-3. La rencontre qui s’est déroulé le samedi après-midi au stade Ouezzin Coulibaly a vu la particpation des élus et des membres Jeune Chambre et de la VPI Asmaa Benslimane accompagnée du Président National Youssouf Diawara. Une excursion à  Siby lui a également permis de découvrir le Mali au dela de Bamako avec la cascade de Djedjeni et l’arche de Kamadjan. Le maire de la localité située à  45 km de Bamako, a demandé à  la JCI d’entreprendre des actions en faveur de sa commune qui a des défis dans le domaine de l’éducation et de la santé. Le dernier jour de la visite a été marqué par l’audience accordée par le Ministre de la Jeunesse et des Soports, qui a salué le travail que fait la Jeune Chambre Internationale en tant qu’organisation de Jeunesse et réaffirmé son engagement à  en accompagner les actions.

Le commandant Youssouf Traoré prend la tête du régiment des commandos parachutistes

La cérémonie était présidée par le commandant de la 3ème région militaire de Kati, le commandant Soumaà¯la Prosper Traoré en présence du chef d’Etat major adjoint des armées, le colonel El Hadj Gamou, ainsi que plusieurs autres hauts gradés. « Officiers, sous officiers vous avez désormais pour chef, le commandant Youssouf Oumar Traoré. Vous obéirez à  ses ordres pour tout service », C’’est en ces termes que le commandant Soumaà¯la Prosper Traoré a renvoyé à  ses fonctions le nouveau commandant du régiment des commandos parachutistes. Le porte-parole du régiment des commandos parachutistes, le lieutenant colonel Seydou Moussa Diallo a expliqué que cette cérémonie marque la réconciliation et la réintégration des commandos parachutistes dans la grande famille de l’armée. Diplômé de la Saint-Cyr en France en 2001, le commandant Youssouf Oumar Traoré est né le 23 Mars 1979 à  Bamako. Il fit ses études primaires et secondaires respectivement à  l’école de la cathédrale de Bamako et au prytanée militaire de Kati. Après son Bac, il fréquenta le prytanée militaire de la Flèche en France (option lettres et sciences humaines). Avant de rentrer à  Saint-Cyr, le colonel Traoré a subi plusieurs formations militaires au Gabon, au Etats-Unis, au Canada et en Chine.

Youssouf Diawara, élu Président 2013 de la JCI Mali

C’’est par un forum sur la crise au nord et les réponses que peut proposer la jeunesse malienne pour sortir de l’impasse, qu’a débuté la Convention Nationale 2012 de la Jeune Chambre Internationale Mali. Y ont pris part plusieurs personnalités politiques, des membres de la société civile et plus d’une centaine de « jaycees » venus de tout le Mali. La JCI Mali s’est impliquée dès le mois de janvier 2012 pour réaffirmer aux yeux du monde que le Mali est un et indivisible et que ses fils ne voulaient pas la guerre fratricide qui se menait au nord. Aujourd’hui, il est question pour cette organisation de ramener les valeurs qui sont aussi celles de la JCI, la fraternité, la solidarité, le respect de la personne humaine, au C’œur de la quête de la paix vers laquelle se tendent toutes les bonnes volontés. Une année 2012 particulière Tenue du 09 au 13 octobre 2102, la Convention Nationale est la rencontre phare de l’année pour les membres Jeune Chambre, car elle permet l’élection des nouveaux dirigeants de l’organisation. Ainsi, au terme d’une journée marathon de vote, le Sénateur Youssouf Diawara de la JCI Mopti succèdera au 31 décembre 2102, au Sénateur Maà¯ga Adiaratou Thiam. Cette dernière a présenté son bilan, avec 80% des activités prévues au plan d’action réalisées, malgré la crise. La JCI Mali a été très présente sur la scène nationale et internationale et a apporté sa modeste contribution surtout en terme de soutien aux populations déplacées et celles vivant en zone occupée et ce à  travers divers projets. Le Sénateur Youssouf Diawara qui dirigera l’organisation en 2013 aura fort à  faire pour relever les défis auxquels fait face la JCI Mali. La mobilisation des membres pour plus de leadership encore de la JCI Mali mais aussi la citoyenneté active, axe majeur de son mandat selon ses dires. « Je serai à  vos côtés pour relever les défis de la croissance, de la formation et de l’engagement citoyen » a-t-il déclaré dans son adresse à  ses « amis » de la JCI Mali qui l’ont élu. Avant de conclure qu’il est heureux de s’ « engager devant tous de faire de la JCI Mali une organisation de référence, ici et dans le monde ». Mopti, comme un message de solidarité La JCI Mopti, organisation locale membre (OLM) hôtesse de la Convention Nationale a gagné son pari de la réussite de cet événement. C’’était Gao qui devait accueillir la rencontre, mais l’actualité a obligé la JCI Mali a changé de destination. Le choix de Mopti était plein de sens. Il s’agissait de montrer une solidarité active envers les populations déplacées mais surtout celles vivants dans les zones occupées, pour leur dire que « nous ne les oublions pas », comme l’a dit dans son discours la Présidente 2012, Adiaratou Thiam, à  l’ouverture des travaux. « La sécurité était au rendez-vous, et tout s’est très bien passé » s’est réjouit le Président le la JCI Mopti, Adama Traoré. Après un diner de gala au cours duquel les meilleurs membres et organisations locales ont été primés, les membres de la JCI Mali se sont donnés rendez-vous à  Kayes pour la Convention Nationale 2013.