ZLECAF : mise en œuvre boostée

Depuis son lancement officiel en janvier 2021, 7 pays africains appliquent effectivement les dispositions de la Zlecaf, selon son Secrétariat général. Pour rendre réelle cette mise en œuvre, les chefs d’États de la zone sont attendus à Niamey le 25 novembre 2022.

Six pays de l’Afrique de l’Afrique de l’Ouest ont été identifiés pour assurer cette concrétisation : la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Guinée, le Niger, le Togo et le Burkina Faso. Le but est de faciliter les échanges commerciaux intra africains.

Cette expérimentation permettra aux pays choisis d’entamer le processus et d’appliquer sur le terrain les dispositions relatives à la levée des barrières entre les différents États. Cela sera acquis lors du sommet de l’Union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique pour permettre l’établissement d’une Feuille de route sur l’industrialisation en Afrique.

Les responsables du Secrétariat général de la Zlecaf annoncent une convergence sur 88% des règles d’origine.  Sur ces 88%, la même règle de commerce régira désormais les transactions, pour permettre de profiter du potentiel en matière de commerce et d’investissement sur le continent. Environ 5 000 produits seront commercialisés dans ce cadre sur la base de différentes règles, par région ou par pays.

Même si le chemin est encore long pour rendre effectif le marché commun africain, les responsables espèrent que le sommet de Niamey permettra d’accélérer le processus de mise en œuvre.

Quelques protocoles sur la concurrence, le droit de propriété intellectuelle ou encore l’investissement sont encore en négociation.