IZF.net: pourquoi investir en zone franc ?

Le site IZF.net est la propriété des deux institutions sous-régionales que sont la CEMAC et l’UEMOA. Il a été crée en 1998 à  l’initiative des ministres de l’Economie et des Finances, pour combler un déficit d’informations utiles et crédibles sur les pays qui ont en partage le franc CFA. Depuis sa création, quatre missions ont été assignés au site www.izf.net. D’abord l’intégration, en offrant l’image d’une vitrine commune. La promotion de la zone franc, en permettant une meilleure connaissances des potentialités économiques de la Zone. La facilitations d’affaires, en mettant à  disposition une information pratique, cohérente et actualisée en phase avec les besoins des entreprises. Enfin, le développement d’affaires par la mise en relation d’acteurs économiques éloignés et ne disposant pas de cadres spécifique de recherches d’opportunités sur la zone franc. Rénovation Face au succès enregistré par le site, le site a subi une petite rénovation. Aujourd’hui, IZF.net propose un espace général, un espace entreprise, et exportation relatif aux 14 pays de la zone franc. Un annuaire des entreprise et les facteurs de production. Il faut y ajouter des services professionnels comme le fil d’informations Afrique et Monde, les cours en ligne, E learnong, la Banque de données des experts et des rapports d’études, une Newsletter et même un forum de discussion, les réseaux sociaux, etc… www.IZF.net est un site à  découvrir d’urgence !

Réunion des ministres des finances de la zone franc: le Sénégal touché par la crise malienne

Le communiqué final de la réunion des ministres de la zone franc tenue hier lundi à  Dakar, révèle que la croissance a nettement rebondi dans l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), passant de 0,8% en 2011 à  6% en 2012, notamment sous l’effet de la forte reprise en Côte-d’Ivoire, des résultats du secteur minier et de la bonne récolte agricole. La dynamique de croissance s’est poursuivie dans l’espace Cemac (Afrique centrale) avec un taux de 5,6% contre 4,6% en 2011, tirée par la vigueur du secteur non pétrolier. La croissance s’est aussi améliorée aux Comores pour atteindre 3% contre 2,6% en 2011, en raison de la forte activité du secteur des Btp et d’une bonne campagne agricole. En marge de la rencontre des ministres de la zone franc, le gouverneur de la Bceao, Tiémoko Moyliet Koné, a indiqué que la crise malienne a beaucoup touché le Sénégal. Cela s’est traduit, entre autres, par la baisse du flux de commerce entre les deux pays. Les hydrocarbures, le ciment ainsi que les matériaux de construction ont été les secteurs les plus affectés au Sénégal par la crise malienne. Il a également indiqué que le Mali a connu une baisse de l’ordre de 1,2% du PIB en 2012. Pour le gouverneur, la tendance pourrait être renversée avec le retour progressif de la paix au Mali. La France, de son côté, a décidé d’atténuer l’impact de la crise malienne dans la zone franc, a déclaré Pierre Moscovici. Il a par ailleurs annoncé la tenue, le 15 mai prochain à  Bruxelles, d’une conférence des donateurs co-présidée par l’Union européenne et la France pour remédier aux dégâts qu’a pu connaà®tre le Mali au plan économique. Auparavant, dans son intervention à  l’ouverture de cette rencontre, le Premier ministre sénégalais, Abdoul Mbaye, a plaidé pour un renforcement des flux commerciaux au sein de la Zone franc, pour amener les pays membres à  tirer un meilleur profit des possibilités et opportunités offertes par la coopération monétaire régissant leurs rapports. Selon le chef du gouvernement sénégalais, « le niveau du commerce infrarégional dans nos zones monétaires ne suit pas les tendances croissantes observées dans d’autres parties du monde ». « Le commerce communautaire dépasse à  peine les 12 % de la valeur du commerce global dans nos zones, d’o๠la nécessité d’intensifier les échanges au sein des communautés pour soutenir les monnaies communes », a-t-il souligné, appelant, à  cet égard, à  lever les barrières tarifaires qui persistent. Outre la France et les Comores, la zone franc regroupe 14 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Tournoi des Vétérans de la zone II : Le Mali vainqueur

Le tournoi des vétérans de la Zone II a pris fin dimanche dernier au stade Ouezzin Coulibaly avec le sacre du Mali. En finale du tournoi, notre pays a battu la Sierra Leone 1-0 grâce à  une réalisation de l’ancien international Amadou Pathé Diallo. La finale était placée sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Keà¯ta, en présence de plusieurs personnalités dont le président de l’Union nationale des anciens footballeurs du Mali (UNAFOM), Mamadou Fané, le président de la Fédération malienne de football (FMF), Hamadoun Kolado Cissé et le vice-président du Comité national olympique et sportif, Tidiane Niambélé. On notait également la présence dans les gradins de plusieurs anciennes gloires du football africain. Pour la petite anecdote, la rencontre était prévue en 70 minutes (deux fois 35 minutes) au cours desquelles les deux équipes se neutraliseront 0-0. On fera alors recours aux prolongations et C’’est au cours de cette période que le Mali fera la différence. La sélection des véterans du Mali a dominé la finale de bout en bout. Dès le coup d’envoi de la partie, les nôtres obtiennent, coup sur coup trois occasions. La première viendra de l’attaquant Boubacar Traoré dit Artiste qui voit son tir repoussé par le gardien sierra léonais, Fansy Kamara (18è min). Ce sera ensuite au tour de Youssouf Sidibé (Chérif) de se signaler (20è min). Peu avant la pause, Boubacar Traoré Artiste tire un magnifique coup franc qui sera dévié en corner par le portier adverse (25è min). Au retour des vestiaires, la sélection malienne va poursuivre sa domination, mais ne parviendra pas à  la concrétiser. Il faudra attendre les prolongations pour voir la situation se décanter pour les nôtres. Suite à  un bon travail de l’ailier gauche, Seydou Bagayoko, Amadou Pathé Diallo débloque le tableau d’affichage pour le Mali (1-0, 70+6 min). Le score n’évoluera pas jusqu’au coup de sifflet final « Ce tournoi nous rappelle beaucoup de souvenirs. C’’est pour consolider les liens d’amitié et de fraternité entre les peuples que ce tournoi a été institué. La victoire n’est pas importante. Ce qui est important, C’’est l’amitié entre les pays de la sous-région et surtout les retrouvailles après de longues années », commentera le président de l’UNAFOM Mamadou Fané. « Le résultat n’est pas le but recherché par l’UNFOM. A travers ce tournoi, notre objectif est de créer l’union, la fraternité et l’entraide entre tous les anciens footballeurs de la Zone II voire de l’Afrique », insistera le premier responsable de l’UNAFOM. « Lancé il y a trois ans, le tournoi des vétérans de la Zone II vise à  établir et consolider les liens de solidarité et d’amitié entre les anciens footballeurs de la sous-région. l’autre objectif de la compétition est la participation des anciens footballeurs au développement de la sous région par la formation et l’éducation des jeunes footballeurs et la constitution d’une force de proposition pour le développement du football sous régional et continental. Mon département, faut-il le rappeler fera tout son possible pour accompagner les anciens footballeurs dans leurs tâches quotidiennes », renchérira le ministre de la Jeunesse et des Sports, Djiguiba Keà¯ta. Auparavant, la Guinée avait remporté la médaille de bronze en battant le Sénégal 1-0 en match de classement. l’unique but de la rencontre a été marqué par Tiani Touré à  la 25è minute. Mais à  l’issue de la compétition la commission d’organisation a décidé de donner la troisième place au Sénégal tout simplement parce que la sélection sénégalaise comptait le plus grand nombre de vétérans dans ses rangs. Il convient de signaler que la finale a été perturbée par des supporters du collectif des cinq clubs qui ont lancé des projectiles sur la pelouse pour protester contre la présence dans la loge officielle du président de la Fédération malienne de football (FMF), Kola Cissé. Les supporters s’étaient d’abord massés à  l’entrée du stade, avant d’envahir l’arène au moment o๠l’on chantait les hymnes nationaux.

Environnement : Il faut à tout prix conserver les « zones Humides »

Organisée sous l’égide de la Direction nationale de la conservation de la nature (Dncn), cette journée, de part l’intérêt de son thème, a regroupé l’ensemble des organes de presse. Animée par le Col Timbo de la Dncn, elle s’inscrivait dans le cadre de la 12ème édition de la Quinzaine de l’environnement. L’exposé du Col Timbo a porté non seulement sur les instruments techniques et institutionnels dont le Mali dispose pour la préservation des zones humides, mais aussi sur l’état de mise en œuvre de la Convention Ramsar au Mali. Relative aux zones humides d’importance internationale, cette convention adopté le 2 février 1971 dans une ville iranienne nommée Ramsar, a pour objectif la conservation des zones humides, de leur faune, de leur flore. Elle n’a été ratifié par le Mali qu’en 1975. Selon le Col Timbo, il c’est avantageux pour le Mali de se prévenir contre les dangers qui minent son environnement. Histoire de ne recourir aux solutions d’urgence qui, rarement, conduisent à  la durabilité. Politique nationale C’est en septembre 2003 que le Mali a enfin adopté une politique nationale pour les zones humides. Cette politique, selon le ministre Tiémoko Sangaré, a pour but de donner des directives à  l’action gouvernementale et aux communautés pour conserver et gérer de manière durable les ressources naturelles et la diversité biologique des zones humides. A travers elle, le Mali s’est engagé dans la recherche de solutions aux problèmes de gestion des zones humides, et dans l’élaboration plan d’aménagement de ses zones humides. Par rapport à  la mise en œuvre de la convention Ramsar au Mali, le Col Timbo a souligné qu’elle est comprise dans la Politique nationale pour les zones humides. Ladite convention est un traité intergouvernemental mondial orienté sur l’environnement, regroupant 160 parties contractante dont le Mali. Après sa ratification par le Mali en 1985, le Mali a concentré ses efforts sur le Delta intérieur du Niger qui jusqu’à  preuve de contraire demeure la zone humide par excellence du Mali. En effet, ici coexistent, espèces animales et végétales de toute sorte. Notons que les exigences de la Convention Ramsar contribuent du coup à  la mise en œuvre des autres conventions dont notamment celles relatives à  la lutte contre la désertification et au changement climatique.

Karaté Ka : aux avants postes !

« l’objectif du Mali est d’obtenir la première place du tournoi », affirment les responsables de la discipline. l’arrivée de cinq expatriés de la France pour renforcer la sélection nationale est annoncée. Exceptée la Guinée Bissau qui a déclaré forfait, tous les autres pays de la Zone II seront présents à  Bamako. Le Niger, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, l’Afrique du Sud et le Togo participeront également à  la compétition en tant qu’invités.Deux jours durant, les huit pays de la Zone II de l’Union des fédérations africaines de Karaté (à  savoir le Cap Vert, la Gambie, la Guinée Conakry, la Guinée Bissau, la Mauritanie, le Sénégal, la Sierra Leone et le Mali) vont en découdre aux kata et kumité, les deux épreuves retenues cette année. Le challenge sous régional La Fédération malienne de karaté et affinitaire (FEMAKA) n’a pas lésiné sur les moyens pour réserver à  l’évènement une bonne organisation. Selon son vice président, Maà®tre Adama Mariko, la tenue du TIKAZONE II dans notre pays traduit l’estime du monde du karaté africain et international pour les efforts de notre pays en matière de promotion et de développement de la discipline. Toutefois la compétition s’annonce comme un vrai challenge pour le Mali qui accueillera le tournoi pour la première fois de son histoire. « C’’est un événement important pour l’image du karaté malien. Il s’agit pour le Mali de réussir un challenge. Cela dit, la réussite de l’événement dépend d’une bonne communication, d’une bonne information à  l’endroit du public malien », nous indique le président de la commission d’organisation, Boubacar Traoré. Pour le président de la FEMAKA, Maà®tre Sékou Niambélé ce rendez-vous constitue un tremplin pour le karaté malien. Ainsi, le TIKAZONE II est d’autant plus important pour le Mali que le tournoi se déroulera en trois temps : l’Assemblée générale de l’instance zonale, le stage d’arbitrage et les compétitions proprement dites. Ce programme s’inscrit en droite ligne des orientations politiques de l’instance du karaté axées sur le renforcement des organes de la zone et des échanges sous régionaux.

Bamako 2011: le Mali accueille la JCI

Ils viennent d’une cinquantaine de pays, parlent anglais, espagnol, arabe, portugais et français, et ils ont une chose en commun ; ce sont des jaycees ! Entendez par là  des membres de la Jeune Chambre Internationale, une organisation centenaire qui réunit des centaines de milliers de jeunes âgés de 18 à  40 ans à  travers le monde autour des valeurs d’amitié et de solidarité. La conférence de Bamako regroupe les membres de la Zone A, qui couvre l’Afrique et le Moyen-Orient. La JCI en compte trois autres qui sont l’Europe, les Amériques et l’Asie dont certains pays comme la Finlande, la Corée, le Brésil entre autres seront représentés à  Bamako. « Be better», C’’est le slogan de JCI qui vise à  travers la formation, les échanges et la camaraderie, l’avènement d’un monde meilleur avec une jeunesse qui se sent concernée par les défis de sa communauté. Et C’’est justement sur les défis de l’heure dans leur zone que les participants à  la Conférence de Bamako échangeront. Ils ont choisi comme thème de leur rencontre : « gouvernance démocratique en Afrique : rôle et responsabilité des jeunes pour le changement ». Ce sujet qui cadre avec l’actualité du moment et les révolutions au Maghreb et au Moyen-Orient met en lumière la place prépondérante que la jeunesse peut prendre si elle se saisit de son destin. Quatre jours durant, formations, échanges, business forum, sont au programme « intellectuel ». Sur le plan festif, la cérémonie d’ouverture à  elle seule promet son lot de surprises, la première étant pour les étrangers, la présence du Chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré, qui, selon les organisateurs, a apporté un soutien de taille à  la manifestation. Suivront, nuit des Nations, concert géant, visites touristiques, pique-nique et soirée de gala, au cours de laquelle les meilleurs membres et organisations nationales et locales seront distingués. Cette conférence est aussi une occasion de rencontrer les officiels de la JCI comme le Président mondial, le japonais Kentaro Harada ou encore des formateurs émérites reconnus sur le plan international. C’’est la deuxième fois que le Mali accueille cette manifestation. En 2000 déjà , les délégués étaient venus nombreux de toute la zone pour vivre l’hospitalité malienne. Le succès de ce premier-rendez-vous a certainement pesé dans le choix en 2007 de notre pays pour le recevoir une deuxième fois. Le président national de la JCI Mali, Hamed Salif Camara et le directeur de la commission d’organisation Kassoum Diané ont mobilisé tous les membres pour faire de ces assises une belle fête et ainsi mettre les chances du côté du Mali pour à  nouveau les abriter dans un proche avenir. Après Bamako, les jaycees du monde entier se retrouveront en Belgique, au congrès mondial qui a lieu en fin d’année.

Zones industrielles au Mali, de belles perspectives

l’agence pour l’aménagement et la gestion des zones industrielles au Mali est l’une des principales structures qui s’occupe du secteur industriel. Elle a la charge de l’aménagement des zones de Kayes, Ségou, Mopti et Dialakorobougou (à  environ 10 km de la capitale Bamako). Le président directeur général de l’AZI, Yacouba Traoré explique qu’au cours de l’année écoulée, l’agence a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé pour le budget 2010. Il précise par ailleurs que la recette de cette année là  était fixée 1.500.000.000 FCFA, chiffre qui a même été dépassé avec un taux de réalisation de 112%. Pourquoi une Agence? l’agence pour l’aménagement et la gestion des zones industrielles mène des études et opérations d’aménagement sur quatre zones industrielles au Mali. Ce sont entre autres, les zones industrielles de Dialakorobougou (200 hectares de superficies), Ségou (241ha), Kayes (150 ha), Sikasso (150 ha), Mopti ( 300 ha). l’aménagement prévoit la gestion de l’eau, de la voirie, de l’électricité, et du téléphone. La zone industrielle de Dialakorobougou (située 10 km de Bamako) donnera à  la capitale malienne et aux pays tout entier, de meilleures possibilités d’investissements. l’AZI veut faire de faire de cette zone un pôle de développement industriel et commercial moderne avec une concentration de tous les secteurs d’activités liées à  l’industrie, aux commerces et aux services. Par ailleurs, il faut reconnaitre que la création des zones industrielles à  l’intérieur du pays, permettra aux régions de bénéficier d’une fulgurante expansion économique et social. La création de la zone industrielle de Mopti marquera le début du processus de décentralisation industrielle comme l’a indiqué le PDG de l’agence, Yacouba Traoré. En ce qui Sikasso qui est une zone de production agricole, l’industrie agro-alimentaire permettra un important essor de son économie. Kayes la cité des rails qui connaissait jusqu’alors une faible montée de son économie, se verra aussi doté de 100 unités industrielles et 200 établissements de commerce et services. Cela entrainera la création d’environ 10.000 emplois directs et indirects.

Aménagement des zones industrielles du Mali : le PDG d’AZI SA à cœur ouvert

Les Zones Industrielles, facteur incontestable de développement Au nombre des sujets à  l’ordre du jour des conférences tenues les 7, 8 et 9 décembre derniers, figurait en bonne place l’exposé du président directeur général de l’Agence pour l’aménagement des zones industrielles. Cette présentation qui portait sur la stratégie d’aménagement des zones industrielles a suscité beaucoup d’intérêts chez l’assistance. De sa présentation, il a justifié le contexte de l’aménagement des zones industrielles qui, selon lui, est de nature à  favoriser un développement durable pérenne des territoires en intégrant les dimensions économique, environnementale et sociale. Ainsi, indique-il, les opérations d’aménagement ont un triple rôle en facteur du développement. A savoir, le facteur de transformation des produits agricoles, le facteur de production (fourniture d’énergie, transport des biens et des personnes, télécommunication). Aussi, les opérations d’aménagement sous tendent le facteur fourniture des services de base (eau potable, assainissement et voirie). Les objectifs généraux de l’amenagement des zones industrielle sont essentiels, car consistant d’une part, à  mettre en place des infrastructures de base au service de l’investissement et de la croissance, et d’attirer les investisseurs nationaux et internationaux, tout en facilitant l’installation des unités industrielles pour la transformation des produits locaux, d’autre part. Toutes les villes du Mali devraient disposer d’une zone industrielle Par ailleurs, Monsieur Traoré n’a pas fait économie des objectifs spécifiques assignés à  sa structure. Ces derniers, il faut le dire, concernent essentiellement la délimitation, le bornage et l’immatriculation. Sans oublier l’élaboration des plans d’aménagement et la recherche des sources de financement des travaux de viabilisation. Cela conduit, bien entendu à  l’exécution des travaux de viabilisation par la fourniture des services de base (eau potable, électricité, télécommunication, assainissement et voirie) et l’attribution des parcelles viabilisées.Dans l’étude de cas par lui fait sur la zone industrielle de Dialakorobougou, il ressort que ce site, d’une superficie de 200 ha, est issue du schéma du District de Bamako. Après les travaux de délimitation, de bornage et d’immatriculation, son plan d’aménagement a été adopté en juillet 2003. Notons que parmi les 82 schémas d’aménagement d’urbanisation (SDAU) adoptés en Conseil des Ministres, un groupe est projetée comme zone industrielle. C’est pourquoi, toutes les villes du Mali ont été dotées d’un schéma d’urbanisme et dispose d’une zone industrielle. Pour le moment, l’Agence pour l’aménagement des zones industrielles a officiellement amorcé les chantiers de 3 zones industrielles, à  savoir, Dialakorobougou, Ségou et Kayes. Le programme s’étendra certainement sur les autres villes du pays.

Burkina Faso : Des humanitaires français quittent l’est du pays

Depuis le début du mois de juillet, les ressortissants français résidant au Mali, au Niger, au Sénégal, en Mauritanie et en Algérie, reçoivent régulièrement des messages de leur ministère des affaires étrangères. Ces messages demandent à  tous ces français de faire attention à  d’éventuelles menaces d’enlèvement par Al Qaeda au Maghreb Islamique. Mais la psychose s’est accentuée durant ces dernières semaines avec l’exécution de l’humanitaire français de 78 ans, Michel Germaneau. Celui-ci a trouvé a été tué suite à  un raid pour tenter de le libérer. 25 humanitaires français quittent petit à  petit le Burkina Ainsi, vingt-cinq jeunes français travaillant dans entre la frontière du Burkina avec le Niger sont retournés dans la capitale Ouagadougou le week-end dernier. Ces départs feraient suite à  d’éventuelles menaces terroristes de l’organisation islamiste AQMI. Signalons que la ville frontière Fada N’Gourma, est située à  tout juste 220 km de Ouagadougou. Le gouverneur de la ville explique que « les français de Fada ont accepté de quitter la ville sur les conseils des autorités françaises. » Le consul de France à  Ouaga a précisé qu’il n’y a pas de panique à  avoir mais, mieux vaut prévenir que guérir. Les jeunes sont pour la plupart des étudiants, élèves infirmiers et scouts. Certains ont quitté le Burkina depuis le début de la semaine pendant que d’autres ont trouvé refuge chez des agents du consulats et de l’ambassade. AQMI crée la psychose en France AQMI a réussi à  créer la psychose au plus haut sommet de l’Etat français. Les islamistes qui depuis des années s’attaquent à  des occidentaux, semblent avoir restreint pour quelques temps, leurs cibles. Il s’agit notamment des français contre qui ils sont assez remontés. La cause étant la perte de sept de leurs hommes lors du raid franco-mauritanien du 22 juillet dernier. Précisons que sur le site du Quai d’Orsay, certains zones du sahel sont classées rouge et orange. Il est formellement déconseillé à  tout français de se rendre au Mali, au Niger et en Mauritanie. Cela dit, la situation est-elle arrivée à  un tel stade au point de priver ces pays de ses touristes qui sont pour la plupart, européens et américains ?

Ségou : Cap sur la nouvelle zone industrielle

Perçue par la population ségovienne comme une opportunité, la nouvelle zone industrielle de Ségou créera des opportunités d’affaires, résorbera, un tant soit peu, le problème de chômage, et assurera une promotion industrielle dans la cité des Balanzans : «La création de cette zone va impulser le développement économique et social de la 4ème région, elle permettra un essor rapide de l’industrie agro-pastorale et marquera le début d’un processus de décentralisation industrielle » a indique le PGD de l’AZI S.A, M. Yacouba Traoré. Située à  3 km de la ville de Ségou, sur la route régionale n23, Ségou-Markala (RR23), la zone industrielle de Ségou s’étend sur une superficie de 241 hectares, 47 ares et 24 centiares. Interrogés par nos soins, les responsables ont dévoilé le coût des travaux et estimé à  11 milliards de FCFA. Bien entendu, ce coût prend en compte, l’eau, l’hygiène, l’électricité, et la voirie. Promouvoir le secteur privé au Mali Le secteur privé malien a besoin de promotion. Et cette promotion passe par une extension du réseau industriel. Ainsi, à  l’instar de Ségou, les plus hautes autorités du Mali doteront chacune des régions du Mali de zones industrielles. Lors de la cérémonie de lancement de cette zone, le ministre Amadou Abdoulaye Diallo de l’Industrie a laissé entendre que cette zone s’inscrit dans le volet « développement des infrastructures » du plan d’action de son département. « Le projet d’aménagement de la zone de Ségou est une réponse à  l’insuffisance d’infrastructures physiques compétitives et attractives pour les investisseurs. Avec une capacité d’implantation d’environ 100 unités industrielles allant des grandes aux petites entreprises génératrices de revenus, la nouvelle zone industrielle est perçue par nombres d’observateurs comme une vitrine de l’industrie malienne. « Elle marquera une avancée dans le processus d’industrialisation du Mali. Par ailleurs, sa viabilisation va profiter aux populations ségoviennes. En effet, elle créera un nombre important d’emplois. Diversifier les secteurs d’activités Les secteurs d’activités totalisent 1994 parcelles à  savoir les grandes industries, les petites et moyennes industries (PMI), les Petites et moyennes entreprises (PME), les entrepôts, les résidentiels, les commerces et services. A noter que le choix du site de la nouvelle zone industrielle, ainsi que l’organisation des travaux sont réalisés par l’Agence pour l’aménagement et la gestion des zones industrielles (AZI S.A). Le lancement (le 25 février dernier) des travaux d’aménagement de la zone industrielle de Ségou fait suite à  celui de la zone industrielle de Dialakorobougou (située à  15 km de Bamako, sur la route de Ségou).

Insécurité au Nord Mali : un humanitaire Français enlevé

Signalons que Ménaka est une petite ville du Nord-est malien. Et C’’est bien la première fois qu’une telle action est commise dans cette partie du nord. La pluspart des rapts étant commis en plein désert. Rappel des faits Un conseiller municipal a confié à  nos confrères de RFI, que les ravisseurs étaient au nombre de trois et avaient des turbans leur cachant le visage. Ils ont alors attendu que tout le monde soit couché pour effectuer leur coup, en plus de l’habituelle coupure du courant. Visiblement, ce ne sont pas de simples malfrats en mal d’argent facile puisque, le véhicule 4×4 du Français de 61 ans, n’a pas bougé. Les ravisseurs n’y ont pas touché. Cela amènera l’armée malienne à  privilégier la piste d’islamistes armés, notamment, Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (AQMI), leur identité restant toujours inconnue. Par ailleurs, une autre piste reste à  explorer. Celle en l’occurrence, d’un élu de la localité de Tidermène (située à  quelques 100 km au nord de Ménaka), selon des sources locales. Le ministère de la sécurité intérieur du Mali, a déployé une équipe sur place pour faire toute la lumière sur cet acte qu’il considère comme crapuleux. « Nous condamnons cette action avec la dernière vigueur. Elle vise à  saper les efforts de développement dans les régions du nord de notre pays. C’’est un acte que nous ne pouvons tolérer. Nous ferons tout pour retrouver les responsables. », déclarait jeudi, un responsable de l’armée. Qui est Pierre Camette ? C’’est un ressortant français de 61 ans qui effectue régulièrement des voyages aux Mali. Il est originaire des Vosges (au nord-est de la France). Il est aussi, le président du comité de jumelage entre Gérardmer (France) et Tidarmène (petit village de Ménaka). Mr Camette dirige aussi une ONG avec laquelle, il cultive une plante thérapeutique contre le paludisme et est parvenu à  s’attirer la sympathie des habitants de Ménaka D’un autre côté, on se souvient que l’ambassade de France au Mali, avait la semaine dernière, demandé à  tous les responsables humanitaires basés au nord Mali, de rester prudents face aux risques de rapts dans la région. Cela avait a été suivi d’un retrait massif de nombreuses ONG ne se sentant plus en sécurité. l’inquiétude se lie sur les visages après cet acte qui, il faut le signaler, est une première. Car en effet, C’’est la 1ère fois que des ravisseurs kidnappent sur le territoire malien. Ils sont habituellement pris dans d’autres pays et ensuite, acheminés au Mali pour les négociations. De son côté, ATT a rappelé la menace du Nord et appelle à  la tenue prochaine d’un sommet sur l’insécurité dans la bande sahélo-saharienne…

Dialakorobougou : La nouvelle zone industrielle sera opérationnelle dans 4 ans

l’allégresse était visible le 29 juillet à  Dialakoroba. En effet, les populations de la commune de Mountougoula (Cercle de Kati) sont sorties massivement pour assister au lancement des travaux de viabilisation de la nouvelle zone industrielle. Avec ses milliers de parcelles, la nouvelle zone industrielle se situe sur la route de Ségou, à  10 km de la ville de Bamako.Sur les 200 hectares qui la composent, 14 ha seront destinés à  la réalisation des entrepôts, 70 hestares pour la construction des grandes industries, 43 hectares pour les petites et moyennes entreprises (PME-PMI). Favoriser la création d’emplois Dans son allocution le ministre de l’investissement, Amadou Diallo, a indiqué que la future zone industrielle permettra, d’une part l’implantation d’agroindustries, le développement du commerce extérieur et du commerce intercommunautaire, et d’autre part la restructuration et la mise à  niveau des industries existantes. Ainsi le coût des travaux d’aménagement du projet s’élève à  près de 11 milliards de FCA. Dans ce financement, l’Etat contribuera à  hauteur de 40%, les futurs bénéficiaires devront contribuer à  hauteur de 30% et le reste sera pris en charge par le marché financier national et étranger. Selon le ministre Diallo, la réalisation de cet immense projet industriel permettra de relever le défi de la prospérité, le développement de la vie sociale et économique du Mali. Et favorisera du coup, l’implantation de 300 unités industrielles et la création d’environ 20600 emplois directs et indirects. Selon le minsitre, au terme des travaux, le District de Bamako sera doté d’une infrastructure moderne, indispensable au développement de l’économie nationale… « Pour la grande joie de notre secteur privé et des nombreux investisseurs étrangers ». Un tissu industriel à  développer dans la sous-région A noter que malgré les efforts consentis par les gouvernements successifs de 1960 à  nos jours, le tissu industriel du Mali ne comptait que 439 unités, contre 6000 en cote d’ivoire et 4000 au Sénégal. Toute chose qui prouve que le tissu industriel est encore peu développé et très peu diversifié dans notre pays.