CNAS-Faso hèrè  :  » Il n’est pas question de reporter les élections ! « 

Animée par le Pr Koulougnian Edmond Dembélé, secrétaire politique du parti et Me Sangaré Avocat à  la cour, ce point de presse avait pour but de dévoiler la position du parti de Zoumana Sako à  propos de la «Â crise dans le nord Mali et ses répercussions politiques et humanitaires. Conscients que le nord du Mali est devenu «Â une zone de non droit, sinon une poudrière » pour les citoyens, le Bureau politique (BN) du CNAS – Faso here, pense qu’il est plus que jamais temps pour les autorités maliennes de prendre leur responsabilité. Pour ce faire, souligne le Pr Edmond Dembélé, l’Etat se devra jouer sur la transparence en terme de communication relative à  la situation du nord. Car estimant qu’il y a un péril grave sur l’intégrité du territoire. Toute fois, le BN du CNAS – Faso here ne se reconnait pas dans le Plan de sortie de crise soumis au président de la République par les parties de la majorité. Un plan qu’il juge inadéquat et trop onéreux pour l’Etat. Qualifiant les attaques, de rebelles regroupés sous la bannière du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), de terroristes, la CNAS conclue que ces groupes constituent une horde d’apatrides loin d’être des représentants légitimes du groupe ethnique pour la libération de l’Azawad.  » Il n’est pas question de reporter les élections présidentielles » Le parti estime que toute recherche de solution durable à  la crise actuelle doit être axée sur les principes de préservation de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, de préservation et d’approfondissement du processus démocratique, et de consolidation de l’ordre politique et institutionnel. Par rapport aux élections, Me Sangaré indique que l’Etat se devra d’élaborer un fichier électoral fiable afin de préserver contre d’éventuelles contestations post électorales. « Il n’est pas question de reporter les élections », dit-il. Cependant, a-t-il ajouté, ATT devra renoncer à  son projet de référendum constitutionnel, qui selon lui, n’est ni plus ni moins qu’un élément qui attisera la « division entre les fils d’un même pays ».

2012: « Zou » entre dans la course

Après plusieurs années d’hibernation, revoilà  le Dr Soumana Sako. Et il sera bel et bien dans la course pour Koulouba en 2012. Il a été officiellement présenté comme candidat au peuple malien samedi dernier, en marge du premier Congrès ordinaire de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire Faso Hèrè (CNAS-FH). Bien que choisi pour porter les couleurs de la CNAS-FH, le Dr Sako se veut le candidat du peuple. Pour la circonstance, de nombreux délégués sont venus des sections de l’intérieur et de l’extérieur du Mali. Dans leurs interventions, les militants (les représentants des jeunes et des femmes qui ont tour à  tour pris le parole à  cette cérémonie) de « Zou » ont demontré à  quel enseigne l’homme est un modèle, « le seul candidat capable de prendre le relais d’Amadou Toumani Touré et qui soit en mesure de redonner confiance au peuple malien meurtri par le coût de plus en plus élevé de la vie, l’insécurité de plus en plus grandissante dans le pays et les difficultés d’accès aux soins de santé et à  une justice saine, entre autres », disent-ils. Une « vision » pour le Mali On en sait désormais plus sur les priorités du candidat Soumana Sako. Appelé à  prendre la parole lors de son investiture, le samedi 17 décembre 2011, l’ancien Premier ministre de la Transition a promis, s’il est élu Président de la République, un accès gratuit à  l’eau, à  l’électricité et aux soins de santé pour les Maliens les plus défavorisées. Sans compter qu’il renégociera, au profit du peuple, les différents contrats miniers en cours. Pour le candidat investi de la CNAS-FH, 2012 doit consacrer la remise du pouvoir au peuple. Pour relever ce défi, Soumana Sako a une fois de plus tendu la main à  l’ensemble des forces vives, autour d’un pacte refondateur qui prenne en compte l’ensemble des préoccupations de l’heure. Avec comme slogan «Retrouvons ce qui nous grandit!», l’ancien ministre des Finances et du Commerce de Moussa Traoré se propose par exemple de redynamiser l’école malienne, à  travers le Plan Abdoulaye Sangaré, du nom du premier ministre de l’Education du Mali indépendant, et de redonner espoir à  cette frange importante de notre population qui croupit sous le poids d’une pauvreté endémique, à  savoir les plus défavorisés, grâce notamment à  un accès gratuit aux soins de santé, à  l’eau et à  l’électricité. Autres priorités à  l’agenda du candidat Sako, la promotion des femmes et des acquis démocratiques, la défense des droits et des intérêts de la diaspora, la restauration de l’autorité de l’Etat, le dialogue social, la souveraineté alimentaire, la modernisation de nos forces armées et de sécurité et la renégociation des contrats miniers en cours, entre autres. Dans le cadre de sa vision pour le Mali, Zorro se propose aussi d’organiser, s’il bénéficie de la confiance des Maliens à  l’issue de la présidentielle de 2012, des funérailles nationales pour le premier Président du Mali indépendant, Modibo Kéà¯ta.

Présidentielles 2012 : Zorro est arrivé !

Durant la courte période qu’il a passée à  la tête du gouvernement du président Traoré, l’économiste « Zorro » s’est insurgé contre l’enrichissement illicite. La récupération des fonds spoliés a permis d’atténuer les méfaits du fameux plan ajustement structurel (PAS) imposé par le FMI et la banque mondiale. Voilà  pourquoi il est aimé du malien lambda. Depuis bientôt 2 ans, l’ancien premier ministre Zoumana Sacko est en mouvement à  l’intérieur du Mali afin d’occuper le terrain dans la perspective de la présidentielle de 2012. Il est l’un des potentiels candidats à  investir le terrain. Pour parler de l’Homme, il a connu la célébrité à  la fin des années 80 et pendant la transition d’ATT pour son patriotisme, son charisme et sa probité. Voilà  des qualités qui font que cet homme bénéficient de beaucoup de credit aux yeux des maliens. Pour la présidentielle à  venir, son chemin est parsemé de bien d’embûches. Zoumana Sacko, surnommé Zorro en référence certainement à  un acteur audacieux du cinéma, a sans nul doute, le profil d’un bon président de la République. Comme dit un ancien fonctionnaire, « il possède toutes les qualités pour diriger le Mali vers une économie saine, prospère et démocratique. l’exemple éloquent est le bras de fer entre lui et le clan Moussa Traoré en 1987 ». Un bon gestionnaire Après le coup d’Etat de mars 1991, ATT lui a confié le poste de Premier ministre. Le but était de mettre en œuvre le Kokadjè (l’assainissement). Pour lutter contre la gabégie et l’absentéisme qui constituent un manque à  gagner considérable pour le trésor public, des visites surprises étaient effectuées dans les services. Des mesures étaient prises pour mettre les travailleurs dans leurs droits, eu égard à  la protection législative. Les salaires étaient perçus avant la fin du mois. « Bref, Zoumana Sacko a le savoir, la capacité et la volonté de conduire facilement le pays vers un développement économique durable et l’amélioration des conditions de vie des citoyens ». « l’éphémère ministre de Finances de GMT incarne toujours aux yeux de ses supporters la probité morale dont le pays a besoin, et l’ancien Premier ministre de la transition a laissé le souvenir d’un républicain déterminé et patriote », a indiqué un observateur. Ses absences prolongées à  l’extérieur ne lui sont pas reprochées. Au contraire, il a acquis des connaissances, amélioré son expérience pour mieux les mettre au service de son pays. Avec sa visite en 3è région il y après d’un an, l’ancien patron de l’ACBF revenu au bercail a fait de son mieux pour dissiper les derniers doutes sur ses ambitions présidentielles. Tout le monde sait cependant que sous nos cieux, la bataille de Koulouba ne sera jamais celle du « programme contre programme », mais aux heures les plus critiques de la vie d’une nation, les honnêtes citoyens, « les patriotes sincères, les amoureux de la patrie » (pour utiliser une phraséologie qui appartient à  la belle époque) jetteront toujours leur dévolu sur l’un de ses fils les plus méritants, à  l’image naturellement d’un Zorro justicier.