Société




123 Maliens arrivent de Libye

Le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine le Docteur Abrahamane Sylla a animé une conférence de presse…

Le ministre des Maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine le Docteur Abrahamane Sylla a animé une conférence de presse ce 24 novembre 2017, quelques heures avant l’arrivée prévue des 123 Maliens rapatriés de Libye. Tout en rappelant l’importance de la migration dans notre pays, il a affirmé l’opposition du gouvernement à la migration irrégulière et exposé les programmes mis en œuvre pour faciliter la réinsertion de ces Maliens de retour.

Depuis le début de l’année 3 715 Maliens ont été rapatriés de Libye. Un pays aujourd’hui en proie à l’instabilité et l’insécurité exposant les migrants qui y vivent à toutes sortes d’abus et de violence. C’est dans ce contexte difficile que 123 Maliens arrivent à Bamako.

Le 7 décembre 2017, un autre vol est prévu pour rapatrier d’autres Maliens de ce pays. Des Maliens en situation difficile et dont certains sont même en prison selon le ministre Sylla, qui précise que des négociations sont en cours pour leur libération. En raison des conditions difficiles que rencontrent ces Maliens de retour, les autorités ont envisagé des projets de réinsertion à leur intention. « Nous ne sommes pas contre la migration, nous sommes contre la migration irrégulière qui coûte la vie aux jeunes », affirme le ministre Sylla.

« Entre 2016 et 2017, 12 00 jeunes ont été réinsérées à travers des projets mis en place par le ministère », selon le ministre Sylla. Des projets que le gouvernement mène parallèlement avec une politique de sensibilisation pour l’abandon de la migration irrégulière, selon le ministre Sylla.

« Nous disposons d’un fonds de 99 milliards pour aider les jeunes à rester dans leurs localités d’origine et aider à la réinsertion de ceux qui sont de retour », affirme le ministre des Maliens de l’extérieur. Un fond mit à la disposition grâce aux différents partenaires de l’État. Ce sont des projets nationaux pour permettre de maintenir les jeunes, dans le domaine de l’anacarde et d’autres dans le domaine dans le domaine de l’artisanat. Pour ceux qui ne sont intéressés ni par l’anacarde ni par l’artisanat, ils peuvent également bénéficient de financement pour leur projet de réinsertion, précise le ministre Sylla.